Présentation de Sarutobi [3° Division]

Nom : Sarutobi (pas de nom de famille, ou alors va falloir en inventer un !)

Age : Sachant qu’on en est à la sortie de la guerre, ça lui fait 20 ans (il me semble…^^).

Taille : 1 mètre 68

Poids : 58 Kg

Physique : Il a des cheveux noirs, et une grosse cicatrice sur le bras droit. Il est assez maigre, quoique assez musclé. Il porte sur son dos la marque des Kasumi, clan qu'il a rejoint grâce à un lien de parenté entre Ogaï et sa mère. Au niveau de l’habillement, celui-ci est assez aléatoire. Il est très souvent habillé en couleurs sombres, mais le plus important pour lui est qu’il puisse se battre avec les vêtements qu’il porte, et non pas le look qu’ils lui donnent !
Son visage est une copie parfaite de celui du Sandaime, les cheveux ébouriffés, et le bouc taillé vers l’avant.

Qualités : Assez intelligent, très endurant, il ne se laisse pas impressioner facilement. On peut en général compter sur lui en combat : s’il n’arrive pas à vaincre son adversaire, il s’arrangera au moins pour l’amocher grandement.

Défaut : Susceptible, parfois irréfléchi et très désordonné. Mais le pire, c’est que toute son humanité disparaît quand il entre dans un combat : il en a déjà tellement vécu que tuer une personne de plus ne lui importe plus tellement… Il n’aime pas particulièrement se battre, toutefois, et préfèrera être toujours sous les ordres de quelqu’un d’autre, pour être sûr que, s’il n’a pas fait le bon choix, ce ne sera pas de sa faute !

Peur : Devenu arachnophobe à force de partager sa chambre avec ce type de bestioles^^. En fait, il a horreur de tous les types d’insectes et de petites bêtes qui ont plus de 4 pattes !





[Le fait de jouer un personnage à l’histoire tordue me force à faire quelques anachronismes, veuillez m’en excuser ! Surtout que PN avait pas mal d’incohérences avec le manga dès l’origine, avec tous les personnages qu’on y trouvait !^^]

Chapitre 1 : Tout commence par la guerre….

Konoha. Un village ninja comme les autres…
Enfin, pas exactement. Celui-ci a le privilège d’abriter l’examen de sélection des Chunins. C’est pendant une telle période d’examens que tout commença…
En plein milieu de la dernière épreuve, tout bascula. Dans le village, particulièrement surveillé en ces temps-ci (de nombreux ninjas venant d’autres pays ayant eu le droit de séjourner à Konoha, il est naturel que le village ait droit à une surveillance renforcée), personne ne pensait qu’une ère de leur histoire allait prendre fin.
L’Hokage et le Kazekage, tout comme les habitants de Konoha et de nombreux ninjas étrangers, admiraient les combats des Genins. Beaucoup avaient déjà impressionné la foule, bien qu’ils n’avaient qu’entre 12 et 15 ans pour la plupart.
Puis, soudain, la surprise. Les hauts gradés de Konoha aperçurent l’Hokage aux mains de son homologue de Suna. Qui d’ailleurs ne l’était pas tellement. Un kunaï pointé sur la gorge du Sandaime Sarutobi, Orochimaru arracha son masque, révélant une fois de plus sa traîtrise…
Tout le monde sait comment se termina cet affrontement titanesque. Le Sandaime, sachant pertinemment qu’il n’était plus du tout au niveau de son ancien élève, vendit son âme au diable (au sens propre !), en essayant d’obtenir celle du serpent en échange. Mais sa maigre constitution physique ne lui permettait plus de vaincre un Orochimaru resté jeune (tricheur !). Il parvint malgré tout à sceller une partie du corps d’Orochimaru avant de tomber. Fou de rage, ce dernier ne put qu’assister, impuissant, à la fuite d’une partie de son âme. Pour quelqu’un dont le but était de maîtriser tous les jutsus possibles et existants, se retrouver privé de ces mêmes jutsus était tout simplement insupportable.

