[FINI] Meiun Kudaketa

« Avant », ‘Meiun’ était une jeune femme à l’air pétillant, peut-être était-ce dû à ses yeux émeraude et à son teint de pêche ? Mais ce temps est révolu. A présent ses yeux sont d’un vert ternis, près du terne des yeux d’un mort. Ils sont cernés ce qui lui donne à un air froid et fatigué. Ses cheveux sont un peu plus long qu’il y a un an, lui arrivant à présent au niveau des genoux. Sa silhouette n’a point changé non plus, toujours aussi fine. Elle mesure 1m66 pour 53kg. Sa démarche est silencieuse et gracieuse. Dans les temps passés, Meiun était toujours vêtue d’un long kimono blanc à la ceinture rouge lui servant comme porte-sabre… Mais à présent, elle est toujours vêtue d’un kimono noir, à la même ceinture couleur sang. Les bordures des manches sont également rouges. Ses joues se sont légèrement creusées à cause de ce qu’elle a vécu, mais néanmoins sa grâce et son charme sont toujours présents.

A sa main droite, un bracelet ne l’ayant jamais quittée, en bois et entouré de soie noire. On peut y lire : 霊魂不滅 . Ce qui signifie « Immortalité de l’âme », non Meiun n’est pas immortelle et en aucun cas ce bracelet ne confère de pouvoir le lui permettant. Ce bijou est plus qu’un simple bracelet, il est pour elle, le souvenir de son amour… Elle le garde toujours sur elle,quelques soient les situations.

(Mensurations : 90 – 60 – 90) (Groupe sanguin O+, au Japon il y a une superstition comme quoi le groupe sanguin donne des indications sur le caractère d'une personne, O signifie agréable, sociable, optimiste mais aussi vaniteux et rude. Vous l'avez compris Meiun ETAIT comme ça... Cf plus bas.)

Meiun était une femme active et pleine de joie qui s’emportait facilement. Son caractère était piquant et elle prenait plaisir à abattre ses adversaires. Une vraie guerrière à la limite du sadisme quelques fois, une combatante sans pitié. Elle avait un tempéramment très sanguin, donnant lieu à des énervements qui aurait pu lui coûter cher.

A présent elle se tait même lorsque la situation n’est pas propice à ce silence. Elle est passée de fille au tempéramment de feu à femme au tempéramment de glace. Plus jamais elle n’a été en colère depuis un an et si cela venait à arriver, elle resterait de marbre, ou peut-être que sous l'effet de sentiments trop retenus, elle entrerait dans une colère des plus noires...

Sinon, Meiun est une femme au grand coeur bien fermé. Triple tour et clef perdue. Mais lorsque quelqu'un s'attarde à lui parler, à échanger avec elle, elle se montre d'une grande gentillesse.
Quelques fois un peu blagueuse elle n'hésite pas en plein combat à parler de façons provoquante, -en général pour les petits combats...
C'est une altruiste cachée qui ne dévoile ses sentiments que lorsque justice n'est pas faite.

Melle Kudaketa est une femme intelligente et fine stratège. Elle a un don pour analyser les situations assez vite, ce qui lui permet d'agir en conséquences.

Pas toujours très ordonnée, si elle fait le ménage, vous pouvez être sûrs que le lendemain, son habitat aura retrouvé son état mal rangé.


: La peur du destin peut-être ? C’est pour cela qu’elle s’est donné le nom de Destin (Meiun = Destin), pour ainsi se rassurer, en quelques sortes… Autre peur, plus "matérielle", la jeune femme avait et a toujours peur des phénomènes paranormaux.


"Meiun" est née sous la lumière, seule, d'un ciel étoilé un soir de printemps, un 14 juin. Sa mère est décédé après sa naissance, trois jour après pour être exact. Elle fut donc élevée par son père, Enichiro Hoshizora. Quiconque portait ce nom, devait manier le sabre. Meiun ne fut donc pas l'exception. Son père était célèbre pour une chose en particulier, le fait qu'il fut un maître dans l'art de manier le sabre et le futon: il était ni plus ni moins, un maître de l'Ecole des Vents Divins de Suna. Ecole que Meiun intégra dès son plus jeune âge, même si au début, elle ne faisait que regarder avec fierté son père. A vrai dire, elle vivait juste derrière cette école, dans une grande maison.

Vers l'âge des 5 ans de "Meiun", Enichiro se remaria et acquit un fils. Meiun, qui avait été jusque là le centre du monde de son père, fut délaissée, ignorée. C'est de là que vint son caractère sanguin et quelque peu capricieux. Mais, à la place d'attirer l'attention de son père pour de bonnes raisons, celle-ci jouait la casse-cou. Toujours à faire les quatre-cents coups pour amener toutes les lumières vers elle. Naturellement, son père fut plus énervé qu'autre chose et décida de ne plus faire attention à elle (et ainsi s'occuper du nouveau-né). La petite trouva alors refuge dans les sous-sol de cette école majestueuse. Ouvrant les portes les unes après les autres, elle tomba dans une salle avec trois magnifiques katanas accrochés au mur, faiblement éclairés par des chandelles. La fillette réussit à décrocher le plus petit, qui faisait à peine la longueur de son petit bras. Elle resta là un bon moment à contempler l'arme blanche. Puis un bruit la fit sortir de son rêve. Prise de peur elle remit le katana en place en quatrième vitesse, ferma la porte et remonta du plus vite qu'elle pu.

Dès qu'elle fut arrivée en haut, elle sentit une odeur de brulé. Elle continua de courir vers sa maison espérant que son père puisse lui expliquer la situation que son petit esprit ne comprenait pas encore.

-"Otousan !"

Mais en arrivant, elle pu constater que c'était sa maison qui brûlait. Son père était devant, l'air complétement abattu, mais dès qu'il entendit la voix de sa fille il reprit son air sérieux.
-"Otousan, pourquoi la maison elle brûle ? Otousan, pourquoi tu pleures ? Otousan ?Outo-.."

