Un son venu du coeur... rejeté par les oreilles [Pv Hokya]

["Suite" du RP Un Sannin à Kumo, enfin, dans la continuité xD... pas vraiment une suite ^^]

Richinu avait quitté depuis peu le château du Raikage. Elle n'avait cessé de penser à ce drôle de type que l'on nommait Jiraiya, oui, le fameux Sannin. Elle savait qu'il ne fallait pas sous-estimer un adversaire potentiel ou même une personne rencontrée dans la rue mais là... Pour un Sannin c'était un sacré bonhomme ! Richinu ne ressentait rien à son égard mais si elle le devait, probablement qu'elle ressentirait du dégoût. Quel homme affreux, non pas physiquement, il semblait simplement ignorer... Comment dit-on déjà ? Ah oui, "ce que pensent les femmes".

-"Meooow... Meoooooow... Meow...."
-"Hm..?" Laissa échapper la Chuunin.

Elle baissa son regard verrons vers ce qui semblait être un Felis Silvestris partiellement de couleur blanche. Oui, c'était donc bien un chat. Un chat blessé. Richinu s'accroupit et posa le genou droit à terre. Elle tendit la main vers le pauvre petit minou blessé: il avait une blessure qui semblait profonde sur le flanc. Richinu n'était pas du genre à plaindre un blessé (MAIS PLUTÔT A L'ACHEVER BWAHAHAHA...), après tout, lorsqu'on travaille dans un hôpital et que l'on est Med-Nin si on commence à plaindre un malade qui trouvera son réconfort dans la mort, on est pas sorti de l'auberge ! Bref, au moment donc où Richinu approchait sa main du petit animal celui-ci se tourna avec vélocité et lui planta ses griffes dans la main. Richinu ne cria point mais elle ôta tout de même sa main du champ de vision de l'animal.

-"T'es un petit dur toi hein..." Dit-elle à voix basse en accompagnant ces paroles d'un petit sourire.

Elle cherchait à présent dans son fourre-tout un spray antiseptique et un bandage. Elle fixa le félidé devant elle et approcha la main de nouveau, en n'oubliant pas de faire attention cette fois-ci. Comment faire pour soigner un animal qui ne se laisse pas faire...? L'endormir ? Ça serait stupide, en plein milieu de la rue, sans compter qu'il ne se réveillerait que trente minutes plus tard avec le produit qu'avait Richinu sur elle en ce moment... Finalement, elle opta pour la solution la plus rapide: dans un mouvement adroit elle plaqua la tête du chat contre le sol tout en maintenant également ses pattes avant. (Kyaa, mais c'est une malade ! xD)
Elle tenait un bout du bandage entre ses dents et l'antiseptique dans sa main gauche, elle désinfecta la plaie tandis que le chat se débattait comme un fou puis elle entoura le flanc du bandage, coupa un bout en s'en servit pour faire un nœud final. La Chuunin se releva rapidement redoutant un prochain mouvement du chat totalement enragé. Elle avait raison de craindre cette bestiole: elle commençait à cracher (la bestiole hein ! Pas Richinu !) ! Richinu la contourna avec précaution puis regarda sa montre.

En retard ! A cause de ce fichu chat, elle était en retard ! Elle avait un examen -de routine- à faire passer à une personne qui avait pris rendez-vous depuis un moi. Elle se mit à courir en direction de l'hôpital. Tiens, c'est bizarre, mais je sens que vous vous posez une question... "Mais pourquoi Richinu n'a pas utilisé sa technique de soin pour soigner le chat ?" Ben, c'est tout bête en fait: vous croyez vraiment qu'elle avait envie d'user du chakra pour un soin aussi mineur ? Non mais imaginez un peu: une météorite tombe sur Richinu pendant qu'elle marche mais avant elle avait dû soigner le chat grâce à la technique en question, comment elle fait pour se soigner correctement sans tout son chakra ? Un coup à crever... Non mais n'importe quoi, j'vous jure !

Passons, elle arriva devant l'hôpital et ralentit un peu son allure. Elle entra: en face d'elle l'accueil et l'infirmière assise à son bureau, prête à recevoir quiconque avait pris un rendez-vous, ou non d'ailleurs. Richinu se dirigea vers elle, posa ses coudes sur le comptoir et dit:

-"Bonjour Akiko-san, le rendez-vous de 16h45 est arrivé ?"
-"Oh bonjour Kurare-san. De quel rendez-vous parlez-vous ?"
-"Il n'y avait pas de rendez-vous pour aujourd'hui 16h45 ?"
-"Non, c'est le mois prochain. Je suis confuse, je pensais pourtant avoir prévenu votre père afin qu'il vous le dise la dernière fois..."
-"...Si on me cherche, je suis aux vestiaires du sous-sol."
-"Ha...Hai, comme vous voulez Kurare-san...!"

Richinu était quelque peu frustrée. Devait-elle virer cette femme ? Non, non. Elle faisait du bon travail. C'était son père l'incapable de service ! Richinu se dirigeait alors vers les escaliers menant au sous-sol. Après sa douche, elle irait probablement vérifier quelques dossiers. La routine quoi...



