Nouvelle présentation de Shuichi Hasaya [4ème Division]

*Nom*:
Hasaya

*Prénom*:
Shuichi (surnom: Shu)

*Age*:
19 ans (autrefois 13 ans)

*Grade*:
n'importe du moment qu'il se trouve dans la 4ème division. (autrefois gennin de Kumo)

*Physique*:
Autrefois un frêle garçon de 13 ans lors du début de la guerre, celle-ci ne l'a en aucun cas aidé à développer sa masse musculaire, et le voici devenu un jeune homme pas plus épais qu'une brindille et fait 1m75 pour 59 kilos. Son visage enfantin c'est affiné avec le temps ce qu'il fait que même adulte, il ne ressemble pas plus à un homme que durant son enfance. Globalement, il est assez fin et élancé, ce qui lui donne cet air de poupée de porcelaine, image accentuée par le fait qu'il possède une peau très claire. Son attitude désinvolte na pas disparue malgré toutes ces années et les bons soins de sa sensei Midori pour le faire changer, pire il est devenu encore plus paresseux qu'avant! Son visage est entouré de cheveux blonds mi-longs indomptables, et deux yeux d'un bleu très clair qui ne reflètent que la tristesse, précisons qu'un de ses yeux est plus clair que l'autre dut à une blessure qu'il a reçu durant les affrontements. Son sourire si rare autrefois n'est guère plus présent maintenant qu'il a vécu la guerre. Le dernier point que l'on peut noter est le fait qu'il ressemble beaucoup à une fille ce qui en a étonné plus d'un. Sa carrure l'empêche de combattre comme les autres hommes et c'est donc une façon de combattre basée sur l'agilité et la vitesse qu'il a choisit.

Son style vestimentaire a quelque peut changer après la guerre. Il a gardé ses vêtements noirs moulants qu'il portait autrefois mais il y a rajouté un pardessus à longues manches recouvertes de fourrure de loup blanc, s'arrêtant au dessous de sa poitrine et ayant des motifs de vagues bleues claires sur un fond blanc. Son ancienne toge usée par le temps ne lui sert plus que comme ceinture qui pend sur sa jambe droite, elle porte toujours les mêmes motifs qui ressemblent à ceux de son haut. Cette ceinture est renforcée par une autre en cuir noir. Pour terminer son uniforme, il porte des bottes ninjas noires et un long manteau blanc donc les manches et la capuche son recouvertes de la même fourrure blanche que sa veste, mais il ne met que très rarement ce chaud vêtement.

Enfin, on peut noter qu'il porte toujours sa boucle d'oreille en or blanc serti d'un saphir bleu clair à l'oreille gauche et un œillère blanche aux mêmes motifs bleus que ses autres vêtements,qu'il ne porte qu'en cas de gros maux de tête ou de fatigue intense, pour reposer son œil meurtri par la guerre.

*Qualités*:
C'est une personne très fidèle pour qui l'amitié compte beaucoup. Ainsi il aidera du mieux qu'il peut les personnes en qui il fait confiance. Autrefois enjoué, il préfère garder de nos jours un visage des plus neutre possible, ne dévoilant ses sentiments qu'aux rares personnes lui ayant prouvé leur sincérité. Il fait en sorte de donner le meilleur de lui même pour les missions assignées et compte faire un travail soigneux et dans les plus brefs délais sans oublier de protéger au mieux ses coéquipiers. C'est une personne timide très réfléchi et tentera de réfléchir à plusieurs options avant de se jeter dans la bataille.
Enfin, on peut tout de même citer le fait que c'est un maniaque du travail, lorsque celui-ci accepte après de multiples plaintes sur le fait que ce qu'on lui donne est "trop chiant" mais bon ça peut être aussi pris pour un défaut.

*Défauts*:
Le plus gros défaut qu'il ait est d'être le ninja le plus feignant que le monde ai porté et le voir faire quelque chose de son propre chef relève du miracle. Ainsi, il refusera tout effort si dedans ne sont pas mentionné les mots «ils ont capturé ta petite sœur » ou encore « ils ont dit à tout le monde que tu es une fille». Durant son enfance, son attitude désinvolte à fait devenir chauve plus d'un maître ninja quand celui-ci s'endormait en classe pendant les leçons ou qu'il jouait à cache-cache du tout Kumo pour se trouver un petit coin où il pourrait piquer un petit roupillon. Attitude que sa chère sensei a eu le loisir de connaître et de corriger à grands coups sur la tête ou dans le ventre avant de le suspendre dans le vide. De nos jours, il est toujours aussi deux de tensions et se cache là où il peut pour ne pas être attrapé par ses supérieurs mais ce qui fait contrepoids avec son attitude est le sérieux et le niveau du travail accompli.

Un autre des points négatifs de son caractère est le fait qu'il ne donne pas facilement sa confiance et préfère ignorer la plupart des gens qui tentent de s'approcher de lui en allant se coucher plus loin. Cette attitude est due en partie à son enfance: les nombreuses fois où il a été victime des railleries de ses camarades ou encore le massacre des ninjas n'a pas aidé son asociabilité. Mais dès qu'il pense une personne honnête il essayera de s'approcher timidement afin de mieux la connaître.

En résumé, c'est un garçon fainéant, paresseux, têtu et désinvolte qui vous fera rapidement tourner en bourrique si vous n'êtes pas très patient.

*Peur*:
Shuichi a beaucoup moins peur des insectes et des serpents qu'atrefois. Cependant, sa plus grande hantise est de voir disparaître les gens auxquels il tient le plus et de se retrouver de nouveau tout seul. De ce fait malgré son comportement, Shu déteste se retrouver seul, loin de ses repères affectifs. Le fait de voir un de ces repères mourir le déstabilise au plus au point ce qui fait qu'il peut déprimer plusieurs jours sans autre activité que de rester dans un mutisme complet les yeux dans le vague.

Il a aussi et surtout peur qu'il arrive quelque chose à sa petite sœur, rare membre de sa famille encore vivant, ce qu'il fait qu'il la surprotège et est comme une mère-poule avec elle. Il se plie en quatre pour satisfaire chacun de ses caprices et il est même difficile de penser en le voyant se démener comme un fou que cette personne et le paresseux de la quatrième division sont en fait la seule et même personne.

*L'histoire*:

L'épilogue: une vie paisible

L'histoire de cette famille aurait put être banale et paisible, comme la plupart des familles du village caché de Kumo si ce n'est qu'elle fut entachée par la faute qui tacha de rouge le nom et le sort des membres poursuivis par le destin.
La roue de la destinée commença à tourner pour eux bien avant la naissance de Shuichi. Cette famille composé du père nommé Kano, de sa femme Haya et de leurs trois filles Nami la plus âgée, suivie de Asako et enfin Yuuki dont les membres masculins avaient tendance à avoir une forte ossature alors que les femmes étaient délicates et belles mais tous hommes comme femmes avaient la particularité d'avoir des yeux verts émeraudes et des cheveux bruns foncés. Donc cette famille était très respectée dans les environs pour les gentillesse et le travail de qualité que faisait Kano, étant forgeron comme le fut son père ou son grand-père. Son entreprise était une forge familiale qui vivait bien du salaire qu'il touchait.
La demeure des Hasaya se situait un peu en retrait du village à cause du bruit assourdissant que fait le forgeron pour travailler ses commendes. La maison est construite autour de l'immense cheminée qui sert à la fois de source de chaleur lors des jours de grands froids et de plan de travail pour la forge.
La maison se situe plus précisément un peu plus en bas de la montagne que le village, dans une clairière assez grande pour contenir la maison jumelée avec la forge et l'étable qui servait d'abris pour les trois animaux de la famille: deux créatures ressemblant à des yacks, d'un tempérament assez paresseux et docile qui avaient une épaisse fourrure bleue à rayures blanches les protégeant des conditions extrêmes de la montagne, ces bêtes possédaient une forte ossature et de robustes muscles qui leur permettaient de supporter de lourdes charges mais à une vitesse réduite. Enfin, le troisième animal était la monture de Shuichi, une sorte de grand oiseau lui aussi constitué pour vivre dans les paysages montagnards.
Pour en revenir à l'habitation même, elle est divisée en deux espaces bien distincts: le lieu de travail et la maison. Ces deux lieux sont séparés par une immense tapisserie faite autrefois par la mère alors que celle-ci attendait leur premier enfant. La teinture représentait sur des tons rouges orangés un combat entre un tigre de foudre et un oiseau de feu, la tapisserie malgré le temps avait gardé sa beauté d'autrefois mélangée à la décoloration du temps ravageur et restait magnifique a tel point qu'il n'était pas rare que durant son enfance Shu se couche par terre ou sur l'un des fauteuils pour la regarder durant des heures, les flammes des faisant danser ce paysage de sorte qu'elles le faisaient vivre et souvent les eux enfants se chamaillaient pour savoir lequel de ses deux titans aurait gagné.
La maison possède deux étages: le rez-de-chaussé où il y a la forge, la cuisine, la salle à manger, la chambre des parents ainsi qu'une petite pièce d'eau assez sobre, cet étage est assez sobre mais convivial et reflète assez bien le caractère de ses propriétaires. Le premier étage avait été dans un premier temps construit pour y accueillir les trois filles puis avait ensuite été réaménagé pour les deux derniers enfants. Il y avait donc trois chambres et une seconde salle de bain assez petite où lors des jours de grand froid, les enfants devaient aller faire chauffer de l'eau ou de la glace dans la grande marmite de la cheminée pour pouvoir se laver, la tuyauterie étant gelée ces jours-là.
Les Hasaya étaient une famille de forgerons réputés pour leur qualité de travail exceptionnelle, de ce fait ils vivaient aisément de leur commerce et étaient apprécier pour ce qu'elle apportait à l'économie et pour leur gentillesse.

Le jour qui changea leur destin:

A la huitième année de l'ainée des trois filles, plus précisément un soir d'hiver, un groupe de trois étrangers arriva au village. Cet hiver là avait été particulièrement très froid, c'est pourquoi ils demandèrent l'hospitalité auprès des villageois, ne pouvant pas repartir par le blizzard qui faisait rage. Ce fut bien entendu la famille Hasaya qui les accueilli à bras ouvert ne pouvant se résoudre à les laisser mourir de froid.

Leur séjour leur parut fort plaisant et leurs hôtes très sympathiques que la veille de leur départ, ils voulurent leur offrir des présents en gage de leur gratitude, ce que naturellement la famille déclina avec le plus grand respect possible.

« -Nous ne faisons pas ça pour l'argent... » avait assuré le chef de famille « ... c'est tout naturel d'aider ceux qui sont dans le besoin, ne vous tracassez pas à vouloir nous rembourser! ».

La discussion sembla s'arrêter là mais à peine le père avait quitter le foyer pour aller vendre ses marchandises avec l'aide d'une de ses filles, que l'un des étrangers, le plus jeune des trois et portant le nom de Ray, proposa à la femme de pouvoir payer pour les services rendus. Celle-ci ne répondit pas dans un premier temps , mais une fois qu'elle s'assura que ses deux filles restantes étaient bien endormies, elle lui fit part d'un de ces plus gros problèmes.

« -Voyez-vous, la seule chose que mon mari et moi désirons le plus, est de pouvoir avoir un fils pour reprendre la forge... cependant, il nous est impossible d'en avoir! »

La jeune femme semblait désespérée, avoir un garçon était le seul caprice qu'ils faisaient, mais les dieux n'entendaient pas leurs prières ou de l'exauçaient pas. Attendri par cette étrange requête, il accepta tout de même de l'aider et c'est sur cette pensée qu'il l'invita à le rejoindre dans la chambre qui lui avait été prêtée. Elle le suivit donc et alla s'installer dans la pièce, l'étranger l'invite à s 'assoir à coté de lui sur le lit. Dans la faible lueur de la bougie, elle put cependant voir le visage de son vis-à-vis, de longs cheveux blonds retenus par un bandeau rouge sur lequel étaient brodés des triangles verts et rouges, et quelques tresses tombaient de-ci de-là sur lesquelles étaient attachées des plumes blanches. Il avait aussi des yeux bleus envoutants qui fixaient la femme d'un air désinvolte et un sourire qui ne semblait pas disparaître de son visage.
Il ferma ses yeux sauvageons et commença à psalmodier des paroles incompréhensible pour Haya qui lui demande ce que cela signifiait, un peu inquiète de ne pas comprendre. C'est dans un sourire espiègle qu'il lui répondit:

« -Ça ne veut absolument rien dire mais c'était pour mettre un peu d'ambiance! »

Tout content de son petit effet, il agrandit son sourire avant d'approcher son visage de la femme et finit par déposé ses lèvres sur celles de la maitresse de maison. A ce moment-là, une légère brise passa par la fenêtre entrouverte et fit s'éteindre la bougie. Nul ne sait ce qui se passa ensuite, seul les astres témoins de la scène le pourraient mais malheureusement pour vous, nous n'avons encore jamais vu une étoile nous répondre.
Le lendemain, le père réapparut ayant fini de vendre ses armes et le groupe d'étrangers fit leurs adieux à la famille. C'est ainsi qu'ils disparurent dans la brume matinale pour ne plus jamais réapparaitre aux habitants du pays, Ray avait cependant pris le soin d'offrir à la famille deux vieilles mais somptueuses dagues faites dans un métal rare. Telle fut la dernière fois où l'on entendit parler de ces hommes ou les avoir vu, aucun autre récit ne parle de parle d'eux.

La naissance et le début de l'histoire de Shuichi:

Cet incident fut caché par Haya, en effet elle décida de ne pas parler de ce qu'il c'était passé cette nuit-là à son mari ou à l'une de ses fille, ce serait son secret à elle. Et neuf mois plus tard, naquit le quatrième enfant de la famille qui fut, au plus grand bonheur du forgeron, un petit garçon.
C'était une de ces belles journées enneigées d'automne, alors qu'elle se promenait dans la forêt pour ramasser assez de bois nécessaire au bon fonctionnement de la cheminée, la jeune femme senti ses premières contractions et tout en essayant de ramener son lourd fagot, elle tenta de rentrer chez elle le plus rapidement possible, l'hôpital étant trop loin il lui aurait été difficile d'y accéder et elle c'était ainsi résigné à vouloir mettre au monde son enfant chez elle.
Au fur et à mesure de son avancé, les douleurs se firent plus vives et rapprochées et déjà le sang coulait sur la neige blanche, laissant une trace du chemin pris par cette femme. Elle était en danger car le froid risquait de la tuer elle et son enfant, mais les marques qu'elle laissait derrière elle pouvait tout aussi attirer des prédateurs en quête d'une proie facile.
C'est à bout de souffle qu'elle s'écroula dans la neige, à moitié haletante et en pleurs, mais elle n'abandonna pas pour autant et se mit à hurler le plus fort possible pour attirer quelqu'un.
Sa tentative fut couronnée de succès car des ninjas rentrant de mission entendirent les plaintes et se dépêchèrent d'arriver à leur source.
Ils examinèrent la situation et ne purent constater qu'il leur était impossible de pouvoir transporter la future mère car le travail avait déjà bien commencé, c'est résignés qu'ils firent un campement de fortune pour la nuit où résonnèrent les premiers cris du nouvel être qui venait de naitre.
Pendant toute la nuit le père très inquiet ne put trouver le sommeil et avait fait les cent pas dans toute la petite maison et c'est avec une grande surprise mélangée à un soulagement que le lendemain, il appris la nouvelle de la naissance de son fils et le fait qu'ils avaient dut les emmener à l'hôpital pour s'assurer de leur bon état de santé.
C'est à moitié endormi qu'il fit attelé l'une de ses deux montures et le fit partir le plus vite qu'il pouvait sous l'œil incrédule du pauvre ninja.
Il arriva assez rapidement ai lieu indiqué, laissa la pauvre bête à moitié en plein milieu de la bâtisse et entra comme un dératé jusqu'à la chambre où reposait tranquillement sa femme tenant le nouveau-né dans ses bras.
Il s'approcha timidement et elle leva un regard plein de fierté à son mari.

