Waotaka... Akimitsu !

Nom : Waotaka
Prénom : Akimitsu
Age : 38ans
Grade Souhaité : Mizukage !! 0_0 ( Quand Sasuke se sera fait un manteau avec la peau de Zabuza )

Physique :

Akimitsu est un bel homme, très bel homme même, à l’allure élancée et pourtant subtilement musclée. Il n’est pas extrêmement grand, non, il est dans la moyenne 177cm. Il n’est pas non plus extrêmement lourd, il est toujours dans la moyenne avec un poids de 75kg. Ses cheveux sont bruns, de même que ces yeux, sauvages et bestiaux… Quand il a l’air sérieux. Evidemment. Il s’habille d’ailleurs, toujours de la même façon, c'est-à-dire qu’il porte un ensemble de… majordome ? Noir et blanc, accompagné d’une cravate rouge sang, ressortant bien. Boutons de manchette et normaux dorés, une paire de mitaines noires et la clope au bec… Akimitsu rayonne de classe et de style… Il ne fait pas son âge, et semble être épargné par la vieillesse et… la graisse ! Dans une forme épatante, débordant d’énergie, aucun signe de vieillesse ne l’atteint. Il adopte toujours une posture droite, fière… Passant souvent sa main dans ses cheveux tombants des deux côtés de son visage, son front caché par une frange qui en impose, un regard perçant, de la phéromone en veux-tu, en voilà !… Un homme plein de classe et de style, digne d’être mannequin… N’oublions pas sa voix suave. Akimitsu est un véritable dandy ! Racé, élégant…

Au niveau des épaules, il n’est pas particulièrement large, cependant son dos est fort et impose un certain respect lorsqu’on le regarde. Son buste est droit, fier. Les pectoraux et les abdominaux développés par de longs entraînements, des biceps et triceps formés par la longue utilisation de lances et de katanas, et ses cuisses semblent assez fortes pour déraciner un arbre… Autant le dire, Akimitsu n’est pas un riche comme un autre. Formé par un entraînement militaire particulièrement strict, il est marqué par les cicatrices des différentes batailles durant lesquelles il a vaillamment combattu. La partie de son corps la plus marquée : son dos. Il faut avouer, qu’en face à face, peu d’adversaires avaient put le battre, mais par contre, il était peu attentif à ce qui se passait derrière lui. Aussi, ses blessures les plus graves lui furent infligées par surprise.

Ses mains sont fortes, et la peau de ses paumes est recouverte de corne par endroit, formées elles aussi par une longue utilisation des lances et des katanas, dans des batailles où l’on serre son arme à en saigner. Perdre son arme, c’est perdre la vie.

Mental :

Akimitsu est un personnage à la psychologie étrange, il adore jouer les imbéciles, prendre une attitude énergique, pétant le feu en toutes occasions, il affiche un sourire victorieux en quasi-permanence ! Il aime s’amuser, blaguer, parler. Un très étrange personnage qui à première vue n’a jamais grandi. Il aime les femmes ( non il n’atteint pas encore la classe de Jiraiya ), et peut sembler insouciant mais… vraiment, Akimitsu est le meilleur exemple des apparences trompeuses. Car son attitude parfois légèrement excessive peut prêter au doute. Mais s’il était vraiment ce qu’il paraissait, il ne serait pas l’un des hommes les plus riches et intelligents du monde. Car oui, le chef de la famille Waotaka est doté d’une intelligence rare, mais pouvant faire preuve de manichéisme, il est malgré tout très calculateur et aime se donner dans ces moments des airs de dandys et/ou mystérieux. Il supporte l’échec mieux que son fils, après tout, dans les affaires il faut savoir se relever. Mais dans son plus jeune âge, Akimitsu était doté d’une capacité d’autodidactie véritablement impressionnante, ce qui est véritablement avantageux dans les milieux de la politique et de la finance. Bon vivant, si l’on passe sur ses petites blagues embarrassantes, il est agréable à vivre et amusant.

Il faut avouer que ses, presque courants, débordements d’affections sont souvent gênant, mais c’est un homme très sentimental, il n’en est pas moins un bon père, très protecteur. Il a un don pour résoudre les problèmes, ou… les empirer. Habitué au quitte ou double, il n’a pas peur de prendre énormément de risques. Tout perdre, ou tout gagner… C’est un peu sa philosophie, et aux jeux de hasard, il gagne toujours. La roulette russe, les yeux fermés. Toute sa fortune sur une partie de poker… Et le plus étrange, c’est que vraiment, il ne perd jamais à ce jeu là. Mais il faut faire attention, et le prendre avec des pincettes, ses tendances manichéistes font que si vous n’êtes pas de son côté, vous êtes forcément son ennemi… Et il ne vaut mieux pas l’avoir en tant qu’ennemi. Comme tout homme, il aime les compliments… N’hésitez pas à lui graisser la patte, il adore ça =D Et surtout… SURTOUT ! Quand il se donne ses airs de dandy… Soyez ébahis ! Il pourrait se vexer et se mettre à bouder…

Cependant, il possède des pans de personnalité assez méconnus. Un désordre mental effarant. Névrosé, psychotique… Schizophrénie, trouble dissociatif et tempéraments sociopathes… Akimitsu est un concentré de folie pure, cependant il agit avec beaucoup de précisions, son comportement est régit par une intelligence hors du commun, il manipule tous ceux qui l’entourent avec beaucoup de talent… Et il ne laisse remonter ses pulsions que rarement. Aussi, jusque là, personne ne put jamais remarquer ses « maladies », et lui-même, ne s’en est encore jamais rendu compte… Trouvant ça parfaitement « normal », il n’a parlé de ses problèmes à personne jusque là. Car, dans son esprit torturé, hallucinations et délires sont monnaies courantes… Les illusions sont son domaine de prédilection, aussi, sa maîtrise particulière des Genjutsus n’a rien d’étonnant, même pour un homme qui se targue de ne pas être ninja.

Peur :

Akimitsu Waotaka n’a peur de rien !... Rien, après les araignées, les fantômes, les succubes, les démons, les monstres, Tsunade, les endroits trop fermés, les femmes habillées de façon trop courte ( ouais ça cache toujours quelque chose Razz

). Ouais bon ça va, c’est un chevalier sans peur ( ou presque ) et sans reproches ( ou presque ). Mais ! Arrêtez les mauvaises langues ! Ce n’est qu’un homme ! Alors les bêtes de foires qui n’ont peur de rien allez vous… hum, passons… =)

¤ Histoire ¤

Chapter I :
On ne peut pas tout avoir dans la vie ! Déjà faut il l’avoir… la vie

Parfois, lorsqu’un enfant vient à la vie, il choisit le pire moment pour arriver, surtout lorsque cet enfant est prématuré. Akimitsu, lui choisit de naître avec deux semaines d’avances, et au milieu de la nuit. Impossible de décrire le calvaire de la pauvre maman, clouée dans son lit, et du pauvre papa obligé de parcourir la petite île de Shuuraku. Monsieur et Madame sont des gens plutôt bourgeois, pour ne pas dire riches, vivant sur une petite île, peuplée d’une centaine d’habitant, qui subsiste, grâce à la proximité d’un grand nombre d’autres petites îles, concrètement, elle fait partie d’une archipel. Mais pour l’instant, l’île en elle-même ne nous intéresse pas, - ça viendra plus tard, ne vous inquiétez pas, restez assis sur votre siège et laissez votre ordinateur tranquille. – Monsieur Waotaka, propriétaire du principal réseau maritime et commercial de cette archipel parcourt les rues, vêtu d’un pantalon enfilé à la va vite et de son haut de pyjama, à la recherche de la maison du docteur.

