[soin intensif] Conviction

"J'ai mal..." pensa le patient de la chambre 317.

Le jeune Kasumi était allongé sur son lit d'hôpital. Combien de temps était il là ? Il n'en savait rien. Plongé dans un profond coma, les medical-nin n'avaient sans doute pas remarqué que, malgres tout, le jeune Ryo avait des instants de conscience clair...

La premiere fois, il avait eu d'entendre sa mere pleurer, au chevet de son lit. Elle ne cessait de repeter :

"Tout va bien mon cheri, tu te remettra... Tout va bien mon cheri..."

Ryo avait été incapable de bouger, ou de parler. Puis apres quelques minutes, il se rendormis à nouveau. Quelques temps plus tard (combien ? Des heures ? Des jours ? Une semaine ? Deux ? Des mois peut être...) il s'eveilla à nouveau et entendit une autre vois familiere, celle de Godaime Hokage Tsunade, sa senseï.

"...Ne saurais vous en dire plus. Cet état comatif est le fruit de... Un Jutsu meconnu utilisés par... Nous faisons tout ce que nous pouvons, soyez en sur..."

Puis le Kasumi retomba une nouvelle fois au sein des abysses... Il y faisait de nombreux reves etranges... Il revivait de maniere décomposé et chaotique ces debuts en tant que Ninja de Konoha... Ses bagarres avec Sasuke... Les pitreries de Naruto et Nagi... Les cours de Tsunade-sama...

Mais au bout de quelques temps, le même cauchemar revenait, inlassablement :

Il était dans une grotte, obscur, froide et humide... Les corps de Nagi et Tenten à ses cotés... Sasuke qui affrontait un ennemi inconnu, mais sans parvenir à le vaincre... Ryo avait beau crié, le Uchiwa ne semblait pas l'entendre...

L'inconnu... Ryo savait qu'un nom lui était associé : Entropie... Une femme... Forte, rapide... Aussi puissante que Tsunade Godaime... Il revoyait ses yeux cruels... Apres avoir tué Sasuke elle regardait Ryo de ses yeux noir et murmurait :

"Il est dans les Tenebres maintenant... Mais tu ne va pas tarder à le rejoindre... Comme elle..."

Et la Kunoichi brandissait alors le visage de Anzu Uchiwa, morte de la main de Itachi, comme nombre de membres de son clan. Ryo ne supportait pas la vision, et s'ecroulait à chaque fois...

La derniere conscience que Ryo eut fut la plus etrange. Sasuke était present, seul, et regardait Ryo avec un drôle d'air... Ryo semblait y lire d'etranges pensées :

"Tuer... Tuer l'être qui m'a été le plus proche... Être capable de tuer son meilleur ami... Ryo je dois..."

Mais Sasuke tournait soudain les talons et disparaissait de la piece. Etait ce reellement arrivé ou bien le Kasumi l'avait il imaginé ? Quoi qu'il en soit, Ryo ne parvenait toujours pas à reprendre consience...

C'est alors qu'il reva de cette phrase, une phrase qui eut autrefois beaucoup d'importance pour lui, même si le Kasumi ne saurait se rappeller de qui en était l'auteur. Une voix s'élévait des tenebres et disait :

"Dans ce monde, il n'existe aucun pouvoir plus grand que la Conviction. Avoir la conviction que tes actes sont justes te permettront de les effectuer, quel que soit les obstacles et les perils. Cependant il existe quelque chose de plus grand que la Conviction, quelque chose present en chaque homme..."

La voix sembalit soudain plus proche... Le Kasumi reussit enfin à ouvrir un oeil, et semblait voir une siilhouette floue au dessus de lui. La voix continuait :

"Cette chose c'est... La Pitié !"

