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 Roy Asuka [ 5e division ]

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2 participants
AuteurMessage
Royichi
5ème Division - Aspirant
5ème Division - Aspirant
Royichi


Nombre de messages : 26
Age : 35
Clan : Asuka
Special : A.A.

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MessageSujet: Roy Asuka [ 5e division ]   Roy Asuka [ 5e division ] Icon_minitimeDim 12 Juil - 6:17

Archives

Roy Asuka [ 5e division ] Titreprezcopie


Nom : Asuka
Prénom : Royichi
Surnom : L'amnésique
Âge : 16 ans
Origine : Kumo no Kuni
Grade : Aspirante
Division : 5e Division


Roy Asuka [ 5e division ] Physprezcopie


    Qui ne se souvient pas de la petite Roy ? Toute pétillante et bondissante, avec ses cheveux roses et ses grands yeux marrons ! Elle ressemblait à une bouffée d’oxygène pure, qui pouvait alors vous rendre hilare rien que par l’une de ses grimaces dont elle seule avait le secret. Qui aujourd’hui la reconnaîtrait sous ces traits ? Si la guerre peut raviver les sentiments les plus profonds, elle peut aussi, malheureusement, les éteindre, à tout jamais…

    Avec le temps, sa chevelure a fini par prendre une couleur beaucoup plus foncée. La petite qui avait avant les cheveux presque blancs, légèrement nacrés, les porte aujourd’hui quasiment noirs. Parsemés de reflet violacés, ils donnent une teinte bien différente de celle d’autrefois, à un visage qui a lui aussi bien changé, à un corps qui a grandi, à une peau aujourd’hui marquée de cicatrices… Souvent en bataille, elle les porte plutôt courts, comme avant, à la différence de deux longues tresses d’une cinquantaine de centimètres enroulées dans des bandelettes blanches et rehaussées de deux fins anneaux dorés. Autre effet qu’elle aura donné à ses cheveux, ce sera l’unique plume noire, attachée à la gauche de son visage, aux racines de ses cheveux… L’unique plume qui lui reste d’un compagnon dont elle a oublié le nom…

    Sous les mèches sombres… ses yeux ont perdu toute leur luminosité d’antan. Ils semblent s’être emplis d’ombres, de nuages, de brume… un tas d’éléments qui cachent aux yeux du monde des sentiments qui semblent donc plus qu’absents. La mélancolie, la tristesse et la colère sont désormais les maîtres mots d’un visage qui, pourtant, a réussi à garder les traits enfantins d’une jeune adolescente. Rien de plus étonnant donc… Les questions viennent à se poser. Physiquement transformée, Royichi ne semble plus rien à voir avec la petite fille qu’elle était avant la guerre. Est-ce seulement en apparence ?

    Du haut de son mètre cinquante six, elle ne pèse qu’une toute petite cinquantaine de kilos… Elle fait donc une piètre combattante au corps à corps. Ses muscles quasiment absents taillent un corps maigrichon malgré quelques jolies formes féminines. Son corps a subi de gros dommage, après une malnutrition, voilà que les cicatrices sont venues taillader sa peau nacrée par endroit. Et ses insomnies ne la rendent pas plus radieuse qu’elle ne l’est en réalité, au contraire…

    L’ombre d’elle-même, voilà ce qu’est Roy Asuka…


Roy Asuka [ 5e division ] Caraprez


    La vie de cette kunoichi de Kumo, dès son plus jeune âge, a toujours tourné autour de la confiance. La confiance… cette chose abstraite qui, parfois, lie les hommes et parfois aussi les animaux entre eux. En tant que l’une des survivantes du clan Asuka, elle avait été témoin de ce lien si particulier que pouvait tisser un homme et un oiseau, aussi bien que le clan Kiba par exemple avec leurs chiens. C’était plus qu’une amitié, c’était plus que de l’amour. C’était fusionnel…

    Petite, Roy accordait trop vite sa confiance. Ce qui n’était pas réellement un problème à l’époque, étant donné sa solitude relative. Yanagi Sempai, Seigi et Shenlong furent quasiment les seuls à recevoir ce présent… Ainsi que tous les habitants de Kumo, et toutes les personnes dont elle sentait qu’elle avait le devoir de protéger… Alors qu’une guerre menaçait dangereusement les portes de leur village aimé, elle n’était tout simplement pas prête à l’affronter. Trop fragile, trop téméraire, trop jeune et trop faible… Le fléau métallique de ces hommes en armure ébranla toute la confiance qu’elle pouvait porter en l’être humain. Le reste de son histoire finit à annihiler le reste de ses fondements les plus sacrés.

    Si elle ne se souvient, aujourd’hui, rien de tout cela, elle semble ne pas avoir perdu cette méfiance. Lentement, elle reprend contact avec l’humanité. Et si certaines personnes ou certains gestes peuvent lui rappeler quelques souvenirs oubliés, elle sait intimement qu’elle va regretter le prochain flash-back, son prochain cauchemar … Tout ne fait que réveiller une douleur qui sommeille au plus profond d’elle-même, comme si son cœur était passé sous une guillotine dont elle ignorait tout de la nature jusqu’au nom.

    Elle ignore encore son propre caractère. Elle se cherche, sans se trouver pour le moment. Perdue, une âme en peine… elle ne trouve qu’un tout petit peu de réconfort dans cet endroit qu’est le Houmei Kongen, bien qu’elle ne s’y sente absolument pas chez elle. Encore fébrile de ses dernières mésaventures, la jeune fille ère, au sens propre comme au sens figuré du terme. La guerre l’a profondément bouleversée, au point même que celle qui s’amusait à câliner et à sauter sur tout le monde fuie maintenant le contact, comme si toucher quelque qu’un d’autre lui faisait mal… ou lui rappellerait des choses dont elle se passerait bien ?