Il était tard le soir, mais pas encore tôt le matin, le docteur devait donc être là. Madame Waotaka, n’était pas seule chez elle, ne croyez donc pas son mari irresponsable, les deux servantes et le majordome veillent sur elle. « La nuit, tous les chat sont gris » dit on, et sur l’île de Shuuraku toutes les maisons sont blanches, ce qui induit une ou deux fois monsieur Waotaka en erreur. Et peut être trois ou quatre fois car il était particulièrement pressé et stressé. Voire cinq, six ou sept fois car il ne connaissait pas le lieu d’habitation du médecin… Mais il eu la présence d’esprit de demander l’adresse lors du réveil un peu brusque d’une famille qui habitait par là. Puis une course effrénée à travers les rues, comprenez donc, ce n’est pas facile d’être Papa deux semaines en avance, on n’y est pas forcément préparé ! Et le bébé n’y est peut être pas préparé non plus. Arrivé chez le docteur, le futur papa tambourina à la porte.

Monsieur Waotaka, est un très grand homme aux cheveux noirs et aux yeux vert, possédant un visage autoritaire et une carrure athlétique toujours habillé d’un costume noir et d’une séduisante cravate rouge. Calme en toutes circonstances ! N’est pas l’une des qualités d’un homme d’affaire ? Être placide est faire preuve d’un grand discernement. Imaginez donc le choc du docteur de voir cet homme habillé en vitesse à la fois affolé et excité comme une puce. Le docteur lui ressemblait de dos lui a-t-on toujours dit, même silhouette, mais des visages différents, et des cheveux plus clairs. Le Docteur Watashi Ima possédait un visage doux, rassurant, et avait ses lunettes sans branches toujours sur le nez. Il avait une sorte d’aura apaisante, on sentait qu’on pouvait lui faire confiance, il était d’ailleurs un homme très cultivé ! Pourtant ce ne fut pas le docteur qui ouvrit la porte, mais sa femme, une très jeune femme, petite, blonde aux yeux gris, légèrement potelée mais jolie quand même. Madame Ima, était l’infirmière de la clinique Ima.

« Allons Monsieur Waotaka… Que vous arrive-t-il ? Il est tard ! »
« Ma femme… Keiko… Elle… Elle… »
« ELLE QUOI BON SANG ?! »

La femme du docteur Ima était connue pour son tempérament soupe au lait, et lorsqu’elle se mettait en colère il valait mieux se tenir le plus loin possible. Elle contrastait bien avec son mari qui était d’un calme à toute épreuve. Par chance, c’est une femme qui a le sens des priorités. D’abord le client, ensuite le différent.

« ELLE ACCOUCHE ! VITE !! »
« QUOI ?! »

Kokoro Ima était debout sur le pas de la porte, vêtue d’une chemise de nuit blanche, lorsque la langue de Monsieur se délia, elle fit demi tour et courut vers sa chambre, la priorité, s’habiller, réveiller le docteur, et prendre le matériel nécessaire à l’accouchement, et particulièrement le matériel en cas de dernier recours. Après tout de l’eau chaude et des serviettes… par contre l’alcool à désinfecter. Mais ce n’était pas le moment de réfléchir. Son mari se réveilla difficilement, mais il se leva et s’habilla d’une traite, alors que Kokoro était déjà partie avec Monsieur Waotaka dans la rue. Lorsque Watashi Ima arriva sur le pas de la porte, il remarqua qu’il était seul, et il eu un petit déclic.

« Où habite monsieur Waotaka déjà… ? »

Le docteur resta donc tout bête sur le pas de la porte, mais il eu la brillante idée d’aller tambouriner à la porte des voisins qui se faisaient réveiller pour la deuxième fois. Lorsqu’il se rappela que la famille Waotaka était la plus riche du village, et qu’ils habitaient la maison la plus grande, et la plus à l’écart. Le docteur ayant toujours été plutôt simplet, partit avant qu’on ne puisse lui ouvrir la porte et avant même qu’on eu le temps de lui lancer la moindre insulte.

Tandis que plus loin, au manoir des Waotaka, Keiko hurlait dans son lit, malgré son visage empreint de douleur, on aurait pu voir ces deux beaux yeux bleus, pétillants de joie de vivre qui contrastaient avec la couleur de ses longs cheveux d’un bleu ciel éclatant. Son visage était fin, bien dessiné, des pommettes haute, et des yeux en amande. Un grande dame. À ses côtés, un majordome, Goro Azama, un homme entre deux âges, aux cheveux blancs possédant une petite moustache fine, élégant. C’était son travail, accueillir les invités. Mais peut être pour la première fois de sa vie il paraissait inquiet, lui qui se donnait pourtant l’habitude de rester impassible… Cela lui avait demandé beaucoup d’entraînement de pouvoir rester impassible, surtout avec Madame Keiko qui lui demandait sans cesse d’être plus souriant, car sa maîtresse était une dame toujours souriante, respirant la joie de vivre, apportant une véritable gaieté dans le manoir. Voulant sans cesse aider pour le ménage, mais pas adroite pour deux sous, il fallait toujours qu’elle casse quelque chose… Et la voir ainsi, souffrante sur son lit, était un véritable calvaire pour le maître d’hôtel. Les deux servantes, une dame assez… voluptueuse aux cheveux mi longs, et noir. Dont nous ne retiendrons pas le nom – inutile de vous bourrer le crâne avec trop de noms, on verra plus tard – et une plus jeune fille, complètement affolée et dépassée par ce qui arrive. Une « jeunette » dont l’âge devait graviter autours des 16ans, brune aux yeux gris, au tempérament jovial. On ne comptait plus les heures passées auprès de Keiko à les entendre rire comme des folles. Monsieur n’étant pas très souvent à la maison, cette compagnie était vraiment agréable.

La pièce était spacieuse, au sol une épaisse moquette de couleur rouge écarlate, ainsi que les murs recouvert d’une sorte de papier peint de couleur rouge aux nombreuses représentations de fleurs de lys ( à la française ) dorées. Quelques meubles de bois massif par ci par là, et au centre, trônant, un lit à baldaquin à la couleur écarlate. Et madame hurlait sous les draps de soie, lorsque une petite tâche commença à apparaître sur les draps, la jeune servante sortit de la chambre et courut vers la porte d’entrée espérant voir son « maître » arriver. Et par chance, il arrivait, accompagné de Kokoro.

« Vite !! Monsieur Waotaka !! Madame… madame à une fuite d’eau !!! »
« Le bébé arrive, intervint Kokoro, c’est la rupture de la poche amniotique qui déclenche ça, il faut faire vite ! Où est elle ?! »
« Prenez l’escalier ! C’est la porte de droite ! »

Monsieur Waotaka et Kokoro montèrent les marches quatre par quatre, les hurlements de Keiko se faisaient de plus en plus forts. Désormais, ce n’était plus Monsieur Waotaka qui était le maître dans cette pièce, c’était Kokoro. Ce qui se fit rapidement remarquer, apporter des serviettes, faire bouillir de l’eau, désinfection. Tout ce passa très vite, trop vite… Et Watashi n’arrivait pas. Sa présence était indispensable pour vérifier l’état de santé du bébé et de sa mère, et pour, dans le pire des cas, pratiquer une opération en urgence. Et c’est par cette atmosphère que le petit Akimitsu arriva. Et cette naissance mouvementée resterait gravée dans les mémoires de toutes les personnes présentes… Sauf dans celle du bébé, qui n’imaginait pas un instant créer une telle agitation ! L’accouchement se passa sans problèmes, lorsqu’on entendit le fragile bébé pleurer, tous ses cœurs emballés purent afin reprendre un rythme normal. Il était en bonne santé, un peu léger mais ce n’avait rien de bien grave. Ses jours n’étaient pas en danger.