Soudain le Kasumi sentit des doigts se resserer sur sa gorge... Il lui était de plus en plus dur pour lui de respirer... Il se sentait mourir... Le Kasumi ouvrit ses deux yeux en grand, l'air de demander "Et votre Pitié ?" La silhouette, comme lisant ses pensées, répondit :

" Malheuresement pour toi, gaki, tu viens d'en voir ces limites..."

"Je vais mourir ?" fut la derniere pensée consciente du Kasumi agonisant...

La piece et la silhouette disparut et tout redevint noir... Noir comme la profondeur des Abysses...

[ Debut d'intrigue secondaire... Un Ninja passera t'il me rendre visite et me sauver ? ]

« Il s’étouffe ! »

Mes paroles sonnèrent comme le glas d’un empirement de l’état de Ryo Kasumi, tandis que Shizune se précipitait dans le couloir afin d’alerter une équipe médicale. Nous n’avions pas le temps, c’était trop soudain…

N’écoutant que mon instinct, je m’emparais délicatement de la mâchoire du jeune Kasumi, écartant ses maxillaires afin d’avoir une vue dégagée. Sa langue…Il avalait sa langue. Saisissant à toute allure les baguettes qui gisaient dans le bol de ramen qu’avait laissé derrière elle Mme Kasumi, j’improvisais une pince que je plongeai dans la gorge de Ryo, saisissant sa langue afin de la retirer du larynx.

Attendant avec anxiété un soulèvement de poitrine témoignant du remplissage de ses poumons, je me rendis compte bien vite que cela ne venait pas. Mes doigts se posèrent alors sur sa jugulaire.

*Son pouls ! Il n’a plus de pouls !*

Posant mon oreille sur son torse maintenant dénudé afin de confirmer cette triste affirmation, je ne perdis pas de temps. Un massage souple et léger du thorax, à la fois modéré et ferme afin de ne pas lui briser les cotes. Puis mes lèvres s’approchèrent des siennes, tandis qu’en un souffle je tentais de faire repartir sa motricité pulmonaire, avant que le cœur ne s’en charge de lui-même.

Une fois de plus, mes mains se posèrent sur le torse du Kasumi, et le massage continua

« Allez ! Ne lâche pas maintenant Ryo... »

Tout en m’activant, je réfléchissais a la cause de cet arrêt subite… La paralysie s’étendait, et en dépit de tout ce que je savais je ne parvenais a comprendre la cause de cette progression.

*Le coup qu’il a reçu a du être à l’origine d’une dégénérescence spinale…d’ordinaire la section d’un nerf est instantanée, mais c’est comme si les siens lâchaient les un après les autres. Je n’y comprend rien…*

Shizune revint enfin, avec toute une équipe de réanimation a ses trousses. Mais tandis qu’ils se précipitaient tous autour du corps de Ryo, j’intervins.

« Dégagez, il va me falloir de l’espace ! »

Shizune recula, la mine morose.

« Pas toi Shizune, continue le massage s’il te plait. »

Et tandis qu’elle s’affairait a son tour a tenter d’amoindrir les dégats subits par le corps du Kasumi, je me positionnais de l’autre coté du lit d’hopital, parcourant de ma main la surface de la peau de Ryo au niveau du bulbe rachidien. Mon chakra parcouru alors mon bras jusqu'à ma paume, avant de s’infiltrer progressivement dans le corps du genin, tentant de localiser le nerf cardiaque.

Je le sentis parcourir le nerf pneumogastrique, avant d’atteindre enfin le nerf sympathique. La section pouvait etre en amont ou en aval, mais je n’avais malheureusement pas le droit a l’erreur. Ryo n’en avait pas la possibilité… Suivant mon instinct, je laissais mon chakra descendre progressivement le long de l’axone vers le cœur. Toujours rien. La tension s’intensifiait, tandis qu’une perle de sueur gouttait le long de mon front. Si je m’étais trompé…peut-être serait-il trop tard.