Le père avait pris sa fillette dans ses bras et pleurait. La petite déconcertée, ne savait plus où donner de la tête et se mit donc à pleurer aussi... Peu de temps après, on annonça des funérailles. Une mère et son enfant, tout juste né, avaient brûlé dans un incendie domestique...
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Une année s'écoula paisiblement après cet incident qui avait couté la vie à la belle-mère et au demi-frère de "Meiun", et la petite était redevenue le centre d'intérêt de son père, qui avait même commencer à lui enseigner les bases de la maitrise du sabre. Pour son âge (6 ans), la fillette se débrouillait assez bien, mais pas encore assez pour son père qui semblait de plus en plus exigeant au fil des jours, des semaines et des mois. Il prit alors la décision de l'inscrire à l'académie. Elle y entra en même temps qu'un dénommé Shin Kokoromi, un garçon qui avait toujours un air endormi et qui était d'une flemmardise hors du commun. Bien que cela avait le don d'énerver encore plus "Meiun", elle fut obligé de le supporter : premièrement parce que le sensei les avaient placés l'un à côté de l'autre dans la classe et deuxièment car il faisait partie de l'école des Vent Divins... Bien qu'elle ne pouvait pas supporter son comportement, il se lièrent d'amitié.

Durant 4 ans, elle eu une vie assez répétitive : académie, entrainement avec Otousan, académie, entrainement... Jusqu'au jour de ses 10 ans où elle passa Genin. Des équipes de trois étaient formées à la suite de se passage, elle fut donc séparé de son ami pour être placée dans une équipe composé d'un gamin du nom de So Akanashi et d'un autre qui se nommait Shibakane Aka qui avait l'air particulièrement macabre, du genre cadavre (Shibakane= cadavre)... So maitrisait les jutsus de base et particulièrement bien la substitution ce qui énervait (oui, encore) "Meiun" lorsqu'elle essayait de le toucher durant les entrainements. Quant à Aka, il était doué pour l'art des marionnettes.
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Les années passaient, les missions défilaient et les gens mourraient. Meiun avait 12 ans lorsque So décéda, rongé par un poison dont il n'avait pu se faire soigner. Même si Meiun ne l'avait jamais réellement apprécié, cela fit un vide dans l'équipe, ne laissant que son sensei et Shibakane avec elle. Mais cette année fut aussi celle d'un examen pour passer Chuunin. Bien-sûr, Meiun devait (et voulait) y participer, non seulement pour monter d'un grade, mais aussi pour ne pas décevoir son père.
Elle partit donc avec son sensei et son coéquipier pour Iwa, le lieu de l'examen. Voyage plutôt paisible...

Une fois arrivé, ils furent soumis à un examen écrit où Shibakane fut recalé pour une raison qui échappait à Meiun. Mais bref, elle passa à la deuxième épreuve qu'elle réussit assez facilement, ayant tout de même perdu quelques mèches de cheveux.
Puis arriva l'épreuve finale: les combats entre participants. La pré-adolescente au sabre se retrouva face à une fillette au cheveux presque aussi longs que les siens, mais d'une couleur blonde dorée. Son nom, Kasumi Natsu, une native du village du brouillard. Que dire de cette adversaire pour le moins remarquable si ce n'est qu'elle fut particulièrement dure à battre. Kasumi utilisait diverses techniques en rapport avec le brouillard ce qui avait pour effet d'énerver la gamine du village du sable.

-"Arrête de jouer avec ta brume Kasumi ! (brume = Kasumi) Viens de battre en face à face si t'es une vraie kunoichi !" Lançait Meiun pendant un moment du combat.

Presque aussi bizarre que cela puisse paraître, Kasumi arrêta de jouer à "cache-cache" dans son brouillard. A présent, un "vrai" combat (-Meiun appelait "vrai combat" le fait de se battre en voyant son adversaire ainsi qu'en pouvant le toucher-) s'engageait. Kasumi sortit un tantô qui avait l'air bien solide pour un simple tantô. Il fallait s'en méfier, voilà ce que pensa la jeune Kudaketa. Meiun fut la première à s'élancer, le sabre bien en main. Mais son premier coup fut arrêté avec une facilité déconcertante, cependant la jeune sabreuse n'abandonnait pas si facilement. Elle se remémora les entrainements avec son père, ainsi que ceux avec les membres de l'école de Vent Divins de Suna no Kuni. Voyant que son adversaire changeait de position -de défensive à offensive-, Meiun chargea en même temps. La meilleur des défenses ? L'attaque !

SLASH!

Blessée, Meiun était blessée au bras et son kimono blanc était à présent, à cet endroit, de la même couleur que sa ceinture-porte sabre, d'un rouge sang vif. Bon d'accord, la meilleure des défenses n'était pas l'attaque pour cette fois.

"Tu fonces trop vite H......! Toujours trop vite ! Analyse bon sang ! C'est pas comme ça que tu surpassera ta défunte mère et moi-même !" La voix du père de "Meiun" raisonna dans sa tête... C'est vrai que la mère de Meiun avait été une des kunoichi des plus douée de son vivant, presque autant que son père. Sa mère... Une femme à la beauté froidement belle, disait-on. Il paraît que la petite ressemblait étrangement à sa mère: les mêmes cheveux, la même démarche... Seul son caractère différait de celui de sa mère. La gamine avait un fort tempéramment tandis que sa mère était d'une douceur inée. Ah oui ! Et les yeux de sa mère étaient d'un bleu de ciel d'été, pas comme les siens qui était d'une couleur verte, comme ceux de son père. Son père, l'homme qui l'avait élevé depuis la mort de sa mère. Etrangement, Meiun ne ressentait rien pour sa mère, ne l'ayant jamais connue, peut-être était-ce pour cela, que, pour elle, sa mère n'était autre que sa mère, celle qui lui avait donné la vie... La vie ! Elle se perdait dans ses pensées durant ce combat qui pourrait lui couter la vie, bien qu'un des examinateurs aurait surement arrêté le combat avant... Aller il était temps de se reprendre ! Meiun, qui jusqu'à lors, ne faisait que parer les coups adverses habilement, se remit à attaquer de nouveau ! KLING KLANG KLING ! Fracas métaliques entre les deux armes blanches !