« C’est un beau petit garçon, fit le Docteur Watashi ! »
« Merci beaucoup, répondit la nouvelle mère qui était aux anges, nous vous serons éternellement redevables ! »
« Combien désirez vous ? L’argent n’est pas un problème, intervint Monsieur Waotaka. »
« Nous parlerons de ça demain matin, lâcha Kokoro dans un petit rire »
« Ouiiiiiiiiiin, hurla le bébé – mais était-ce important de le préciser ? - »

Chapter II :
Un petit Génie

Si Akimitsu fut surprenant à mettre au monde, il n’en arrêta pas moins de surprendre son entourage… Ses parents remarquèrent bien vite une intelligence incroyable chez ce bébé un peu léger. En effet, à 9 mois, Akimitsu faisait ses premiers pas. Première surprise pour toute la famille, et ce jour resta gravé dans leurs mémoires. Alors que son père partait pour travailler, il le poursuivi à quatre pattes jusqu’à la porte d’entrée, aussi lorsque son père franchit le seuil sans le remarquer, il se leva, et marcha maladroitement sur ses frêles petites jambes. Son père ne put s’empêcher de faire demi tour pour prendre son bébé dans ses bras et l’écouter babiller.

« papapapapapa… »
« Oui ! Je suis là !! Je reste avec toi !! »

Première journée où Monsieur Waotaka manquait le travail. Ce qui ne manqua pas de créer l’inquiétude dans la direction de son entreprise. Aussi l’heureux papa conduit tout de suite Akimitsu à sa mère, qui sans comprendre l’observa courir à quatre pattes derrière son père. Son mari était surexcité, et Keiko ne comprit pas tout suite, jusqu’à ce que le bébé se lève et vienne à elle en marchant toujours aussi maladroitement. Grande surprise. Et ce fut la première des grosses surprises, d’autres suivirent peu après. Alors qu’il avait 14 mois, Akimitsu se leva de son lit, son lapinou dans les bras. Sa jolie petite chambre était bleue, avec des peluches partout. Tous les matins Goro venait l’habiller, quelle ne fut pas se surprise de voir, quand il entra, le petit garçon en train de s’habiller seul. Et avec goût qui plus est. Un petit pantalon en toile importé d’une île dont ils avaient oubliés le nom, cette toile s’appelait « D’jin » d’après la rumeur( ). Avec une petite chemise blanche. Et le garçon fila, passant à côté du majordome sans faire attention à lui, puis il disparut dans le long couloir. Tandis qu’à l’âge de 18 mois il parlait correctement… Un petit génie dans la famille. On ne pouvait pas deviner le bonheur du père qui savait déjà qui allait hériter de son entreprise. Une mère aux anges qui avait donné naissance à l’être le plus intelligent de l’archipel, et peut être même du monde !! Sachant que la pauvre madame Waotaka n’avait jamais beaucoup voyagé…

Mais, même en vieillissant… Akimitsu n’en finissait jamais d’étonner ! Ce qui poussa aux divers membres de la famille à transmettre leur savoir à ce petit bout de chou, l’écriture puis les mathématiques et les arts… Il faut commencer doucement avec un petit garçon, surtout quand celui-ci vient de faire deux ans. Une progression formidable, il lui fallut très peu de temps pour parvenir à lire et écrire. Et dès qu’il en fut capable, on lui apprit les mathématiques… Sa soif d’apprendre était incroyable ! Philosophie, médecine, politique, finances… Plus il vieillissait, plus il apprenait. Doté d’une maturité incroyable, on le destinait à devenir l’un des hommes les plus importants de la planète. Mais… le temps passant, on se rendit compte qu’il était un enfant très seul. Il n’avait pas un seul ami et sortait très rarement de chez lui. Pourquoi ? Pourtant il était adorable… Mais trop intelligent. Après tout, c’est difficile d’avoir une conversation de son niveau quand on parle trois langues différentes alors que notre interlocuteur parle déjà mal la sienne…

Et oui, le petit Akimitsu devenait dépressif. La solitude était pesante. L’absence de son père… et sa mère… Oui sa pauvre maman si fragile. Que se passait-il avec sa mère ? Et bien… Malade, elle passait beaucoup de temps dans sa chambre, clouée au lit. Parfois, elle était remuée de quintes de toux telles qu’elle crachait du sang. Tout le monde était au courant… sauf son petit garçon. Mais au courant de quoi ? Peu de temps après son accouchement, Keiko tomba subitement malade. Une tuberculose… Elle ne riait plus autant qu’avant, et passait ses journées à dormir. L’ambiance dans la maison était lourde et Aki s’ennuyait tout seul. Mais comment se faire des amis de son âge ? Impossible… Son don était un fardeau… paradoxal non ? Ce qui fait de vous un être unique fait bien souvent de vous un paria… Dépressif, seul avec une mère malade et personne pour s’occuper de lui. Qui a dit que l’argent faisait le bonheur ?

À 12ans, Akimitsu avait déjà les connaissances des élites des différents pays mais… Les étapes psychologiques qu’il aurait dû vivre dans son enfance n’étaient pas tout à fait complétées. Saviez-vous que les enfants étaient des pervers polymorphes ? Et ce, dès leur premier pas, leur première parole ? Mais n’insistons pas là-dessus, sa mère n’était plus malade, par chance elle s’était rétablie assez bien ! Mais elle restait fragile… Le petit garçon qu’était Akimitsu se donna pour objectif de protéger sa mère ! Un véritable petit garde du corps… Quoi qu’il manquait un peu de force. Mais ce n’était pas important à son âge. Sa vie poursuivait son cours, tout à fait naturellement. Vivant comme tout petit garçon. Malgré tout, il continuait à s’ennuyer… C’est pour cela qu’il commença à apprendre à jouer à des jeux avec d’autres personnes, Go, Shogi, Dames, Echecs. Et tant qu’il trouvait un adversaire à sa mesure, il s’amusait ! Malheureusement, il était… très fort. Et plus personne dans la maisonnée n’était capable de lui tenir tête sur un quelconque jeu… Par chance, dans l’archipel se trouvait des hommes, souvent vieux, encore capable de lui permettre de s’amuser ! Et comme toujours, il fini par comprendre toutes les subtilités de ces différents jeux, et ne trouvait plus d’adversaire !... Ses parents étaient fiers, oui, mais l’enfant ne devait pas s’ennuyer ! Et, un jour, par miracle, ils parvinrent à trouver un jeune homme, qui devait avoir aux alentours de 20ans. Grand brun aux yeux gris, aimable avec tout le monde, charmant. Il était extrêmement bon, et même si Akimitsu ne parvenait pas à le battre, il s’amusait comme un fou ! De plus, ce jeune homme devint bien vite son « professeur » dans ces jeux. Même si l’archipel il y avait des bon « joueurs », il y en avait des mille fois meilleurs partout dans le monde. Et jour après jour, Akimitsu s’identifia à cet homme, qui devenait un véritable modèle pour lui…

Cependant, le petit Akimitsu n’était jamais vraiment sortit de chez lui, il restait dans le domaine familial, assez grand pour qu’il n’en ai pas encore visité tous les recoins en 12ans d’existence. Et son professeur ne pouvait pas passer son temps à jouer avec lui, alors il passait le temps comme il pouvait, en se baladant… Mais un jour fatidique, une belle journée d’été, marqua à tout jamais sa vie d’enfant, d’adolescent et d’adulte. Cette journée, le marquerait à vie, et c’est grâce à elle… Ou à cause d’elle… qu’Akimitsu eu la révélation de sa vie, celle qui déciderait d’un tournant dans son existence.

