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 Présentation de "Seikou Kansen" [14 Exps]

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Seikou Kansen
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Seikou Kansen


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MessageSujet: Présentation de "Seikou Kansen" [14 Exps]   Présentation de "Seikou Kansen" [14 Exps] Icon_minitimeMer 5 Mar - 2:07

~ [ Fiche de Présentation de Seikou Kansen ] ~

~ A ne pas mettre entre toutes les mains, âmes sensibles s’abstenir ( sérieusement… ) ~

free music


Nom : Seikou

Prénom : Kansen

Surnom : Kan

Sexe : Féminin

Âge : 15 ans

Grade : Genin ou Chuunin ou Jounin ( A la guise… )

Village : Konoha

~ [ Introduction ] ~


Me voici ici, moi, simple joueuse et narratrice, pour vous présenter un personnage au mental étonnant, et au physique non déplaisant. Je tiens a vous préciser, avant tout, que vous risquez d'être choqué. Je ne détiens aucune responsabilité sur vos réactions à la lecture de cette fiche de présentation.

La folie... Une chose tellement simple, en apparence, mais tellement compliquée, à vrai dire. Définir la folie est hardiesse. Se plonger dans l'esprit d'un fou, d'un tueur en série, cela revient à observer le chaos dans toute sa splendeur. Je ne promets pas que tout ceci soit réellement la réalité, car en tant que personne normale, je tiens à garder un tant soit peu d'humanité, mais je vais essayer de faire de ce personnage quelque chose de dérangeant, de méchant et de très comique à lire parfois...

Mais pas toujours... Bonne lecture !


~ [ Physique ] ~


Quinze ans ! La fleur de l’âge, la fin du commencement du changement chez la jeune fille, chez l’adolescente. Son visage n’est plus celui d’un enfant et pas encore totalement celui d’une adulte. Mais ses traits ont déjà acquis une finesse que les plus belles femmes peuvent lui envier, tissant une peau lisse et douce dans un ovale équilibré. Elle est pâle, peut-être trop, mais le bronzage n’irait pas avec la couleur de son regard ou de sa chevelure.

Parlons-en, de ce regard. Formé par deux superbes yeux… Un vert ensorcelant qui annonce la couleur de la psyché dissimulée derrière cette vision paradisiaque. Deux émeraudes trônent au centre de ce visage si innocent d’apparence. On dit que le regard fait tout, qu’il est le reflet de l’âme. Hé bien, si vous en doutez, je vous conseille de vous en aller croiser celui que Kansen en rue ou dans un endroit plus intime. Vous en frissonnerez, tellement son intensité est frappante et dérangeante. Un peu comme si elle vous transperçait le cœur. Comme si elle traversait toutes les couches avec lesquelles vous tenterez de dissimulez vos sentiments. Elle vous attend pour vous en dépouiller. Elle vous attend pour … hm, prendre un café ?

Et puis… Il y a ses cheveux, aussi. Si si, elle en a, un peu comme tout le monde, sauf les chauves. Mais c’est rare, la calvitie, chez une fille… Et donc, grâce à *bip*, Kansen en fut épargnée, ce qui lui permet aujourd’hui d’arborer une éblouissante chevelure couleur feu. Epaisse et soyeuse, elle lui encadre délicatement le visage, affinant la mâchoire et cachant de temps en temps l’un de ses beaux yeux à l’aide d’une mèche rebelle… aussi farouche que le caractère qui brille au fond de ce regard qui se laisse voiler par simple paresse…

Car, la belle a peut-être une allure négligée – entendons par là qu’elle ne passe pas des heures sous un miroir à s’analyser sous tout les angles – mais tout en elle inspire une froideur et un esprit de rébellion enseveli sous un calme qu’elle garde par plaisir et précaution. Pourtant, ses vêtements, plutôt… inspirent en général à la chaleur, à la tendresse, à tout ce qui pourrait se passer dans un lit ! … Ils dévoilent ses formes sveltes et sa taille menue avec grâce et volupté ! …

Mais je vous rappelle que l’habit ne fait pas le moine…

Du moins… Presque…

~ [ Caractère ] ~


Vous imaginez bien qu’un physique pareil cache quelque chose ! Mais attention, je vous préviens : ce qui vous attend, si vous tentez de traverser la surface aussi dure que le diamant qui protège Kan, c’est un gouffre profond, qui risquerait de vous engloutir à la moindre erreur, à la moindre imprudence ou maladresse… Vous voulez toujours continuer ? Alors allons-y…

Dans les méandres d’un esprit torturé par une absence de douceur et de chaleur humaine, c’est un cœur mort qui sommeille. Un cœur tué, torturé, abattu dans le berceau de son enfance par la cruauté d’un monde trop grand, trop froid, trop cruel… Elevée dans l’adversité, cette grande enfant se cache derrière un mur depuis longtemps bâti et consolidé à de nombreuses reprises. Motif ? La protection de ce qu’il reste de ses organes internes.