« -C'est un fils! »

Il sauta de joie à la nouvelle et c'est sous le regard désapprobateur des infirmière qu'il dut quitter les lieux pour remettre un peu de calme. Le jour d'après, il y eu une grande fête à la demeure des Hasaya et les échos de joie retentirent ainsi une toute la journée et une bonne partie de la nuit. Quand elle fut enfin admise à rentré chez elle, la femme dut présenté le nouveau membre à tous leurs proches, c'était un magnifique bébé même s'il était étrangement blanc. Les médecins avaient rassuré les parents sur cet état et l'on n'en tint pas plus rigueur.

« -Je vous présente mon fils Shuichi Hasaya! » n'arrêtait pas de s'égosiller le père gaga.

Comme la plupart des bébés, le nourrisson avait les yeux bleus foncés et pas encore de cheveux sur la tête et le léger duvet ne pouvait permettre de connaître la couleur de ses cheveux. Mais cela ils s'en fichaient, ils avaient un fils, les dieux avaient enfin entendu leurs prières.

« -Il ressemble vraiment à une petite poupée Shu! Maman tu penses que quand il sera plus grand on pourra s'amuser à l'habiller? Hein? Dis dis? On pourra? » avait supplié les trois filles en choeur.

Mais déjà la roue du destin était lancée depuis bien longtemps et les problèmes allaient bientôt tomber sur cette pauvre famille.

Le début du cauchemars:

Le bonheur que connaissait cette famille ne fut de courte durée. En effet, les gens ayant vu l'enfant se posèrent bientôt des question, ses yeux s'obstinaient à rester d'un bleu, pire ils commençaient même à s'éclaircir. Alertée par cette couleur peut commune dans leur deux familles, la mère décidé de l'emmener voir un médecin pour s'assurer que l'enfant n'était pas atteint d'une quelconque cécité et c'est la cœur léger qu'elle appris que ce n'était pas le cas: le diagnostique était clair, l'enfant n'avait rien aux yeux, il avait même une excellente vue.
Mais cela ne fit que renforcer les rumeurs qui circulaient déjà, tous pensaient à une enfant trouvé mais le fait qu'il y eu des témoins à la naissance de l'enfant les fit disparaître le plus rapidement.
A un an, l'enfant s'avéra être blond ce qui eut pour effet de faire naitre d'autres suppositions sur l'enfant et la mère et c'est aussi à ce moment-là que la suspicion d'un adultère en ressorti.
Plus il grandissait et plus elles s'intensifiaient, à tel point que l'on commença à ne plus vouloir l'approcher et tous finir par voir cette progéniture d'un mauvais œil car, ils en étaient maintenant certains, il était une enfant issu d'un adultère.
C'est à ce moment que le souvenir des trois étrangers refit surface et il ne fallut pas beaucoup de temps pour qu'on en fasse un rapprochement.

« -L'accouplement d'un loup et d'une chienne donne toujours naissance à des bâtards! » Criait-on lorsqu'on venait à croiser la pauvre victime de cette haines.

On finit même par insulter ouvertement la mère et son enfant comme étant des gens n'apportant que le déshonneur et le malheur. On rigola aussi ouvertement du statut du père mais on ne toucha pas vraiment aux trois filles.
On donna aussi à l'enfant les surnoms de « bâtard » et « d'enfant de la honte ». Tout ceci est dut au fait qu'un jour alors qu'elle allait au marché, Haya dut emmener son fils avec elle et que par un malheureux accident, elle perdit de vue son enfant et commença à la chercher partout. De son coté Shu ne sachant ni où il était ni où pouvait être sa mère se mit à pleurer à chaudes larmes ce qui eut pour effet d'attirer l'attention de plusieurs badauds et marchands curieux de savoir la raison de ses plaintes et touchés par le minois charmant de l'enfant étranger et de sa triste histoire, ils décidèrent de l'aider.
Mais lorsqu'ils la trouvèrent, de l'incompréhension mêlée à une certaine pointe de suspicion naquit. En effet, les Hasayas étaient connus de tout le village et voir un enfant comme Shuichi les surpris. Tous les membres de la famille étaient bruns avec des yeux verts et le bout de chou qui se présentait devant eux était bien loin de ces particularités.
Et alors qu'elle rentrait chez elle, des regards suspicieux s'élevèrent contre elle et son enfant. Les rares sourirent qu'on osait lui adresser étaient tous faux, les gens devinrent moins chaleureux envers elle et ses relations sociales se dégradaient avec le temps. Tant et si bien qu'elle finit par être traitée comme une paria et que les insultes fusaient de plus en plus ouvertement.
Cette haine des parents à l'encontre de Shu s'étendit aux enfants des villageois qui refusaient de jouer avec le garçonnet sous peine d'être maudit, un jour alors qu'il tenta de s'approcher d'eux malgré leurs menaces, il reçut même un caillou au visage.
Il fut ainsi traité comme la bête noire du village, une erreur que tous essayaient de cacher tant bien que mal de sorte que sa période à l'école fut pour lui une expérience très douloureuse, c'est aussi à ce moment là qu'il commença à devenir flemmard.
Le père par la suite tenta de lui apprendre les secrets de la forge afin que celui-ci reprenne l'affaire familiale mais le blondinet refusa catégoriquement et pour conforter sa décision il décida même de s'inscrire à l'académie ninja de Kumo, ce qui eut pour effet de jeter un froid entre le père et l'enfant.
Du haut de ses cinq ans, il était assez mature pour son âge et sa mère pensa qu'il avait murement réfléchi à sa décision et ne put que s'incliner devant le choix de son fils.
Elle savait aussi que cette passion était aussi née avec le fait qu'il appris les circonstances de sa naissance, de l'aide qu'avaient apportés les shinobis à sa mère et à lui malgré leur état de fatigue, ne l'oublions pas, ils revenaient de mission. Mais là-bas aussi il ne connut que mépris et méchanceté, malgré ses efforts pour se faire accepter par les autres élèves, il fut toujours rejeter et chaque fois avec plus de violence que la tentative précédente. Il fini par abandonner et commença à flaner dans les couloirs ou la cour, il rendit plus un de ses professeurs dépressionnaire car il finit même par montrer très peu de sérieux ou d'attention envers eux. Mais malgré ses siestes, ses notes restaient toujours très bonnes, restant la plupart du temps le nez dans ses bouquins. Cette attitude renforça le mépris des autres enfants envers lui car tous voyant dedans une façon de les ignorer, qu'il se sentait supérieur à eux et leur hostilité s'accrut ainsi. Il refusèrent de s'assoir à la même rangée que lui, ne s'approchaient plus de lui, lui imputaient des fautes qu'il n'avait pas commises ou encore l'insultaient.
A dix ans, la situation se dégrada avec le départ de sa sœur ainée, ayant trouvé un mari et décidé de partir de la maison pour fonder sa propre famille, et de la naissance de la dernière de la famille: Maiko. Bien que l'évènement remonta le moral de la famille, la mère en fut malade car cela lui rappelait le fait qu'elle ne pouvait pas donner de vrai héritier à son mari. C'est ainsi qu'à bout de force, elle fini par tomber grièvement malade et fut envoyée à l'hôpital car sa santé était menacée, elle y tomba d'ailleurs dans un profond coma.
Mais avant de partir, elle demanda à Shuichi se s'occuper de sa petite sœur à sa place, tache qu'il accepta sans broncher et fit le plus sérieusement du monde. Il va l'élever et s'occuper des taches ménagères, son père ayant deux mains gauches pour ce genre de chose, mais il voit tout de même mal cette situation où un garçon fasse le ménage, la nourriture ou le linge.