…

Vous vous demandez ce qu’il s’est passé hein ? Haha

…

…

… Rendez vous au prochain chapitre

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/!\ Durant ce Chapitre, vous pourrez lire un contenu clairement explicite et sexuel, violent par la suite de l'histoire. À partir d'ici Âmes sensibles s'abstenir. Sérieusement ! /!\

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Chapter III :
Les Graines d’une Folie

C’était une journée comme les autres, le soleil éclairait l’île de Shuuraku de toute sa prestance. Il faisait bon, chaud même. L’humidité ambiante rendait l’air un peu lourd… Mais c’était supportable, pas désagréable. Le petit Akimitsu se promenait dans le parc entourant la propriété, beaucoup d’arbres, beaucoup de buissons et quelques étangs. Un endroit parfait pour les promenades, mais aussi bien d’autres choses… Une tâche dans l’innocence d’un enfant, lorsque la dure réalité rattrape ces petits êtres vivant au jour le jour le résultat est parfois bien dur… Le jeune Waotaka, alors qu’il arrivait au centre de la propriété d’un pas lent, profitant de chaque bouffée d’air, remplissant ses poumons pour ensuite les vider en partie, et les remplir à nouveau, fit une découverte qui lui coupa le souffle…

Ses poumons se vidèrent soudainement, sous l’effet de la surprise. Ses pupilles se dilatèrent et il sentit son rythme cardiaque accélérer. Il entendait, des cris, des bruits aigus fendant l’air, et des respirations haletantes, comme après une longue course… Des rumeurs couraient sur la disparition de jeunes femmes dans les autres îles de l’archipel, mais, il était bien loin de se douter de ce qu’il allait découvrir… Poussé par une curiosité malsaine, il se laissa tomber sur les genoux, profitant de sa petite taille et de ses proportions maigrichonnes pour se faufiler sous quelques buissons. Entendant le sang affluer dans ses tempes, sentant son cœur battre à en faire éclater sa poitrine. Se glissant fébrilement entre les feuillages, se faisant accrocher parfois par une petite branche, qu’il cassait en la coinçant entre ses paumes, afin de faire le moins de bruit possible. Petit à petit, il s’approchait de l’origine des sons, apercevant vaguement des formes se débattre derrière les feuillages…

Le tout jeune garçon était de plus en plus près, et, après quelques minutes passées à traverser d’épais buissons, il arriva à entrapercevoir des formes humaines. Mais ce n’était pas suffisant. Les cris aigus étaient de plus en plus sonores, et les souffles se rapprochaient d’halètements… Une fois arrivé au bout du buisson, il écarta légèrement les feuillages… Mais il était encore trop loin pour voir, il restait une haie à traverser. Cela provenait de derrière la haie haute… Il traversa alors les quelques mètres qui le séparaient de la haie en rampant, à nouveau, il écarta les feuillages et se faufila entre les branches. La haie, peu épaisse et dans un état déplorable donnait sur la « piscine » du domaine familial, un simple étang à l’eau claire et bordé de petits galets. Cependant, il était peu fréquenté ces derniers temps, enfin, s’il l’était, il ne le savait pas…

De l’autre côté de la haie, le petit Akimitsu apercevait clairement deux humains, un homme et une femme, en train de se… battre ! Mais le plus étrange, était que leurs vêtements étaient éparpillés un peu partout… Et, quand sa petite tête aux cheveux ébouriffés par son expédition dans les buissons, sortie de la haie, elle fut paralysée de stupeur.

Une longue chevelure blonde cachant un visage rond, une poitrine opulente aux mamelons roses pendant fermement au dessus du sol, un ventre plat mais de petites poignées d’amour, des fesses rondes et fermes, des cuisses galbées… Un festival de formes appétissantes et jeunes. La vingtaine pour une femme à la peau claire en plein acte sexuel… Appuyée contre un rocher, la poitrine pendante balançait à chaque coup de rein de son partenaire, lui ouvrant largement le passage, cuisses écartées et fesses contre le bas ventre. Derrière, un homme subtilement musclé, tenant les hanches avec poigne, de grande taille et à la chevelure… brune. Une... virilité... de taille raisonnable largement enfoncé dans le [sexe] lubrifié, effectuant un va-et-vient rapide et… adroit. La jeune femme poussait un petit cri à chaque coup de rein de l’homme, qui lui, soupirait de plaisir… Le mouvement resta le même de loooongues minutes, jusqu’à ce que la belle demoiselle blonde pousse un long soupir, semblable à un cri étouffé, les muscles crispés au point qu’elle s’en laisse tomber. Les deux êtres semblaient satisfaits de leurs ébats, mais il restait le petit intrus, Akimitsu, caché derrière la haie, les mains devant la bouche, et les yeux vides, en proie à sa première… réaction mâle dûe à l’excitation, de façon véritablement consciente.

La vue de son maître de jeux, en pleine action avec une belle blonde, l’avait totalement retourné. Mais le petit Akimitsu préféra reculer - en rampant je vous assure que ce n’est pas facile – dans la haie, afin de s’enfuir avant de se faire repérer. Son petit cœur battant et sa respiration haletante faisaient une véritable symphonie… Et, une fois qu’il fut dégagé de la haie, il s’enfuit à toute vitesse. Surprenant les deux jeunes gens qui étaient alors en train de se rhabiller, mais qui mirent ça sur le compte du vent - après tout, c’est le parfait bouc émissaire -.

Il comprenait parfaitement ce qui c’était passé, mais il y avait des détails, que seule l’expérience pouvait expliquer. Voilà bien un souvenir qu’il fallait mettre de côté, afin de pouvoir grandir « comme il fallait ». Il faut avouer, qu’à 12 ans, on est bien innocent… Une graine était plantée, non, pas dans cette blonde à l’énorme poitrine, mais bien dans la tête du petit Akimitsu. Profondément ancrée dans son cerveau. Première évolution sensible de son petit cortex reptilien, haut lieu des décisions relatives, instinctives. Peut-on réellement développer cette partie du cerveau ? Non, l’éveiller ? Oui… Un éveil trop brutal des instincts enfouis peut se révéler dangereux pour la personne, pour l’être « intelligent » qu’est l’humain. Après tout, l’homme n’est qu’un animal, quel mal y a-t-il à revenir aux origines… ?

Une violente névrose attendait la maturation de l’esprit de l’enfant, afin de s’en emparer, et de le façonner différemment des autres humains. C’était son destin, et comme tout phénomène, il faut un facteur déclenchant. Mais ce qui n’avait jamais été raconté… Le petit Akimitsu était doué d’une intelligence hors du commun, certes, mais aussi de troubles, pouvant paraître anodins, tels que faire souffrir des insectes, des petits animaux, une fascination extrême pour le feu… Tous les petits garçons passent par ces étapes, cependant, ils ont rarement autant de pouvoir entre leurs mains que le nouvel héritier des Waotaka. Argent, pouvoir, intelligence. Il avait tout pour se sentir supérieur, ainsi que pour l’être…

Chapter IV :
Une Névrose nommée Désir

C’était un matin frais d’hiver, un bel homme s’habillait en face d’un miroir. Ses cheveux bruns, mi-longs tombaient en face de son visage, une mèche de chaque côté, ainsi qu'une tombant sur son nez. Cachant légèrement ses yeux du même brun profond, bestial. Un corps musclé, bien construit, des bras ni trop gros, ni trop fins, des abdominaux développés, sans être laids, des cuisses et des fesses travaillées, et un dos large, fort. Vous l’avez tous deviné, Akimitsu avait bien grandi, et la nature l’avait bien équipé… Il portait des vêtements simples, sobres, cependant, il dégageait un charme fou. Un pantalon de toile marron, une chemise blanche, un pull marron. Une ceinture noire à la boucle dorée et des chaussures de cuir noires.