Pendant qu'elle portait un coup une idée lui vint en tête, comme ça, subitement. Elle porta un dernier coup avant de s'éloigner de son adversaire d'une vingtaine de mètres. Kasumi, qui était jusqu'à peu de temps, dans l'ardeur du combat, n'eut d'autre idée que de suivre la sabreuse. Mais, Meiun avait eu le temps de placer une note explosive sur le sol. Note qui explosa dès que Kasumi eu posé le pied dessus. Est-ce-que la partie était gagné pour la petite Kudaketa ? Le nuage de fumée se dissipa et, elle constata que son adversaire était... à genoux, essayant de se relever. Maintenant ! Il fallait que Meiun agisse maintenant ! Elle fonça sur la kunoichi blonde et lui donna un violent coup de poing en plein dans la figure. Cette dernière roula sur le sol terreux et ne se releva pas. Meiun avait gagné ce combat. Elle aurait pu faire mieux certe, mais elle s'était au moins débrouiller pour ne pas trop gâcher de chakra.
...[code]

Il semblait, un instant plus tôt, que le match était fini mais la formation d'une masse d'eau devant le nez de Meiun semblait prouver le contraire. Elle réalisa en une fraction de seconde ce qui se passait ! La fausse vaincue jouait la comédie en restant à terre, ou du moins c'est ce qu'aurait pu confirmer Meiun un peu plus tôt, car Kasumi avait disparue. Meiun se recula encore d'une vingtaine de mètres et mis son sabre en avant. Elle se concentra, et d'une voix forte pour une gamine elle prononça le nom de la technique futon qui partit juste après. L'eau tomba sur le sol, le rendant boueux et la fille derrière les arbres de l'arène sortit de sa cachette. Cette fois, Meiun s'élança avec sureté sur sa cible qui sortait son tantô... KLANG ! SLASH !La tantô avait volé, Meiun avait désarmé Kasumi et lui entailla le bras. Celle qui venait de recevoir le coup baissa alors sa garde, laissant une ouverture pour Meiun, qui donna un coup rapide dans le ventre de la kunoichi de Kiri. A présent c'était vraiment fini...

(Ahem...)
Meiun sorti vainqueur de ce match. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'à présent elle devrait affronter...

-"Shin Kokoromi VS ..."

...Shin Kokoromi. C'était un combat qui promettait d'être intéressant. Bien-sûr, elle affrontait son ami flemmard lors des entrainements à l'école de sabre de Suna, mais ça n'était pas réellement pareil... Les deux amis et, à présent, adversaires entrèrent dans l'arène.

-"Shin-kun ! Quel plaisir de te voir ici ! Alors prêt ?"
-"Ne... H......-chan... Pour qu'elle raison tu me pose cette question...? Tu sais très bien que tu ne tiendra pas compte de la réponse..."
-"Tu as raison Shin-kun ! Tu comptes te battre au moins ?"
-"J'en ai pas le choix on dirait... Le public me tuerais si je ne le faisais pas... et sans doute toi aussi..."
-"En effet... Et j'accrocherai ta tête au dessus de mon lit... "
-"Ne... Je crois que ce serait pas super beau... En plus ton père ne supporterait pas que tu tache ton lit avec du sang... Surtout avec celui de son meilleur élève..."
-"Comment ça son meilleur élève ? Je te rapelle que c'est toi qui a failli mourir au dernier entrainement et non moi... Père serait content de voir que je progresse mieux que son "meilleur élève"... "
-"Ne... Tu veux que je te rappelle le nombre de fois où tu as faillis te faire tuer parce que tu ne faisais pas gaffe...? J'aurais plus peur de tes erreurs de manoeuvre dans tes techniques que des techniques en elle-même..."
-"Peut-être mais le nombre de fois où tu as failli mourir à cause de mes erreurs est assez impressionant... Donc on peut dire que toi aussi tu es tête-en-l'air..."
-"Je préfère être tête en l'air et un minimum doué qu'à fond dedans et faire des erreurs..."
C'était la phrase de trop. Mais Shin avait toujours été doué pour exaspérer Meiun, et ça marchait bien.
-"Petit... >_<"

Elle s'élança vers lui, sabre à la main et donna un premier coup. Shin, cependant, ne bougea que de quelques centimètres pour éviter le coup de sabre de la gamine. Finalement il avait peut-être raison, peut-être qu'elle n'était pas assez forte, concentrée et habile pour le battre. Pourtant, son père disait qu'elle avait du potenciel mais peut-être que... qu'en effet Shin était plus doué. Rhaa, non !

*Je vais pas me laisser abattre par ce flemmard >_< !*

Si ce gamin évitait ses coups de sabre aux entrainements et dans ce combat, éviterait-il les techniques Futon qu'elle ne lui avait jamais lancé au cours d'un entrainement ? En tout cas, il fallait essayer pour connaître le résultat. Avec un peu de chance, à cause du précédent combat, le pauv' ti Shin aurait un bas niveau de chakra. Elle se lança donc dans sa stratégie vaguement réfléchie.

Elle prit ses distances. Puis elle composa du plus rapidemment qu'elle pu les signes nécessaires pour la technique Futon qu'elle voulait lancer. D'un instant à l'autre, une rafale surgit. C'était un Kamaitachi, seulement son adversaire connaissait aussi le Futon, leurs attaques s'annulèrent donc. Cependant, Meiun n'allait pas se laisser faire ! Bah oui quoi, quand on a la réputation d'être butée-bornée on lâche pas prise comme ça !

-"Du nerf ! t'es chiant à la fin !" lui cria-t-elle.

D'accord ça servait à rien de donner des ordres à quelqu'un comme Shin, et surtout en combat. Elle s'élança vers lui et son sabre fendit l'air, il bloqua l'attaque, une fois encore. Mais Meiun continuait de porter des coups, bloqués ou évités, c'était tout de même des coups. Finalement elle se dit qu'elle attendrait qu'il baisse sa garde. Au moment venu, elle lancerait une attaque Futon, vu que ça usait plus de chakra que de porter de simples coups de sabres...