Changement dans leur vie: Des au revoir à de nouvelles complicités.

Le fait qu'il était mal vu par les autres élèves de sa classe l'obligea à rester la plus grande partie de son temps libre chez lui, découvrant la faune sylvestres des montagnes et cherchant sans cesse de nouveaux coins pour piquer un petit somme tranquille.
Avec l'aide de sa monture Leika, il sillonnait les grandes plaines enneigées se riant des éclairs ou du froid, il était bien sur elle se laissant transporter là où elle le voulait.
D'ailleurs, parlons un peu plus de cette étrange monture, c'est un énorme oiseau d'un blanc immaculé adaptée à la vie en montagne et de ses environs.
Elle est très rapide et agile, elle peut porter des charges aussi lourdes que peuvent porter des chevaux, son plumage composé de deux sortes de plumes lui permet de repousser les éclairs et de garder l'animal au sec et au chaud en cas de grands froids ou de tempêtes.
Elle possède enfin deux puissantes pattes terminées par des longues griffes pouvant largement faire de profondes blessures à un être humain lui permettent de faire des bonds aussi grands que majestueux et sont adaptés aussi bien pour les longues chevauchés dans la neiges que pour les courses folles sur les chemins rocailleux ou les espaces réduits des grandes forêts.
Cela permet aussi au ninja de s'adonner à une autre de ses passion qui est, avec l'aide d'un petit dispositif qu'il a inventé, de faire tomber les éclairs, afin qu'il reste des heures à contempler le spectacle qu'ils lui offrent.
Il connut vers ses dix ans Leika. Mais la famille trouva l'oiseau quelques mois auparavants, elle était blessée et semblait être perdue. Ils la récupérèrent et la soignèrent à tel point qu'elle reprit vite des forces mais ne se laissa pas approcher des humains. Personne dans la famille ne pouvait l'approcher sans risquer de se faire pincer par le petit bec de l'animal ou de se faire griffer par ses pattes étonnement grandes pour l'oisillon. Cependant, ils le gardèrent et la laissèrent tranquille en prenant soin de lui apporter de la nourriture et de l'eau, bien sùr, on interdit aux enfants de s'en approcher.
Cependant, un soir alors qu'il s'était mis en colère contre ses soeurs, un soir d'orage, alors qu'il c'était réfugié dans la grange et qu'il pleurait son désespoir, il entendit un étrange kroassement et s'aperçut que deux yeux bleus foncés le fixaient curieusement.
D'abord effrayé par l'animal dont ses parents disaient dangereux, il se calma vite lorsque celui-ci posa sa tête sur ses petits genoux , essayant par ce geste de le calmer. L'enfant lui fit une place à ses côtés et l'animal vint se blottir contre lui, lui apportant chaleur et réconfort. Le garçon commença à caresser l'animal qui lui répondit avec des "kroaaaa kroaaaa" joyeux, et il s'endormit ainsi.
Le lendemain matin, les parents furent plus qu'étonnés de le voir enlacé par cet animal qu'ils voyaient comme indomptable. Depuis ce jour, l'enfant et l'oiseau ne se quittent presque jamais et Leika protège le petit Shu comme une vraie mère poule ( jeu de mot pourri de l'avoue... ).
Deux ans plus tard, se fit au tour de la seconde, Asako, de trouver un mari et elle aussi déménagea du village pour aller vivre plus loin avec un marchand. Avec la naissance de Maiko et le départ de Nami et Asako, le père entreprit de faire des travaux dans les pièces du haut et offrit enfin une chambre pour Shuichi et sa sœur.
Celle de Shu est très peu meublée et dans les tons bleus clairs, un lit deux places y trône pour les soirs où Maiko décide d'aller dormir avec son frère, ainsi qu'un bureau dans lequel il range soigneusement tout ses dessins.
Il y a aussi une grande fenêtre par laquelle il peut sortir et qui débouche sur une petite terrasse juste au dessus de l'étable. Cette même fenêtre donne sur un immense arbre adapté aux pires conditions de vie où Shu aime s'y cacher même les jours de grandes intempéries, où cela lui permet de regarder la pluie tomber, de rêvasser ou de dessiner les paysages qui s'offrent ainsi à sa vue.
Nous pouvons nous attarder quelques temps sur les hobbies et passions de notre jeune ninja. Il adore flâner, flemmarder, dormir dans tous les endroits qui soit, c'est le ninja le plus fainéant que cette terre n'ai jamais portée et il fait tout pour garder ce titre. Ses "camarades" de classe l'ont surnommés ainsi "la belle au bois dormant" ou "le paresseux" car il ne se gêne pas pour pioncer un petit roupillon pendant les cours, une rumeur raconte même qu'il c'est un jour endormi en plein exercice pratique et que se fut à son professeur d'aller le chercher.
Il adore rêvasser et jouer à cache-cache avec ses professeurs pour finir une petite sieste en plein cours, que le sortir de cette activité chère à ses yeux vous fera récolter des gémissements de mécontentement ou des plaintes quand à la dureté et à la quantité de travail à fournir.
Mais une fois une mission assignée, il persistera jusqu'à se que celle-ci soit convenablement et correctement accomplie, un vrai maniaque du travail en somme.
On peut noter qu'il trainera des pieds en prendra tout son temps pour se déplacer. C'est pourquoi, on lui autorise facilement d'emmener Leika avec lui même si elle ne lui sert presque à rien en combat.
On peut enfin noter qu'il adore lire et dessiner, et plus généralement ce qui est propice à faire voyager aussi bien physiquement que psychologiquement.
Il a ainsi inventé un ingénieux dispositif afin d'attirer la foudre là où il le souhaite mais garde secret cette découverte, une petite machine ressemblant à une parabole métallique envoyant des ondes-charges pour attirer les éclairs dessus, elle possède une grande et fine antenne pour mieux jouer son rôle. Cette invention est reliée à un ballon qui capture l'éclair offrant ainsi le spectacle d'une extrême beauté.
Notre petit génie aurait aimé devenir un véritable chasseur d'orage pour exploiter la force des éclairs mais les évènements tragiques ont effacer cet ancien rêve de sa mémoire.
La chambre de la petite Maiko, véritable chambre de petite fille dans les tons roses, rouges et blancs offre une vision de douceur, de tendresse et de pureté avec toutes les peluches et les fleurs qui y sont posés, mais malgré cela la petite fille préfère rejoindre son grand frère le soir.
Pendant toutes ces années à souffrir, l'enfant en vint à se replier sur lui-même et à ne plus s'approcher des autres, cette attitude était d'autant plus grave qu'il l'appliqua à son propre père.
Sa dernière grande sœur trouva à sont tour un mari alors qu'il avait 12 ans.
Question études, il se montra assez peu présent en classe et reçut même quelques menaces s'il ne changeait pas son attitude. Il finit par toujours aller en cours mais s'y endormait presque toujours, on ne peut pas changer tout non plus...
De temps en temps, il va voir sa mère à l'hôpital mais préfère ne pas rester dans ce genre d'endroits. Quand aux habitants du village, leur attitude n'avait aucunement changée et tous continuaient de le harceler.

