[RP Delire OUVERT à tous ] Une douce promenade de Clan

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Une Promenade de Clan
Rixes Verbales à Suna no Kuni
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[HRP : Ne voyez pas en ce délire un post politique pour la lutte des classes sociales, c'est juste du RP.
Par commodité, j'ai choisit à la fin du texte d'alterner les rôles comme un dialogue de théatre, quand les mots fusent, cela aurait été fastidieux de changer de couleur à chaque fois... (surtout que le système de balise à l'air de bugger et me remonte toujours en haut de l'écran)]

L'interet de ce délire c'est de dire que l'arrivée des Igas éveilles des envies d'aphorismes et de concours de rixes verbales.

Venez tous ici tester vos langues de vipères ou proses poètiques, surprenez la foule par vos exploits et vos paroles, attirez la et faites la donc vibrer par vos mots !






Les quatre jeunes Igas avaient pour cet après-midi prit congé de leur Sensei pour se rendre en ville et profiter du calme qui y regnait, voir pour éventuellement y apporter un positif remou.


Pleins d'entrain, ils assistaient au spectacle d'une ville renaissante de ses cendres, victimes d'attaques qui laissaient comme toujours des stigmates sur les rues de la ville.
Le groupe des quatre se plaisait dans la foule, ils aimaient être vu, en tant que nouveaux dans ce village caché, véritable microcosme de petites vies qui s'entrecroisent et se connaissent déjà depuis des années.

"Bon, qu'est ce qu'on fait...
Disons que j'aimerais que cette aprèm soit inscrite dans nos mémoires, peut-être que la vie nous séparera, qu'il nous faudra vivre les uns sans les autres pendant un bon moment, alors ayons en mémoire des moments paisible de bonheur tant que le devoir ne nous oblige encore en rien..."

Les autres Ninjas écoutaient attentivement Katsuro, toujours là pour trouver de petites phrases qui pleines de sens, poussaient à la reflexion.
Ils seraient forcément séparés par leurs diverses missions, à part si le Kage leur accordait un status spécial, une position particulière qui leur permettrait de fonctionner en groupe.

Yashamaru enchaina pour briser la glace de ce triste constat.
"On pourrait toujours faire la requête au Kage en se trouvait un nom de groupe, les Iga de Suna, ou peu importe, un truc qui nous relierait toujours et qui laisserait notre nom inscrit dans les mémoires...

Dans tous les cas, j'ai une petite idée, il y à du monde dans la rue cet après-midi, alors c'est l'occasion de faire un petit coup d'éclat !"

Les autres Ninjas le regardaient, dubitatifs. Qu'allait-il inventer pour réussir à faire que leur groupe soit vu, sans que son image de Juunin soit entachée et que son rôle dans la société soit compromis ? En effet, il était inconcevable pour un Juunin de faire des bêtises d'aspirant, inconcevable de laisser la fougue de l'adolescence pâtir sur le calme de la "Cité sableuse".
Dans la ville, toujours de la vie, calme, laissant sur les esprit souffler le doux vent de la tranquilité.
Le groupe d'Iga se mit en ronde, et après une partie de Shifumi, retournerent chez eux et revinrent sur la place avec des instruments de musique, tous vêtus de beaux kimonos, à l'exception de Saemon qui était contraint de faire un Henge et se retrouvait vêtu d'une robe de femme.
Un talent connu pour le déguisement et pour les changements de voix, personne ne pouvait le reconnaitre : une vraie diva, une femme magnifique et pleine d'attraits !
D'une voix mélodieuse, il se mit à crier pour attirer l'attention des Villageois, crier qu'il les invitait tous à venir pour asssister à une représentation unique. Les villageois, curieux, entourèrent le groupuscule de musiciens déguisés et pret à amuser la galerie.

Yashamaru donna le La, et tous les musiciens entonèrent une douce mélodie accompagnée par le chant de Saemon déguisé et des pitreries de Katsuro.

Le public fort satisfait s'installa, de plus en plus nombreux, encourageant les chanteur, les obligeant de ce fait à continuer. Eux qui voulaient être raillés, insultés, critiqués, pour le simple plaisir d'avoir à suciter des sentiments, se rendirent compte que le succès pointait le bout de son petit nez.