Il prit la fuite, vaincu, accompagné de ses fidèles lieutenants. Avec ces mêmes lieutenants, et plus particulièrement avec son bras droit, Kabuto, ils réfléchirent à la grande question : comment retrouver l’usage de ces bras ? Certes, il aurait pu y parvenir en changeant de corps, comme il avait pris l’habitude de le faire au fil du temps. Mais un serpent ne peut pas muer tous les jours. Un délai de trois ans était nécessaire avant de pouvoir à nouveau changer de corps. Il lui restait encore plusieurs longs mois à tenir, avec pour seule compagnie une douleur intense, qui parcourait ses avants-bras, des coudes jusqu’au bout des doigts.
En se débarassant de sa tenue de combat tâchée de sang, toutefois, un petit déclic se fit dans sa tête.
Qui l’avait privé de ses bras ? Son ancien senseï, le Sandaime. Qui pourrait les lui rendre, du coup ? Cette même personne, il en était sûr ! Une de ses techniques lui permettait notamment de transformer les cadavres en ses plus fidèles serviteurs. Voilà tout le problème. Il n’avait plus aucune technique, et il n’allait certainement pas laisser qui que ce soit d’autre l’apprendre, pas même Kabuto. De plus, ce « vol de corps » ne laisserait pas Orochimaru inchangé. Il avait besoin de l’assistance de Kabuto pour y parvenir, et il devenait très faibles pendant de longs mois… Sans compter la douleur psychologique de ressembler de moins en moins à soi-même…
Comment procéder alors ? Depuis quelques temps, on entend de plus en plus parler de clonage… Kabuto est bien un spécialiste de tout ce qui a trait à la médecine, il devrait pouvoir faire quelque chose de ce point de vue-là…

Première difficulté : trouver une mère porteuse. L’ADN du Sandaime ayant déjà été prélevé, il fallait à présent lui permettre de former un embryon…
Cette femme était une lointaine cousine de feu Ogaï Kasumi, héritier du clan du même nom… Personne ne s’en doutait, mais elle allait, elle aussi, léguer quelque chose à l’enfant à venir… Elle mourut lors de l’accouchement, mais on est en droit de se demander si elle est vraiment morte avec la venue au monde de son enfant, ou si Orochimaru, n’aimant pas les personnes inutiles, s’est donné la peine de l’assassiner une fois le nouveau-né sorti du nid. Et bizarrement, le nouveau-né vieillissait particulièrement rapidement. En quelques mois, il avait déjà la carrure d’un enfant de quelques années. Peut-être une technique bizarroïde médicale, toujours est-il que sa croissance extrême s’est arrêtée alors qu’il devait avoir la constitution physique d’un jeune de 12 ou 13 ans environ. C’est alors que débuta son véritable calvaire.
Toujours est-il que, on se sait toujours pas pourquoi, l’enfant a toujours eu une certaine affinité avec les sabres, et se montrait très doué pour le taïjutsu. Il ne faisait nul doute qu’il était le « nouveau Sarutobi » (il avait repris le nom de son « père », ses géniteurs ne se donnant pas la peine de donner des petits noms à leurs outils), et qu’il avait hérité du patrimoine génétique du troisième Hokage. Il se montrait relativement doué avec le Katon, mais il utilisait rarement le ninjutsu, préférant le contact direct et l’odeur de sang aux techniques de planqués et l’odeur du brûlé. Orochimaru avait décidé de superviser lui-même, avec l’aide de Kabuto, l’entraînement du jeune homme à l’allure primate. Il fallait faire en sorte que les techniques du Sandaime ressurgissent en son descendant direct. Celui-ci avait d’ailleurs droit à une véritable formation spartiate : dès le réveil, on le traînait au terrain d’entraînement du village du Son, où l’Inekage et quelques ninjas déjà gradés l’attendaient. L’entraînement était bien simple : se battre. Le dernier en vie aurait le « droit » de se battre à nouveau pour sa survie le lendemain. En général, cette première partie de la journée était vite finie : 1 ou 2 heures suffisaient à 4 ou 5 ninjas (rarement plus) pour se battre jusqu’à la mort. Sarutobi se débrouillait plutôt pas mal lors de ces éliminatoires, puisqu’il est toujours en vie à l’heure actuelle. Mais il ne s’en est pas tiré indemne. Il en a gardé quelques séquelles, tant physiques que psychologiques : il a de nombreuses balafres sur le corps, causées tant par des kunaïs que par des shurikens, voire même des katanas.