Elle arriva devant la porte des vestiaires pour femmes. Elle poussa la porte qui ne grinça point et entra en la refermant derrière elle. Puis, elle se dirigea vers son casier où elle savait qu'elle trouvera une serviette propre ainsi que ses affaires de toilettes, à savoir: un gel douche parfumé à la lavande (qui rappelons-le à des propriété calmantes, antispasmodiques ainsi que microbicides), un dentifrice à la menthe (ayant des propriétés antiseptiques) et sa brosse à dents (qui n'a pas de propriétés particulières). Elle quitta le vestiaire en prenant soin de bien refermer son casier.

Elle ressortit et entra dans la pièce juste à côté des vestiaires féminins, à savoir les douches pour femmes. Richinu se dirigea vers une des douches devant laquelle se trouvait une petite table destinée à poser les effets personnels de chacun. Elle ôta donc ses lunettes et se massa l'arrête nasale pendant un bref instant. Elle posa sa serviette puis ôta son T-shirt et les bandages se trouvant en dessous. Elle baissa son pantalon et l'enleva également tout en se débarrassant de ses sandales noires. A présent dans la tenue d'Ève, elle entra dans la douche, accompagnée de son gel douche, de son dentifrice et de sa brossa à dent. Elle était donc parée pour... prendre une douche ! Richinu tourna le robinet d'eau froide puis celui d'eau chaude et obtint une eau à une température quasi-parfaite. Elle mouilla ses cheveux bleu-violacés et passa sa main dedans puis elle commença à faire mousser le gel douche à la lavande qui coulait à présent sur ses courbes plutôt généreuses.

Il faut savoir que la douche n'était pas une chose anodine pour la jeune femme. En effet, se doucher permettait de se libérer. Et pas que de la crasse emmagasinée pendant la journée, non. Pour Richinu, le moment de la douche était un moment de détente, et qui dit détente dit perte de sérieux et qui dit perte de sérieux dit... Richinu comme vous ne l'avez jamais vu. Est-elle vraiment une fille parfaite ? La suite, au prochain épisode !


[A toi Hokya xD ! Ramène tes boule-quiès ! xD]

[Si vous lisez ce RP, vous serez dorénavant obligé de cliquer sur les liens de celui-ci. Un conseil ? Baissez le son de vos baffles. ^3^]

L'eau de la douche coulait et s'abattait contre le carrelage de la douche dans un bruit que personne n'est censé ignorer (sauf les grands crados de service). Richinu se savonnait et bientôt, oui très bientôt, au moment du rinçage, elle savait qu'elle devait un concert à son corps et à son public de gouttelettes transparentes. Voilà, elle venait de finir de nettoyer son corps. Libération ! Richinu commença. Cette jeune femme avait tout pour plaire: un physique agréable, des yeux à tomber par terre, de bonnes mensurations et une grande intelligence. Cependant, trop de parfait tue le parfait. C'est pour cela, qu'aujourd'hui, le voile est levé. La voix de Richinu était, en temps normal, assez posée et très légèrement plus grave que la moyenne. Cependant...

-"Love, only love
Can bring back yooooour loooove soooomeday !!!
I will be theeeeeere, I will be theeeere!!!

If we'd gooo agaaaaain
All the way from the staaaart,
I would tryyyy to chaaaange
The things that kiiiiiiiilled our looooove.

Yes I've hurt your pride, and I knoooow
What you've been throouauauauaaaugh !
You shouuuuuld give me a chaaaaaaaaaaance~
This can't be the end !" (Yes it can must be...xD)

Cependant... Cependant... Y'a-t-il quelque chose à rajouter ? Faut-il commenter ? Faut-il admirer ? (*se lave la bouche avec de la javel après avoir dit une telle connerie*) Richinu savait qu'elle ne chantait pas particulièrement bien, mais c'était sa drogue. Enfin, ça et Yanagi Sentai... Mais la chanson lui était plus accessible cela était certain. Elle n'était pas la scientifique coincée que l'on aurait pu croire, loin de là. C'était une jeune femme libre et heureuse de pouvoir chanter dans le temps qu'il lui restait pour s'occuper d'elle.

Elle attrapa la serviette et l'attacha au dessus de sa poitrine comme chaque femme fait lorsqu'elle n'a pas de peignoir. Elle plaça une des branches de ses lunettes dans le décolleté que créait la serviette afin de faire tenir celles-ci autre part que dans une poche inexistante. Les cheveux bleu-violacés de la jeune femme laissaient couler des perles d'eau sur le sol et sur ses épaules finement musclées. Elle se mit face au lavabo, se regarda brièvement dans le miroir puis prit sa brosse à dent. Elle fit sortir le dentifrice de son tube et posa un chouïa sur les poils blancs de la brosse à dent. Alors qu'elle commençait à peine à frotter sa dentition un bruit attira son intention de l'autre côté du couloir, à savoir la salle de détente des médecins et autres employés de l'hôpital. Or, Richinu connaissait assez bien chaque emploi du temps de chacun de ses collègues -pour des raisons pratiques-, alors qui était dans la salle de détente ? Baaah, pourquoi s'inquiéter ? Si on lui avait voulu du mal, on serait venu directement l'abattre dans la douche, non ?