Elle se recula avec vivacité et lança de nouveau un jutsu Futon. Apparemment Shin n'avait pu contrer à puissance normale, c'était donc le moment d'en finir ! Une dernièr technique -ou avant dernière- et hop ! Meiun pourrait grimper sur le podium -façon de parler hein...-
Et voilà ! Ce qui paraissait logique était arrivé. Meiun sorti vainqueur de la rencontre, pourtant, elle avait la sensation que c'était d'une façon lâche qu'elle avait gagné. C'est vrai, lors de son précédent combat, elle n'avait quasiment pas usé de Chakra alors que Shin, comme elle le pensait, avait dû plus utiliser des techniques en ayant besoin. Mais bref. Meiun se fit eliminer en demi-finale, mais réussi tout de même à passer Chuunin.
__
Après être passé Chuunin, et avoir raconté le déroulement des épreuves à son père, celui-ci endurcit l'entrainement de sa fille, estimant qu'elle ne travaillait pas assez. Alors, pendant deux ans et demi, l'entrainement fut plus dur que les temps passés. Meiun s'entrainait toujours aux côtés de son père, parfois affrontant des élèves... Mais un événement allait troubler la routine de l'adolescente.

Un jour d'automne "tout à fait ordinaire", Meiun revenait d'une mission de rang C qui s'était bien déroulé. Quand elle arriva aux portes de Suna et qu'elle les eut franchies, elle sentit comme une présence, comme si elle était suivie. Dans le doute elle ne se rendit pas de suite chez elle, ni à l'école, mais se dirigea plutôt vers l'opposé, c'est à dire vers les terrains d'entrainements. Au bout d'un moment elle en eu assez et en vint à demander qui était là. C'est alors qu'une inconnue apparut aux yeux verts de la jeune fille. Elle était grande, très mince, aux cheveux corbeaux. Ses joues étaient creusées et son teint clair. Elle paraissait douce à première vue, mais l'habit ne faisait pas le moine.



-"Qui êtes vous ?" Demanda Meiun.
-"Je suis ta mère H***** ..." répondit l'inconnue.
-"C'est impossible ! Ma mère est morte quand je suis née ! Je ne vous crois pas ! Qui êtes vous ?! "
-" Je te dis la vérité H***** I*** Hoshizora. Tu es née un 14 juin, pendant la nuit. Ton père est Enichiro Hoshizora et il manie le sabre. Tu as par ailleurs eu un demi-frère et une belle mère qui périrent dans un incendie. Me crois-tu maintenant ?"
-"Vous... Mon père m'a dit que vous étiez morte à ma naissance !"
-"Et bien choisis de croire celui que tu veux, mais j'estimais ne plus pouvoir vivre dans ces conditions..." Dit celle qui se voulait être la mère de Meiun en se tournant pour partir.
-"Attendez !"

La mère et la fille discutèrent jusqu'à tard dans l'après-midi, si bien qu'il fit nuit sans que Meiun ne note le changement de couleur du ciel. Elle apprit durant ces heures que son père avait trompé sa mère avec Maya, la belle-mère morte en question, et que c'était pour cela qu'il avait dit à sa fille que sa véritable mère était morte. Préférait-il sans doute garder sa fierté ? Meiun ne savait pas, mais pour l'instant elle buvait les paroles de sa mère. Elle avait tant envie de savoir ce que sa mère avait vécu pendant tout ce temps; sans savoir pourquoi, elle éprouvait à présent une sorte d'admiration.

Une heure passa, puis une deuxième. C'est à ce moment que la jeune fille se souvint qu'elle aurait dû être à l'entrainement de nuit ! Il fallait qu'elle parte, mais elle n'avait point envie de laisser celle qu'elle croyait morte. C'est alors que sa mère décida de l'accompagner. Meiun ne savait pas si c'était une bonne idée, alors elle le lui dit. Elle se séparèrent et Meiun prit la direction de l'école des Vents Divins de Suna.

A peine fut-elle arrivée que son père...:
-"OU ETAIS-TU PASSEE ?!!!"
-"Je.. A vrai dire j'étais..."
-"Elle était avec moi Enichiro-san..." Dit une voix derrière elle.

Le père de la jeune adolescente resta bouche-bée. Il mit une bonne minute à réaliser qui se trouvait derrière sa fille. Après qu'un ange -ou deux- soient passé, il dit d'un ton froid à Meiun :
-"Va dans ta chambre."
-"Mais .."
-"Va dans ta chambre H...... "

Meiun y alla à contre coeur, mais rien ne pouvait l'empêcher d'écouter, chose qu'elle fit, bien évidemment. Voici ce qu'elle entendit :

-"Pourquoi es-tu revenue ?"
-"Pour voir ma fille."
-"... Je suis sûr qu'il n'y a pas que ça."
-"Tu as raison Enichiro-san. Je veux que tu m'explique pourquoi..."
-"Pourquoi quoi ? Pourquoi je t'ai quitté et pris ton enfant ?"
-"Exactement."
-"Tu connais la raison, je te l'ai..."
-"... déjà expliquée ? Ah tu crois ça ? Tu crois réellement que je te trompais, et que H.... était l'enfant d'un autre homme ?"
-"...Que pouvais-je croire d'aut..."
-"Crois-tu réellement que je suis comme toi ? Je ne t'aurais pas trompé parce que je t'avais vu parler à ta soeur. C'était mon frère à qui je parlais. Mais si seulement tu avais fait attention à ce que je te racontais avant de sortir..."
-"Tu mens. Je t'ai vu l'embrasser, et ça n'était pas un baiser entre membre de la famille !"
-"Qu'as-tu réellement vu ?"
-"Je t'ai vu embrasser un inconnu !"
-"Et c'est pour ça que tu m'as trompée avec cette femme ? Dommage qu'elle soit tombée enceinte 5 ans après moi non ? Pourquoi as-tu pris H.... ?"
-"Parce que je ne voulais pas qu'elle ait un autre père que moi !"
-"Mais il n'y en avait pas ! Tu m'a jeté pour un fait dont la véracité n'a même pas été prouvé."
-"Je suis désolé..."

