Manako Zaiaku [1ère Division]

[Attention, le -18 commence xD]

...et là... Quelle ne fût pas la stupéfaction de Manako en voyant son père prendre sa mère sur le lavabo ! La petite fille ne savait pas quoi faire. Crier ? Pleurer ? Demander ce que ses parents faisaient ? Pas le temps de réagir, son père s'était retourné, nu, face à elle, le sexe dégoulinant de... enfin, vous voyez. La première chose que Manako pu admirer voir fût le pénis de son père. Quel étrange bout de chair, elle n'avait pas ça, elle. Chez elle c'était tout plat et surtout, imberbe. Chez son père c'était une véritable... forêt. Les yeux de Manako s'humidifièrent et elle leva les yeux vers son père, lentement. Là, elle vit ses yeux. Des yeux fort impressionnants, plus impressionnants que d'habitudes. Manako resta médusée, paralysée. Puis, elle sentit une chaleur se répandre sur ses jambes, commençant aux cuisses. La pauvre petite pataugeait maintenant dans une flaque d'urine. Elle regarda le sol jauni et leva la tête lentement vers son père qui s'était approché d'elle.

-"Ah... Ah... KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!"

Elle tourna les talons et se mit à courir, les jambes mouillés, laissant des traces derrière elle et ce jusqu'à sa chambre. Pauvre gamine. Elle ne put s'endormir. Pas avant le lendemain après-midi en tout cas. La fillette ne cessait d'y repenser, ça la hantait profondément, ce bout de chair tout dressé en plein milieu d'une toundra de poils pubiens. Pourquoi il avait ça lui ? Pourquoi pas Manako ? Elle sentit en elle comme un grand vide. Il lui fallait le combler. Comment ? Comment ? Comment ?...

Ça n'est que trois mois plus tard qu'elle trouva la solution, dans la cave de sa maison. Manako venait d'avoir six ans, il y avait de cela une semaine. Un fétichiste a besoin de compenser quelque chose. Il sent qu'une part de lui a été enlevée. Il lui faut trouver un moyen de combler ce vide qui s'est créé. On dit quelques fois que l'intérêt d'une personne fétichiste se porte sur la seconde chose qu'elle a vu après avoir constaté ce manque évident... Manako, elle, avait vu les yeux de son père. Depuis, ça l'obsédait. Elle en était sûre à présent : s'il y a bien un moyen de compenser, de retrouver ce qui a été perdu, ça passait par les yeux. Dans sa cave, elle avait vu deux cercles briller et cela faisait deux semaines qu'elle les fixait depuis la porte. Ce soir, elle passerait à l'action. Ce soir, elle en aurait le cœur net. Ce soir, elle saurait et le lendemain on retrouva un chat et deux rats sans yeux dans la cave des Zaiaku. C'était raté, Manako ne savait toujours pas.

Ses parents, étant inquiets par ce qui venait de se passer dans leur maison, bien qu'ils ne savaient pas que leur fillette l'avait fait, décidèrent d'envoyer leur gamine à l'académie, pour qu'elle apprenne à se défendre. Après tout un dangereux tueur sévissait dans leur quartier ! C'est ainsi que la petite fût enrôlée dans le monde des ninjas qui ma foi, ne lui déplaisait pas. Pas pour l'instant.

Les années passèrent et Manako ne se foulait pas pour avancer. Elle avançait moyennement, tantôt travaillant, tantôt non. Finalement, bosser, ça craignait. Et Ninja, c'était bof aussi comme "métier". Défendre les gens, leur rendre service, tuer des ennemis... Ça n'était pas réellement sa tasse de thé. Elle était moyenne en tout et ne se distinguait en rien. Certes, la monotonie de ses semaines furent brisées lors de ses premières missions, mais il n'y avait pas de quoi tuer un Kage non plus. Tuer, tuer... Pour se tuer, honnêtement ? Ça ne sert à rien. Pas plus que les grades ou la masturbation ; bien que cela soit peu comparable.

Outre ces quelques petits désagréments, il en arriva un plus gros. Manako n'avait jamais vraiment fait réalisé au fait qu'une école pouvait regorger... d'élèves. Ah oui, je sais, ça surprend... Sachant que dans une classe ils étaient environ une quarantaine, cela faisait une quarantaine de paires d'yeux. Et qui dit yeux, dit problème, dit obsession. C'est donc à cette époque que Manako a cessé de regarder quiconque lui parlait directement dans les yeux. Elle se contentait de regarder la bouche, c'était plus simple et ça empêchait de mal comprendre. Cependant, son fétichisme lui apporta tout de même quelque chose de positif : elle a très vite appris à lire sur les lèvres. Elle ne le savait pas encore, mais du haut de ses neuf ans, cela lui serait plus qu'utile dans le futur.