C’est d’ailleurs en affrontant un homme armé d’un sabre qu’il s’est rendu compte qu’il avait une certaine maîtrise innée de ce type d’arme… Le combat avait commencé depuis quelques minutes seulement, que déjà 3 jeunes hommes étaient au sol, la gorge tranchée. Sarutobi n’avait pas été blessé. Il regardait avec anxiété le ninja qui avait exécuté sa besogne, et se rendit compte qu’il ne restait plus qu’eux deux à tenir debout. Craignant pour sa vie, mais ne pouvant se reposer que sur le taïjutsu pour vaincre, Sarutobi s’élança, kunaï en main, afin d’éliminer son adversaire. On lui avait toujours appris une très bonne méthode pour se débarasser de ses adversaires : localiser leur point fort, et essayer de l’annihiler dès le début du combat. Ainsi, il devenait très facile de vaincre. Ce jour-là, l’homme au sabre n’avait pas montré de quelconques points forts, si ce n’est son arme, qui lui permettait de frapper d’assez loin, avec beaucoup de rapidité et de puissance. L’idée germa dans la tête de Sarutobi de subtiliser le katana à son adversaire. Un kunaï dans chaque main, il décida de se battre en mode « freestyle », de se fier à son instinct. Il ne fut pas déçu. L’ennemi leva son arme haut au-dessus de sa tête, et la rabattit violemment vers Sarutobi. Ce dernier ne fut pas trop impressionné par l’attaque, et leva le kunaï et bloqua la lame aiguisée comme un rasoir. Il leva quasi-instantanément son deuxième bras, et parvint à bloquer la lame entre ses 2 kunaïs. Un coup de pied dans l’estomac plus loin, son adversaire était au sol, le souffle coupé, et Sarutobi avait toujours le sabre bloqué entre ses 2 kunaïs.
Se décidant alors à utiliser la lame longue et affutée, il vint à bout de son adversaire en quelques secondes : le pauvre se retrouva cisaillé de partout, et finit empalé sur son ancienne arme.
C’est alors qu’il se rendit compte lui-même que son esprit souffrait aussi de l’entraînement intense auquel il était soumis : il avait beau haïr Oto de tout son être, être une bonne nature dans la vie de tous les jours ; mais une fois en combat, il changeait drastiquement de comportement. Il devenait froid, cruel, et seule la mort de son adversaire lui importait.

Mais son entraînement ne s’arrêtait pas là. Après ces combats à mort quotidiens (à Oto, il n’y a pas de jours fériés, ni de congés scolaires…), pas question de se reposer. L’entraînement technique suivait immédiatement. C’est là que Sarutobi appris réellement à manier le sabre et à se battre comme un ninja, et non comme un gamin de la rue. Il appris également à utiliser son chakra de manière optimale, ne pas en dépenser trop, et en maîtriser les différentes facettes.
Après de si rudes journées, il n’avait pas droit à grand-chose. On le ramenait à sa chambre, ou plutôt, à sa cellule, où il n’y avait rien. Il devait passer ses nuits dans une chambre sombre, dénuée de toute décoration et de toute ouverture sur l’extérieur, sans matelas, allongé par terre, avec pour seul compagnie le bol de soupe froide qui lui était destiné chaque soir, et les hurlements des prisonniers qui se faisaient torturer dans les pièces voisines…
Il ne montrait pas d’aptitudes extraordinaires, toutefois, et, comme chacun sait, à Oto, ceux qui ne sont pas exceptionnels sont rarement autorisés à vivre très longtemps…

Alors qu’il était à l’entraînement, un jour, il entendit une discussion entre l’Inekage et un de ses subordonnés. Il était question de son exécution : Orochimaru avait apparemment compris que le retour de ses bras ne se ferait pas grâce à un clone raté, et ce clone n’avait du coup plus aucune utilité, n’étant pas du genre docile.
Le soir même, après son trop maigre repas, Sarutobi entendit des pas approchant sa porte. Sans doute le ninja chargé de l’exécuter. Manque de bol pour ce dernier, le macaque avait appris à perfectionner ses techniques d’escalade ces derniers temps… Lorsque la porte s’ouvrit, une exclamation de surprise se fit entendre. La pièce était vide. Ou presque. Sarutobi avait bondi au-dessus de la porte, et attendait son assassin de là-haut. Ne voulant pas se faire repérer, ni que l’alerte soit donnée, il abattit immédiatement son pied sur le crâne du ninja d’Oto, ce qui résultat en un léger son de nuque brisée. Puis, il sortit en courant dans le couloir, sachant qu’il ne lui restait plus qu’une seule solution : la fuite !
Il ne se souvient plus très bien de comment il s’est échappé du village, mais il est sûr qu’il était passé du côté des terrains d’entraînement, et qu’il a refusé de les regarder. Il lui semblait que son cauchemar allait prendre fin…