Roy Asuka [ 5e division ] Histprezcopie


Roy Asuka [ 5e division ] 1193220906xr7


Chapitre 1 : Pink Little Girl


    La vie a toujours le même commencement… Il s’agit de l’union de deux êtres, une absence de protection de la mère contre la grossesse et paf ! Ca fait des chocapic ! Ou un bébé, c’est comme vous préférez. C’est fou, hein ? Des millions de personnages et toujours le même début, sans aucune originalité. Mais que peut-on faire contre le miracle de la nature ? On ne brise pas les lois de notre maman à tous. Gaia est assez torturée comme ça pour le moment face à toutes les horreurs qu’on lui fait subit, cessons un peu de la faire souffrir ne serait-ce que par écrit.

    ~ * ~


    Donc, tout commence au village des nuages, chez ces amoureux des éclairs, mais plus précisément au sein du clan des amis des seigneurs des airs. Le clan Asuka était en effet connu pour son amour envers les oiseaux et pour leurs techniques qui alliaient ces ninjas à un compagnon ailé choisi dès le plus jeune âge par une épreuve qui aurait pu semblé facile mais… Vous ne lisez donc jamais ? Ne vous fiez pas aux apparences !

    La tour du clan Asuka était en émoi, ou presque. On avait envoyé cherché un de ces messieurs doués en médecine dans le village. Cours, petit messager. La vie d’une femme était entre les mains du temps et d’un jeune genin et de son corbeau. Cours ! Ramène le docteur pour sauver ta sœur de clan. Dans l’une des pièces qui constituaient la tour, un cri perça l’air, plus lourd encore que si le soleil avait réchauffé intensément l’oxygène.

    « Courage, chérie, il va bientôt arriver. Notre enfant va naître et nous vivrons heureux tous les trois. Tiens bon ma puce, c’est bientôt fini. »

    Mais cela n’avait rien de terminé. N’avais-tu pas écouté l’adage, papa ? « Les histoires qui ont une fin heureuse sont des histoires qui n’ont pas encore de fin. » Le nom de papa, c’était Kenzo Asuka. Maman, elle, s’appelait Maaya. Et Maaya, elle aurait droit à une fin prématurée, malheureusement.

    Car le ninja médecin arrivera en retard, ou du moins, il ne put plus rien faire à ce stade. La jeune femme qui hurlait et se débattait contre la douleur de son ventre et de ses cuisses avait déjà subit des dégâts irréparables et l’hémorragie était trop importante.

    « Je ne suis pas sannin ! » Avait-il grogné lorsque Kenzo lui avait foutu un bon coup de poing dans les dents quand il avait avoué à mi-voix que sa jeune et charmante épouse était aux portes de la mort et qu’on ne pouvait plus la sauver. « Néanmoins, si vous voulez que votre enfant vive, laissez-moi faire ! Et sortez d’ici ! »

    Papa n’a jamais pu me raconter ce qu’il se passa à l’intérieur. Il paraît que le bébé avait le cordon ombilical autour du cou et manquait d’étouffer quand je suis apparue pour la première fois. La jounin me sauva de justesse, me lava et tenta de soigner ma maman à l’aide de la grande sœur de Maaya, elle aussi douée – mais à moindre niveau – dans les jutsus médicaux. On me remit à Kenzo, emballée dans des serviettes blanches tâchées de quelques gouttelettes de sang et il me serra dans ses bras jusqu’à ce qu’on lui permit de se rendre au chevet de sa femme.

    La chevelure blonde de maman était sale et rêche, son corps était caché par un drap rouge. Elle avait de la fièvre et était pâle comme … une morte. Bien qu’encore en vie, tout criait qu’elle n’en avait plus pour longtemps. Papa lui prit la main, me tenant encore contre son torse musclé et commença à lui parler à mi-voix, lui avouant tout son amour pour elle et comment elle allait lui manquer. Il pleurait, mais sa voix était calme et douce. Je finis par m’endormir. On me raconta que lors des derniers instants de Maaya, la jeune femme avait tenu à m’appeler Roy. Mon père eut beau lui annoncé que j’étais une fille, elle tenait plus que tout à ce prénom, le prénom de son frère tombé au combat pour Kumo, quelques années plutôt. On me nomma donc Royichi, version plus féminine que Roy malgré que tout le monde m’appelle comme ça encore aujourd’hui.

    ~ * ~


    Orpheline de mère, la petite Roy n’en gardait pas moins un père aimant et présent malgré ses obligations de ninja. Les quelques mois qui suivirent la mort de Maaya, ce fut très dur pour Kenzo d’apprendre le métier de père mais il fut aidé par sa famille. Et Royichi passa de nombreux jours chez sa tante en compagnie de ses cousins. C’était mieux, disait-on, qu’elle apprenne la vie entourée et choyée plutôt que seule dans un appartement avec Kenzo, qui finit donc par habiter lui aussi dans la maison de sa belle-sœur.

    Mais dans les premiers jours, on eut peur, lorsque apparurent les premières couleurs roses dans sa chevelure hirsute de nouveau-né. On disait alors que le sang de Maaya avait teinté le cuir chevelu de son enfant, transformant sa blondeur en un rose maudit. Mais Kenzo refusa ces croyances de bonnes-femmes et fit taire les rumeurs comme il le pouvait. Son enfant n’était ni maudit, ni quoi que ce soit. Il s’agissait d’une petite fille en pleine santé, qui riait, jouait, dormait et mangeait comme tous le monde et il priait à tous de ne pas lui rappeler le souvenir de sa mère pour la simple et mauvaise raison d’avoir une rumeur à colporter. Ils avaient déjà assez souffer comme cela et il jurait de faire que son unique fille deviendrait une excellente ninja du village des nuages.