Dix ans ! Elle avait dix ans ! Et son bandeau ninja ! Quelle fierté ! Quel honneur ! Quelle sublime récompense pour tant de labeur depuis cinq ans ! Non, pas tant que ça en fait. Elle avait certes un bandeau frontal, mais porter l'emblème du village de la Feuille était-il un moyen de la sauver de ce qui l'obsédait ? En quoi être formé à tuer l'aiderait-il à se sauver de ses pulsions, qui déjà pour son jeune âge, étaient bien ancrées dans son quotidien ? Ses parents avaient décidé qu'elle irait à l'académie pour apprendre à se défendre, mais à quoi bon se défendre si on ne peut même pas défendre les autres de soi-même ? C'est bien ce qu'elle se demandait, la Manako.

Deux ans passèrent et toujours autant de questions. Deux ans passèrent et elle avançait à grands pas vers l'adolescence. Deux ans passèrent et elle s'approchait dangereusement d'une découverte de la sexualité qu'elle refusait. Hormis cela, elle passait pour une jeune fille parfaitement normale. Elle avait des capacités qu'elle développait bien, elle était précise et adroite. La force n'était pas son point fort alors elle compensait par l'effet de surprise et, elle devait bien l'avouer, elle adorait voir la tête de ses coéquipiers lorsqu'elle les prenait par surprise avec ses techniques de Bôjutsu. Le Taijutsu, il n'y avait que ça qui la boostait à peu près. Elle se sentait vivre à travers cela, c'est peut-être d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'a pas abandonné sa vie de shinobi.

Rien de passionnant durant un an, encore. Vraiment, de tous les ninjas dans ce foutu village entouré d'arbre, elle devait être la plus banale côté vie quotidienne. Même une mission d'escorte devenait un pur moment de "banale attitude". C'était dingue, sa vie n'était pas palpitante. Soit elle avait beaucoup de chance de ne rencontrer aucun ennemi, soit elle était maudite. Car oui, pour certain, le manque d'action était une malédiction. Toutes ses missions se déroulaient parfaitement bien, si bien, qu'elle fût promue Chuunin, sans examen. Elle l'avait eu, son choc, la Manako... Chuunin ? Elle ? Elle qui ne faisait que glander lorsqu'elle rentrait chez elle ? C'était limite si elle s'entraînait encore ; deux fois par semaine contre toute la semaine auparavant. Vraiment, des fois, elle se demandait ce qu'ils avaient dans la tête, les ninjas de haut rang.

Le jour de son quatorzième anniversaire, elle l'apprit. Elle apprit ce qu'avaient dans la tête les ninjas de haut rang : ils voulaient le pouvoir, ils voulaient la guerre et d'autres voulaient la paix alors histoire de bien basculer dans le paradoxe, ils ont ressorti la phrase mythique "Si tu veux la paix, prépare la guerre...". C'était en Octobre et Manako ne s'en remettrait pas. Pas plus que tous les habitants du village caché de Konoha. Ce fameux matin d'octobre, elle ouvrit les yeux peu conventionnellement : la moitié de sa maison avait été détruite, si bien qu'elle pouvait voir les portes de Konoha, debout, au loin. C'était la vue que pouvait offrir une magnifique baie vitrée si au moins il y en avait eu une. Elle se leva dans les secondes qui suivirent, entendant des cris et des explosions. C'était impossible. Impossible. Comment Konoha pouvait-il être attaqué ? Il n'y avait pas de tentions, pourtant, si ? Ou alors, pas à la connaissance de Manako. Ça n'était qu'une simple Chuunin après tout, tout ce qu'il y a de plus banal. Enfin... Super cadeau d'anniversaire quoi qu'il en soit, alors là, ouais, vraiment, merci.