"Moi qui voulait m'échauffer la voix avec une belle rixe verbale... Je me retrouve contraind à jouer pour eux... Au moins ils aiment... Pauvre Saemon, maintenir un Henge si longtemps, il va finir épuisé..."

Ce qui devait arriver arriva, et le Henge disparu sans que Saemon, prit par le chant qu'il entonnait, ne s'en apercoive. Le public, surpris, était partagé entre consternation et rire fous.

Lorsque Saemon s'apercu du pot-au-rose, il s'empressa de saluer la foule, heureux de voir que le rire des villageois les rendaient plus beaux encore.
Planait alors sur la place une certaine excitation, le public en demandait encore. Voir des ninjas jouer les saltimbanques et sortir de leurs rôles, c'était peut être une sorte de plaisir, mais un homme fort contrit s'avanca, sortit de ses gonds :

"Oh, petit homme, tu devrais avoir honte de salir l'honneur des Juunins de Suna en te manifestant ainsi !"

"Et à qui ai-je l'honneur ?" Retorqua calmement Saemon.

"Je suis Hiroshi Nagazame, un homme d'affaire influent du village du Sable. Si le Kazekage voyait cela, il vous renverrait à l'académie apprendre les bases du savoir vivre !"

L'homme était agé d'une quarantaine d'année, vêtu d'un kimono hors de prix qui couvrait un gros ventre. Autour, une cour de femmes et d'hommes l'entouraient, hommes entretenus pour le complimenter et pour le proteger.

Yashamaru s'avancea, et souffla à l'oreille de Saemon :
"S'il te plait, laisse le moi..."

"Ok, vas y, mais ne l'abime pas trop"

"Ne t'inquietes pas, quand mes mots blessent, ils le font avec paix et tranquilité..."

Il s'avanca, l'oeil taquin dirigé vers ses compagnons, et regarda l'homme avec une certaine condescendance.



Hiroshi Nagazame: "Je n'aime pas ton regard, Ninja, un seul mot de ma part et tu te retrouves au ban de la ville"

Yashamaru Iga: "Vous savez, j'ai passé un bon moment à ce ban et il me sied fort bien, par contre, j'ai pas mal de crainte à votre propos..."

H: "Lesquelles sont elles ? Jeune impudent."

Y: "Je ne saurais les dires sans vous blesser, le Kazekage m'en voudrait aussi d'attirer la honte sur un homme de haut rang qui contribue à l'économie de ce pays..."

L'homme, accompagné par une suite, prit de confiance regarda la foule et s'adressa ensuite au jeune homme :

H: "C'est vrai que vous êtes avant tout l'esclave de l'honorable Kazekage, un chien, avant d'être homme. Moi, il me reste mes seuls maitres, argent et l'ambition."

Sa suite riait aux éclats pour accompagner l'homme et lui donner confiance.

Y: "Oh, il me semble que vous lancez les hostilitée, laissez moi vous suivre dans cette douce perdition. L'esclave n'a qu'un maître ; l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens utiles à sa fortune en effet. En parlant de votre fortune, Ogen me disait toujours une phrase qui vous sierait à merveille : Prétendre contenter ses désirs par la possession, c’est compter que l’on étouffera le feu avec de la paille."

H: "Je ne vois pas en quoi cela me rabas le caquet ?"

Y: "Ce n'étais pas mon but, mais qu'avez vous fait pour prétendre, avec votre grosse bedaine bien remplie, avoir un sens dans ce monde ? Vous êtes de bonne famille il me semble, oh... La noblesse de la naissance dépend de sa lignée,mais la noblesse de l’âme dépend de l’action. Rappellez vous de ces mots car lorsque vous vous attellerez à vous débarasser de votre surpoids, vous penserez à votre inutilité constante.
Je suis ninja, sous les ordres du Kage, mais j'ai toujours avec moi l'honneur. Et vous, vous vous vantez de vos ressources, mais lorsque la mort viendra prendre votre âme pondereuse, que ferez vous de ce que vous avez amassé ? Seul les actions restent dans la posterité. Les moyens et les ressources sont périssables. Vous représentez le perissable, et moi le bouclier, le renfort, l'espoir de cette cité."