Dernière édition par Royichi le Lun 20 Juil - 5:32, édité 2 fois
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Royichi
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MessageSujet: Re: Roy Asuka [ 5e division ]   Roy Asuka [ 5e division ] Icon_minitimeDim 12 Juil - 6:23


Chapitre 2 : L’héritage des Asuka


    Les pays des rêves sont si doux. Elle rêvait de tout, et de rien à la fois. Elle se tenait dans les bras de sa maman, dont elle ne voyait pas le visage, dont elle ne ressentait ni l’odeur ni la caresse, son père leur souriait, patient et bienveillant devant cette union. Un simple câlin si tendre et pourtant… Elle ne savait pas ce que cela pouvait faire, d’être choyée par sa maman. Elle ne connaissait que les bras durs de son père ou souples de sa tante. Mais cette dernière ne l’aimait pas comme une mère, non. Elle la croyait encore responsable de la mort de sa sœur, même si elle faisait tout pour que la petite ne manque de rien. Elle préservait ce qui restait de Maaya, de cette façon, sans vraiment l’aimer. Il y avait quelque sentiment amer entre ces deux là, qui formait un mur infranchissable. Mais Roy était encore trop jeune pour s’en rendre compte tandis que Leana, hé bien… elle avait d’autres enfants à qui donner son amour.

    Roy se réveilla ce matin-là dans la petite chambre qui était la sienne. Plus petite que les autres, elle était néanmoins confortable et complète : un lit, un bureau, une penderie pour les quelques vêtements qu’elle possédait et une grande fenêtre qui donnait sur les montagnes de Kumo. Elle n’en demandait pas plus. Elle se leva, et enfila ses vêtements qui traînaient au pied du lit. Il était tôt, la maisonnée sommeillait encore. Mais Roy était en pleine forme et avait faim. Elle savait se débrouillé malgré ses cinq petites années vaillamment acquises et se dirigea vers la cuisine pour prendre son petit déjeuner, comptant chaparder quelques fruits et céréales.

    Mais elle dût s’arrêter sur le pas de la porte. Apparemment, elle n’était pas seule à s’être réveillée aux aurores. Son père était là, parlant à voix basse à un chuunin du clan. Elle ignorait son nom et son physique ne se marqua même pas dans sa mémoire. Elle s’avança, les yeux ronds comme dans une question muette « Mais qu’est-ce que vous faites là ? » alors que son père se tournait dans un sursaut vers sa fille.

    « Roy ?! Que fais-tu là ? »

    Sa voix était toujours basse mais elle avait pris un ton surpris mêlé à une sorte de bonheur de la voir debout et en pleine forme. En effet, ils ne se voyaient pas souvent ces derniers temps, son père restant le plus clair de son temps en mission dans les montagnes.

    « J’ai faim » Répondit-elle simplement, comme s’il s’agissait d’une parfaite évidence. Elle prit place d’ailleurs sur l’une des chaises.

    Son père échangea un regard entendu avec le chuunin puis soupira et prit sa fille dans ses bras avant même qu’elle n’ait eu le temps d’effleurer une pomme.

    « Tu mangeras plus tard. Viens avec moi, il est temps. »

    « Hein ?! Mais j’ai faim moi ! »

    « Chut, tu vas réveiller toute la maison. »

    Elle fut donc posée sur l’épaule de Kenzo, bon gré mal gré, et entraînée vers les étages supérieurs de la tour du clan Asuka qui s’éveillait à peine sous les premiers rayons du soleil. Bien réveillée, la petite observa avec circonspection les étages défiler tandis que son père marchait suivi du chuunin qu’elle observa avec un peu plus de curiosité. Le bandeau de Kumo cachait presque totalement ses yeux tandis qu’un phatéon ( un oiseau marin blanc et noir au bec rouge ) somnolait sur son épaule puissamment musclée. Elle n’avait pas vu l’oiseau de son père et se disait qu’il avait dû partir à la chasse se trouver quelque chose à se mettre dans le bec. La chance…

    Ils laissèrent finalement le chuunin en bas d’un escalier que gravit Kenzo avant d’ouvrir une trappe. Ils entrèrent alors ensemble dans la volière et Roy eut un sursaut en voyant tous les oiseaux qui s’y trouvaient, occupés à danser dans les airs, dans un chant qui prenait le cœur pour ne plus le lâcher. Les yeux de la gamine s’ouvrirent sous la stupeur quand son père la posa sur le sol. Enfin, elle comprenait où elle était et elle sourit. Elle savait que les membres du clan devaient tous passer cette épreuve lorsqu’on les jugerait dignes. Elle regarda son père qui la fixait avec gravité.

    « La coutume veut que tous les membres de ta famille soient là pour assister au début de l’épreuve mais je doute que Leana ou ses enfants aient réellement désirer être présents à une heure pareille. Tant pis, ce n’est pas grave. Roy, fait très attention, ce moment sera sans doute l’un des plus importants de ta vie. Et il appartient à toi seule, ma fille. Concentre-toi pour trouver ce que ton cœur désire, entre en osmose avec toi-même et avec ton compagnon. Vous ne vous trouverez pas autrement. Courage… »

    Il partit, laissant la petite complètement ébahie décortiquer les mots de son père pour y trouver un sens. Regret et joie se lisaient en même temps dans son regard noisette. La trappe se referma lourdement et elle se retrouva « seule ».

    Le temps passa plus vite qu’elle ne l’aurait cru. Plusieurs minutes se déroulèrent avant qu’elle n’eut le courage de faire un mouvement, de peur de briser cet incroyable ballet aérien. Mais les oiseaux ne faisaient pas plus attention à elle qu’à un grain de poussière dévoilé par un rayon de soleil. Alors elle s’assit au milieu de la pièce et leva son regard vers le plafond de la volière. Son ventre grogna de frustration de ne pas avoir pu étancher sa faim.