Kansen est avide. Avide de tout ce qui peut la faire se sentir « en vie ». Car si cette femme croque la vie à pleine dent et est bien décidée de la mener comme elle le désire, elle n’en restera pas moins marginale : les seuls sensations qu’elle apprécie vraiment sont les plus fortes. Le sexe, le meurtre, le combat, … Le plaisir de la chair est un de ses péchés mignons dont elle ne se cache pas. Les rumeurs de ménagères disent que son lit est « à libre service »… Depuis qu’elle a un lit… Beaucoup considèrent ce libertinage comme quelque chose d’extrêmement grossier et dégradant. Mais la jeune fille n’a aucun sens moral et n’a jamais vraiment eu d’intimité. C’est un oiseau libre qui ne craint aucune frontière et qui n’a aucun sens civique.

On se demande parfois quel est son nindo, quelles raisons l’ont poussée à devenir ninja du village caché de Konoha… Car elle ne partage aucun point commun avec ses « collègues ».

Bonté d’âme ? Connaît pas.
Droiture ? Quelle horreur !
Amour ? … C’est quoi ça ?...

Car si les plaisirs de la chair n’ont plus aucun secret pour elle, les plaisirs du cœur ne sont qu’inconnus. A vrai dire, Seikou Kansen est malléable. N’étant emplie d’aucun sentiment gênant ( A savoir qu’elle considère la plupart des sentiments comme gênants ), elle tend à plaire à tout le monde, tout en ne plaisant réellement à personne. En sa présence, c’est un malaise constant, comme si on se trouvait face au miroir des émotions que l’on rechercherait en elle,… sans trouver réellement le fond de ces émotions. Pourquoi ? Pourquoi n’agit-elle tout simplement pas comme elle le souhaiterait ?...

Car vivre libre demande des sacrifices. Et il vaut mieux être un oiseau libre qui se laisse porté par les courants d’air en attente de l’instant propice pour révéler sa véritable nature de rapace qu’être un lion mis en cage car dangereux pour la société.

Donc, si cette femme respire le calme et la froideur, mais qu’elle peut se montrer à la fois sociable et patiente, voire gentille si la personne en vaut vraiment la chandelle, pourquoi serait-elle dangereuse ? Mais car derrière tant de faux semblants se cachent… un monstre de cruauté perverse, un serial killer en latence, … morbide, sadique, cruelle… tout simplement… dangereuse…

Mais rares sont encore les personnes à avoir entr’aperçu cette lumière dans ses yeux ou encore ce petit rictus étirant ses lèvres fines…
Et mieux vaut pour vous que vous l’ignoriez encore un peu…

~ [ Qualités ] ~


… Franchement ?... Hm… En fait, il y a bien une chose… Son goût pour le combat et son sang froid olympien font d’elle une adversaire redoutable. Car en plus de ça, notre demoiselle déteste perdre… Imaginez une seconde la fureur qui doit animer son corps pour entretenir ces trois traits de caractère et non des moindres ?...

~ [ Défauts ] ~


Peut-être que cette absence d’humanité, de pitié, de sentiments et d’amour pour son prochain … Quoi que ?... Non,… Elle n’a pas de défaut, Kansen ! Nah !

~ [ Peur ] ~


Ah ! La peur… Encore faudrait-il qu’elle apprenne ce que c’est… Elle l’a déjà ressentie, dans ces rues froides lorsqu’elle n’avait comme protection qu’une simple peau nue et ses mains gelées. Non, elle en a une de peur. Même beaucoup sans doute… Ce serait certainement de perdre cette carapace. Trouver un être qui puisse percer ce rempart impénétrable et lui apprenne des choses qu’elle fuit depuis si longtemps… Ou tout simplement la mort… Etrange ? Pff, vous ne vous êtes pas regardés, vous !

~ [ Histoire ] ~

Prologue : Le sang ne part qu’à la javel…


La première chose dont je me souviens, c’est le hurlement de ma mère lorsque ses bourreaux la prirent comme une vulgaire marionnette avant de l’égorger sur le tapis du salon. Mon père était déjà bien froid alors car ils s’étaient débarrassés du seul rempart à leur symphonie macabre. Et moi, j’étais trop jeune pour me rendre compte que je venais de perdre mes parents, un foyer, un toit, une promesse de survie... Mais pas assez malheureusement pour ne pas sentir la sueur froide couler entre mes épaules de gamine de trois ans qui suçait encore son pouce avec entêtement.