Il avait dépassé les 17 ans, et allait dans quelques mois, fêter son 18ème anniversaire.

Même à cet âge, sa réputation n’était plus à faire, aucune des jeunes filles de l’archipel n’avait su lui dire non, aucune. Et ce soir encore, il avait un rendez-vous. On aurait pût lui dire qu’il était la honte de la famille, en tout cas, on n’en pensait pas moins, mais on préférait ignorer ses actes. Il ne faisait rien de « mal ». Mais ses appétits sexuels étaient effrayants… Et en plus de ça, il avait été prit dans de nombreuses bagarres. Car il était bien d’une insolence et d’une impertinence sans précédents. Personne ne pouvait lui tenir tête…

Mais il allait être en retard à son rendez-vous. Il dévala l’escalier de la demeure à toute vitesse et parcourut d’une traite le domaine entourant la maison. À l’entrée attendait une jeune femme, d’à peu près le même âge que lui, habillée d’une jupe longue, d’un chemisier bleu, et d’un petit polaire blanc. Légèrement tremblante. Akimitsu, qui avait attrapé une veste dans le hall, pour l’occasion, arriva derrière et lui posa la veste masculine sur les épaules. Elle se tourna alors vers lui, les pommettes rougissantes, ses beaux yeux bleus encadrés d’une petite touche de maquillage, ses longs cils donnant à son regard… Une touche irrésistible. Tombant sur ses épaules, une chevelure bleue…

« Tu es en retard Akimitsu… »
« Pardon Akiko, je m’habillais !... »

Sa fausse mine boudeuse était une vision véritablement angélique, puis elle huma l’air, faisant un petit commentaire sur le parfum du jeune homme, ils partirent, bras dessus, bras dessous. Et cette relation frôla le scandale. Tous deux issus de bonnes familles, la famille de la jeune femme ne manqua pas de poser son veto sur cette relation. Mais on ne refuse rien à Akimitsu, quand bien même le fait-on, ce qu’on ne lui offre pas, il le prend. Ils passèrent la journée ensemble, parlant, riant et pratiquant des activités peu catholiques… Un véritable petit couple. Et, Akimitsu avait beau être un véritable coureur de jupon, il se sentait bien avec Akiko, elle était belle, douce… et surtout elle était toujours prête pour une partie de jambes en l’air ! Et elle, elle était de bonne famille, on pouvait donc être sûr qu’elle ne courait pas après la fortune des Waotaka ! Contrairement à bien d’autres… Mais que pouvait lui trouver la jeune fille ?... Des tas de choses ! Akimitsu était drôle, souriant, charmant… En tout cas, les deux jeunes gens étaient bel et bien amoureux.

Leur relation dura un an, petits rendez-vous en « secret », petits cadeaux, petits câlins. Les deux familles préférant ignorer la situation de leurs enfants, comme on le dit souvent « il faut que jeunesse se passe ». Malheureusement, quelques mois après les 18 ans des deux jeunes gens, on découvrit qu’Akiko était enceinte d’Akimitsu. Ce fut un véritable scandale qui éclata entre les deux familles, les Waotaka furent déshonorés, tandis que la famille d’Akiko, la famille Akane, refusaient tout net le moindre arrangement et désiraient un dédommagement pour les soucis causés et le vol de la « pureté » de leur héritière. Un dédommagement sous forme d’espèces sonnantes et trébuchantes, bien évidemment. La cupidité humaine n’a pas de limites…

Le conseil des deux familles se réunit, afin de déterminer le montant de l’arrangement. Pour Akimitsu, ça n’allait pas se passer comme ça… Le conseil s’étendit sur plusieurs semaines, aucune des deux familles ne parvenait à trouver d’arrangement commun. Le jeune homme était convaincu que tout ça n’était que du temps perdu, une vaste fumisterie ! Il n’y avait pas d’arrangement à faire, et leur histoire ne regardait aucune des deux familles. Ils voulaient le faire, ils l’ont fait ! Il n’y avait pas à chercher d’excuse pour une chose qui n’en mérite pas ! Et, à bout de nerf, Akimitsu fit irruption pendant un nouveau conseil, afin d’exprimer sa colère et mettre les points sur les i, les barres sur les t ( et les queues dans les Q xD ).

« Que faites vous ici ?! », s’indigna le père d’Akiko.
« Je viens vous expliquer ma façon de penser ! », lâcha Akimitsu en renversant l’homme de sa chaise.

La mère d’Akiko poussa un cri de stupeur, de même que les autres membres de sa famille présents. Les Waotaka eux, les yeux ronds comme des boules de billards, n’osaient pas dire un mot de plus de peur d’attiser la colère de la famille Akane. Il faut dire que la diplomatie est bien difficile entre deux grandes familles aux fortunes, même si avec quelques zéros de différence – personne ne peut égaler la fortune des Waotaka dans le pays des vagues et de l’eau – la haine d’une famille contrôlant une bonne part du marché pouvait se faire douloureusement ressentir.

« Akimitsu ! », hurla le patriarche des Waotaka, grand père d’Akimitsu.

Non seulement le jeune homme bouillait de rage, mais en plus il avait donné un bon coup de poing dans la figure du père d’Akiko. Ce geste pouvait créer de graves problèmes dans les pays où les Waotaka et les Akane seraient en concurrence, presque en guerre, notamment créer des désordres économiques…

« Je sais pas de quoi vous discutez depuis si longtemps, mais sachez que la famille Waotaka ne versera aucune indemnité aux Akane, quand bien même j’aurai violé votre fille ! », nouveau cri de stupeur dans la salle. « Or ce n’est pas le cas ! Demandez donc à Akiko ce qu’elle en pense !... Ce n’est pas à vous de décider ce qui va se passer, ce sera Akiko et MOI ! »
« IL EST HORS DE QUESTION QUE… », fut coupé le père d’Akiko par un nouveau coup de poing dans la mâchoire.
« Qui vous a demandé votre avis ? Akiko va accoucher dans moins d’un mois ! De son fils… ET DU MIEN ! Rappelez moi, qui contrôle le réseau maritime dans cette région ? Ma famille ? Oui, gagné ! Et qui transporte vos marchandises vers le continent pour une somme tout à fait acceptable ? Ma famille ! Trèèèès bien, vous apprenez vite. », lâcha Akimitsu sur un ton tout à fait odieux. « Vous pourriez toujours voir une autre compagnie ? Ouiii, ce serait bête que je pioche quelques millions dans mon argent de poche pour recruter des pirates. Très bête n’est ce pas ? Vous n’aimeriez pas vous retrouvez à la rue… Si ? »

Les menaces étaient claires, mais plus que les paroles, le poing d’Akimitsu toujours au dessus de la tête du vieil homme avait un pouvoir de persuasion insoupçonné. Cependant l’attitude du jeune homme avait laissé bouche bée toute l’assemblée… Les Waotaka étaient déshonorés, et les Akane aussi… Tous unis dans la honte ! Dans tous les cas, la suite de la réunion fut très tendue, Akimitsu épouserait Akiko, c’était certain, mais serait décidé désormais, l’étendue de sa punition. Et, après quelques heures de débat, la sentence tomba…

« Akimitsu, pour ton attitude excessivement violente et pour avoir mis la famille Waotaka dans l’embarras, ta punition sera exemplaire… Tu feras ton service militaire dans l’armée du pays de l’eau ! Et en tant que simple soldat de 3° classe. Tu risqueras ta vie jusqu’à ce que tu ais payé ta dette envers la famille Akane. Peut être comprendras-tu mieux l’absurdité de la violence en ce monde. », annonça le père d’Akimitsu.
« Très bien, mais en échange, vous nous offrirez une demeure dans le village caché de Kiri, dans laquelle nous vivrons, Akiko et moi, comme l’a fait grand-père !... Et elle accouchera là-bas ! »
« Tu es bien insolent pour quelqu’un qui a subit une telle punition… », répondit le patriarche des Waotaka.
« Vous appelez ça une punition ? », lâcha Akimitsu dans un rire, avant de quitter la salle, laissant les deux familles dans le désarroi le plus total.