    Finalement, elle finit par se lever. Elle parcourut la pièce et tenta d’approcher certains volatiles qui s’envolèrent aussitôt. Elle parla, un peu, comme si elle s’adressait à de véritables personnes mais s’interrompit au bout d’une heure, lorsqu’une chouette effraie finit par l’attaquer pour la faire taire et la laisser reprendre son sommeil. Elle bouda alors, allant s’asseoir dans un coin, essayant de calmer son ventre qui grondait de plus en plus fort.

    Elle n’avait pas remarqué que, depuis son entrée, deux yeux dorés l’observaient fixement avant qu’ils ne s’envolent dans l’air ambiant, quelques minutes plus tôt. Ce n’était pas le genre de Roy, d’abandonner, ainsi se mit-elle à réfléchir à ce que son père lui avait dit. Elle devait se concentrer pour trouver ce que son cœur désirait ? A manger ! Non, ce ne devait pas être son désir le plus profond, mais à quoi bon vivre dans le passé ? La petite vivait dans le présent depuis toujours. Elle se satisfaisait de ce qu’elle avait et ne demandait rien d’autre de plus. Une vie compliqué n’apportait que la tristesse…

    Elle fut coupée dans ses réflexions en sentant quelque chose lui tomber sur le crâne. Elle retira de ses cheveux une petite musaraigne morte mais encore chaude avant de lever les yeux sur un grand aigle noir qui la fixait de toute sa hauteur.

    « Merci ! » Répondit-elle en souriant. Pourtant, ce n’est pas ce qui étancherait sa faim. Elle n’avait pas l’habitude de dévorer des souris pour le petit déjeuner, néanmoins, elle était aventureuse et ne voulait pas vexer l’oiseau qui s’était approché d’elle. Il s’agissait d’un jeune mâle qui venait apparemment de perdre son duvet pour de nouvelles plumes d’un noir taché de brun par endroit. Alors elle dévora la petite musaraigne en faisant bien attention de ne pas manger les os.

    Ce n’était pas si mauvais que ça… Mais c’était trop petit pour vraiment étancher sa faim. Le remarquant, l’oiseau repartit et elle laissa les restes du cadeau à la chouette effraie pour s’excuser de son offense précédente. La chouette ouvrit un œil et avala le cadavre tout cru avant de se rendormir.

    Quelques minutes plus tard, elle faillit s’écrouler en sentant un énorme lapin lui tomber sur le crâne.



Chapitre 3 : Un massacre sans nom


    Line, c’est ainsi que s’appelait l’aigle avec lequel elle tissa, depuis ces quelques années, des liens très forts. Son père, totalement fier de la réussite de sa fille, était tout de même un peu inquiet. L’aigle était grand et puissant à côté de la minuscule gamine frêle et à l’air fragile. Mais l’animal était plus doux qu’il ne le pensait et extrêmement protecteur envers la petite aux cheveux roses. Roy fit donc son apparition à l’académie de ninja de Kumo quelques temps plus tard.

    Cette fille avait l’art de se faire des amis fidèles. Elle avait un caractère difficile à supporter, ce qui faisait que personne ne l’approchait sauf si on l’appréciait vraiment. Mais elle ne considéra jamais l’un des autres aspirants ninja comme plus fidèles que Line, avec lequel elle atteignait presque la parfaite osmose dont parlait son père.

    Il leur arrivait parfois d’avoir quelques désaccords mais l’oiseau était moins entêté que la jeune fille et les disputes jamais très longues. Ah, demandez à Roy comment se disputer avec un oiseau, si vous le désirez. La seule chose qu’elle vous dira, c’est que dans une amitié, s’il n’y a pas de disputes ou de surprises, ce n’est pas drôle. Pour garder intact un lien pareil, il fallait des rebondissements ! Aussi petits soient-ils.

    Ce jour-là, elle était chez sa tante, en compagnie de son père et de ses cousins. Le jounin leur apprenait un jeu compliqué fait pour aiguiser leurs sens. Line observait la pièce d’un œil protecteur, perché sur le rebord de la fenêtre. Roy embêtait ses cousins, plus âgés qu’elle et déjà genin, par des remarques stupides dont elle seule avait le secret. Elle les avait depuis longtemps affublés de surnoms stupides qu’ils n’appréciaient que très peu.

    « Roy, concentre-toi un peu ! »

    « Mais c’est lui qui m’embête ! »

    « Je ne veux rien enten… »

    « Papa ? »

    « Chut ! »

    Un cri avait percé l’air malgré le manque de silence dans la pièce. Line avait relevé la tête, à l’affût du moindre danger. Kenzo se dirigea alors vers la porte, qui donnait sur le couloir de la tour des Asuka et il se figea en voyant l’un de ses amis s’effondrer à ses pieds, couvert de sang, avec une seule phrase sur les lèvres…

    « Courrez… Il nous massacre tous… Goh… Courrez !… »

    Line poussa un cri perçant en s’envolant tandis que toute la pièce fut prise en émoi.

    « Maman !?! »

    « Papa ?! »

    « Qui lui a fait ça ??? »

    « Roy ! Va te cacher ! Les enfants, restez prudents ! »

    Tout se modifia dans une étonnante pagaille devant les yeux révulsés de Roy qui sentit soudainement les bras de son cousin la saisir pour la porter vers la fenêtre. Elle se débattit, sans comprendre ce que son cousin mijotait. Dehors, ça criait, hurlait à la mort, mourrait et teintait les murs d’un sang aussi rouge que le sien.

    « Roy, fuit, va prévenir le village ! Tu ne peux rien faire. Va ! »

    « PAPAAAAAAAAAAAA !!! »

    Les larmes embrouillaient sa vue dans une myriade de couleurs sombres. Elle sentit les serres de Line saisir ses petits bras et ses ailes battre l’air à grandes goulées avant que le sol ne réapparaisse sous ses pieds. Elle s’effondra, vidée de toutes ses forces tandis que son oiseau se posait lui aussi. Les habitants présents dans les rues furent surpris mais ne comprirent l’urgence de la situation que lorsque la petite se leva et se mit à hurler qu’ils avaient besoin d’aide, que son papa allait mourir, que tous allaient mourir si on ne venait pas aider le clan Asuka contre une chose horrible, un monstre qui détruisait tout sur son passage.