Une lueur d'espoir...

Cette attitude l'a beaucoup meurtri mais cela lui a laissé une chance de voir s'entrouvrir l'espoir d'être accepté un jour par les autres.
En effet, alors qu'il rentrait du marché où il était parti faire ses courses, il rencontra en chemin un groupe de gens composé de quelques femmes du village et de leurs garçons plus ou moins grands, ils l'encerclèrent vite et lui jetèrent toutes sortes de projectiles et d'insultes le blessant autant physiquement que psychologiquement.
Lui ne voulait pas se défendre de peur que si il blesse quelqu'un dans la tentative de se protéger, il serait encore plus haït.
Il vint même à penser qu'il avait bien fait de ne pas emmener Leika avec lui car celle-ci ne se serait pas gênée pour les attaquer, ce qui aurait été mauvais.
Et alors qu'il se lamentait sur lui-même, une kunoichi vit la scène et s'interrogea sur la raison de tels agissements mais quand elle eut connaissance de la réponse, elle les gratifia d'un.

"-ET ALORS ?! c'pas à lui qu'faut s'en prendre bande de connasses dégénérées!" .

Ne voulant pas s'attirer des ennuis ( elle fait quand même une tête et demi de plus que ces pauvres gourdes quand même ), elles partirent donc en menaçant tout de même celle-ci que si elle restait avec lui, elle s'attirerait des ennuis et toutes autres malédictions.
Elle ne se gêna pas pour leur renvoyer un magistral.

"-C'vous qu'allez avoir des ennuis... Bande de salopes... Écartez-vous !!".

Après cela, elles laissèrent les deux protagonistes seuls et la jeune femme fit demi-tour prenant tout de même le soin de lancer à notre jeune héros de 10 ans une barre de chocolat, bien sur à cette belle image se rajouterait celle plus comique d'un faucon picorant la tête de sa maitresse suivit d'un.

"-sale piaf, j'vais t'déplumer !".

Bien sur, mais elle ne l'a jamais vu, un sourire se dessina sur le visage meurtri de l'enfant et un léger "merci" se fit porter à ses oreilles par le vent.
Ce jour resta gravé dans sa mémoire et avec l'aide Maiko et de Leika, il reprit confiance en lui: maintenant et il le savait, certaines personnes l'accepteraient.
Et un jour, il surpris même son père, car celui-ci le découvrit installé à la forge à retravailler les dagues offertes par les étrangers, le résultat fut remarquable et deux magnifiques armes naquirent qu'il utilisa. Cela eut aussi pour effet de briser un peu la glace entre le père et le fils, mais après cette remarquable prouesse, il retourna vaquer à ses occupations préférées qui consistaient à flemmarder au soleil.
Depuis cette époque, il devint un petit peu plus présent aux cours à la grande surprise de ses professeurs et fini son année mais aucun ninja n'accepta d'être son sensei....

Enfin ninja!

Ayant enfin réussi son examen d'aspirant ninja, il ne restait plus qu'à Shuichi de passer les différents test pour enfin devenir genin: cinq entraînements différents.

-Le premier consistait au maniement des armes: leur examinatrice était une folle du nom de Yanagi Sentai qui avait voulut leur mort et avait par conséquent préparer un petit dispositif assez sympathique qui reposait sur des cibles que les aspirants devaient toucher en trois points mais dans un temps assez limité: il fallait donc user de rapidité et de précision. Sans cela, les pauvres enfants recevaient une décharge électrique. Shu qui n'était pas concentré ce jour là dut s'y reprendre à trois fois avant d'y parvenir et c'est un peu sonné qu'il quitta les lieux très chargés en tension.

-Le second au henge no justu: l'examinateur, Shogoya Hinotoka, leur expliqua en quoi consistait le chakra et comment s'en servir mais bien sur, trouvant la leçon très peu intéressante. Il commença à somnoler jusqu'à ce que deux petits bras le soulève sous le regard moqueur de ses camarades. Cette mise en garde le remit sur écoute et il put enfin commencer l'entrainement qui consistait à faire une métamorphose. Au bout de 4 essais il réussi enfin, ce qui n'était pas du tout du goût de loup de l'examinateur qui semblait avoir aimé sa chair. En effet, à chaque échec, celui-ci se faisait une joie de leur mordre la jambe tant est si bien que plusieurs abandonnèrent. Ce jour là, il fit aussi la connaissance d'une jeune fille qui fut aimable avec lui mais il n'y prêta pas vraiment attention trop fatigué pour réagir correctement.

-Le troisième était un Konobori: l'examinateur était le même qu'à l'épreuve précédente et Shu espérait qu'il avait laissé son animal fétiche de coté. Alors qu'il entrait sur le terrain, il fut surpris de voir la jeune fille de l'ancienne épreuve lui adresser de nouveau la parole, elle s'appelait Mina Chuugi: une petite fille aux yeux verts et aux cheveux roses-bordeaux qu'elle attachait en deux couettes assez longues et une frange qu'elle laissait retomber sur ses yeux, elle était très mignonne et se fichait royalement des rumeurs qui circulaient à propos du blondinet. C'était une fille honnête et droite qui ne supportait pas l'hypocrisie. Elle avait des habits dans les tons rouges, rose, blanc et noir.
L'épreuve consistait à grimper une paroi à l'aide de cette technique sous peine de se faire mordre le derrière par le gentil loup de la dernière fois. Il fallut trois essais à Hasaya pour y parvenir et un de plus pour Mina mais en fin de compte, il y arrivèrent. Cependant à la sortie, une altercation éclata et pour défendre Shuichi, la petite fille n'hésite pas à donner une magistrale baffe à celui qui avait tenter de l'humilier une fois de plus. Heureusement un ninja plus âgé les stoppa avant que ça ne dégénère, il s'avéra être le grand frère de Mina, un jeune homme de quatre ans leur ainé, les yeux or et les cheveux noirs, son expression est assez froide et il est très grand, il porte l'habituelle tenue ninja mais ayant tout de même prit le soin de couper les manches qu'il semble ne pas aimer.

-Le quatrième entrainement: le kai. Ici on leur expliqua trois trois arts ninja: le Ninjutsu, le Taïjutsu et enfin de Genjutsu. Mais alors qu'il finissait ses explications, l'examinateur leur lança un genjutsu dont ils devaient tous se sortir par leurs propres moyens, il avait cependant pris le soin de leur donner des éléments de piste. L'épreuve se passait en deux temps: en premier lieu il fallait se rendre compte qu'il était coincé dans cette technique puis il fallait en sortir. Au bout de plusieurs tentatives, Shu fini quand même par y arriver et attendit que son amie le rejoigne. Après cet enfer, le groupe rejoint par la famille du blond se mit en route pour fêter l'évènement.

