[Mission de Rang D] La sixieme chasse au chat de Mme Tanaka

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Nom: Le chat des Tanaka 6
Type: Capture
Lieu: Rizière d'Oto
Description: Grand Mere Tanaka à de nouveau perdu son felin dans les Rizieres ! Personne ne pouvant l'aider elle à donc demander aux Ninjas de Oto de retrouver son pauvre animal sans defense...

Special : ATTENTION ! Il parait que ce terrible felin possede des griffes de 0,8 centimetres...

Avant de se rendre sur le lieu de sa mission, Saisyu prit l'initiative de tout d'abord se rendre chez la vieille Tanaka. Cette grand mère lui indiquerait peut être certains renseignements interressant pour la capture de son chat ?

Arrivé sur place, il vit la vieille porte boisée de la maison relativement luxueuse de la grand mère. Il toqua cinq fois, pour bien se faire entendre, et entendait des pas qui venaient, frottant le sol, lents.

"A qui ai-je l'honneur ?"

"Bonjour madame, bah euh... c'est que je suis Saisyu, un ninja du village d'Iwa, euh non, d'Oto! J'ai été assigné en tant que Chuunin sur la mission de récuperation de votre animal, le petit chat, et comme je le dis toujours, ce que vous perdez, nous le trouvons !"

La vieille femme regarda l'homme avec un oeil plein de cynisme et de sarcasme. Il avait bien évidemment improvisé ce slogan ridicule qu'il lanca sourire aux lêvres.

"Ah, alors qu'est ce que vous faites ici si vous êtes censé retrouver mon chat ?! Allez, depechez, zou !!! Je veux mon chat, vite, il me manques tellement... Vous savez, je suis souvent seule ici, c'est ma seule famille !"

"Oh, très bien, alors croyez moi, vous le reverez bien vite... et en bon état !"

Le visage de la vieille dame s'assombrit soudainement, laissant autour d'elle une aura sombre, présage d'une phrase à l'importance capitale. Elle prit Saisyu par le col du Kimono, et le tira vers sa bouche, se préparant à lui sussurer des mots à l'oreille. Elle prenait un air si grave que le coeur de Saisyu en palpitait d'avance. Elle parla lentement, mais surement, et avec une voix effrayante :

"Mais je dois vous mettre en garde à tout prix ! Ce chat, il à des griffes, et ces griffes, s'il ne vous connait pas, vous griffent ! Vous risquez... de saigner!!!!"

Elle avait finit sa phrase par un cri d'éffroi, ce qui fit sursauter Saisyu et avait accéléré son rythme cardiaque, lui faisant maintenant prendre le rythme de la course d'un ANBU aux trousses d'un Nukenin sauvage.

"Soyez sans crainte, je ne ferais pas de mal à ce chat, et lui non plus ne m'en fera pas, enfin, je crois..."

Saisyu quitta le palier de la porte de la vieille dame qui referma la porte en lui jettant un dernier regard... Saisyu frissona en imaginant l'état mental d'une femme qui prenait de tels airs pour si peu... Peut être jouait elle la comédie et se déléctait elle de la peur des ninjas ? Etait-ce une sorciere dévoreuse de peur ? Une déese cachée sous le corps d'une vieille femme là pour tester son courage ? Un Oni cruel, un fantome ? Beaucoup de question se bousculaient dans l'esprit farfelu de Saisyu. En effet, il avait souvent tendance à imaginer n'importe quoi, loin d'être un homme au quotient intellectuel exceptionnel. Pourtant ,cela n'entachait en rien ses facultés mentales, il n'était pas stupide, mais c'était loin d'être une lumière en société, au fond...

A la Riziere d'Oto...

Il se rendit maintenant vers la riziere d'Oto, une route où rien ne se passa d'exceptionnel, un cheminement banal et fort ennuyeux ou Saisyu ne pensa à rien. Il était relativement fatigué par sa route, avait sa famille sur le coeur et les montagnes d'Iwa en tête, les beaux paysages montagneux...

Il arriva finalement à destination, et prit le temps d'observer le paysage qui se livrait à lui. Une riziere plus grande que toutes celles qu'il avait vu dans sa vie. Des rizieres à perte de vue. La dernière fois qu'on avait vu son chat, c'était ici...

"Mince alors... Je vais en avoir pour au moins toute la matinée ... Kssamaaa..."

Il posa son gros sac, contenant ce qu'il avait ramené d'Iwa, toute sa vie, dans le creux d'un arbre qui faisait office de frontiere entre la foret et la grande riziere.
Il hésita un instant avant de commencer à immerger ses pied dans l'immensité de la riziere. Ce qu'il voyait n'avait rien d'agréable. Des paysans d'Oto travaillant dans ces champs d'eau et d'herbe, le regard érreinté par les heures de travail. Il n'était pourtant que le matin... Quoi qu'il en fut, Saisyu ne perda pas une seconde de plus a observer ces paysans qui s'affairait, car lui aussi avait du pain sur la planche. Ou plutot un chat. Ce chat, où pouvait il bien être ? Face à lui une étendue infinie, et il devait y trouver une toute petite chose, qui de surcroit pouvait se déplacer.
Logiquement, il alla toutefois demander aux paysans s'ils avaient vu le chat, un chat du moins, cela les aiderait déjà fortement... Et il s'avera qu'ils en avaient vu justement un, passer et trainer dans leur pattes il y a quelques minutes à peine. Ils indiquèrent la direction d'un petit coin d'herbe à proximité de la riziere, en ajoutant qu'il semblait se préparer à chasser, au vu de sa posture.
Une grande joie pour Saisyu, il allait pouvoir plier la mission plus vite que prévu !
Aussitot pensé, aussitot fait, il se rendit vers le coin d'herbe, et vit un joli matou dodu.