Sarutobi, rendu énergique à la pensée de la liberté, s’en alla à toute vitesse, loin de ses tortionnaires. Heureusement, il avait réussi à disparaître aux yeux du monde avant que l’alerte ne soit donnée, et il parvint à s’enfuir sans être poursuivi. Il courut, encore et toujours, inlassablement, durant 2 ou 3 jours, peut-être 4, il n’en savait rien, il avait perdu le contact avec la réalité. La seule chose qui lui importait, à présent, c’était trouver un autre village, qui voudrait bien l’accueillir et l’accepter tel qu’il était.
Il courait, ne se donnant même pas la peine de chasser l’une ou l’autre bête pour se nourrir. Au moins, le fait de n’avoir quasiment rien mangé pendant de longues années lui avait été utile, car du coup il pouvait survuvre en mangeant moins que la normale.
C’est ainsi que, à bout de forces, il arriva, à force de déambulations, au village de Konoha. Il ne le connaissait pas, bien entendu : tout ce qu’il connaissait, c’était Oto. Mais il reconnut immédiatement le village grâce aux visages des différents Hokage sculptés sur une gigantesque falaise. Il eut un large sourire, et commença à avancer dans le village. Il demanda à parler au Hokage à un passant, qui lui indiqua le chemin de la tour. Il se mit en marche, et après quelques minutes dans les rues et quelques autres minutes à monter les escaliers permettant d’accéder au bureau suprême de Konoha, il obtint un entretien avec Yondaime [peut paraître bizarre si on se réfère au manga, mais sur PN ça passe^^].
Il lui raconta son histoire, à moitié mort. Puis, l’oubli. Il s’était endormi dès la fin de son récit. Le réveil, contrairement à l’habitude, se fera de très longues heures plus tard, et dans la douceur, qui plus est. Il se réveilla dans un lit. Pour la première fois de sa vie, Sarutobi avait l’impression qu’on éprouvait de la compassion à son égard : on l’avait emmené à l’hôpital, et les infirmières semblaient pleines de bonnes intentions. Il en fut fou de joie. En plus de ça, Yondaime lui avait laissé un message sur sa table de chevet, qu’il s’empressa de lire.

Sarutobi,

Merci beaucoup de m’avoir raconté ton histoire hier soir. Je suis assez pressé, alors je ne vais pas y aller par quatre chemins : le village est actuellement en grand besoin de ninjas, ça t’intéresserait de te joindre à nous tous ? Après tout, Konoha est ton véritable village. Je ne te force pas la main, mais je suis sûr que tu as envie de te battre à nos côtés. Après tout, nous haïssons tous les deux Orochimaru, tout comme le reste du village.
Je t’ai organisé un rendez-vous avec Iruka à l’académie aujourd’hui vers 15 heures, ce sera ton futur senseï si tu l’acceptes.
De plus, j’ai cru comprendre que tu pourrais avoir un lien de parenté avec le clan Kasumi, je t’ai dessiné un plan de Konoha au dos de cette lettre, tu pourras leur rendre visite après être passé à l’académie.

Passe une bonne journée,

Yondaime Hokage.



En lisant ça, Sarutobi fut pris d’un vague doute : on le prenait de nouveau comme un simple outil ? Pourtant, l’Hokage avait semblé si sympa, c’est bizarre…
Mais l’idée selon laquelle il pourrait peut-être se venger des habitants d’Oto faisait une assez grande impression dans sa tête. Et puis, peut-être qu’il pourrait enfin entretenir des relations amicales avec d’autres jeunes de son âge ! Il se demanda quel était leur niveau de compétences en tant que ninjas, et, tout à coup, il se rappela qu’il était venu à Konoha avec son sabre sur le dos, et qu’il n’était pas dans sa chambre ! Et d’ailleurs, c’était quoi cette histoire de clan ?
Une infirmière entra dans sa chambre, et il en profita donc pour lui demander ce qu’il était advenu de son katana. Elle l’informa qu’il était cassé. D’après ce qu’il ont observé, la lame, à force de servir sans jamais être entretenu, avait fini par s’abîmer. Lorsque, la veille au soir, il s’était écroulé dans le bureau de l’Hokage, l’épée s’était brisée. L’infirmière avait elle aussi une question à propos de ce sabre : comment se faisait-il que la lame était presque devenue noire ?
Sarutobi répondit simplement :
« A cause du sang qui a coulé dessus, bien sûr ! »
, comme si c’était la chose la plus évidente du monde. En voyant le visage de la jeune femme, il comprit qu’ici, il n’était pas très habituel de tuer son prochain, encore moins dans des proportions proches du massacre.
Après avoir fini son repas (qui lui était servi au lit ; il prenait ça comme un hommage ultime, alors que le corps médical considérait ce rituel comme une simple question de bon sens !), il se leva, s’habilla rapidement avec, non pas ses vêtements habituels, lambeaux de tissu répugnants, pleins de sueur et de sang, mais bien avec des vêtements propres, à sa taille, et qui lui allaient plutôt bien. Tout de noir vêtu, il s’en alla vers l’académie, et rencontra ledit Iruka. Il se rendit vite compte qu’il s’agissait d’un simple instit’ qui manquait de réelle autorité, et demanda à être affecté à une équipe. On lui répondit que les équipes étaient déjà toutes complètes, et qu’il était de toutes façons hors de question qu’on le laisse entrer dans une équipe avant qu’il ait le niveau d’un Genin.
Ce à quoi Sarutobi répliqua en créant 3 bunshins autour de lui, puis en se transformant lui-même en vieillard répugnant. Il semblait avoir le niveau suffisant pour être Genin !