    Elle courrait à en perdre haleine vers le château du Raikage lorsqu’elle fut rattrapée par sa tante qui saisit la petite folle dans ses bras pour la rassurer, lui dire que tout était fini…

    ~ * ~


    C’était fini, oui. Les quelques jours qui suivirent virent la petite perdue dans un sommeil profond et perturbée par des cauchemars. Leana avait formé une équipe pour partir à la recherche de Goh, responsable du massacre et personne n’avait eu de nouvelles d’elle depuis. Elle avait confié Roy à l’une de ses amies, une vieille dame du nom de Rida, qui adorait les enfants et qui veilla sur elle et sur Line le temps que tout se calme.

    Lorsqu’elle se réveilla, il ne fallut même pas d’explications houleuses sur la situation pour que la petite comprenne que sa famille n’avait pas survécu. Elle refusa de mettre les pieds dans la tour pendant plusieurs semaines, refermée sur elle-même et n’acceptant que la présente de son aigle. L’oiseau comprenait et partageait sa tristesse, elle le savait.

    Elle finit par se reprendre en main, refusant de se laisser aller. Elle retourna à l’académie et reçut son diplôme de genin, elle remit les pieds dans la tour de son clan et s’y réinstalla, remerciant Rida de son accueil et lui promettant de revenir la voir de temps en temps. Mais elle voulait se prouver à elle-même qu’elle était capable de faire face à la vie, désormais. Elle voulait honorer la mémoire de son clan et jura au milieu de la volière qu’elle punirait un jour elle aussi celui qui leur avait infligé pareille blessure !
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MessageSujet: Re: Roy Asuka [ 5e division ]   Roy Asuka [ 5e division ] Icon_minitimeDim 19 Juil - 4:00

Roy Asuka [ 5e division ] Histprez2


Chapitre 4 : Un oiseau sans ailes n’a d’autre choix que mourir


    Ses pas se faisaient de plus en plus rapides à mesure que sa course se prolongeait. Son souffle court secouait frénétiquement sa cage thoracique. Ses pieds évitaient habilement les pierres qui se mettaient sur son chemin. Elle courrait, comme si sa vie en dépendait, comme si sa destination allait pouvoir la sauver. Line tournoyait dans le ciel sombre, l’encourageant à continuer. Mais Roy ne pouvait que courir, aussi vite que ses jambes le lui permettraient, aussi loin que ses forces l’emmèneraient… Jusqu’à ce que ses poursuivants ne la rattrapent, et ne la tuent, comme tous les autres avant elle…

    Fuir n’avait rien de courageux. Mais combattre en ces conditions n’avait rien d’honorable. S’il fallait qu’elle meure, elle voulait au moins une chance, une chance d’en tuer un. Hors, là, il ne lui restait que la chance de survivre un peu plus longtemps, peut-être assez pour assouvir cette envie qui lui tiraillait les entrailles. Se retourner en ce moment n’était que pure folie, un simple suicide stupide. Tandis que partir le plus loin possible d’eux, c’était survivre. Et tant qu’au moins quelqu’un leur survivait, ils perdaient.

    Sauf qu’elle avait beau être plus rapide qu’eux en temps normal, et connaître les montagnes mieux que personne, ils avaient un net avantage : la pointe en fer plantée dans son omoplate. Chaque pas, chaque souffle, lui arrachait un nouveau gémissement de douleur et à chaque seconde, s’écoulait un peu plus de son énergie. Ses vêtements devenaient lourds, et ses pieds perdaient de leur habileté… Elle trébucha, se releva, trébucha encore… Line émit un cri perçant et elle entendit de nouveaux cris dans son dos. Son cœur s’accéléra, lui donnant quelques dernières forces pour se relever, et continuer d’avancer. Mais ils avaient comblé leur retard… Ils étaient presque sur elle. Trop tard pour fuir. Trop tard pour combattre. Elle n’en avait plus la force. Line ne pourrait pas l’aider, les techniques n’étaient d’aucune utilité contre ces monstres…

    Elle les avait déjà vus à l’œuvre. Elle les avait vus envahir le village et exterminer tout le monde sur leur passage, quelques mois plus tôt. Et depuis, ils les traquaient, impitoyablement. Combien des siens étaient morts ? Combien avaient survécus ? Combien de fois ses larmes avaient coulées ? Aujourd’hui encore, ses yeux étaient inondés, si bien qu’elle en avait du mal à voir où elle allait. Peu importait, finalement, vu qu’elle n’y arriverait pas.

    « Mais arrêtez là !! » Hurla une voix essoufflée derrière elle.

    Apparemment, ils en avaient assez de la course. Vaillamment, elle évita un nouveau projectile qui lui aurait tout droit percer le crâne sinon avant de sauter derrière un rocher qui ne ferait office que de piètre cachette. Son épaule frottant contre la pierre, elle retint de nouveau un cri de douleur. Elle n’avait pas d’échappatoire. Le petit chemin escarpé qu’elle grimpait jusqu’alors ne semblait pas vouloir en finir.

    « Attrapez-là ! »

    L’attraper ? Ils ne voulaient donc pas la tuer ? Fronçant les sourcils, elle se décida à un léger coup d’œil par-dessus l’obstacle. Ils s’approchaient, prudemment. Vainement, elle chercha alors. Mais elle ne trouva qu’un dernier shuriken. Si elle visait bien, elle pouvait en tuer un, sur les dix… Mais son bras allait l’en empêcher. Miser sur la chance alors ?

    Elle n’eut toutefois pas le loisir de choisir. Son regard fut soudainement attiré par les mouvements de Line. L’oiseau avait doucement tournoyé au dessus d’eux, sous les ordres de l’Asuka, qui préférait encore voir son compagnon inactif mais sain et sauf que mort. Mais voilà que son vol s’était fait soudainement chaotique. Et c’est avec une peur panique dans les yeux que Roy vit son plus cher ami fondre sur leurs ennemis.