Après quelques minutes de silence, les deux familles se regardèrent dans le blanc des yeux. L’attitude d’Akimitsu était inqualifiable, on ne savait plus si c’était de l’insolence ou tout simplement de la bêtise. Mais après réflexion, venant de quelqu’un d’aussi intelligent que lui, ce devait être de l’insolence. Pourtant, durant son enfance, il n’était pas si insolent… Les Parents du jeune homme s’inquiétaient, il était différent d’avant. On mit ça sur le compte de l’adolescence. À tort. En effet, à peine sortit de la salle, Akimitsu s’arrêta. Il avait oublié pourquoi il riait…

Preuve d’un désordre mental.
Il était malade.
Très malade.

Chapter V :
Miracle de la Vie

L’eau avait coulé sous les ponts. Akimitsu avait réussi à se faire offrir une magnifique demeure au sein de Kiri par les familles Akane et Waotaka. Ce n’était autre qu’un immense manoir dans un style mi-colonial ( favori d’Akimitsu ), mi-chinois ( favori de la famille Waotaka ) et portant des traces de style hindou ( favorisé par la famille Akane ). Ainsi les différentes parties de la maison sont facilement reconnaissables, extérieur colonial et façades privilégiant largement le bois. Cependant un bois importé de loin, et presque impérissable. L’intérieur dans un style chinois ancien, traditionnel, dans les couleurs rouges, noires, de nombreuses décorations ( lanternes, tapis… ), et certaines pièces de « confort » privilégiant de nombreux voiles, coussins et tables basses. En d’autres termes, un joli nid douillet, mais tout de même un peu grand pour un « simple » couple. Le jardin était grand lui aussi, pas encore très verdoyant, mais il fallait laisser le temps aux plantes de pousser, cependant les quelques étangs par-ci par-là donnaient une impression de sérénité aux lieux.

Cependant, ce décor baignait dans l’obscurité… En plein milieu de la nuit, les hurlements d’une femme venaient déchirer le triste silence de Kiri. À peine âgée de 19 ans, la pauvre Akiko, désormais Waotaka, accouchait.

Elle était là, nue, allongée sur un lit aux proportions démesurées. Sa poitrine remuée par les douloureuses contractions, une main crispée sur les draps et l’autre, serrant fermement la main de son, désormais, mari. Les jambes écartées, laissant au docteur le « loisir » d’accomplir son travail. Akimitsu ne pouvait que mettre tout son cœur avec elle, il ne savait pas la douleur qu’endurait sa femme, et ne la comprendrait, heureusement, jamais. Les tâches de sangs sur les draps étaient un peu effrayantes, de même que les hurlements de la pauvre mère… L’accouchement était trop douloureux pour la jeune femme qui manquait de tourner de l’œil, cependant, après de longues minutes de souffrances, ce fut la délivrance. Le bébé était là, pleurant dans les bras du médecin en habit blanc. Akimitsu serra sa femme contre lui tandis qu’on lui remit l’enfant. Il le déposa dans les bras de la mère, fier… Un garçon ? Une fille ? Ils ne savaient pas, ils s’en moquaient. Akiko devait être la première à savoir… Et elle vérifia.

C’était son bébé, elle l’avait porté durant 9 longs mois, gonflant son ventre… et sa poitrine. Elle avait souffert des heures durant pour le mettre au monde, et c’était un magnifique petit garçon. Quelques petits cheveux sur le crâne, une petite frimousse pleurant lors de sa venue au monde. Il avait les cheveux de sa mère, on le voyait bien, ils seraient bleus. Ses yeux, du même brun bestial que son père, lorsqu’on regardait le bébé dans les yeux, on aurait dit un petit animal au regard perçant. Il n’était ni trop gros, ni trop maigre. Il était en parfaite santé, et c’était bien ça, le plus rassurant.

« Akimitsu ? Voici ton fils… », soupira Akiko avant de laisser couler une larme.
« Akiko… Il est magnifique. Je suis fier de toi mon ange ! », répondit son mari, fier.

La jeune femme aux cheveux bleus rougit légèrement du compliment. Serrant délicatement son enfant dans ses bras fin. Comblée de joie. Elle avait son mari à ses côtés, et son enfant dans les bras. On lui offrait chaque jour une vie de palais… Que demander de plus ? Elle était la femme la plus heureuse du monde. Maintenant, il était temps de nommer l’enfant, de lui donner sa future identité. Son prénom ! C’était un choix délicat, mais ils l’avaient fait depuis longtemps déjà… Akiko déposa l’enfant dans les bras de son père.

« Wazzdaka ! Bienvenue dans la famille, mon fils ! Deviens un homme bon ! C’est tout ce que nous te demanderons ! », dit joyeusement le père.

On fondait de grands espoirs sur la petite frimousse du bébé, et il n’allait pas les décevoir. Cependant, il restait une petite note de mélancolie dans la pièce. Après la naissance de son fils, Akimitsu devait rejoindre l’armée de Kiri, il l’avait promis, c’était sa punition. Il devrait laisser sa femme et son fils durant quelques temps. Il profiterait largement de ses permissions pour revenir les voir, et il comptait bien monter en grade très rapidement afin de pouvoir vite revenir auprès d’eux. Le pouvoir n’aurait pas d’autre choix que de venir par lui-même entre ses mains. Cette nuit fut un moment de paix, de joie. Laissant Akimitsu loin de la réalité, il vivait un rêve, son rêve.

Chapter VI :
L’Escalade de la Psychose

« ALLEZ ! C’EST MOU ! C’EST PAS DE LA GRAINE DE HERO QUE J’AI SOUS LES YEUX, MAIS DE LA GRAINE DE ZERO ! »

Courant dans la brume, l’humidité rajoutait du poids sur les épaules des futurs soldats qui suaient comme des animaux. Akimitsu était au milieu d’une petite escouade de soldats, supervisés de loin par un officier, courant sur une piste plus ou moins praticable... Habillé d’un lourd vêtement, treillis bleu et blanc, couleur brume, Akimitsu dégageait une présence plus importante encore qu’habituellement.

Cela faisait désormais plusieurs mois qu’il avait laissé sa femme et son fils. Mais il n’avait pas put intégrer l’armée directement, il devait d’abord passer une année à apprendre la lutte, les bases du maniement de la lance, et devait subir un entraînement physique et moral strict. Car l’armée de Kiri, ce n’était pas la même promenade que l’académie des Ninjas. Ici, ce n’était plus de la théorie… Ceux qui ne pouvaient pas suivre le rythme étaient renvoyés aussitôt, et rarement en un seul morceau. Celui qui n’était pas capable de suivre les leçons de lutte revenait souvent avec un bras ou un genou cassé. C’était le prix à payer… On ne formait pas des soldats, on créait des machines de combat… Les instructeurs étaient clairs, quiconque tournerait le dos au combat serait abattu par ses propres compagnons. Quand on est au front, un pas en arrière et c’est la mort. Plutôt que de mourir lâchement, il fallait mourir au combat, en emportant le maximum d’ennemis avec soi. La mort est le quotidien d’un soldat, il doit vivre avec. Comme c’est paradoxal…

Fin du footing. Akimitsu est au garde à vous avec le reste de son escouade pendant qu’un officier dévisage chacun des hommes, droit comme un tronc, le visage toujours impassible, même quand on lui postillonne dessus, prêt à entendre les différents sarcasmes des supérieurs sur sa virilité et tout le blabla. Chose face à laquelle il ne peut s’empêcher de sourire, sa virilité critiquée ? Il avait vu plus de paires de fesses passer devant sa virilité que l’officier de soldats durant toute sa vie. Mais qu’importe, on se tait et on attend la fin du sermon, sinon l’officier n’est pas content et on se retrouve à accomplir des corvées toutes plus désagréables les une que les autres.