Manako sortit par l'ouverture béante de sa chambre et se retrouva au sol déjà souillé par le sang. Mais à qui était-il, ce sang ? Une minute... La façade sud de la maison de Manako détruite ; la chambre de ses parents et la sienne étaient du côté sud ; la chambre de Manako était partiellement détruite... Ses parents, leur chambre, juste en dessous, du sang, plus de lit, plus de chambre, du-sang-du-sang-du-sang... Grand moment de ralenti : Manako fit face à sa maison quasiment en ruine. En une fraction de seconde, sa vie banale d'adolescente avait été transformée en une vie banale de ninja. En une fraction de seconde, elle avait connu la mort de ses parents comme des milliers d'autres personnes avant elle. Elle n'eut pas le temps de pleurer puisque la voix d'un Juunin qu'elle côtoyait de temps en temps se fit entendre. Un ordre. Elle obéit, de toute façon, il n'y avait plus rien à faire pour les corps écrasés de ses parents.

La semaine ne fût que chaos et les six années qui suivirent aussi. Ça n'était pas une attaque quelconque d'un kéké en manque de pouvoir, c'était une guerre. La première pour Manako et elle espérait la dernière, tous espéraient que cela allait être la guerre finale. Plus jamais les ninjas ne voudraient d'une guerre telle que celle-là.
Konoha tenait le coup. Pendant six ans Konoha a tenu le coup. Cela avait commencé un lundi vingt octobre et le vingt-sept, soixante-douze mois après, c'était fini. Décombres, sang, morts par milliers. Tous les ninjas les plus forts étaient partis depuis belle lurette. Sauf peut-être un certain Danzô. Danzô. Un connard de première, perverti jusqu'à la moelle comme la plupart des humains de ce monde. Mais ce qui le rendit encore plus dégoûtant aux yeux de Manako fût qu'il était le traître par excellence. Le samedi vingt-six à la nuit tombée, notre jeune Chuunin l'avait vu. Tapie dans une tranchée créée par une attaque de la veille, Manako avait tout vu et c'était bien la seule. Ayant pris pour habitude de plus regarder les gens dans les yeux elle pouvait lire sur leurs lèvres et ce soir là, les lèvres de Danzô furent affreusement révélatrices. Cet homme perfide avait négocié avec l'ennemi et c'était lui même qui avait fait pénétrer les ninjas adverses dans Konoha, conduisant la cité à sa perte et à sa destruction. Le pire dans l'histoire n'était pas qu'il avait ouvert les portes à l'ennemi, oh non. Il avait pour projet de devenir le souverain du village de la feuille, bien-entendu, il s'était fait baiser et tuer. Il ne l'avait pas prévu et c'était tant mieux, au moins il était mort, le félon.

Manako était désormais porteuse d'un terrible secret en plus d'un passé douloureux. Pourquoi ne pouvait-elle donc pas regarder les gens dans les yeux, comme tout le monde merde ! Ça lui aurait évité tant de soucis ! Et d'envies sexuelles fétichistes accessoirement, mais passons... Il lui fallait fuir. Trouver quelqu'un, à qui l'annoncer. Mais qui ?! Elle qui n'avait jamais servi à rien, pendant six ans elle ne s'était contentée que de survivre égoïstement, que pouvait-elle faire du haut de ses vingt ans ? Elle était faible et ne détenait aucun pouvoir mythique pouvant remédier à la situation. Mais peut-être que... Tsunade-hime le pouvait !? Malheureusement, comme pour continuer de combler le malheur de la jeune kunoichi, Tsunade n'était plus au village.

On était le trente octobre et Manako avait pris pour décision de chercher Tsunade, même si c'était la dernière chose qu'elle devait faire. Et puis même si ça lui prenait du temps, la vieille était quasi-immortelle avec son losange bleuâtre-violacé sur le front alors... Les mois passèrent et Manako ignorait le plus gros de la situation, vivant en nomade et errant dans le pays du Feu. Elle ne voulait pas retourner à Konoha, trop de choses, trop de souvenirs, trop de mal pour une jeune femme de quatorze ans. Cependant, errer n'était pas mieux : Konoha lui posait des limites quant à son problème de fétichisme, là, elle n'avait plus ses repères et elle le sentait, elle allait craquer. Un jour, elle allait le faire et ce jour c'était aujourd'hui. Manako transpirait à grosses gouttes et n'arrivait pas à penser à autre chose. Elle avait laissé de côté sa recherche, qui durait depuis bientôt trois mois, pour se focaliser sur son problème ; son fétichisme.