    La falaise était abrupte. Et la surprise fit tomber un homme. Mais cela n’allait pas suffire à leur sauver la vie. Cessant de réfléchir, l’adolescente jaillit de sa maigre cachette pour lancer son dernier projectile vers la tête de l’homme le plus proche… Qui le dévia d’un geste banal de son arme, vu le peu de force et de précision qu’elle avait réussi à mettre dans son lancé. Tandis qu’un autre se protégeait comme il le pouvait des serres acérées de l’aigle… Elle vit la scène au ralenti… Elle vit l’arme atteindre les plumes noires à une vitesse douloureuse. Le cri perçant se mêla au sien, un cri uniforme d’agonie et de douleur, qui surprit légèrement les soldats, assez pour ne pas s’attendre à la tornade qui leur tomba dessus, sous la forme d’une petite ninja de 14 ans armée de ses simples poings.

    Line ne pouvait pas mourir. Line était le dernier être vivant qu’elle aimait sur cette terre. Elle arriva au niveau de l’oiseau, qui se débattait encore dans son propre sang. Elle sentait la lame d’une épée dans son cou, et tremblait tellement qu’elle ne mit pas longtemps à laisser une fine traînée de sang rouge glisser le long de sa colonne.

    « Vous n’êtes que des monstres… »

    Un sanglot la secoua violemment. Les larmes coulaient à nouveau. Line, dans un dernier battement d’aile vain, laissa tomber une plume au pied de la petite agenouillée… Il voulait que la ninja qu’il avait choisi un jour dans cette tour, cette petite fille toute sautillante de joie et de bonheur vive. Il voulait la sauver…

    « Ligotez-la, qu’on en finisse ! »

    « Pardonne-moi mon beau… » Murmura-t-elle doucement, en saisissant cette unique plume noire.

    Un homme bougea, pour l’attraper, croyant qu’une simple menace pointue allait la tenir en place. Elle bondit, telle une furie à nouveau, puisant dans les pauvres dernières forces qui lui restait pour échapper à ses ennemis. Elle sauta de la falaise sous leurs yeux stupéfiés.



Chapitre 5 : Mais s’il était condamné à vivre ?


    Son pied avait quitté la roche, ses bras s’étaient écartés et elle avait alors senti le vide l’attirer, inexorablement, vers sa mort prochaine… Elle entendit derrière elle quelques cris dont elle ne comprit pas le sens. A vrai dire, elle s’en fichait désormais. Elle s’éloignait de ses poursuivants d’une façon qui les empêcheraient de la suivre… Du moins l’espérait-elle.

    Sa mère était morte, son père également… Le village de Kumo avait succombé dans les flammes lui aussi. Que restait-il aujourd’hui du clan Asuka ? Elle en avait perdu toute trace de vue depuis ce massacre. Et l’espoir s’était amenuisé au fil de ses recherches. S’il ne restait qu’elle et Line, hé bien… Elle en était profondément désolée. Désolée d’être une si piètre combattante, désolée d’être un si mauvais échantillon de leur gloire d’antan. Autrefois, elle avait juré d’accomplir sa vengeance sur l’homme qui avait anéanti une bonne partie des leurs, l’homme qui avait également tué son père… Mais aujourd’hui, elle savait qu’elle ne pourrait jamais tenir cette promesse. Elle avait échoué, dans tous les sens du terme… Line n’allait pas tarder à expirer son dernier souffle, et elle s’étalerait sur les rochers quelques centaines de mètres plus bas. Ils mourraient ensemble, c’était peut-être la seule petite compensation qu’elle pourrait trouver dans cette histoire tragique…

    Le vent l’accompagnait dans sa chute, lui aussi, mais la gifle qu’il lui procurait au visage n’avait, pour une fois, rien d’agréable. Elle allait trop vite. Son corps n’allait plus le supporter très longtemps. Peut-être même allait-elle mourir avant d’atteindre le sol… qui se rapprochait, de plus en plus vite. Elle ferma doucement les yeux, inspirant une dernière fois, appréciant la vie une dernière fois. Son corps avait cessé de lui faire mal… Ca y était presque… Presque…

    La douleur que lui infligea l’arrêt brutal était si intense qu’elle en hurla, expirant la bouffée d’oxygène qu’elle venait juste d’avaler. Mais ce n’était pas le sol qui en était à l’origine. Sa chute continuait, à la seule différence que la vitesse était beaucoup, beaucoup plus lente tout d’un coup… Les serres de Line s’étant enfoncées profondément dans ses épaules, un dernier battement d’aile de l’oiseau agonisant les avait tout deux empêchés de finir écrasés comme des crêpes…

    Mais Roy n’avait plus huit ans. Roy avait grandi, et pris un peu de poids. Les dernières forces de son compagnon ne suffiraient pas à leur épargner la douloureuse rencontre de la terre… Il n’y eut que quelques vagues secondes de répit avant qu’ils ne retombent, ensemble maintenant. Tout d’un coup, les serres quittèrent ses épaules, modifiant légèrement leur trajectoire. Le crâne de l’adolescente percuta la paroi et tout devint noir…

    Elle ne sentit même pas son corps retomber comme une poupée de chiffon dans la poussière.


    La première chose qu’elle ressentit fut la douleur, qui reprenait progressivement place dans ses pensées, envahissant son crâne comme un poison qui la paralysait tellement son intensité était étonnante. Pourquoi avait-elle aussi mal ? Et où était-elle ? Assise sur un sol froid et dur, apparemment, dos contre le mur, poisseux également… Elle tenta vaguement de se rappeler ce qui avait bien pu l’amener là… Sans succès.