Chassant cette idée de ma tête, je me concentrais sur mon objectif.
Ryo ne pouvait pas mourir…Pas comme ça.
Mon chakra longeait toujours le nerf, en quête de la section qui empêchait le cœur de Ryo de battre…lorsque enfin, les dieux devaient être avec moi.

Le nerf était sectionné nettement a quelques centimètres au dessus du médiastin supérieur. Sans plus attendre, j’entamais la multiplication cellulaire de l’axone, et du nerf en son sein. Bientôt, le myocarde était a nouveau connecté avec le bulbe rachidien, et je me concentrais alors intensément afin d’imprégner mon chakra d’affinité raiton. La décharge eut lieu, et alors, tandis que le silence pesait lourdement sur la pièce, tandis que Shizune avait le regard rivé vers l’appareillage et que moi-même retenait un tremblement du a la tension qui régnait dans la pièce tout en plaquant mon oreille sur son torse, un battement vint retentir a mes oreilles, brisant définitivement le silence funeste qui avait tenté de s’installer.

L’appareillage indiqua un rythme sinusoïde qui s’instaura peu a peu, tandis que le torse de Ryo se soulevait au rythme de sa respiration.

« Il est sauvé… » marmonna Shizune, sa main sur la poitrine en signe de soulagement

« Non. Il ne l’est pas. » tranchais je d’un ton sombre. Shizune et l’équipe de médical nin qui m’entouraient se tournèrent vers moi, à la fois intrigués et craintifs.

« Il ne le sera pas tant qu’on ne stoppera pas la dégénérescence. Je… »

Je me retournais alors vers la fenêtre, n’osant pas avouer que je ne savais pas quoi faire devant ce cas médical si insensé… La main tremblante, je me mordais les lèvres, n’osant pas me retourner vers l’équipe. Allais je laisser tomber ? Allais je renoncer et condamner Ryo a une mort certaine ? Non, je ne pouvais me résoudre à ça. Mais je ne savais pas par où commencer…

Me tournant vers Shizune, l’air aussi confiante et certaine que je pouvais prendre en de telles circonstances dessiné sur le visage, je haussais les épaules, ce qui ne trompait personne.

« Je vais devoir étudier son cas, vite. Chaque minute que nous perdons le conduit un peu plus vers la mort, mais j’ai besoin que tu reste a ses cotés et le surveille. On ne sait pas quand un autre nerf primordial lâchera… »

Songeant qu’une petite consultation de Sasuke sur ce qui s’était passé à la vallée de la fin ne serait vraiment pas du luxe, je quittais la chambre, non sans un pincement au cœur.

*Ryo… *

Le bruit des moniteurs tintait à mes oreilles. Le torse de Ryo se soulevait au rythme de sa respiration. D’ici deux heures seulement, nous serions tous les deux en salle d’opération.
Ma respiration profonde était forcée. Sans grande insufflation, je ne pouvais chasser le stress qui me prenait à la gorge.

Ryo…j’allais avoir sa vie entre mes mains, et j’ignorais si j’étais capable de le sauver. L’histoire allait-elle se répéter ? Les sourcils froncés en signe de douleur interne, j’abaissais la tête, le regard dans le vide. Les battements de mon cœur tonnaient à même mes tympans, comme accompagnant l’écoulement du temps vers un acte qui était inévitable bien que risqué.
Je n’avais aucune envie de le faire, mais si je ne le faisais pas, Ryo mourrait. D’un autre coté, si je le faisais, Ryo pourrait aussi mourir, et ce ne serait que l’œuvre de mon incompétence…

La meilleure solution, ça aurait été de confier cela a quelqu’un d’autre… La bonne vieille lâcheté était toujours de rigueur. Mais qui ? J’étais connue comme étant la meilleure dans mon domaine, et de toute évidence je l’étais. Allais je confier le destin d’un ami aux mains d’un second, quelqu’un qui aurait un pourcentage de réussite moins élevé encore quoi moi, sous prétexte que c’était un ami.