-Et enfin le bushin no jutsu! Cette dernière épreuve consistait à faire apparaître un clone de soi avant qu'une meute de loup ne vienne dévorée les aspirants-ninja. Bien qu'ayant tout deux réussi, nos deux compères de purent trouver le sourire malgré l'aspect de certains clones quelque peu risible. En effet, beaucoup d'enfants avaient péri lors de leurs tentatives. Mais il y avait quand même une bonne nouvelle, ils étaient enfin devenu genin du village de Kumo, il était donc possible pour Shuichi de montrer enfin sa vraie valeur aux habitants du village et c'est sur cette pensée qu'il retourna chez lui.
Après cette réussite, alors qu'il ne trouvait pas de sensei, il décida donc de se trouver une façon de combattre. Étant quelqu'un d'assez frêle, il lui était quasiment impossible de pouvoir compter sur la force brute, il fallait donc trouver un autre moyen de pouvoir combattre et c'est ainsi qu'en déversant toute sa colère, il appris le maniement simultané de deux armes. Pour parfaire ses connaissances il alla même jusqu'à consulter des livres qui portait sur ce type de Taijutsu. Il devient alors un adepte des techniques de l'école des neuf démons sous les regards de la lune et de Leika. Mais il n'en devint pas un maitre, il savait qu'il avait encore beaucoup à apprendre mais se doutait qu'il ne pourrait jamais y arrive seul.

Un sensei pour Shuichi!

Cela faisait plusieurs semaines que Shu avait eu son titre mais personne ne voulait le prendre dans son équipe. C'est donc dans cette ambiance que le shinobi commençait sa matinée, sans rien avoir à faire pour le village, il avait donc décidé d'aider son père au maintien de la maison.
Il avait donc passé son temps à récurer de font en comble la demeure qui avait bien besoin d'un bon rafraichissement. C'était devenu un vrai chantier: entre les coups de balai, de chiffons ou de serpillère il était difficile de reconnaître le le paresseux qu'il était normalement.
Puis vint l'heure où il fallu préparer le repas et là qu'elle ne fut pas sa stupéfaction en ouvrant les placards: en effet, se présentait à lui des meubles vides.... trop occupé à ces entrainements, il en avait oublié de faire les courses. Il resta comme immobile pendant plusieurs minutes, fixant l'intérieur du placard ouvert, attendant l'improbable miracle qu'il se remplisse par magie de nourriture mais il attendit en vain.
Au bout d'un moment, las de rester ainsi, il décida la mort dans l'âme d'aller réparer ça en n'oubliant tout de même pas de faire un long soupir suivit d'un.

« -Galèèèèèèèèèèèère... »

En deux temps, trois mouvements version Shuichi ( à savoir le triple du temps d'une personne normale), le voilà sur le dos de Leika pour aller au village afin de remplir les étagères.
Notre héros était donc au marché à faire ses emplettes lorsqu'une silhouette familière passa à coté de lui.
Ces cheveux, l'oiseau qui la suivait, cette grande taille, il en était sur c'était la dame qui l'avait aidé autrefois face aux vieilles biques. Elle qui avait été une des seuls à lui avoir tendu la main alors que les autres s'amusaient à le torturer et à le rejeter, peut être accepterait-elle de faire de lui son élève.
Il décida donc de la suivre, au bout d'un moment de filature à travers tout le village, ils arrivèrent sur l'un des terrains d'entrainement ninjas du village où elle fit quelques exercices. Bien sur, le blondinet trouva que ça durait un peu trop et décida donc d'aller se reposer un peu plus loin jusqu'à ce qu'elle ai fini. Manque de chance pour lui, il ne vit pas l'ombre menaçante qui se rapprochait de lui une étrange fureur animant ses yeux.....
C'est abasourdi qu'il se réveilla la tête en bas, suspendu par les pieds à un arbre au dessus du vide. Il tourna sa tête dans tous les sens afin de connaître la raison de sa posture.

« -Mais mais mais! Qu'est-ce que je fiche ici moi? »

Il aperçut enfin son vis-à-vis suite à un coup de bâton qui avait suivit sa question.

« -Comment ça qu'est-ce que t'fous là?! »

Pas de doute quand à l'identité de la personne qui se trouvait face à lui: une grande femme habillée en vert ayant les cheveux et les yeux de la même couleur que ses vêtements, un oiseau comme satellite attitré et un langage si particulier. Cela ne pouvait être qu'elle, Midori Asuka. Il voulut lui posé une autre question mais le bout de bois qu'elle avait dans les mains heurta une nouvelle fois sa tête mais cette fois-ci avec plus de violence, elle venait de lui jeter à la figure.

« -Tes pas croyable! Franchement, j'te jure que si tu t'endors à l'avenir, j'vais t'crever ton sale ptit derrière...! »

Il sentait que l'atmosphère était plutôt tendue entre ces deux personnages et tenta ainsi de s'expliquer pour dissiper tout malentendu.

« -Je suis désolé madame! Mais je voulais vous parler...et comme vous étiez occupée, j'ai attendu... »

Il attendit ensuite quelques instants avant de continuer.

« -...Mais comme vous étiez un peu longue je me suis assoupi. »

Malheureusement, cela ne fit qu'aggraver la situation et bientôt la bombe à retardement qu'était la jeune femme explosa et un caillou fusa sur son visage, laissant une trainée rouge coulée sur son front et colorant ses cheveux.

« -MADAME?! MADEMOISELLE OUAIS! Mon cul! J'ai l'air d'une vieille? Et même si j'suis longue, t'as pas à t'endormir p'tit con! T'avais qu'à faire des pompes! »

Face à tant de colère il ne savait pas quoi faire, il voulait essayer d'avoir des relations sociales et au lieu de ça, il était en train de se mettre à dos la seule personne qui avait fait attention à lui. Il se mordit la lèvre inférieure avant de tenter une nouvelle approche.

«-Je... je suis vraiment désolé mademoiselle! Je ne voulais en aucun cas vous blesser et encore moins vous contrarier...ne me détestez pas je vous en prie! »

« -Pas de mademoiselle! Asuka-sensei! Non mais tu t'es cru chez mamie?!!! Et j'te déteste déjà! Descends d'là! »

Avec ça il était sure de trois choses: la première était que ses craintes s'avéraient fondées et il pensait qu'il était vraiment maudit pour attirer la haine des gens, la seconde était qu'elle devait vraiment avoir quelque chose contre les grand-mères et la troisième était qu'elle devait être un peu folle pour lui demander de descendre tout seul alors que sous lui il n'y avait que.... le vide.

« -Mais co... comment? »

« -T'es ninja? Tu t'démerdes! »

Avec cela, elle lança un kunai en direction de la corde qui se rompit ne laissant pas d'autre choix à Shuichi de réagir le plus vite possible pour ne pas être retrouvé mort démembré en bas de la falaise.
Il ainsi toutes ses connaissances dans l'art ninja et put se rattraper au bord de la falaise non loin de Midori. Il remonta et s'assit dans l'herbe non loin du lieu où il avait atterrit.
Il resta ainsi sans bouger pendant plusieurs secondes avant de lever timidement son regard vers la perche d'un mètre quatre-vingt quinze.
Apparemment le fait de tourner autour du pot ne semblait pas lui plaire alors il décidé d'entrer dans le vif du sujet.