    Lentement, elle ouvrit les yeux, la douleur de son crâne menaçant de la replonger dans l’inconscience. L’unique rayon de lumière qui éclairait la pièce sombre provenait de ce qui était apparemment une fenêtre condamnée par des morceaux rassemblés de plaques de fer. Elle-même se trouvait à l’extrême opposé de la dite fenêtre, séparé d’elle par une table et deux chaises. La petite pièce entourée de béton suintait l’humidité. Elle eut la soudaine envie de sortir d’ici. Avant de se rendre compte qu’elle ne le pouvait pas.

    Ses bras, jusque là inactifs, firent tinter les anneaux d’une chaîne qui les maintenait solidement au dessus de son crâne, les mains attachées si fermement qu’elle sentait ses doigts picoter d’engourdissement. Une seule fois elle tenta de se débattre, réveillant des douleurs encore inexprimées aux épaules et dans le dos. La peur accéléra son cœur, et son regard paniqué commença à inspecter plus en détail la pièce… vide à l’exception du mobilier…

    Non, il y avait quelque chose. A environ un mètre d’elle, une espèce de bandeau, une petite plaque sur un tissu noir, ornée d’un signe étrange qui représentait vaguement un nuage… Si elle ne savait pas ce que c’était, elle savait que ça lui appartenait ainsi que la plume posée dessous dont elle ne voyait dépasser qu’une partie. Lentement, elle ravala sa salive. Pourquoi avait-elle cette impression d’oublier quelque chose ? Elle observa à nouveau la pièce, puis elle-même.

    Ses vêtements étaient sales, déchirés et couverts de sang. Qu’est-ce qui avait bien pu lui arriver pour qu’elle se retrouve dans cet état ? Elle n’en savait rien… Elle n’arrivait plus à s’en rappeler. Pire ! L’unique porte de la pièce venait de s’ouvrir…


    La lumière qui frappa sa rétine l’obligea à fermer les yeux, mais l’ombre qu’elle avait pu apercevoir était sans nul doute celle d’un homme. Grand et plutôt enrobé, il passa la porte d’une enjambée avant d’apparemment appeler quelqu’un d’autre d’une voix grave qui n’avait rien de plaisante à entendre.

    « Hey ! La p’tite est réveillée. Viens voir ! »

    Quelqu’un d’autre entra dans la pièce avant de fermer la porte derrière lui, ce qui permit à l’adolescente de rouvrir plus confortablement ses beaux yeux sombres, son regard se portant directement sur les deux protagonistes qui venaient de la rejoindre ; et qui n’avaient, ma foi, rien d’amical… Le premier était bouffi. Sa peau claire se tendait sous un paquet de graisse qu’un combattant digne de ce nom ne devrait pas posséder. Ses cheveux châtains étaient gras et sales, collant à son front comme s’il venait de suer comme un porc. Cela dit, il en avait l’odeur, alors peut-être…

    Le second était plus squelettique et avait les cheveux plus longs, qui n’avaient toutefois rien à envier à ceux de son ami. C’est ce dernier qui s’approcha d’elle en premier, alors que l’autre se contentait de l’observer avec des petits yeux porcins et un sourire étrange. Le regard de son comparse avait, lui, une lueur bien plus cruelle…

    « Comment tu t’appelles ? »

    La question, froide et sèche, était pourtant simple. Mais la jeune fille se contenta d’écarquiller légèrement les yeux… Comment elle s’appelait ? Le silence dura deux secondes… Deux secondes de trop. Elle sentit le poing de l’homme-squelette lui atterrir dans l’estomac. Il avait bien plus de force que son physique n’en laissait paraître.

    « Comment tu t’appelles ?? »

    « Je… Je sais pas… » Réussi-t-elle à articuler, tout en essayant de remplir à nouveau ses poumons d’air.

    « On dirait que le doc avait raison, hein ? » Marmonna le gros. « Qu’est-ce qu’on fait d’elle maintenant ? »

    « Ca ne me dérange pas de m’amuser un peu avec elle le temps qu’elle retrouve la mémoire… Et elle va la retrouver, pas vrai ? »

    Soudainement, l’amnésique fut certaine d’avoir envie de se souvenir de son nom, … quitte à mourir plus vite…


Dernière édition par Royichi le Lun 20 Juil - 5:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Roy Asuka [ 5e division ]   Roy Asuka [ 5e division ] Icon_minitimeLun 20 Juil - 5:31


Chapitre 6 : Amnésie, torture ou délice ?


    Elle avait cessé de compter combien de fois elle avait pu voir le fin rayon de lumière éclairer vaguement cette pièce. Le plus souvent, elle n’avait le loisir que d’observer cette pâle, glauque et unique ampoule qui se balançait légèrement au dessus d’elle malgré l’absence de vent ou de mouvements à l’étage du dessus. Combien de semaines, de mois, s’étaient écoulés depuis qu’elle était ici ? Quelqu’un la recherchait-il ? Quelqu’un la connaissait-il encore ? Elle ignorait tout cela… Mais elle était certaine d’une seule chose : elle mourrait dans cette pièce.

    Elle était déjà morte. Elle le sentait en elle-même. Et à chaque fois qu’ils revenaient, elle mourrait juste un peu plus. Ils lui avaient tout d’abord ôter toute envie de résister, brisant jusqu’à la moindre de ses barrières mentales. Pour toujours poser cette même question à laquelle elle ne pouvait pas répondre, chaque jour, lorsque le fin rayon de lumière devenait plus rouge, ils revenaient, toujours avec ce même regard, lubrique et pervers, cruel et sadique… C’était devenu une routine… Une routine douloureuse à laquelle elle ne pouvait échapper…

    Elle n’avait jamais vu que ces deux hommes. Même le jour où ses plaies avaient fini par s’infecter. Ils parlaient de temps en temps du « doc » mais l’homme n’avait jamais pu entrer dans la pièce bien qu’il leur donna des antibiotiques qu’ils firent avaler à leur captive de mauvaise grâce. Et c’était sans doute de loin la chose la plus consistante qu’elle ait avalé toutes ces semaines.