*Hum, un chat aussi gros, j'aurais pas de mal à l'attrapper...*

Il s'approcha lentement du chat, comme un petit prédateur pret à fondre sur sa proie... Un pas, deux pas, trois pas, et hop, un grand saut qui ne laissa même pas au chat le temps de se retourner et il était déjà entre les mains de Saisyu.

"Haha, je t'ai eu, trop facile !"

Il le mis aussitot dans un sac improvisé à partir d'un vetement de dessus, et prit la route de chez la vieille Tanaka. Arrivé, il frappa gaiement à la porte, grand sourire aux lêvres, et a peine eut elle ouvert la porte qu'il prti le chat et l'exhiba devant les yeux horrifiés de la vieille dame. Horrifiés ?

"Mais qu'est ce que c'est que cette sainte horreur ?!! Otez ca de ma vue, je veux mon chat !"

"Mais c'est un chat ! Il etait dans la riziere, je l'ai prit, le voila. Vous, maintenant, vous nous payez. Sinon... Ca n'ira pas."

Il parlait d'un ton sec et désagréable.

[Intimidation sur la vieille dame, qui perd ses moyens avec une concentration à 4]

Elle ferma la porte, horrifiée, avec le sac contenant le chat sauvage retiré de son environnement naturel.
Saisyu, un instant, repris un peu de bon sens et retourna toquer à la porte.

"Je suis désolé de vous avoir fait peur, je vais reprendre ce chat et vous ramener le votre. Mais décrivez le moi, ca m'évitera de perdre du temps la prochaine fois !"

La vieille décrivit alors le vrai chat, déscription dont Saisyu prit soin de noter soigneusement sur un bout de papier sorti tout droit de sa poche.

"Bien, maintenant, je vais y aller et regler cette histoire !"

Il quitta encore une fois la maison Tanaka, et se rendit à nouveau dans la riziere. Toujours la même scene, toujours les mêmes paysans, qui travaillaient sans relache, leur corps frêles et transpirants, comme de vulgaires esclaves...
Il réadressa la parole aux premiers paysans qu'il voyait, mais ils ne purent lui répondre, ne sachant pas où était le chat, n'ayant pas le temps de regarder à droite à gauche pendant qu'ils travaillaient. En effet, à Oto, il n'y à pas de "droits de l'homme" qui tienne. Les profits avant tout, le riz étant la principale source de revenue du pays, il ne fallait pas leur laisser perdre de temps à se construire une sphère privée, de jeu et de loisirs, non, c'était une main d'oeuvre, du bétail, qui devait travailler et agir comme tel. Ils n'avaient pas de liberté, et moins on leur offrait la perspective qu'ils pouvaient en avoir, mieux le commerce se portait.

Saisyu repris la route en direction du coin d'herbe et y relacha le chat fort agité. Mais par chance, il vit à coté un petit chat, qui correspondait à la description de Mme Tanaka.
Plus fin, plus rapide surement au vu de sa condition physique, ca n'allait pas se reveler être une mince affaire !

Saisyu se dit qu'il fallait employer pour ce genre de situation les grands moyens : il fixa le chat, attendit un instant, l'instant où le chat aurait les yeux braqués sur lui. Il ne pouvait pas le tuer, ni tenter de l'intimider. Les coups en force sont ses points fort, comment faire pour appréhender une bête si petite ? Il prit un moment pour se pencher legerement vers le corps svelte du chat, et attendait dans cet instant d'infini où vous savez que chaque centieme compte. Chaque centieme est une possibilité en soi, une potentialité d'action, et la concentration devait ici être à son comble !

Le chat, soudain, se retourna. Le sang de Saisyu se glaca. Une lutte sans danger et sans réel enjeu, mais qui était une sorte de défi relevé avec fierté.
L'homme, contre la bête... Oui ! Un duel, au sommet !!!

Il concentra son chakra sans ses lêvres et sur sa langue, particulierement sur sa salive. Son sang se glaca, le Kata du serpent entrait en scène. Souple, rapide et incisif, seul le serpent correspondait à cette chasse. Il fixait le chat avec un regard nouveau, celui du prédateur au sang froid... Un moment lourd, fascinant... Et soudain, le chat allait détourner le regard et dans cette fraction de seconde, Saisyu utilisa un jutsu, le Crachat du Serpent, qui vint se déposer sur les yeux du chat qui cria et se renversa.

[Crachat du Serpent: -5PC]

"J'y suis peut être allé un peu fort... Désolé minou..."

Le chat hurlait, comme s'il se faisait égorger. Les paysans s'arretèrent de travailler un moment, et fixèrent le lieu d'où le cri venait, se demandant ce qu'un vieux sénile pouvait bien faire à ce pauvre chat pour qu'il crie de douleur ainsi !!
Ni une, ni deux, Saisyu sauta sur le chat, le prit par les pattes pour ne pas le laisser se contorsionner et griffer, et après l'avoir saisi comme un professionnel, se rendit en toute hate chez la vielle Tanaka.

Enfin, face à la maison, il entra sans frapper, et jetta le chat dans les bras de sa maitresse. Il s'y réfugia, pendant qu'il recouvrait lentement la vue.

"Oh, c'est bien mon chat y'a pas de doutes !"

"Je ne resterais pas pour vos retrouvailles, il faudrait que je prenne le temps de m'installer chez moi..."

"Oh, quel ninja courageux, vous n'aviez même pas prit le temps de vous installer avant de vous occuper de moi ? Quelle gentilesse..."

Le ninja, bien heureux d'avoir bouclé enfin cette mission, quitta la maison maudite de la vieille en esperant ne plus avoir à effectué une si basse besogne.