Mais quand on le regardait, Akimitsu était différent. La pression qu’il dégageait était plus importante que celle de tous les autres membres de l’escouade réunis, son regard était plus bestial que jamais, et son corps était une véritable armure de muscles. Quoi que pour ce qui est de la masse de muscle, il ne se détachait pas particulièrement des autres membres de l’escouade. Preuve de la difficulté des entraînements… Cependant, pour cette unité, c’était normal. En effet, l’unité d’Akimitsu était une escouade de lanciers destinés au front afin de se battre contre des cavaliers. Destinés à lutter contre des chevaux de guerre et des hommes armés de hallebardes… Et à maintenir des points stratégiques jusqu’à l’arrivée de renforts. Autant le dire, l’une des positions les moins sûres.

« ON SE REVEILLE SOLDAT ! SI VOUS AVEZ LA FORCE DE DORMIR DEBOUT, VOUS AUREZ LA FORCE DE ME COURIR 5 KILOMETRES DE PLUS ! »

Le regard d’Akimitsu se tourna rapidement vers l’officier. Il fallait avouer qu’il n’était pas très attentif à ce qu’il disait… Quelque chose détournait son attention, un chien juste à côté de l’officier. Un étrange chien noir aux yeux rouges. La gueule dégoulinante de bave. Et personne ne semblait y faire attention. Pourtant, il était plutôt effrayant ce chien, aussi il ne fallait pas s’étonner du sursaut d’Akimitsu quand l’officier l’interpella. On aurait dit qu’il était le seul à voir ce chien. Et c’était effectivement le cas… Même s’il ne s’en rendait pas compte.

Et il fut obligé de courir 5 kilomètres supplémentaires à cause de ce satané chien.

Quelques mois plus tard, Akimitsu put intégrer l’armée de Kiri. Et ce n’était pas de gaieté de cœur, et apparemment, personne n’était là par plaisir. D’autant plus que de nombreuses batailles faisaient rage aux frontières du pays de l’eau… De nombreux pirates attaquaient, et régulièrement. Pour l’armée, ce n’était pas plus difficile que ça que de repousser de vulgaires bandits vaguement armés et mal organisés. De plus, quelques îles du pays prenaient les armes pour réclamer leur indépendance. Il fallait avouer que bien souvent, être affilié au village caché de la brume sanglante était assez mauvais pour les affaires. Ce fut là l’un des pires souvenirs d’Akimitsu en tant que soldat…

Une île située sur les frontières du pays de l’eau avait pris les armes afin d’obtenir l’indépendance. Kiri ne leur apportant aucun véritable soutien, c’était plus un handicap qu’un avantage qu’appartenir au pays. Cependant, les dirigeants du pays ne l’entendaient pas de cette oreille, unifié par le sang il y a des siècles, le pays de l’eau était une force militaire, politique et économique importante au niveau mondial. Il était donc hors de question de plier aux conditions de quelques anarchistes armés de bâtons… Une escouade avait été envoyée sur les lieux par mesure de prévention, en tant qu’arme de dissuasion, cependant, l’usage de la force était loin d’être prohibé. Mais, étrangement, une mission qui ne devait durer que quelques jours, s’étala sur plusieurs semaines, plusieurs mois…

Les flammes s’emparaient de l’île, des hommes arrivant de tous côtés armés de vagues sabres, couteaux, battes cloutés afin de tabasser à mort les soldats. Ce n’était plus une mission de prévention, mais un ordre clair d’élimination systématique de tous les habitants de l’île. Cette petite insurrection avait duré trop longtemps aux yeux des dirigeants du pays, il était temps d’écraser toute résistance… Il devait être 3h du matin, le village central de l’île était en feu, les soldats étaient bien plus efficaces que les pauvres hommes de l’île. On ne faisait plus la différence entre civil et rebelle, on tuait les hommes à coup de lance, on violait les femmes et on laissait les enfants pleurer sur les cadavres.

Akimitsu avançait seul le long de l’avenue principale, les deux autres soldats qui étaient avec lui avaient été abattus après avoir exécuté une vingtaine de rebelles. Sa tenue militaire et sa lance couverte de sang, il avançait au milieu des flammes et des cris, en suivant cet étrange chien au pelage noir et aux yeux rouges. Sur les côtés, d’étranges scènes de viols, parfois plusieurs soldats sur une femme implorante, belle ou pas ? Peu importe, tant que ça a une poitrine, des fesses et une bouche, c’était bon à prendre. Ah ! Elle était belle l’armée de Kiri, rien de plus qu’une meute de loups affamés et bon qu’à tuer. Akimitsu lui, continuait de suivre le chien noir, qui s’arrêta devant un officier présent, un des rare officier présent qui regardait la scène de destruction d’un œil approbateur et satisfait. Puis le chien se mit à aboyer, Akimitsu n’entendait plus rien d’autre que cet aboiement, désagréable et fort. Un cri venu d’un autre monde. Et lorsque le chien se mit à grogner, Akimitsu sentit tout son être trembler…

« GGrrrr… Grrrrvvv… Grrrrèèèvvv… Grèèèève… Crèèèève… CREVE ! CREVE ! »

Le regard vide, Akimitsu saisit sa lance et décapita l’officier d’un seul mouvement. Une fontaine de sang gicla des artères de la gorge, la tête roulant au sol avec ce même air approbateur et ce sourire incompréhensible… Le cauchemar atteignait son paroxysme. Des cris résonnaient dans sa tête, un appel à la mort, un ordre de tuer tous les êtres vivants qu’il croiserait. Et il obéit, suivant le chien noir, il tuait tous les soldats, rebelles, femmes et enfants qu’il croisait. Ne faisant guère la différence entre animal et humain. Sa conscience disparaissait tandis que les combats redoublaient d’intensité. Il était le soldat le plus efficace du bataillon, et sa promotion au poste d’officier n’était plus très loin. Hors, dans ce chaos, il n’existait pas de témoins. Sa folie meurtrière se stoppa lorsqu’il sentit la lame d’un katana lui traverser le ventre… Un rebelle l’avait attaqué dans le dos, armé d’un katana et reconnaissant un soldat, il se contenta de planter sans réfléchir. Voyant la lame sortir de son ventre, il se retourna, et décapita ce rebelle à l’aide de sa lance. Son expression de terreur lorsque Akimitsu se retourna, couvert de sang et le regard injecté de sang, fut la dernière qu’il afficha. Peu après, le Waotaka sombra dans l’inconscience alors que le chien noir essayait de l’attaquer…

Il se réveilla quelques jours plus tard, à l’hôpital de Kiri, ses blessures bandées et sans le moindre souvenir de ce qu’il s’était passé. En tout cas, seule l’image du chien noir lui était restée. Peu après, lui fut remis une médaille officielle pour sa bravoure et son efficacité au combat. La plupart des habitants de l’île avaient été éliminés, ils ne risquaient plus de se rebeller. Beaucoup de soldats étaient malheureusement mort durant cette bataille, certains d’entre eux portaient des marques de blessures faites à la lance, on soupçonnait un rebelle d’avoir volé une arme à un soldat et d’avoir accomplit ces crimes… Quelle horreur ! Des soldats tués pendant la bataille ! C’était inacceptable !... De toutes façons, il était sûrement mort à l’heure qu’il est. À la grande chance d’Akimitsu qui ne fut pas soupçonné le moins du monde.