Elle se sentait fébrile. Le moindre bruit la faisait sursauter et paniquer. Elle marchait de plus en plus rapidement et ne s'arrêtait que très rarement. Manako basculait, peu à peu, dans la folie. Son partialisme, puisque c'est ainsi que se nommait ce genre de fétichisme, lui montait à la tête. Elle ne pensait presque plus qu'à ça. Elle s'éloignait de son objectif et oubliait sa mission qu'elle s'était attribuée. Elle perdait son sang froid et en venait à se frapper elle-même pour éviter d'y penser. Des yeux, des yeux, des yeux... Elle ne s'en sortait plus. Baffe sur baffe, rien à faire, rien ne la sortait de ce pétrin. Ça devenait infernal. Sa respiration s'accélérait et ses pensées devenaient de plus en plus chaotiques. Finalement, elle s'arrêta un après-midi, près d'un cours d'eau avec au loin un bruit de cascade gigantesque. Complètement tourmentée, elle s'allongea sur le sol et regarda le ciel orangé, des larmes naissant au coin de ses yeux marrons. Lorsqu'elle posa ses mains sur son bas-ventre, inconsciemment, ses idées perverses s'intensifièrent. Il lui suffisait de descendre encore un peu et elle touchait la zone sensible. Allait-elle oser ? Allait-elle le faire…
Un bruit ! Qu'était-ce ?! On venait la chercher ? C'était quoi ? Merde, merde, merde… MERDE ! "Ils" venaient l'achever ! "Ils" venaient la punir ! "Ils" venaient la faire payer pour toutes ces pensées impures. Elle se redressa brusquement, transpirant, les yeux fixés sur un buisson qui venait de remuer. La respiration de Manako se stoppa. La seule chose qui bougeait dans les environs était, premièrement, ce buisson et ensuite le cœur de Manako dans sa poitrine. Là, sortit une petite fille, vêtue d'une robe haillonneuse. Ses pieds étaient nus et sales, ses genoux étaient blessés, elle avait des hématomes sur les bras et le cou et son joli petit minois de fillette était balafré. Ses yeux étaient… Ils étaient… Ses yeux dégageaient quelque chose. Le regard marrons de Manako s'éclaira d'une lueur de folie encore jamais vue et le regard violet de la petite devint suppliant. La gamine pensait que Manako aurait pu l'aider, lui offrir à manger peut-être. La pauvre, elle était tombée au mauvais endroit, au mauvais moment avec la mauvaise personne. C'était ce qu'on appelait de malchance. Manako se leva, silencieusement, son bâton à la main et assomma la gamine aux yeux violets.

La Chuunin plongea ses doigts dans la cavité orbitale de la petite inconnue et en retira un superbe œil violacé. Avec la même fureur et la même déraison, elle retira l'autre. Elle se leva, elle ne voulait rien d'autre, elle en avait terminé, si bien qu'avec toute la force de son chakra à travers son bâton, elle explosa le crâne de la petite. Jamais, au grand jamais les gens du quartier de Manako n'auraient pu soupçonner qu'elle finirait comme ça ; s'ils savaient ce qu'elle était devenue à présent…

S'en suivit un terrible moment pour quiconque n'avait jamais goûté à cela. Et puis, même si quelqu'un avait des connaissances très poussées dans ce domaine, ce quelqu'un aurait-il pu imaginer le fait d'arracher des yeux afin de les introduire dans l'orifice féminin ? Il aurait pu, peut-être, s'il avait été une personne fortement dérangée.

Fini, c'était fini. Manako, malgré elle, avait atteint l'extase. A genoux, partiellement nue, les mains à terre, les yeux tantôt volés complètement détruits, Manako vomissait en pleurant. Elle se dégoûtait. Elle était folle. Elle était complètement aliénée. Elle ne voulait que mourir. Elle se releva en titubant, les jambes tremblotantes elle s'appuya contre un arbre, près de l'eau. Là, elle cria. Un cri déchirant qui aurait même pu couvrir le bruit de l'immense cascade non loin de là.

La jeune femme sauta dans l'eau et commença à se frotter la peau avec force : les mains, le ventre, les pieds, les genoux, les avant-bras, le visage… Elle frottait, encore et encore et encore… Sa peau commençait à rougir. Elle posa sa main gauche sur son épaule droite et sa main droite sur son épaule gauche ; elle enfonça ses ongles dans sa peau et hurla. Elle ne hurla pas de douleur. La douleur, elle s'en fichait. Elle pleurait encore et elle n'arrivait pas à s'arrêter. Sa poitrine était secouée par des soubresauts nerveux. Incontrôlable, voilà ce qu'elle était devenue.