Elle sortit donc de la pièce des douches toujours avec la brosse à dents dans la bouche et le dentifrice sur la commissure de ses lèvres. Richinu se dandinait plus ou moins en chantonnant avec la bouche chargée de dentifrice à la menthe. Le son était le même qu'auparavant, c'est à dire affreusement effroyable. Puis là, elle remarqua que de la lumière filtrait sous la porte de la salle de détente. Elle n'était donc pas paranoïaque. Toujours "vêtue" de sa courte serviette elle s'approcha de la pièce en question et poussa la porte. A sa grande surprise elle reconnu le Juunin qu'elle avait quitté un peu plus tôt: Hokya Shikuni. Elle resta totalement interdite devant lui.

L'avait-il entendu ? Non, pas possible. Strictement impossible. Si on raisonne en prenant en compte l'épaisseur des murs ainsi que la diffusion du... Cela ne servait à rien de trouver un quelconque raisonnement fondé sur la raison ici. Hokya avait entendu et Richinu en était sûr. Richinu sentait à présent la branche de ses lunettes contre sa peau ce qui la chatouillait légèrement, elle porta alors sa main vers la serviette pour mieux remettre ses lunettes. La serviette se détacha et tomba à aux pieds de la Chuunin. Formidable journée. Nue devant son aîné, elle ne put réagir aussi vite qu'elle l'aurait voulu. Elle voulait bien parler mais, le dentifrice l'en empêchait. Elle voulait bien ramasser sa serviette, mais ses pensées fusant trop rapidement l'en empêchaient. La seule chose qu'elle réussit à faire c'est émettre un son du genre "gshigkuni-shenpfai... Jche..."

Que devait-elle faire bon sang ?

Assis tranquillement dans un fauteuil, dans le coin le plus sombre de la pièce, Hokya avait les yeux fermés. Il se ressassait mentalement les événements de la journée comme pour mieux les digérer. Il était donc dans un état semi-endormit lorsqu'un son lointain parvint à ses oreilles. Le cerveau au repos d'Hokya ne percuta tout d'abord pas au fait que ce son puisse provenir d'un être humain ou ne serait-ce que du monde humain. Ainsi le Jounin, se croyant sur le point de s'endormir, ouvrit les yeux pour échapper à ce rêve horrible qu'il pensait être en train de se dérouler. Puis, au lieu de s'effacer, le son devint plus fort qu'auparavant, ce qui surprit Hokya, le faisant presque regretter son état semi-comateux d'un peu plus tôt.



Hokya aurait presque pu dire que la chanson était belle si elle n'était pas aussi horriblement massacrée par la chanteuse du dimanche qui se trouvait sans doute à cet instant dans le couloir, à l'extérieur de la salle de repos des médecins. C'est alors que l'effroyable vérité se dévoila à l'esprit rapide d'Hokya, les seules personne se trouvant dans les parages actuellement était Richinu et lui-même. Or il n'avait pas une voix comme celle-ci et il ne chantait pas actuellement, donc la chanteuse était forcement...



Puis, il y a eut un moment de silence profond à l'extérieur de la pièce. Hokya tourna son regard vers la porte et put voir une ombre derrière celle-ci qui bloquait la lumière derrière le trou de la serrure. Doucement, la porte esquissa un mouvement, s'ouvrant sur une jeune femme avec une serviette autours de la taille et une brosse à dent dans la bouche. Richinu semblait aussi surprise de voir Hokya que lui de voir Richinu dans cette tenue ici après l'avoir entendu chanter de cette manière. Le Jounin esquissa un geste pour sortir de la pièce mais il fut stoppé dans son mouvement parla scène qui se déroula sous ses yeux. Richinu, sans doute en voulant récuperer ses lunettes, avait fait un faux mouvement qui avait fait tomber sa serviette sur le sol, dévoilant son magnifique corps aux yeux d'Hokya qui, de part sa vitesse et ses réflexes naturels, se détournèrent de cette vue. Bien sur Hokya était un ninja de type espionnage et assassinat, il avait donc eut le temps de tout voir avant de détourner les yeux, mais il ne pouvait rien y faire...

"gshigkuni-shenpfai... Jche..."

Hokya, sentant et entendant la confusion manifeste de la Chounin, traversa rapidement la pièce et ramassa la serviette de Richinu sans tourner un seul regard dans sa direction. Il prononça ensuite d'une voix un peu trop neutre pour être réelle (même pour Hokya):

-"Ne vous excusez pas, vous ne pensiez pas que je serais déjà là, et c'est moi qui est pénétré dans une pièce de l'hôpital reservé au personnel..."

[POST EN CORS D'ÉCRITURE !!!!!!!!! NE PAS LIRE !]


Les secondes étaient des minutes, les minutes étaient des heures et les heures des siècles. Richinu était tellement paralysé par l'intensité de cette honteuse situation qu'elle ne se rendant même pas compte de la petite brise qui lui donna la chair de poule. Cependant, il y avait des points positifs, comme... Euuh...