[Loul, faut pas croire mais derrière cette apparence sadique et ce corps pervertis jusqu'à la moelle se cache un coeur d'or XD]
Passant avec une grimace de dégouts les sculptures qui clairsemaient les plaines d'une touche de fantaisie, Deidara constata avec un sourire qu'ils arriavaient à l'air libre. Ell esquissa un sourire, tout en commençant à marmoner, pour la forme, pestant contre le vent et le froid qui s'intensifiait.
Elle allait enfin pouvoir utiliser son "art".
*Quel dommage que l'autre maniaque soit tout occupé à rescotcher sa queue au retse de son cops pour voir ça...* songea-t-elle avec ironie, se rapelant la mine affligée de Sasori, qui s'était retenu avec peine de retourner sur les lieux du combat récupérer l'appendice manquant.
Ignorant la mine sombre, plissée en une moue boudeuse de Satsuki, la jeune fille découvrit un sourire arrogant, aux dents aiguisée, tailée pour le sang.
-Bon. Si tu es gentille, je te laisse monter sur mon poulet au lieu de te laisser courire à coter.Deidara pointa un doigt menaçant sous le nez de Satsuki, tandis que son visage prenait une expression amusée, et que ses yeux se mettaient à briller. Sa nature, surtout en jour de grâce, n'était pas de compassion.
-Couchée. Assis.Eclatant d'un rire faux, fronçant des sourcils, elle ramena ses doigts, glissant ses ongles dans la peau de sa paume, avant de saisir de sa main libre, oubliant sa co-équipière, le sac qui pendait à ses cotés, y puisant une poignée d'argile lisse d'une couleure étrangement brillante.
Serrant les lêvres, de peur de laisser échapper un rire extasié, elle concentra son chakra dans le revers de sa main, activant ses bouches dans un bruit de sucion écoeurant.
*Quel dommage de devoir destiner une si belle création à un usage tellement banal. C'est du gachis.* songea Deidara, laissant échapper un sourire à fendre l'âme, qui attira l'attention de Satsuki.
Un immense oiseaux d'argile apparut dans un battement, ou un froissement d'aile devant sa créatrice à la mine résignée. Les plume qui se laissaient apercevoir à travers la sculpture parfaite de son corps laissait à croire que la créature était vivante...
Elle se hissa sur sa monture, caréssant d'un ongle noir le collier de la créature, la signature qui signifierait qu'elle était l'auteru torturé de cette oeuvre d'art. Une oeuvre explosive.
Deidara ramena sa cape à elle, avant de constater avec Surprise de Satsuki était sortit de ses pensées et lui parlait.
*jalouse ? N'est-elle pas tout comme moi, et à juste titre, un membre de l'Akatsuki ?*Deidara, ignorant ses propres réfléxions -après tout, les artistes n'étaient-ils pas toujours des incompris ?- décerna à la jeune femme un sourire aiguisé, témoins de son envie de meurtre qui s'aiguisait avec l'attente.
-Comment ne pas fondre devant de telles excuse ? Monte, sinon je sens que je vais faire sauter tous les village environnant pour calmer mon attente... Tendant une main secourable vers Satsuki, qui restait bouche bée au pied de l'aigle [on dirait un poulet, mais à la base, c'est un aigle
] elle aida celle-ci à monter, tandis qu'elle creusait de sa main libre, un orifice dans l'épaule de l'aigle, maniant l'argile qu'elle en extrait avec la dextérité de confère l'expérience.
Elle façonna lentement le visage de l'agresseur, laissant les empruntes de ses ongles dans la terre façonnée. Elle montra la sculpture à l'aigle, dont l'oeil sembla s'agiter, captant le mouvement de l'argile.
-Utile quand on n'a aucunes notions de géographie, plaisanta Deidara.
Il va essayer de le retrouver...Voyant le regard ébahït de la jeune femme, Deidara fronça les sourcils et se mit à sourire. L'aigle n'était pas plus doué d'intelligence qu'elle n'était animée par la pitité.
-Sinon, ça fait juste passer le temps...Je crains qu'il ne faille se débrouiller pour retrouver notre pédophile chéri sans l'aide du poulet...*Ce sera peut-être l'occasion de retrouver mon Uchiwa préféré sur son lit d'hopitale...Une petite visite...SURPRISE !*Esquissant un sourire, Deidara concentra son chakra dans la créature qui s'anima sous cette pression, ouvrant son bec pour délivrer un cri muet, tandis que Deidara partait d'un rire psychopathe.
La créature commença à battre des ailes, s'élevant du sol et luttant contre les courants d'air qui balayaient la plaine.
-J'espère que tu n'as pas le mal de l'air...