Je sous entendais presque en cet instant que parce que c’était un ami, il n’avait pas le droit aux meilleurs soins possibles. Soupirant devant tant de stupidité de ma part, je me décidais enfin a accepter ce poids qui posait sur mes épaules.
Une tension palpable s’installait dans l’air. D’ici quelques heures, elle disparaîtrait, laissant derrière elle un intense soulagement…ou une montagne de remords et de tristesse.

Inspirant une nouvelle fois profondément, je me levais de ma chaise et me dirigeais vers la porte, jetant un dernier regard en arrière avant de prendre la direction du service de soins intensifs.

2H.

Voila bientot deux heures que toute l'équipe de médical nin et moi même nous acharnions a tenter de découvrir l'origine des lésions nerveuses. Rien n'était plus difficile au monde à soigner que la connectivité des nerfs mais l'acharnement de toute l'équipe était tel que nous ne quitterions pas cette salle tant que nous n'en aurions pas trouvé la cause.

Je sentais peu a peu le soin intensif que nous prodiguions me vider de tout mon chakra. Une perle de sueur goutta sur ma tempe, mais je persistais, laissant le chakra curatif parcourir la colonne vertébrale de Ryo.

Ce dernier était étendu sur le ventre, face contre le sol parcouru de ligne de chakra et de sceaux divers visant à le maintenir en vie durant l'intervention.

L'équipe médicale était répartie aux quatres coins de la pièce, et notre chakra parcourait les sceaux avant de gagner le corps de Ryo, garantissant ainsi un chakra curatif pur ne pouvant causer de lésions supplémentaires. C'était une précaution nécessaire sur un travail d'une aussi longue durée, durant lequel il fallait être en parfait accord avec son chakra afin de diagnostiquer la moindre anomalie au sein même du corps de Ryo.

Une autre goutte de sueur perla sur mon front. Elle roula sur ma tempe, puis le long de ma joue, avant de s'écraser sur le sol en un clipotis imperceptible.

Le lien de chakra qui m'unissait au corps de Ryo subit tout a coup une perturbation, comme si l'une des lignes de chakra de Ryo était en discontinuité avec les autres. Une lueur d'espoir etincela dans mes yeux. Analysant la perturbation, j'en tirais bien vite une conclusion. L'un de ses canaux de chakra n'était pas sectionné mais pincé. Cétait un canal mineur, qui avait facilement pu echapper à nos premières analyses. Parfaitement dissimulé, presque insignifiant, il était pourtant bien là, et il était en contact avec la moelle spinale...

Voila qui expliquait tout. Le canal de chakra était responsable de la section des nerfs! En effet le chakra qui parcourait ce canal en permanence avant de garantir le bon fonctionnement des organes entrait ainsi en contact avec les gaines de myéline, et le chakra sectionnait ces gaines fragiles!

Les yeux écarquillés de stupeur devant la minutie d'une telle technique, je quittais l'angle de la salle afin de m'approcher de Ryo, sous les regards ébahis de mes coéquipiers. Shizune m'adressa un regard troublé par l'inquiétude dont elle était la proie. D'un geste de la main, je leur signalais de cesser les recherches. L'intervention commençait réellement maintenant. D'une main assurée, je plaçais deux de mes doigts sur la colonne de Ryo. Cela ne relevait même pas de la chirurgie... Une technique de taijutsu vraiment ahurissante...

D'un geste sec et relativement appuyé, je pressais deux des vertèbres dorsales de Ryo, entourant une troisième. En un petit craquement gras, les trois vertèbres se réalignèrent parfaitement, le corps humain étant naturellement conçu pour rééquilibrer les déséquilibres causés au niveau de la colonne vertébrale. Le mouvement avait été très petit, quasiment imperceptible, mais j'étais presque certaine que dorénavant le canal de chakra n'était plus en contact avec la moelle.