Il eut tout de même une question….
« Comment ça se fait que je sois accepté si rapidement, vous ne me connaissez même pas !
- Peut-être qu’on te connaît pas, mais Il est évident que tu as un lien direct avec le 3° Hokage, au vu de ton apparence. En plus de ça, ton explication à ton arrivée ici paraît plausible, Et Yondaime ne voit vraiment pas en quoi nous mentir sur ton passé te servirait. En gros, il te fait confiance, donc le reste du village en fera autant. C’est comme ça que ça marche, ici. »

En partant, le jeune primate reçut un bandeau frontal, qu’il refusa de porter : « Je le porterai quand je me considèrerai comme un ninja de ce village. »

Puis, il s’en alla d’un pas léger vers la forge du village, la demeure du clan Kasumi. On lui donna alors de multiples explications sur ce clan, qui semblait assez discret, bien que pas démesurément faible pour autant.
Il appris également comment s’entendaient les différents clans du village, leurs différends, leurs particularités, leur histoire… C’est alors qu’il compris le lien qu’il pouvait avoir avec ce clan : tous étaient des épéistes d’exception.
Pour vérifier qu’il pouvait appartenir au clan, on lui demanda de prouver sa maîtrise du sabre. On lui tendit une arme, et on lui désigna un mannequin au milieu d’un terrain d’entraînement. Selon Ogaï, l’héritier du clan, la façon dont Sarutobi arriverait à démolir ce mannequin prouverait s’il appartenait au non à ce clan.
Réponse de l’intéressé :

« Ne me faites pas rire, des comme ça je m’en fait 4 tous les matins au p’tit déjeuner ! »

Il se rua alors sur le mannequin, sabre dehors, et sauta haut au-dessus de celui-ci. Il abattit le sabre qu’on lui avait prêté sur le cou du mannequin, et le trancha obliquement. La « tête » roula sur le sol, et c’est alors qu’il compris la difficulté qu’il avait démolie sans s’en rendre compte : ce mannequin n’était pas simplement constitué de bottes de foin, comme les mannequins d’entraînement habituels : il était doté d’un véritable squelette en acier, au travers duquel il avait réellement tranché !

« C’est avec un tel mannequin qu’on vérifie la force avec laquelle un individu frappe à coups de sabre. Une personne qui n’est pas à l’aise avec une telle arme n’arrive pas à montrer une telle force sans entraînement. Et je doute que ton senseï t’ai donné des cours particuliers du maniement du sabre. J’en conclus que tu es véritablement un membre du clan. »

Mais bien sûr, tout n’était pas rose. Certes, le singe aurait droit, quelques jours plus tard, à un véritable sabre digne de ce nom, magnifique, avec un fourreau rouge flamboyant, et une lame parfaitement travaillée. Mais on lui annonça qu’une épreuve allait d’abord avoir lieu, afin de tester ses capacités : on allait, avec le sabre qu’il allait plus tard recevoir (sabre chauffé au rouge, sinon c’est pas drôle^^), lui cisailler le dos par deux fois, et lui laisser ainsi une énorme cicatrice blanche sur toute la largeur du corps. Les deux frappes furent quasi-instantanées, et le macaque sentit le coup passer. Il résista à la douleur, cependant, et tituba quelques mètres avant de tomber au sol.
Il était toujours conscient, et on lui annonça alors que le rite d’initiation au clan était terminé. On lui tendit son sabre, dont la lame avait étrangement déjà refroidi, rangé soigneusement dans son fourreau. On lui conseilla de se rendre à l’hôpital pour prendre quelques anti-douleur, et il hocha la tête en s’éloignant dans la nuit.
La vérité, c’est qu’il n’avait pas d’appartement ou de maison à lui, donc il dormirait de toutes façons à l’hôpital cette nuit-là !