C'est un peu près la seule chose que Meiun entendit, ce qui était pas mal déjà. Elle fut un peu "sonnée" d'apprendre ça. Sa mère ne lui avait pas raconter tout ça... La suite de la conversation, Meiun ne put l'entendre, néanmoins voici ce qui a été dit :

-"Désolé ? Tu peux l'être ! Abandonner la femme qui t'aimait et qui t'aime..."
-"Comment ça ?"
-"Tu en as douté ?"
-"Ca semblait logique..."
-"Tu ne peux pas t'imaginer le mal que ça fait de te voir avec une autre. Je pense qu'elle l'a ressenti."
-"Vous... Vous vous connaissiez ?!"
-"On peut dire ça Enichiro-san. Disons que c'est elle qui a causé sa mort..."
-"Tu l'as tué ?!"
-"Non, tu sais très bien que la vengeance n'est pas mon plat favoris. Je ne l'ai vu que deux fois : la fois où tu me demandais de partir et la dernière fois, avant sa mort. C'est d'ailleurs à moi qu'elle a confié qu'elle ne voulait plus de cette vie. A vrai dire je n'ai pas tout compris..."
-"Donc elle ça n'était pas un accident comme on aurait pu le croire..."
-"Hélas, je crois que non."

L'entrevue entre les deux individus se poursuit jusqu'à tard dans la nuit. Nuit qui changea quelque peu le quotidien de Meiun: à présent elle avait une famille complète, une mère et un père.

Quelques jours passèrent et il semblait que l'entrainement de Meiun posait problème à sa mère qui trouvait qu'elle n'utilisait pas assez de techniques de type Fûton et encore moins de techniques médicales. Hors sa mère insistait pour que sa fille apprenne le jutsu médical; "cela pourrait être utile pendant certaines missions" répétait-elle à Enichiro lorsqu'ils discutaient de ce sujet, "Il vaut mieux qu'elle sache se battre" répondait-il alors. C'est ainsi que Meiun, en plus d'apprendre le Kenjutsu, apprenait quelques techniques de guérison.
___

Mis à part l'entrainement, Meiun s'était rapprochée d'une famille et plus particulièrement d'un garçon de cette famille: la famille Kokoromi. Ce fut sa mère qui lui proposa de suivre son entrainement de Med-Nin aux côtés des parents de Shin, chose qu'elle accepta bien évidemment. Shin s'entrainait également aussi dans l'école du père de Meiun, on pouvait dire que ça équilibrait la balance. Et puis, ils se connaissaient un peu mieux qu'avant, on pouvait les qualifier de meilleurs amis. Ensemble ils évitaient leurs entrainements -quelques fois-, ensemble ils s'entrainaient, ensemble ils riaient...

Puis vint l'examen pour devenir Juunin, examen qu'elle réussit sans trop de problèmes, mis à part une entaille profonde au niveau de la cuisse droite, tout se passa bien. Pendant une période de quelques mois, elle ne voyait plus Shin, toujours en mission. Leurs horaires -si on pouvait les appeler horaires- ne coincidaient pas réellement. C'est ainsi que quelques mois passèrent, dans la routine.

Un jour d'automne, Meiun était sortie marcher dans les rues du village du sable. Inconsciemment, suivant les rues, les allées, elle se retrouva face aux portes de Suna. Elle resta là un bon moment, l'esprit occupé par le départ de son père et de Shin ensemble, pour une mission. D'après la mère de Meiun, ils devaient déjà être revenus la veille... Mais peut-être que le temps ou un autre imprévu les avaient empêcher de revenir à la date prévue. Le jeune femme aux long cheveux noirs s'assit contre l'immense mur qui longeait les portes du village, fixant un point nuageux dans le ciel. Une heure passa, puis une deuxième. Des marchands en tout genre arrivaient par les portes, des femmes, des enfants, des autres ninjas mais aucuns signes de ceux que Meiun attendait. Elle soupira longuement. Puis, un mouvement de foule, des bruits, se firent entendre. la jeune femme se leva et s'approcha un peu plus des portes. Elle se faufila entre les diverses personnes et parvint à se placer tout devant. De loin elle voyait une silhouette, puis en s'approchant elle vit que la personne était blonde, les vêtements tâchés partiellement de sang, portant un homme sur son dos. Elle comprit alors. Elle courut vers son meilleur ami et s'arrêta devant lui. Elle perdit toute expression, seules les larmes coulant le long de ses douces joues laissait transparaître ses émotions. Elle essaya par tous les moyens de ne pas imaginer comme son père était mort, mais elle ne put s'en empêcher, essayant de voir concrétement comment de telles blessures avaient pues être provoquées... Elle regarda longuement Shin, dont les yeux avaient perdu leur habituel éclat, puis ils marchèrent côte à côte jusqu'au porte du village où un monde pas possible. La jeune femme essuya les larmes qui coulaient et dit d'une voix forte, comme pour oublier sa peine, sa tristesse :

-"Allez ! Dégagez ! Laissez passer ! POUSSEZ VOUS !"

Les habitants, marchands, ne se firent pas prier et s'écartèrent. Shin suivait toujours Meiun. Il vint un moment où ils durent se séparer, Meiun allait prévenir sa mère et Shin probablement allait-il chez le kazekage.
Meiun couru du plus vite qu'elle put, elle arriva au domicile familiale, derrière l'école de Kenjutsu. Elle poussa avec violence la porte et vit sa mère dans le salon. La jeune femme ne prit même pas la peine de reprendre son souffle qu'elle dit à une mère qui affichait une expression entre la surprise et l'inquiètude :

-"Ils.. sont rentrés. Père est... il est .... Il est.."
Mais le mot ne put venir jusqu'à dans la gorge de Meiun. Comme bloqué, non seulement pas son souffle saccadé, mais aussi par la crainte de vraiment réaliser qu'Enichiro Hoshizora était mort. Elle reprit son souffle, entre temps sa mère était venue auprès d'elle. Sa mère, en la regardant dans ses yeux émeraudes, lui dit d'un ton doux qu'était le sien :

-"Il avait les mêmes yeux..."
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Deux jours plus tard, les funérailles eurent lieu dans le village du sable, celles du père de Meiun. Après celles-ci, Shin et Meiun partirent ensemble. Ils marchaient, et marchaient, et marchaient quand tout à coup, Meiun dit :

-"Tu ne m'as rien dit... Comment..., elle reprit son souffle, comment est-ce arrivé ?"