Une analyse par chakra me prouva que j'avais eu raison. Devant cette réussite, je soupirais de soulagement, avant de me redresser, les jambes tremblante d'épuisement.
Un sourire se dessina néanmoins sur mes lèvres, et toute l'équipe de médecin se releva, se congratulant mutuellement pour cet exploit.

Ryo fut ramené dans sa chambre, sous intense surveillance, et je pris le chemin de chez moi, prenant une douche bien chaude avant de regagner a nouveau l'hopital.

La chambre de Ryo était aussi silencieuse qu'a l'ordinaire. La poitrine du genin se soulevait avec une sérénité certaine que je ne lui trouvais pas auparavant. Je pris une chaise afin de m'asseoir a son chevet,mais la fatigue intense me gagna et je m'assoupis sans m'en rendre compte sur le torse du genin.

[-60PC. Secondé par Shizune (PNJ) Ryo regagne tous ses PC et tous ses PVs]

Douleur des douleurs...

Ryo Kasumi ouvrit un oeil, puis l'autre. Un poid sur son torse l'empechait de respirer convenablement. Lorsqu'il constata que le poids en question n'était autre que Tsunade, il laissa échapper un rire suffoqué.

Il éprouvait la plus grande difficulté a bouger ses bras, comme s'il avait été étendu là depuis des lustres. Il avait bien envie de se redresser, mais cela impliquer de réveiller la Godaime, et Ryo savait d'expérience qu'il valait mieux pouvoir courir en ces circonstances que d'être cloué a un lit.

Sans bouger, il tenta de s'emparer du verre d'eau qui était posé sur sa table de chevet. Ses doigts effleurait presque le verre, trop courts de quelques millimètres... A l'agonie, crevant de soif, Ryo tentait de s'étirer un maximum sans bouger, mais tout ce qu'il parvenait a faire c'est pousser des "gnnnhhh" devant cet effort surhumain.

Shizune entra alors dans la pièce.

"Ryo kun! Tu..."

Ryo porta alors son attention sur la médical nin, puis l'air géné il se gratta l'arrière de la tête.

"Shizune-san! Je pète la forme! c'est juste que..."

Mais Shizune semblait avoir une empathie au dessus de la moyenne et s'empara du verre afin de lui tendre.

"ça fait plaisir de te voir conscient!" déclara-t-elle avec enthousiasme

"N'exagerons rien, cela fait une semaine que je suis arrivé..." ajouta Ryo en buvant l'eau a grande gorgée.


"Une semaine? Non Ryo...tu étais ici depuis un mois."

Ryo cracha toute l'eau qu'il avait dans la bouche, ce qui aspergea allègrement Tsunade. Il toussa, avant de reprendre.
"UN MOIS?"

"A peine éveillé et déja bruyant..." marmonna Tsunade en relevant la tête.

"Mais...mais et les autres? Sasuke? il se battait avec cette fille... et Nagi? Il est...?"

L'oeil vitreux, décoiffée et totalement dans le coltard, Tsunade se redressa, bailla longuement avant de répondre
"Nagi va bien, Sasuke a vaincu votre adversaire, et d'ici une semaine tu intégrera la team 4, aux cotés de Sasuke et Neji."

Ryo prit une mine sombre. Ainsi le descendant des Uchiwa avait vaincu une adversaire qui l'avait plongé dans le coma durant un mois... La différence se creusait entre eux, mais le Kasumi avait survécu, et rien que pour cela, il se devait de devenir plus fort.

Il leva le bras, fixant sa main si faible et presque tremblante qui elle aussi s'eveillait d'une longue inactivité, puis il la serra, formant un poing fort jusqu'a ce que les tremblements cessent.

Il leva les yeux vers Tsunade. Trop d'élément de sa vie lui avait échappé ces derniers temps, et il devait y remédier.

"Je deviendrais fort, Tsunade-sama!" déclara-t-il en un sourire confiant.