Par malchance, un officier était mort… Qui pouvait le remplacer ? Akimitsu était le remplaçant parfait. Doué, efficace, intelligent… Tout le monde était content. Le Waotaka obtenait plus de pouvoir, plus de permissions et le pays de Kiri obtenait un officier efficace et qui accomplissait les ordres comme il fallait. Un homme dénué de conscience, mais qui contrairement aux apparences, agit comme il l’entend. Les ordres étaient parfois largement détournés, mais habilement masqués. Il était véritablement intouchable… De plus, lors de son passage au statut d’officier, lui fut offert un Katana de cérémonie extrêmement efficace. Il n’aurait plus à porter la lance, une chance, il commençait à avoir des cloques aux mains à force de l’utiliser…

( Désolé, dépassement de la limite autorisée... > .< )

Chapter VII :
L’Esprit, le Corps et le Pouvoir

Une première, c’était une première… L’unité sous le commandement d’Akimitsu volait de victoires en victoires, de conquêtes en conquêtes. Un tacticien de génie dans un corps de guerrier. Voilà comment on le décrivait à l’Etat Major, au Conseil de Kiri, dans le pays entier ! Les promotions se succédaient, officier inférieur, officier supérieur… Et on lui prêtait même des pouvoirs surnaturels ! Comment ça ? En vérité, quelques temps après sa promotion au poste d’Officier… Akimitsu s’informa sur les « Ninjas », ceux sur qui le village se reposait la plupart du temps. En effet, il était curieux d’en savoir un peu plus sur ces hommes, et ces femmes, qui représentaient une force de frappe formidable et une polyvalence incroyable. Efficaces sur tous les fronts, à tous les postes. Des surhommes ? En quelque sorte… Et de véritables pouvoirs surnaturels ! Capables de cracher du feu, de faire tomber la foudre, de créer des tsunamis voire plonger leur adversaires dans d’affreux cauchemars… Quoi de plus utile lors de longues batailles ? En effet, Akimitsu voulait s’approprier ces fameuses techniques. Il demanda une longue permission, qui lui permettrait de s’inscrire à l’Académie des Ninjas ! Oui, il s’était décidé à poser ses fesses sur un banc d’académie, à écouter un professeur déblatérer ses leçons avec un air suffisant au beau milieu d’enfants de 10 ans et des poussières.

« Bonjour à tous, je me présente, Mr. Yoshimitsu Ashikaga, mais appelez moi Mr. Ashikaga, c’est moi qui serait votre professeur pour votre première année dans cette académie. »

Ce n’est qu’après un discours d’une longueur plus ou moins ridicule, et au vocabulaire trop distingué pour des enfants sortant à peine de l’école primaire… Ce n’est d’ailleurs qu’après ce discours que le professeur remarqua la présence d’Akimitsu au beau milieu de la classe, après tout, un homme d’1m80 au milieu des rangs d’enfants dépassant à peine les 1m20, c’est presque invisible… Mais il n’eut l’air surpris qu’une seconde ou deux, il avait probablement était prévenu qu’un officier viendrait en inspection.

« La première leçon portera sur le Chakra… Ouvrez vos livres à la page 6. Comme vous le voyez sur le schéma, le chakra est la fusion de votre énergie spirituelle, et de votre énergie corporelle… En vérité c’est la… », et blablabla et blablabla…

Akimitsu suivait avec application les explications du professeur, il apprenait énormément et une de ses plus grandes passions, c’était bien APPRENDRE ! Et ce tout nouveau domaine qui s’offrait à lui était très… TRES prometteur. Aussi, il suivit avec une très grande application la première année de cours à l’académie, apprenant les techniques de bases avec aisance et se révélant vite bien au-delà du niveau des jeunes aspirants, quoi de plus normal ? Son taïjutsu était parfait, après tout il avait été entraîné à la guerre, aussi son corps possédait une musculature souple et très efficace, une véritable prédisposition aux incroyables techniques de taïjutsu des ninjas, bien au-delà des vagues leçons de lutte apprises durant sa formation de soldat. L’officier avait très vite saisit les rudiments du ninjutsu et avait grande hâte d’apprendre à cracher du feu ou faire tomber la foudre comme dans ces histoires qu’on lui racontait à propos des ninjas. Et il se passionnait pour le genjutsu ! Il n’était donc pas étonnant qu’il prolonge sa permission quelques autres années afin d’en apprendre toujours plus ! Il apprenait vite, très vite, sa soif de puissance était impressionnante…

Il était donc peu étonnant qu’on le retrouve quelques années plus tard, en plein milieu du champ de bataille, expérimentant quelques « pouvoirs surnaturels » sur d’autres soldats bien vivants… Amis ou ennemis d’ailleurs. On lui aurait donné des airs d’Orochimaru… Testant et créant des techniques toujours plus dévastatrices… Directement sur le terrain…

Vraiment, un tacticien dans un corps de génie. Qu’en est-il de lui maintenant ?... Il est chef des armées de Kiri, l’un des hommes les plus importants de Kiri, juste en dessous du Mizukage. Et le plus proche de ce poste ! Il occupe une place permanente au conseil de Kiri, ainsi qu’au conseil de guerre de l’Etat Major. Mais en temps de « paix », comme de nos jours, il reste chez lui. Veillant sur son fils en bon papa gâteau. Il ne l’avait pas vu grandir, le garçon marchait déjà, parlait déjà… Il regrettait ces moments perdus… Mais il pouvait maintenant se rattraper.

Un petit passage sur son fils ?... Oui, pourquoi pas…

Wazzdaka était un garçon calme, très calme ! Trop peut être… On dirait un petit animal, toujours silencieux, toujours discret. Il pleurait très rarement, et souriait très rarement… Il semblait même absorbé par tout ce qui l’entourait… En permanence ! Quand il ne travaillait pas, Akimitsu passait son temps à le suivre et à l’observer. Attendant la première occasion de le consoler ou lui proposer de l’aider. Un vrai papa gâteau ! L’emmenant faire du sport, en lui racontant diverses histoires et hauts-faits de guerre de son papa !... Mais le manque d’enthousiasme de la part du fils lui donnait encore plus envie de l’impressionner et d’en faire encore plus. Un cercle infernal quoi… Mais, Akimitsu agissait de façon complètement différente au travail. Patient, distant, calculateur… Prêt à tout pour la victoire… Aussi changeant que le temps qu’il fait…

Et depuis tout ce temps… Le chien noir aux yeux rouges le suit toujours, toujours dans l’ombre, assis, l’observant. Akimitsu s’était fait à sa présence, et n’y prêtait plus attention. Mais qui sait ce qu’il représente ?

[ Terminé^^ J'espère que ça vous aura plu ! =) ]
( Ayé, "VII" corrigé xD )

Belle présentation, je dirais même une présentation exemplaire^^
Il y a cependant quelques détailles à revoir, les yeux bruns de Wazz des la naissance^^’ car tout les bébé naissent avec les yeux bleus Razz

Après tu as mis "V" au lieu de "VII", je sais je chipotte mais faut bien que je dise quelque chose lol.

Bon je vais mettre 12 Xp, pourquoi? bah Tu aurais pu détailler certaines période de sa vie un peu plus, comme ses expérimentations lors des combat que j'aurais pu trouver amusante à rajouter^^'

Et bien sûr le grade de membre du conseil de Kiri en attendant la mort de Zabuza^^' Il va te falloir attendre la mission de Konoha, a moins que tu n'arrive à faire un coup d'état avant mdr

ps: J'ai hésité entre 12 et 13 mais vu que je suis méchant j'ai choisi 12 mouhaha XD

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