C'est là qu'elle nota dans la façon de parler de Shin, une douceur, une tranquilité qu'elle ne lui connaissait pas. Elle fut si surprise qu'elle ne prononça mot lorsqu'il lui expliqua comment son père s'était mis devant Shin pour le protéger et comment Shin avait repoussé les attaquants après coup... Elle ne pu rien dire, elle voulait mais sa voix se retrouvait comme bloquée. Puis son meilleur ami arrêta de parler; en même temps ils arrètèrent de marcher. Meiun regarda intensément Shin dans les yeux. Puis, sans prévenir, elle se jeta dans ses bras et elle... pleura. Elle n'avait jamais pleuré comme cela. Elle considérait le fait de pleurer comme la plus grande des faiblesses. Certe ne pas montrer ses émotions faisait parti du code ninja, mais elle le prenait plus à coeur. De plus c'était une femme, déjà qu'elles étaient considérées comme faibles, si elle pleurait, n'était-elle pas alors plus faible ? Shin resserra son étreinte et Meiun se blottit, toujours en pleurs.

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La nuit commençait à pointer le bout de son nez, ne laissant finalement qu'une faible lueur orangée au plus bas du ciel. Meiun, après une après-midi passée avec Shin, s'était réfugiée dans l'arrière cour de l'école de Kenjutsu. Une petite cour, où presque personne ne venait hormis elle quand elle avait du temps à perdre. Depuis combien de temps n'était-elle pas venue comtempler le coucher du soleil de cet endroit ? A vrai dire, elle ne pensait pas à ça en ce moment.. ni même à son défunt père. Elle pensait à ce qu'elle avait ressenti lorsque Shin l'avait pris dans ses bras. Un tel réconfort, une sensation de bien-être si rassurante. Au fond, elle en redemandait... Mais il ne fallait pas rêver, enfin si, mais...



-"Rhaaa !" dit-elle en jetant son sabre à terre.

Toutes ses pensées, ces émotions, ces sentiments... Pourquoi tout cela se bousculait ainsi ? C'est à ce moment là qu'une voix familière la tira de cette soupe de pensées :

-" Konbanwa H......-chan… "

Shin... Elle ne put expliquer pourquoi mais, dans son ventre une boule se forma subitement. Le jeune homme ramassa le sabre précédemment tombé et le tendit à la jeune femme.

-"Merci... Shin-kun."

Il s'assit à côté d'elle. Inconsciemment elle se rapprocha. Un long silence s'installa tandis que la lumière disparaissait doucement. Que dire ? Meiun détourna son regard de l'horizon pour regarder Shin. Elle ne savait pas combien de temps elle était restée à le fixer mais, il tourna la tête vers elle, ce qui fit qu'elle déplaça son regard carrément à l'opposé. C'est vrai, ça ne se fait pas de fixer les gens comme ça. Une légère brise souffla, enfin il lui semble que c'était une brise...

Elle tourna une nouvelle fois son regard vers l'horizon, mais, ce qu'elle vit n'était pas l'horizon, c'était Shin qui était à présent devant elle. A quelques centimètres, si près qu'elle pouvait sentir sa respiration contre sa peau. Son sang ne fit qu'un tour et tandis que la nuit déposait son voile noir-bleuté sur le village, le jeune homme prononça ces paroles :

"Ma vie H....-chan... Elle t'appartient tout entière... Beaucoup plus qu'à notre village ou même à ma famille... Je tenais juste à ce que tu le sache..."

Elle resta muette. L'avait-elle souhaité si fort ? L'avait pensé si fort ? Peut-être, qui sait ? En tout cas ce qu'elle ressentait était bien là. Ainsi c'était ça, l'amour.

"Itsukara anatani konnani hikarete itano nante
Je ne me souviens plus depuis combien de temps j'étais attirée
Imagoro kizuita furi shite
Je fais semblant de l'avoir su à ce point
Miesuita usotoka tsuite gomakashite mitan dakedo
Je baratinais avec des mensonges transparents
Tada tada yokei munashikute
Mais plus en plus, je suis devenue vide
Konna kimochio hito ha koidato yobuno kana
Peut être que l'on définit ce sentiment l'amour"

-"Shin-kun... -il prit sa main- Mes sentiments pour toi son les mêmes... Je t'aime plus que tout."

Puis, ensemble il s'avancèrent l'un vers l'autre, le coeur battant. Un conctact se fit. Un long et tendre baiser fut échangé. Elle n'aurait jamais imaginé ça, même si elle en rêvait secrètement. La nuit était tombée, la lune brillait, et les étoiles se reflètaient dans les yeux des deux amants.
Le temps semblait s'être arrêté... Et c'était tant mieux.

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Trois jours après ces événements. Shin, Meiun et 3 autres Jounins furent contactés pour une mission aux pays des vagues, et du brouillard...
Ils partirent donc, le lendemain matin. Meiun n'était jamais allée aussi loin pour une mission. Elle découvrait de nouveaux horizons, de nouveaux paysages, mais aussi de nouvelles plantes pour la médecine... Elle était la seule de l'unité à être med-nin, donc il fallait qu'elle se débrouille du mieux qu'elle pouvait. Le matin de son départ, avant de se rendre au lieu du rendez-vou, elle décida de descendre dans les sous-sol de l'école, là où son père avait entreposé son plus beau sabre. Oui celui-là même que Meiun avait touché lorsque qu'elle avait autour des cinq, six ans. Un grand sabre noir mais plutôt léger. Un lotus finement gravé dessus. Elle le regarda longuement avant de s'en emparer. Elle remonta, le sabre à la ceinture, et parti.

Les deux jours qui avaient précédés cette mission, Meiun les avait passés avec l'homme qu'elle aimait. Deux jours où elle pu retrouver du bonheur dans le réconfort que Shin lui offrait. Mais, Shin n'était plus tout à fait le même, la jeune femme sentait bien qu'il y avait quelque chose de différent. Ils parlèrent longuement. Mais rien n'en ressortait à par peut-être une amplification de la flemme légendaire de Shin. Mais bref...