Puis, les jours passèrent. Les mois. Il avait finalement emménagé à Konoha. Et il ne pensait pas quitter le village. Il commençait à avoir des amis, et s’entendait assez bien avec de nombreux ninjas du village de la feuille. A présent, il allait franchir un nouveau cap dans sa vie.
En effet, le Yondaime avait disparu depuis quelques semaines, alors qu’il partait en direction de Kiri. Pour calmer l’agitation, on avait nommé un nouvel Hokage, ou plutôt, unE nouvelle Hokage.
Et il avait désormais un rôle à jouer pour le village. Tsunade l’avait convoqué dans son bureau, en compagnie de deux autres Genins, Neji Hyuga et Kakashi Hatake. Il leur fallait découvrir les raisons de la mort de Yondaime, et, pour accomplir cette mission, le plus « simple » était de partir pour Kiri.
La mission ne fut pas trop mouvementée : ils réussirent à infiltrer la tour du Mizukage avec succès, et purent s’emparer des documents mentionnant la mort du 4°. Mais, le jour de leur retour, c’est une toute autre surprise qui attendrait Sarutobi…
Tsunade lui fit don d’un vieux parchemin, à moitié en ruine, en lui disant quelque chose du genre : « Ton « père » l’utilisait, donc j’ai pensé que tu pourrais peut-être l’utiliser aussi ». (Oui, le macaque a tendance à oublier ce qu’on lui raconte, ou alors il ne se rappelle que du sens des paroles, pas de la façon avec laquelle elles ont été prononcées !) Il alla donc lire ce parchemin loin des regards indiscrets…
« Invocation ». Oui, c’était ça. Enfin, s’il savait lire, ça devait bien être ça. Comme Sarutobi faisait partie des mammifères supérieurs, il devait effectivement être capable de déchiffrer ce mot, pas trop compliqué, mais qui faisait pourtant trembler ceux qui savaient jusqu’où il pouvait mener…
Il eut ainsi son premier contact avec le monde animal. Euh, son premier ? En fait, non, ça lui arrivait déjà souvent de grimper dans les arbres ! On va dire : son premier contact avec le monde du Mekkaï (qui est plein d’animaux, ou de Yomas à forme d’animaux, enfin, un truc bizarre de ce genre là…).

Et, peu de temps après qu’il eut réussi à signer le pacte de sang avec la famille qui lui était attitrée (les singes sont les plus forts !), un autre changement allait survenir…

Chapitre 3 : Et de retour dans la guerre !

Et puis la guerre arriva.
Sarutobi ne sait pas vraiment comment le continent tout entier a plongé dedans. Il sait juste qu’ils étaient dans la merde, la vraie ! Du jour au lendemain, sans prévenir, on leur annonça qu’ils allaient en baver, et certainement pendant un petit moment. Il ne fut pas informé des raisons précises de cette guerre, et il en déduisit donc que Konoha n’était pas entièrement étranger au phénomène…
Et ils furent envoyés au front. Ils y passèrent la plus grande partie de leur temps, et pendant une période plutôt longue.
6 ans.
6 ans à se mettre joyeusement sur la gueule, de tous les côtés, avec tous les autres villages, aux côtés de tous ses camarades. En voir certains disparaître, d’autres rester. Venger les morts, et du coup tout recommencer. Passer les rares moments calmes que l’on avait à apprendre à tuer son adversaire dans encore plus de douleur, ou au contraire rechercher l’efficacité maximale.
Pour Sarutobi, la guerre était, comme pour ton Konohien qui se respecte, loin d’être une bénédiction. Mais ce n’était pas une catastrophe totale, dans le sens où il pouvait s’entraîner toute la journée, sans autre choix que de se donner à fond, y aller à pleine puissance sans craindre de blesser ses camarades. Enfin, s’il survivait, bien sûr. Ses cicatrices augmentèrent en nombre, tout comme le nombre d’ennemis qu’il vaincrait au cours de ces quelques années de souffrance. Il ne faut pas s’y tromper, il n’y est pas allé les mains dans les poches. La main au fourreau, bien plus souvent, ou alors farfouillant dans les étuis qu’il avait accrochés aux jambes !
Il devint alors un spécialiste de l’endurance. Il ne se démarquait pas par un style explosif, des techniques bonnes à tout détruire, ou quoi que ce soit. Il était juste persévérant dans sa volonté de buter ceux qui l’agressaient et puis de rentrer au village. Il voulait accomplir sa mission, sans se poser d’autres questions.
La loi du plus fort. C’était ça. Après, il ne restait plus qu’à trouver un moyen de définir le plus fort. Et, aux yeux du macaque, le plus fort, c’était le plus polyvalent. Et comment devenir le plus polyvalent possible ? Pas bien compliqué… Dans la philosophie du village de la feuille, il suffit de prendre des ninjas ultra-spécialisés dans un domaine particulier, et de former des équipes avec ceux qui se complèteraient le mieux !
Manque de bol, à la guerre, on n’a pas forcément le temps de faire des analyses précises, et cette belle vision de l’équipe ninja sera un peu mise de côté. Il fallait agir vite pour faire très mal, et du coup, les ninjas qui ne couraient pas à la vitesse du son avaient plus tendance à s’établir sur la ligne de front qu’à se lancer dans des missions d’infiltration ou de destruction.
Du coup, Sarutobi restait en place, étant plus du genre bourrin que fourbe. Mais ça lui convenait. Au moins, il aurait pas trop à se balader, il avait juste à assurer que le village ne soit pas démoli.

