[Suite de la chambre]
Kimimaro arriva enfin dans la salle d'entrainement. Ses pas raisonnaient dans le manoir, vide a cette heure. Seul un garde ronflait abondamment aux abords de l'armurerie, et Kimimaro eut une subite envie de le tuer...
On avait certainement du donner a cet homme l'ordre de veiller a la sécurité du magasin, et lui dormait...Un tel manque de respect méritait sanction.
Kimimaro sorti de son avant bras ses os, déchirant ses chairs et trouant sa peau pour en extraire la structure cartilagineuse. Il fit quelques pas vers le garde.
Une fièvre, une véritable maladie...Son sang était en ébulition appelant le meutre, le crime, la puissance...
La marque chauffait son torse comme si on y eut appliqué un fer chauffé a blanc, mais Kimimaro s'était habitué a la douleur. Il ne voulait qu'une chose...Assouvir sa soif de sang pour cette nuit, et repartir se coucher...
Il s'approcha de l'homme, le prit par le col de sa main couverte d'ossements saillants et le souleva a quelques centimètres du sol, les jambes du garde balotant dans le vide avec frayeur tandis qu'il se revayait.
"Vermine...C'est ainsi que tu veilles sur les lieux?"
Kimimaro fit pousser ses os centimètres par centimètres. Ils se rapprochèrent de l'homme apeuré, commençant à éraflé son visage, sa peau, perçant un peu sa chair...
La brulure à son torse se fit plus vive et se répandit très vite, elle recouvrait maintenant tout son corps, la marque...
Il continua la lente accumulation de cellules osseuses, savourant chacune des grimaces de l'homme qui se tordait et hurlait de douleur. Les Os se plantaient déja de quelques centimètres dans son visage. Lorsque les cris se firent trop intense, Kimimaro expulsa en une seule et brève impulsion plusieurs centimètres d'os, empalant la tete du garde contre le mur de l'armurerie en un craquement sec.
Du sang très solide degoulina sur le mur, tandis que Kimimaro retira ses os du béton dans lequels ils s'étaient planté, tenant la tete du garde de son autre main pour la faire glisser le long de son cubitus tandis qu'il le retractait. Le bruit de sucion provoqué fit écho dans la salle toujours déserte.
Kimimaro laissa le cadavre contre le mur. La marque le picotait un peu moins. Son désir de mort semblait s'etre un peu estompé. Le Kaguya en profita pour aller faire quelques courses noctures. Puis il irait jetter un oeil au tableau des missions. Il n'avait plus sommeil.
[Suite à l'armurerie ...]