S'en était fini de Manako. Manako... Manako Zaiaku, méritait-elle seulement de porter son nom ...?



Manako était un démon. Vous le pensez ? Et bien détrompez-vous. Manako n'était pas un démon. Un démon n'avait jamais peur de ses propres pouvoirs. Un démon n'avait pas d'âme. Un démon tuait pour le plaisir. Un démon n'avait pas de sentiments. Un démon était un démon et Manako n'était pas un démon.

Elle se hissa sur la berge, et, encore mouillée, elle se rhabilla. Elle finit par s'endormir sous la pluie. Cela ne la réveillait pas, de toute façon l'eau ne lui faisait plus rien. Elle se réveilla le lendemain matin car l'orage avait fait tomber un arbre pile devant elle, ce fût donc le bruit qui l'avait réveillé. Psychologiquement déboussolée, elle cacha le corps de la veille et reprit son chemin. Seulement voilà, ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'aujourd'hui, sous la pluie, elle trouverait ce qu'elle cherchait. Elle remonta le cours d'eau et qu'elle ne fût sa surprise de se retrouver dans la Vallée de la Fin. Sous la pluie, le caractère mélancolique de ce site s'en trouvait fortement accru.

Au loin, sur la tête de la statue du Shodaime Hokage, notre jeune femme avait cru apercevoir une silhouette familière. Se pouvait-il...? Était-ce...? Dans le doute Manako accéléra le pas et grimpa sur la falaise. Ca n'était pas chose aisée, elle faillit glisser plus d'une fois, même concentrée à l'extrême. La fatigue se faisait sentir. Elle arriva en haut, essouflée. Devant elle une femme. L'avait-elle vue venir ? Probablement. Un Sannin mérite son titre. Enfin, elle avait trouvé Tsunade. Manako engagea timidement le dialogue. La Sannin l'écoutait, tranquillement, sans dire un mot. Manako lui expliqua ce qu'elle avait vécu, ce qu'elle avait vécu. L'attaque, le siège, Danzô, la chute. Tout. Plus Manako parlait, plus la pluie s'intensifiait, comme pour renforcer la gravité des faits. Manako termina son récit. Silence.

Du noir. Les yeux de Manako s'étaient fermés instantanément. Plus rien. Elle ne souvenait pas de s'être endormie pourtant. Cependant, elle se souvenait d'une vive douleur. Étrange... Si vous vous posez encore la question "Oh mais pourquoi qu'elle voit plus rien ?" ou encore "Putain, mais y'a deux minutes elle parlait à Tsu' !", arrêtez-vous, car, oui, Tsunade l'avait assommée.

-"Mademoiselle ?"

On l'appelait ? Elle ouvrit les yeux et à sa grande surprise, elle était dans un lit moelleux. Au dessus d'elle, un jeune homme fort sympathique physiquement ma foi. Ce jeune se nommait Kyusa Hakono. C'était le Capitaine de la première division du Houmei Kongen, organisation dont Manako ignorait tout jusqu'à maintenant. Seulement voilà : le problème quand on se réveille avec une personne penchée au dessus de soi est que l'on voit ses yeux. Et Kyusa Hakono avait des yeux bleus. Des yeux bleus azur comme Manako n'en avait jamais vu. Des putains de yeux céruléens.



Eh bien voilà... Ca n'a pas été de tout repos ^^'... A toi de jouer Hakono-Taicho ^_^...!

Salut salut, ô grande sadique.
Jolie présentation. Faut pas avoir peur de mots, alors je dis chapeau.
Le style est là, et tu nous as vraiment fait comprendre de ne jamais jeter un regard noir à ta Manako !

C'est bien fourni, on trouve de tout, et on ne se perd pas. Ainsi, conformément au barème de validation (que tu dises pas que je triche), je te valide à ton rang de Lieutenant de la 1ère (et toute puissante) division, avec 10 XP.

Cordialement,
Kyu'.

Merci Kyu' x) !
Mais n'empêche, t'as quand même un peu rien critiqué x) ! Allez, lâche toi xD...

*Sort*

Merci encore pour la validation à des heures pas possibles le matin xD... *s'est levée exprès pour ça alors qu'elle commence à 12h15 xD*