Mais il fallait se rendre à l’évidence. Même s’il survécut, contrairement à beaucoup d’autres qui furent moins chanceux, il dut bientôt arrêter de se battre. 6 ans de guerre, ce n’est pas supportable, même pour un grand village comme Konoha. Et les seigneurs des pays non plus ne pouvaient plus supporter cette guerre. Arriva ce moment dont tout le monde a entendu parler. La découverte du fameux métal, celui qui allait transformer le cauchemar en enfer.
Les ninjas de Konoha encore au front reçurent des instructions pour rentrer immédiatement au village.
C’est en retournant à l’intérieur des murs qu’ils se rendirent compte de la situation : des armées étaient en marche à travers le continent, et dans le but d’annihiler tous les shinobis. Au début, Sarutobi ne put s’empêcher de rire. Que voulaient des hommes communs faire contre ceux que les habitants de Konoha étaient ?
Son sourire disparut assez vite, en revanche, quand on lui annonça que plusieurs villages étaient déjà tombés face à ces hommes ordinaires. Et pourtant, Suna et Kiri n’étaient sans doute pas les villages les plus faibles ! (quoique…^^)
Et à peine quelques heures plus tard, ils allaient faire la même désagréable rencontre que les autres shinobis : un certain métal assez étrange… Plusieurs rangées d’hommes s’approchaient du village. Immédiatement, les gardes des portes les attaquèrent, de même que beaucoup d’habitants de Konoha. Bien que les ninjas se battirent du mieux qu’ils peuvent, leur attaque fut repoussée.
Sarutobi lui aussi connut quelques déboires à ce moment-là. Il avait beau sauter dans tous les sens, sabrer de partout, que son tableau de chasse n’augmentait que très peu, voire pas du tout. Bien que la vitesse des attaques des shinobis fut beaucoup trop grande pour les hommes ordinaires de l’Inquisition, ils gardaient l’avantage grâce à leur nombre largement supérieur et surtout grâce au précieux métal qui rendait la maîtrise du ninjutsu et du genjutsu complètement obsolètes. En tant que spécialiste du taïjutsu, le primate s’en donna à cœur joie ! Ne voulant pas trop s’épuiser à attaquer les adversaires, il se décida à aider ceux qui étaient en difficulté. A la fin de la journée, les habitants de Konoha se retirèrent dans le village.
Ils étaient assiégés, épuisés après seulement une journée, pourtant, ils n’auraient pas vraiment le temps de se reposer.
Au milieu d’une nuit, durant laquelle l’Inquisition semblait particulièrement acharnée à tailler en pièces les portes massives du village, le macaque eut une illumination…
Si le métal dont étaient armés les troupes assiégeantes semblait rendre difficile la production de chakra , qu’est-ce qu’il se passerait si on leur envoyait des attaques beaucoup trop puissantes pour être empêchées par un simple bouclier, aussi spécial soit-il ?

- Kuchiyose no Jutsu !

Et là, c'est le drame. Apparut une bestiole sauteuse, nommée Enyu. Particulièrement insupportable, il se mit aussitôt à hurler, piailler, crier.... (imaginez simplement un enfant à la naissance, le cri était semblable, mais durait 4 fois plus longtemps....). Le primate (l'authentique) demanda au primate (le faux) ce qui l'avait poussé à l'invoquer.

- Bonne question.... T'es tellement chiant que je me demande qui aurait envie de t'invoquer... Y'a un truc bizarre qui empêche quasiment de produire du chakra, j'essayais de convoquer le vieux, mais c'est toi qui es sorti à la place.... Tiens, retourne chez toi, et appelle Enma, dis-lui qu'on est dans la mouise à Konoha, il viendra sans doute...
- D'acc'... De toutes façons c'est tellement pourri ici que j'allais pas m'attarder....

Enyu disparut dans l'instant. Puis...
Au milieu d’un autre nuage de fumée, apparut un grand être, avec une grande chevelure et une grande barbe blanches… Non, ce n’était pas Jésus. Ni Yahvé. Moïse ? Je crois pas qu’il était vieux, celui-là… Ni Maître Kanter, non.

- Pffff… Besoin d’un coup de main, on dirait ? Qu’est-ce qui se passe enc….