    Au début, ils avaient commencé par la torturer un peu, se disant peut-être que la douleur réveillerait ses souvenirs. Et malgré ses efforts à tenter de se rappeler son prénom, elle n’y arrivait même pas. Alors, ils avaient fini par se lasser de la torture, et avaient voulu s’amuser un peu plus. Au début, elle n’avait pas compris pourquoi ils lui enlevaient ses vêtements, se disant qu’ils voulaient probablement qu’elle ait froid… Naïve ? Elle n’avait que quinze ans et était amnésique après tout… Mais lorsqu’elle avait senti leurs mains grasses et sales commencer à palper son pauvre corps meurtri de toute part, elle avait alors commencé à paniquer. Lorsque leurs membres avaient commencé à se frayer un chemin en elle, elle se mit à se débattre, hurler…

    Et au fil des jours, elle avait tout simplement abandonné toute réaction, se pliant à leurs quatre volontés, sans toujours pouvoir leur donner son prénom… Et quand ils ne la violaient pas, elle s’allongeait dans son petit coin de sol froid et dur, observant toujours ce bandeau étrange et cette plume qui prenaient la poussière dans le coin de la pièce, espérant un flash, une révélation, quelque chose qu’elle aurait pu leur donner en espérant qu’enfin ils l’achèvent…

    Le manque de force la faisait désormais souvent tomber dans l’inconscience. Cela faisait deux jours qu’ils ne l’avaient ni nourrie ni abreuvée, deux jours qu’ils avaient loupé leur rendez-vous également. L’ado se serait presque sentie vexée d’être oubliée ainsi, tel une marchandise avariée… Ce qu’elle commençait sans doute à devenir. Elle n’osait même pas imaginer l’état dans lequel elle pouvait être, se souvenant à peine de son image… Si elle s’en souvenait. Troisième jour ? Ou bien était-ce la nuit maintenant… Enfin elle entendit un bruit. Comme des cris, à l’étage. C’est à peine si elle réussit à leur porter attention.

    Elle ne finit vraiment par se « réveiller » que lorsque la porte de sa « chambre » s’ouvrit à la volée, apparemment défoncée par une forte épaule.

    « Quelle odeur ! » Fit alors une voix inconnue.

    Une odeur ? Elle ne sentait rien de spécial. Mais il s’agissait peut-être de sa propre odeur à elle… Un mélange d’urine, de matières fécales, de sexe et d’humidité, sans doute, si elle imaginait bien. La lumière, à nouveau, était trop forte pour qu’elle observe l’homme entrer dans la pièce, suivi d’un autre. Qui n’avaient rien à voir avec ses visiteurs habituels…

    L’un d’eux resta en retrait, surveillant apparemment le couloir, ou ce qui devait être de l’autre côté de la porte, vu qu’elle n’avait jamais quitté cette pièce depuis qu’elle s’y était réveillée. L’autre s’approcha d’elle, jurant, maudissant et s’exclamant apparemment sur les personnes qui habitaient ce lieu.

    « Elle est vivante ? » Soupira l’homme qui faisait le guet, apparemment pessimiste quant à l’était de la captive.

    « On dirait » Finit par répondre son collègue, en voyant les faibles yeux noirs l’observer sans ciller, intrigués. « Hey gamine, comment tu t’appelles ? »

    Encore cette même question… Elle ne répondit pas, se contentant d’un regard, prête à sentir à nouveau la douleur s’abattre sur elle.

    « Cette fille n’est sans doute qu’un de leurs jouets. Libère-là et filons d’ici avant qu’ils ne reviennent. Ce soit disant docteur s’est sans doute foutu de nous, et notre mission n’a rien à voir avec cet espèce d’établissement… »

    « Attends… » Le regard du ninja se posa alors sur le bandeau posé dans le coin de la pièce. Fronçant les sourcils, il alla le ramasser, attrapant la plume au passage. « C’est à toi ça ? »

    Enfin une réponse à laquelle elle pouvait répondre ! Elle se contenta de répondre oui par un signe de tête ferme, toutefois, ses cordes vocales ne lui inspirant guère confiance depuis quelques temps.

    « On l’emmène ! »

    « Mais … ! »

    « Elle est de Kumo. Et dieu seul sait ce qu’ils ont bien pu lui faire endurer. On l’emmène, je te dis. »

    « Okay okay. Mais c’est toi qui l’expliquera au capitaine… »

    Trop faible pour résister aux bras qui la soulevèrent alors du sol, elle se contenta de saisir la plume et le bandeau de ses deux mains, comme son unique trésor et de se laisser porter hors de cet enfer sans vraiment s’attarder sur les détails du bâtiment. Elle sombra bien avant même d’être enfin sous les rayons du soleil.

    Pour se réveiller plusieurs jours plus tard dans les draps blancs d’un lit d’hôpital d’un nouveau lieu dont elle ignorait toujours tout, pour pas changer.


MàJ terminée.
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MessageSujet: Re: Roy Asuka [ 5e division ]   Roy Asuka [ 5e division ] Icon_minitimeLun 20 Juil - 12:35

Premièrement... Arrête de choisir des musiques aussi tristes avec un texte aussi triste ! C'est un coup à me faire déprimer xD ! *sort*

Non, je déconne... C'était magnifique... Tout bonnement génial. Mais j'suppose que t'en as marre qu'on te fasse autant de compliments alors je vais juste me contenter de te rajouter 3 XP pour cette MàJ... ^_^

J'ai hâte que Midori sache ce que ces ordures ont fait à un membre de son clan... Ça va chier des bulles ovales dans des trous carrés... U_U

Enfin bon, validée ! Bienvenue au Houmei Kongen l'Aspirante Amnésique ! (A.A xD...)
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