L'unité voyagea pendant quelques jours avant d'atteindre leur destination. Meiun restait toujours près de Shin, l'observant discrètement. Il était de moins en moins bavard, cela intriguait Meiun, bon c'est vrai qu'il ne l'avait jamais été mais là... Bref, ils arrivaient près du but quand un kunai explosif vint se planter devant l'unité. Le chef d'équipe, le plus âgé des Juunins donna l'ordre de se dispercer. Meiun se cacha dans le feuillage d'un arbre. Essouflée elle essaya d'analyser la situation. Bon elle commencerait par créer un clone, ce qu'elle fit. Il descendit de l'arbre et entre temps Meiun changea de position afin de ne pas révéler où elle était. Son clone donc, se plaça au milieu du terrain et avec le ton de la jeune effronté que Meiun avait affectioné pendant un temps :

-"Aller sortez bande de lâches !"

Pile à la fin de la phrase une bande de cinq ou six personnes sortirent de nul part. Toutes un chapeau en paille sur la tête et le signe du village du brouillard sur leurs bandeaux et habits. Au moment où ils fonçaient sur le clone, une bourrasque vint leur infliger de multiples entailles, en même temps qu'elle fit disparaître le clone de Meiun. La vraie Meiun se dit que cela devait venir de Shin; c'est à ce moment qu'elle sentit une présence familière derrière elle... Elle s'empara de son sabre pointa la lame vers le cou de... Shin, ça n'était que Shin... Elle soupira et se concentra à nouveau sur la scène de l'action, les six ninjas semblaient préparer quelque chose. Meiun se tourna alors vers l'homme qu'elle aimait et lui trouva un air qu'elle ne connaissait pas, si elle n'avait pas été aussi près elle aurait juré que c'était un air de surprise mais à vrai dire on aurait plus dit de la haine...

...de la haine. Meiun alternait regards entre les ninjas et Shin, Shin et les ninjas. Une goutte de sueur coula le long de la joue de la jeune femme. Elle ota le sabre de son fourreau juste au cas où... C'est à ce moment que le jeune homme à côté d'elle se leva, le regard sombre vers les hommes qui se tenaient debout au milieu du terrain. Meiun essaya de le retenir mais celui-ci n'y prêta guère attention.

*Mais que fait-il bon sang ?! On va se faire massacrer !...*

Elle sortit de sa cachette, et presque en même temps les autres membres de son équipe. Tous les regards était sur le jeune homme blond qui s'avançait dangereusement vers celui qui semblait être le chef de la bande adverse. Une homme à l'air patibulaire, aux cheveux noirs cachés sous son chapeau. Sans crier gare, un adversaire sortait un tantô, qui ce dernier s'approchait dangereusement de la nuque de Shin. Meiun couru aussi vite qu'elle le pu mais un autre de ses coéquipiers envoya l'autre au tapis. Tout d'un coup Meiun sentit une présence à sa droite, un sabreur ennemi, elle para son coup et contre attaqua vivement. Elle lui trancha la veine jugulaire à coup de sabre et lui tomba au sol dans un bruit sourd. Pendant ce temps Shin s'approchait toujours du chef... Meiun couru et lui attrapa le bras.

-"C'est pas le moment... Aller...Shin-kun...!"

Mais ce dernier se mit en position d'attaque en ne prétant aucune attention à son aimée. A côté, les ennemis se battaient contre leurs alliés. Puis, le chef lança une attaque Katon et ,simultanément, Shin une attaque Futon. C'est à ce moment que des alliés de l'ennemi arrivèrent et se mirent entre les deux groupes, la moitié d'entre eux périrent et du sang tomba en pluie fine un peu partout. Mais dans le lot, un des amis de Shin et de Meiun perdit la vie, naturellement Meiun essaya de le sauver avec son ninjutsu médical, mais rien y fit. Elle déplaça son corps vers l'arrière et lui ferma les yeux. Elle rentra à nouveau dans le combat mais cela ne dura pas plus de cinq petites minutes. Elle ne savait pas qu'elle allait tout perdre, y comprit son amour... Elle vit la posture que prenait Shin que trop tard, elle eu à peine le temps d'émettre un petit "non" dans un soupire. Une rafale plus que violente parti, un hurlement se fit entendre, du sang gicla, des membres et des bouts d'arbres tombèrent et à cause du souffle Meiun fut violemment envoyé contre un arbre et perdit connaissance tandis que son autre coéquipier mouru sur le coup en se prenant un arbre déraciné de plein fouet.

Le calme revint. La scène n'était pas vraiment belle à voir: du sang formant des flaques rougeâtres un peu partout, des arbres abattus, des cadavres en morceaux, des amis de perdus, et un amour de détruit. C'était sans doute le pire, Meiun entrouvrit les yeux et elle vit son amour s'éloigner d'elle sans même un regard, ou plutôt si, il l'avait regardé mais elle ne le savait pas. Sans doute avait-il cru que Meiun ne se relèverait plus... Elle essaya de l'appeler mais la douleur fut plus forte et ses yeux se refermèrent doucement...

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-"SHIN ! NON...non"

-"Allons du calme, ma jeune amie. Vos blessures sont encore fraîches, si vous bougez autant elle vont s'ouvrir à nouveau."

-"Où.. Où est-il ?"

-"De qui ? Allons rallongez-vous."

Il faisait nuit dehors, et la pièce où Meiun se trouvait était éclairée simplement par une bougie. Sa flamme dansait lentement et la cire coulait sur la petite coupelle se trouvant juste en dessous. Le regard de Meiun se posa sur une vieille femme, probablement la propriètaire de l'endroit où elle se trouvait. Mais bref, Meiun se rallongea suivant ainsi le conseille de la "grand-mère". Elle avait une voix chevrotante, ses cheveux était poivre-sel remonté en un parfait chignon, ses yeux semblaient être de couleur sombre et elle était vêtue d'un kimono violet à fleur.
Meiun mit la tête entre les mains et s'aperçu alors qu'elle avait un bandage ici. Après coup elle se rendit compte qu'elle en avait à la poitrine, aux jambes... Un peu partout en fait... Mais bref, la bonne femme rompit le silence :

-"Vous avez menez une bataille sans merci on dirait. Quand je suis passé avec ma charette c'est à peine si j'ai pu la faire rouler convenablement."