La phrase d’Enma s’arrêta directement sur le coup de la surprise lorsqu’il vit l’état du village : les rues étaient sombres, sinistre présage du temps à venir. Les blessés et les morts jonchaient les rues, l’hôpital n’étant pas assez grand pour accueillir tous les blessés. D’ailleurs, l’hôpital était à peu près mort, car même les médecins devaient aller se battre pour sauver le village. Ces derniers étaient plutôt efficaces, d’ailleurs, étant capables de viser très précisément les points vitaux et éliminer leurs cibles rapidement.

- Hey, bouge-toi, Enma, si je te demande de l’aide, c’est pas pour rien, et tu le sais ! Si tu pouvais appeler toute ta petite famille, aussi, ce serait sympa !
- La famille ? Pas la peine. Contre des faibles tels que ceux-ci….
- Essayes de te défendre seul si t’en as envie, je te préviens que tu vas être surpris !
- Je peux encore me débrouiller tout seul, merci ! Je vais te montrer…

C’est ainsi que Enma joignit à son tour la bataille : le vieux singe ayant toujours été très attaché à Konoha, Sarutobi savait qu’il avait fait le bon choix en l’invocant. Par contre, les rangs de l’armée « classique » souffrirent très peu de cette puissance supplémentaire : Enma, en bon singe intelligent qu’il était, avait bien sûr percé tous les secrets du ninjutsu, et était capables d’utiliser pratiquement toutes les techniques que cet art regroupait. Mais, leur puissance était ridicule, comparée à ce qu'elle était censée être. Durant une journée, ce fut un échantillon de tous les éléments qui s’abattit sur les troupes inquisitrices, qui ne semblaient pas trop souffrir, appréciant la douce brise d'un Fuuton normalement plus que décoiffant, ou remerciant le singe de leur apporter une petite vague pour se laver après une journée de combat.
En fait, l’aide primate fut inutile. Enma avait peut-être aidé le village à survivre un petit moment supplémentaire, en distrayant les soldats. Après des efforts acharnés, Enma décida de jeter l’éponge. En revanche, il prévint Sarutobi que tout effort en vue de la reconstruction de Konoha serait approuvé par la communauté primate.
Konoha allait être évacuée pendant la nuit. Comme un dernier geste d’adieu pour tromper les attaquants, et avant de retourner dans le Mekkaï, Enma tenta une dernière technique. Par-dessus les portes près de tomber du village, les armées des seigneurs virent une gigantesque vague de 30cm environ submerger les pieds des soldats des premiers rangs. Après ce dernier geste, le roi des singes disparût. Il allait en être autant de Konoha, le village qui avait jusqu’à présent réussi à repousser de nombreuses attaques.
S’ils avaient su que leurs pires adversaires ne seraient même pas des shinobis…

Après ça, Sarutobi décida de fuir avec un groupe de gens qui avaient l’air informés de la situation, et qui connaissaient les différents rassemblements de ninjas existant déjà à l’heure actuelle. Il préférait avoir quelqu’un pour penser à sa place.
En partant, il se retourna une dernière fois, les larmes aux yeux. Ce village qu’il n’avait que connu pendant quelques années allait décidément lui manquer. Après une vengeance sur Orochimaru, il lui faudrait aussi prendre une revanche sur les seigneurs des différents pays. Décidément, son emploi du temps s’annonçait chargé. Il lui faudrait également, et dès à présent, mettre ses trop peu nombreux talents à disposition…

Voilà, c’est parti pour un nouveau tour !

Really good, mais petite accroche à la fin. Le métal n'absorbe pas le chakra finalement, il en empêche la formation. Du coup tout ce qui nécessite du chakra devient impossible à réaliser, Kuchiyose comprit...

Je te laisse éditer, je te mets déja ton grade et ton groupe, pour les xp ça sera ceux d'une MAJ, et les 150xp de guerre. J'attend ton édit pour ça ^^

C'est bon, l'edit est fait, y'avait pas beaucoup de choses à changer au fait^^
Pour le métal, désolé, mais ma présentation date quand même un peu, et on savait vraiment pas grand-chose là-dessus à l'époque^^

Uip je sais bien, autant pour moi . Donc toujours quelques incohérence dans le sens ou aucune formation de chakra n'est possible, elle n'est pas simplement atténuée, et les effets du métal sur les Kuchi sont...dévastateurs, mais au moins ça évite le spoil de ce que ça fait réellement sur un Kuchi donc je valide la MAJ.

Une présentation de 7xp de base, + 2xp de Maj. +150XP de guerre! Pour la fiche attends juste le nin, il arrive t'en fais pas ^^ Je te laisse prendre tes marques de division.

En tant que Lieutenant tu as le pouvoir de valider les présentations. Le barême xp est dans le parcours du modo, a 4.Récompenses, tout en haut. Je crois que Sasumi est postulant chez toi. Re Bienvenue sur PN ^^