« -Asuka-sensei! Je désire être votre élève! »

Il soutint son regard malgré sa terrible envie de retrouver le paysage floral. Mais ne voulant pas se prendre une nouvelle mandale, il décida de lui donner les raisons de son étrange requête.
Mais il repensa aussitôt à ce qu'elle lui avait hurler un peu plus tôt. Ces mots résonnaient encore dans sa tête: « Et j'te déteste déjà! ». A ce souvenir, son cœur se resserra et des larmes apparurent qu'il retint du mieux qu'il put. Il ferma les yeux attendant le verdict de la ninja qui à sa plus grande joie accepta.

«-Mer... merci Asuka-sensei! »

Une guerre sans merci

Il avait enfin eu une sensei et faisait petites missions sur petites missions mais ça lui convenait, après tout ne dit-on pas que petit à petit l'oiseau fait son nid? C'est par ses petits actions que les gens verront vraiment ce qu'il est, de plus Midori était là pour veiller au grain.
Mais avant de faire les taches assignées, le blondinet était recherché dans tout le village par une tornade verte.
En effet, ce chenapan n'avait en rien perdu de sa fainéantise légendaire et on ne compte plus le nombres de coups de poings ou de pieds qu'il c'est reçut de la part de la charmante jeune femme, du nombre de fois où excédée par le fait qu'il marchait trop lentement, elle l'ai trainé alors qu'il était saucissonné jusque devant le bureau des attributions de mission, ou encore du nombre de fois où il fut suspendu à un arbre.
A peu près tout les arbres de Kumo avait héberger le paresseux enfant soit pour l'un de ses siestes, soit par représailles de la perche verte ou tout simplement les deux. La vie était tranquille dans le village de la foudre, il commençait enfin à apprécier la compagnie des gens même si la plupart des paysans se pouvait pas encore le supporter. Il avait sa famille, Midori ou encore Mina et son grand frère comme amis et ça lui suffisait.
Mais quand le destin s'acharne, on ne peut que regarder impuissant ses ravages et c'est ce qu'appris Shuichi à ses dépends.
En effet, une guerre venait juste d'éclater, beaucoup de ninjas furent envoyer au champs de bataille, pendant que le reste tentait de protéger les villageois.
Tous tombaient sous le joug de la guerre, personne n'était épargné aussi bien ninja que civil, tous connaissaient le même sort: la mort et la souffrance.
Pour protéger un groupe de paysans lors d'une traversée, trois genin furent envoyés pour les escorter (dans ce groupe, il y avait un jeune homme, Mina et Shu). Il arrivèrent sur les lieux en quelques minutes mais au moment de rejoindre les civils, ils entendirent des bruits suspects dans les environs et les chef de groupe qui était le troisième shinobi décida de laisser Mina avec les gens tandis que lui et Shuichi iraient à la rencontre de la probable menace, celui-ci voulut protester comme quoi la mission était de garder les gens mais il ne put pas devant l'insistance de son chef d'équipe et dut le suivre.
Bien sur au bout du chemin ils trouvèrent des brigands et un combat éclata mais au bout d'un moment, une violente explosion détonna ce qui eu pour conséquence de faire faire demi-tour aux deux ninjas.
Ils arrivèrent donc sur le lieux pour constater les dégâts: la charrette contenant les villageois était renversée et en feu, plusieurs cadavres de ces occupants gisaient un peu partout, le reste se battait contre les bandits ou aidait les blessés.
Ils allèrent leur prêter main forte mais au bout d'un moment, Mina fut sérieusement touchée à l'abdomen et Shuichi se précipita à ses cotés. Mais alors que la bataille continuait en défaveur de leurs adversaires, une seconde détonation eu lieu balayant tout ce qui était sur son passage dans les environs. Le résultat fut catastrophique, il ne restait plus que cinq survivants en comptant Shu et Mina. Les secours alertés par les explosions ne tardèrent pas à arriver mes constatèrent le carnage, ils découvrirent Shu en pleurs serrant la jeune amie dans ses bras, il avait l'œil blessé à cause d'un éclat qui l'avait heurté suite à l'explosion, Mina quand à elle était inconsciente et avait perdu énormément de sang. Les autres survivants étaient Kano qui avait perdu l'une de ses jambes, un garçon inconscient ayant eu un traumatisme crânien et Maiko qui n'avait eu que des hématomes et égratignures, tous furent envoyés à l'hôpital de Kumo dans les plus bref délais.

Je veux devenir med-nin!

Le massacre étant encore dans l'esprit du jeune ninja, il était bouleversé de son échec, il avait certes suivit ses camarades mais se tourmentait sur le fait qu'il aurait dut les retenir afin de préparer un plan pour sauver plus de gens.
Il était là dans la salle en train de se faire soigner quand soudain il entendit des cris provenant d'une salle non loin.
Il se précipita alors vers la source et reconnu le frère de Mina qui hurlait alors que les médecins lui demandaient de garder son calme, c'est en voyant les infirmières sortirent de la salle un air désolé qu'il compris de décès de celle-ci.
Plusieurs jours étaient passé depuis ce tragique accident et il n'avait pas eu le courage d'affronter le regard de Kinsue, le grand frère de Mina. Mais celui-ci ne l'avait pas entendu de cette oreille et c'est de lui-même qu'il se présenta au chevet de l'adolescent.
Celui-ci était couché dans son lit, le regard désespérément attaché à la fenêtre il se ressassait sans cesse le carnage. Si seulement il avait été plus fort, si seulement il n'était pas l'être faible et inutile qu'il était en ce moment, il ne servait à rien dans ce monde et cela l'attristait énormément.
Au bout d'un moment, sentant un regard fixé sur lui, il tourna sa tête afin de découvrir qui était l'intrus. Et faillit s'étouffer car devant lui se dressait la personne qu'il avait le moins envie de voir.
Mais à sa plus grande surprise, celui-ci n'était pas venu pour se venger mais avait l'air plutôt préoccupé par l'état du jeune homme.

« -Est-ce que je peut rester Hasaya?.....

Il ne comprenait pas mais il se disait qu'il pouvait accepter n'importe quelle requête de l'individu, après tout cela pouvait être une manière d'expier ses fautes. C'est pourquoi il hocha la tête en guise d'approbation mais une douleur vive se fit sentir. Il mit donc sa main à l'endroit le plus douloureux ce qui eu pour effet d'attirer l'attention de Kinsue sur lui.
Il regarda le bandage, passant ses doigts sur le tissu protégeant la cicatrice, il avait l'air désolé pour ce qui était arrivé à Shuichi.
Après un long silence, il enleva sa main et s'assit sur la chaise à coté du lit.

« -Tu sais Hasaya... ce n'est pas du tout de ta faute ce qui est arrivé à Mina et sache que je ne t'en veut pas du tout... elle t'aimait énormément tu sais... c'est pourquoi je me suis promis de te protéger coute que coute vu que je n'ai pas put le faire pour elle... ce sera en sorte ma rédemption... »

Après ces mots, il se releva et s'avança de nouveau vers le blondinet, il le fixa un bon moment avant de poser un baiser sur son front et de s'en aller.