-"..."

-"Puis je vous ai vu là, adossée à l'arbre, j'ai eu l'impression qu'il y avait de la vie encore en vous -contrairement aux autres..- alors je vous ai ramené ici. Mais dites moi, puis-je avoir votre nom..?"

Meiun réfléchit un instant. Son nom ? Avait-elle encore le droit de porter son nom "lumineux" et son nom de famille. Hoshizora, le ciel étoilé... Elle ne le méritait plus, elle le savait, elle n'était pas digne de porter ce nom, elle n'avait pu empêcher ce désastre. Le ciel et ses étoiles étaient à présent caché par un sombre nuage, sombre nuage qu'était le destin. Il était brisé, et les morceaux prendront du temps à se rassembler.
Meiun répondit alors à la question précédente :

-"Meiun Kudaketa. Je me nomme Meiun Kudaketa."

-"Très bien Meiun-san, je peux vous appeler ainsi ?"

La concernée hocha la tête.
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Après une semaine ou deux, Meiun dû repartir à Suna. Seule. Elle avait remercié la vieille dame gentillement. Cette dernière lui avait donné des provisions, et de nouveaux habits. Un kimono noir. Ca tombait bien qu'il soit noir justement... Elle entama donc ainsi son voyage de retour vers Suna no Kuni. Elle venait d'y repenser, la mission avait échoué. Ce séjour était donc bien le plus grand échec jamais connu par Meiun.

Elle avançait doucement dans son voyage, passant par des villages de Kiri, s'y arrêtant pour dormir et repartant le lendemain à l'aude. Dans l'un des villages une bande de voyou l'aborda:

-"Eh, la p'tite demoiselle, elle est seule ! Les gars on va l'aider !"
-"Ouais ! Vient par là poupée !"

Meiun continua cependant d'avancer mais les voyous se mirent devant elle. Elle s'arrêta donc, les yeux fixés au sol. Elle entendait leurs voix mais ne les écoutait pas, c'est alors qu'un d'eux s'approcha très près d'elle. Celle-ci lui donna un puissant coup avec son sabre sans pour autant l'oter de son foureau. Il tomba à terre et Meiun continua son chemin. Cependant, les autres coururent pour la rattraper, mais celle-ci avait déjà disparue. Après quelques heures, de marche, elle atteignit le port de Kiri. Elle monta sur une petite gondole et attendit de rejoindre les côtes pour rentrer à Suna no Kuni, seule et triste.

Quelques heures plus tard, elle parvint enfin à atteindre les rives. Tout en posant le pied à terre elle pensait à un moyen de se faire oublier. Elle avait beau tenter d'imaginer qu'elle aurait pu éventuellement effacer les archives mais cela semblerait louche. De plus tous les membres -ou presque- étaient morts pendant le combat qu'ils avaient donnés. Le mieux était, surement, qu'elle aille voir le Kazekage pour lui expliquer -et lui annoncer l'échec de la mission en même temps- et elle en profiterait pour lui demander si il pouvait "tuer" sa précédente identité. Elle faillit en rire en y pensant mais sont visage ne semblait pas aptes à accepter une quelconque transformation. Elle trouverai le moyen le moment voulu.

Après des jours de marche, elle arriva enfin à Suna. Il faisait presque nuit, entre chien et loup à vrai dire. Une petite brise rare soufflait alors qu'elle passait les immenses portes la tête baissée et cachée par sa cape noire. Elle prit la direction du bureau Kazekagorial (Oo...). Tout en marchant, elle pensait à ce qu'elle pourrait bien lui dire... C'est alors qu'une idée lui vint... Elle n'avait plus rien à perdre de toute façon, alors...

Elle montait, à présent, lentement les marches de la tour du Kazekage. Elle sentait quelques fois de rares regards se poser sur elle, et de ce fait, elle baissait encore plus la tête, si bien que son menton touchait presque son cou. Meiun arriva enfin devant la porte, ota sa capuche de cape, et leva la main pour toquer à la porte de son supérieur hiérarchique. Toc toc toc.

-"Entrez..." Dit une voix calme.

Elle poussa la porte. Autre fois son coeur se serait emballé pour ce genre de demande, mais étrangement elle se sentait parfaitement calme. Elle ne releva pas la tête cependant, elle fixait le sol avec un très grand intérêt. Puis elle se décida à parler :

-"La mission a échoué Kazekage-sama. Toute l'équipe est morte."
-"Toute l'équipe vous dites ?"
-"Exception faite de Shin Kokoromi." Sa gorge se serra. Maudit soit ce nom.
-"Bien. J'en informerai... [...]"-"Attendez Kazekage-sama !Excusez mon impolitesse... J'ai une faveur à vous demander. Si possible je voudrais que vous..."

Elle lui expliqua tout -sauf sa relation avec Shin, elle lui dit simplement qu'ils se connaissaient depuis leur plus tendre enfance-, comment la bataille s'est déroulée, que Shin avait fuit... Et elle rajouta :

-"Ceci étant dit... Sachez, Kazekage-sama, que je ne supporte pas du tout les lâches qui ne défendent pas leur village. Je vous demande donc de m'accepter en tant que chasseur de déserteur..."

Voilà, c'était dit. Elle s'en voulu un peu de faire passer son aimé pour un lâche mais si elle voulait le retrouver il fallait bien trouver un moyen. Enfin elle rajouta qu'elle aimerait changer de nom, soit disant par sécurité, et de dire à sa mère qu'elle était décédée durant la mission. Cela pouvait paraître en être beaucoup mais il le fallait. Il le fallait vraiment. Elle salua son Kazekage et sorti en fermant doucement la porte.

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[Fin ^^'... Désolée d'avoir été si longue >_<...
Je sais qu'il y a des choses qui ne vont pas dans mon histoire, donc... >_<. (et désolée de ce post qui sert à rien xD...)]

Arigato ^^ !

Ah aussi, si je suis Oi-nin, j'aurais pas d'équipe ?