H: "Comment osez vous prétendre tout cela, vous n'avez encore rien fait ?!"

Y:"Oui, mais la potentialité offre plus de beauté que le "déjà vécu". Vous, vous n'avez plus rien à accomplir, et vos actions vous plongeront dans l'oubli. Moi, je resterais dans l'âme de tous les ninjas que j'aurais formé, et tous les ninjas Igas !"

H: "Je ne connais pas votre Clan, il ne doit pas briller par ses exploit..."

Y: "Peut être étiez vous à ce moment là loin de la haute-société, car nous y étions depuis déjà des générations... Mais vous deviez encore être au moment où vous pouviez encore batir vos espoirs et votre ambition... Qui aujourd'hui par votre âge avancé ne sont plus que désillusions. Comment peut-on aspirer à devenir comme ce que vous êtes aujourd'hui ?"

H: "Seul les pauvres peuvent se moquer de la fortune, seul les idiots peuvent croire à l'héroisme. C'est l'argent qui dirige ce monde et qui distribue les forces."

Y: "Non, je crois en l'héroisme chez l'homme. Vous avez choisit une vie profane, loin des champs de bataille, vous n'avez pas de sens de l'honneur pour venir attaquer des Ninjas oralement sachant qu'en général les Ninjas ne brillent pas par ce genre d'exploit.
Vous me paraissez bien lache, et comme je dis toujours, le lâche ne connaît pas la vie, et le héros ne connaît pas la mort."

H: "Que de belles paroles, j'ai la sensation de voir ressortir un court moment d'apprentissage de réthorique... Vous n'êtes pas léttré, ne jouez pas ce rôle."

Y: "Peut être que les villageois ici présents conviendront que je le joue mieux que vous, ma simple présence éveille les foule et leur rend l'espoir, vous, vous apportez frustration, et n'éveillez que des rêves cupides. J'apporte des rêves d'héroisme, des modèles de courage, qu'en pensez vous, villageois de Suna ?!"

Les Villageois qui écoutaient cette rixe verbale acquiesèrent en raillant le gentilhomme fort contrit.

Y: "Je suis désolé de vous avoir attaqué sur votre apparence physique, j'avais peur de ne pas avoir assez d'armes contre vous, mais la faiblesse de votre ésprit et votre lenteur réthorique me permet de ne plus m'en servir. Vous avez attaqué ma soumission au Kage, acceptez le ridicule qui vous accable. Vous êtes venus ici vous promener avec votre suite, vous êtes bruler les ailes en vous attaquant verbalement à mon amis en pensant que nous ne saurions vous répondre, et vous avez dû vous faire à l'idée que notre attachement à notre honneur est plus vif que le votre... Vous êtes la figuration des bureaucrates que je hais, mes aieux jouaient ce rôle avec plus d'honneur que vous n'en aurez jamais, surtout que c'est en tant que chien, comme vous le disiez tout à l'heure, que je viens vous ôter le peu d'honneur que vous aviez avant de vous attaquer à mon frère d'âme... La prochaine fois vous saurez, on ne s'attaque pas à un Iga."



La foule exulta, pris par un plaisir sadique de voir un homme raillé dans un duel.
Yashamaru se retourna, fier de ce qu'il avait pensé accomplir. Il n'avait jamais été très doué pour cet art, et était heureux de ce premier coup d'éclat. Un Iga ne peux briller uniquement que par l'éclat du sang, mais aussi par sa force de caractère et d'esprit.

Les Igas ramassèrent leur materiel et retournerent ainsi chez eux, l'esprit leger et le coeur libéré d'un de leurs fardeaux : Les Igas avaient commencé à renaitre dans le village, certes, avec moins de splendeur et de prestige qu'autrefois, mais sous un jour nouveau, respirant la fraicheur de la jeunesse, et pour Suna un signe du retour d'un printemps au travers de la nouvelle génération de Ninjas !