« -Au fait rétablie toi bien... Kumo a besoin de tous ses ninjas... ce n'est pas un échec qui doit te freiner... »

Il disparut après cela laissant le blondinet seul avec ses pensées mais les mots ne l'atteignirent pas, Kumo n'avait pas besoin de boulets dans son genre, incapable de tenir ses missions ou encore de protéger ses coéquipiers, en quoi pourrait-il être utile lui qui ne faisait que regarder impuissant les êtres qui l'entourent sans rien pouvoir faire.
Il décida donc d'écrire sa décision à Midori, et sorti ainsi une feuille et un crayon où il dévoilait ses intentions de renoncer, du fait qu'il n'était pas digne d'être son élève et que rester avec elle ne servirait qu'à tacher sa réputation, il lui expliqua aussi les évènements et une fois terminée, il la plia et la mis dans une enveloppe qu'une infirmière pris afin de l'envoyer.
Il savait déjà la réaction de la jeune femme en découvrant ces mots, il était heureux en quelque sorte qu'elle ne se trouve pas dans le village en ce moment.
Après ça, il se remit à regarder la fenêtre puis au bout d'un moment las de cette activité il se mit sous ses couvertures pour trouver le sommeil.
Il se réveilla quelques heures plus tard et décida de marcher un peu dans les couloirs, il prit alors son intraveineuse et se promena quelques instants dans les couloirs et quelque chose lui sauta aux yeux alors qu'il regardait un med-nin en train de soigner une petite fille qui c'était tordu la cheville en tombant.
Il existait de nombreuses branches au sein des ninjas, peut être que lui n'était pas fait pour le combat mais plutôt pour le soutien. C'est à ce moment que les mots de Kinsue résonnèrent dans sa tête, oui Kumo a besoin de tous ses ninjas, qu'ils soient aptes pour le combat ou le renfort.
Puisqu'il ne pouvait pas battre ses adversaires, il ferait en sorte de relever ceux qui le pourront!
Il examina ainsi tous les faits et gestes du med-nin les inscrivant dans sa mémoire et une fois que la petite put enfin se relever, il s'avança timidement vers lui.

« -Euh... je... je suis très impressionné par ce que vous avez fait... est.. est-ce que vous pourriez m'apprendre? »

L'homme en face de lui fut d'abord surpris d'une telle requête mais savait que les médecins avaient besoins de nouvelles recrues ces temps-ci et accepta.
Quelques jours plus tard, on en vint à fêter les funérailles en petit comité. Après cela, il devint l'élève du med-nin qui se prénommait Rinji, un homme d'une trentaine d'années qui aimait énormément son travail, c'était quelqu'un de très brillant, un vrai homme se science qui aimait partagé ses connaissances, cela se voyait surtout à la passion qu'il mettait à tout apprendre au blond.
Au bout d'un moment, on put enlever le bandeau de l'œil du jeune homme et on réussi même à lui redonner les capacités qu'il avait auparavant mais on le savait il ne pourrait jamais avoir la même vision avec cet œil qu'autrefois, malgré tous les soins que l'on pourrait prodiguer.
Il passa ainsi les années suivantes à s'améliorer, s'entrainant sans relâche afin de pouvoir un jour être utile à sa sensei, passant le plus clair de son temps le nez dans les livres à étudier ou à s'entrainer à soigner des petites blessures.
Plus le temps passait et plus il devenait bon en la matière, son maitre était même fier des progrès du jeune homme qu'il lui offrit son fameux cache-œil. Et un jour, il put enfin entrer dans les rangs des med-nin, ce jour-là il fut heureux, enfin il avait atteint son objectif.
Mais il avait oublié un truc... la lettre qu'il avait envoyée à Midori ne comportait pas ces nouvelles informations et c'est une Asuka très remontée qui entra en trombe dans le village. C'est pourquoi dès qu'elle eu le petit blond dans sa ligne de tire, celui-ci se prit la plus belle et la plus magistrale des corrections qu'il eu de toute sa vie.
C'est à terre et complètement sonné qu'il regarda d'un air de parfaite incompréhension sa sensei lui sortir les quatre vérités en face.

« -Je suis désolé Asuka-sensei de vous avoir causé tant de problèmes mais j'ai eu une période de doutes et de remises en questions... je ne me sentais bon à rien et un fardeau pour vous ou le village mais maintenant, j'ai compris quelle était vraiment ma place et je pense être un peu plus en mesure de pouvoir être votre élève...mais je suis devenu med-nin, puisque je ne peux pas me battre comme vous, je tacherais de vous aider du mieux que je peux! »

L'entrée au Houmei

Mais quelques temps après, les 5 grands décidèrent d'éradiquer tous les ninjas du monde et une armée se leva ainsi contre les shinobis déjà bien assez affaiblis par les querelles fratricides, leur règne prenait fin en ce funeste jour et ils ne pouvaient que constater la chute des villages, les uns après les autres ils tombaient sous la puissance de l'armée adverse.
Telle était la destinée des ninjas, ils devaient disparaître car ils étaient l'incarnation même de la discorde.
Bien sur Kumo connut le même sort, et ses ninjas survivants n'étaient pas légions, mais notre Shuichi en faisait heureusement parti mais son caractère avait changé, de l'enfant pleurnichard, il était devenu un jeune homme de glace. Il ne faisait plus rien pour montrer ses émotions et était devenu plus fainéant qu'autrefois et suivait tout le temps Midori et Hokya dans leurs missions.
Il alternait entre ses deux supérieurs qui étaient devenus des compatriotes d'armes, de combats. Certes, il ne pouvait pas combattre aussi bien qu'eux mais faisait tout son possible pour ne pas être un fardeau, participa ainsi à plusieures batailles lors de la grande guerre entre les cinq grandes nations ou encore contre l'armée naissante pour l'anéantissement des shinobis.
Un jour, alors que Midori était parti en mission avec Jun Asuka, il avait préféré rester afin de s'occuper de sa mère à l'hopital et c'est un peu surpris qu'il fut convoqué quelques jours plus tard par Hokya qui lui demandait de le suivre pour une mission de secours.
Malheureusement, ils s'agissait de Jun et Midori qui avaient été blessés sévèrement lors de leur affrontement, il put soigné sa sensei mais pour l'autre Asuka il était déjà trop tard, il était déjà mort, tous souffrir de cet évênement et plus particulièrement la dernière représentante du clan Asuka, désormais elle était seule. Ils rentrèrent donc au village dans une atmosphère plus que tendue.
Mais après ce douloureux incident, ils n'étaient pas au bout de leur peine et ce fut surtout le cas pour Shuichi qui appris que pendant leur mission, l'hôpital de Kumo avait subit de violents dégâts.
Il appris aussi que sa mère avait aussi été tuée dans cet attentat et que son ancien sensei était entre la vie et la mort.
Ce tragique évènement était le commencement d'une ère sinistre pour les habitants de Kumo mais aussi pour le monde des ninjas en général.
S'ensuivit alors la lente décadence du village qui aboutit à la fuite de ses habitants pour leur survit.
Bien sur Shuichi choisit de suivre Midori et Hokya, mais il perdit aussi la trace de son seul parent restant leur de leur fuite, mais il avait réussi à garder sa petite soeur auprès de lui ce qui fait que depuis ce jour, il fut celui qui éleva Maiko.
Après leur départ de Kumo, il accepta de suivre les deux ninjas, ces seuls repères restants, dans leur position et entra ainsi dans le Houmei Kongen, il fut accompagné de Kinsue qui, ne voulant pas trahir la promesse qu'il avait faite, décida de le suivre.
Au Houmei, tous pourraient reconstruire les valeurs ninjas en faisant en sorte de ne pas répéter les erreurs du passé, tous pourraient recommencer une nouvelle vie. On peut noter aussi que c'est en entrant au Houmei qu'il décida de changer ses habits et qu'il endossa sa nouvelle tenue.
Il se disait qu'avec ses compétences, il pourrait peut être entrer dans une division médicale ou quelque chose dans le genre, il serait présent pour soigner toute personne qui en aurait besoin... enfin si on le réveille pour le faire, et cela impliquait aussi le fait qu'on le trouve car pour dormir tranquillement, rien de valait une bonne cachette à l'abri des regards indiscrets. Chassez le naturel, il revient au galop!