Je m’étais cachée sous l’escalier, dans une petite trappe où mes parents rangeaient les balais et les seaux qui servaient au nettoyage de la maison. Je respirais fort, haletant presque, car la violence de la scène m’avait secouée de sanglots incontrôlables bien que je ne comprisse pas les raisons… De ce fait, ils ne mirent pas longtemps à découvrir ma cachette.

Je ne me souviens pas de leurs paroles mais je me rappelle très précisément avoir vu, dans les interstices de la porte, la main couverte de sang s’approcher. Mes yeux restaient figés sur cette main, dont la couleur m’effrayait autant qu’elle me fascinait. C’était les doigts qui venaient d’ôter toute vie du corps de la mère que j’aimais tant, tel le marionnettiste jetant son pantin dans le feu rougeoyant de l’enfer qui convenait aux violées sans se rendre compte de l’importance de ce jouet pour d’autres.

Il ouvrit la trappe et le sang vint alors tâcher mon col en laine blanche. Et je ne croisais alors plus que son regard bleu acier, aussi glacial que les icebergs qu’on voyait de temps en temps dessinés dans les livres évoquant des contes pour enfant que me lisait mon père le soir avant que je ne m’endorme. Je restais là, la bouche ouverte, les yeux plus ronds que des balles de ping pong en me demandant si moi aussi j’allais hurler comme ma mère ou bien tomber endormie en silence comme mon père…

Mais aucune de ces situations ne se produisit. Je fus tout simplement relâchée, tombant sur le sol d’un bon mètre de hauteur, n’ayant même pas remarqué que mes pieds avaient quitté le plancher. La douleur irradia mes jambes lorsque je me relevais avec hâte pour fuir vers le jardin par la porte de derrière tandis que l’homme se tournait vers ses comparses pour décider de mon sort. J’entendis un grognement lorsqu’il se retourna, décelant le claquement de mes pas sur le parquet. Il allait se mettre à ma poursuite lorsqu’un second bruit attira son attention : celui d’une porte explosant, à l’extrémité opposée de ma fuite…

Moi, je ne me retournais pas. Je courrais, je courrais, aussi loin que je le pouvais, aussi loin que mes jambes me portèrent cette nuit là, nuit d’été sublime qui pourtant vit ruisseler mes larmes et hurler mes muscles de douleur… Qui vit mourir mon cœur… Pour toujours…


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MessageSujet: Re: Présentation de "Seikou Kansen" [14 Exps]   Présentation de "Seikou Kansen" [14 Exps] Icon_minitimeJeu 6 Mar - 19:00

Chapitre 1 : La loi du plus fort

L’été passa. L’automne aussi. Puis l’hiver vint, me trouvant, petite enfant de quatre ans, perdue dans une ruelle de Konoha. Depuis quelques mois, je vivais recluse dans un quartier laissé quasiment à l’abandon, un quartier de résidents pauvres qui avaient en général à peine de quoi survivre. Ils étaient déjà tellement préoccupés par leur ventre qu’ils ne se souciaient guère de ma présence.

La rue est un endroit à la fois magnifique et horrible… Elle a un aspect repoussant au premier abord, mais lorsque l’on apprend à la « connaître », c’est un petit paradis où l’on tente de manger des rats ou des déchets, où se laver est inutile et impossible et surtout, où la société est inconnue. La seule règle qui sévit ici, c’est « La loi du plus fort ». Combien de fois n’ais-je pas été battue à sang pour un simple morceau de fromage moisi ? Combien de fois n’ais-je pas sentie la présence douloureuse et désagréable d’un homme en moi ? On prend tout ce qui passe, même s’il s’agit d’un autre être humain. C’est normal. Et au final, même moi j’en ressentais un certain plaisir. Non pas que je me laissais faire, mais l’expérience que je recevais de mes bourreaux m’aidait à supporter leurs coups de reins.

Je ne connaissais plus les larmes. J’avais pleuré de tout mon soûl pendant des jours et des jours, jusqu’à ce que je me rende compte que si je continuais plus longtemps, je mourrais. Mon instinct de survie se réveilla le lendemain et chassa tout ce qui pouvait ressembler à des larmes ou de la tristesse. Me battre ! C’était ça, maintenant, ma vie. Des cheveux sales, des vêtements en lambeaux, voilà à quoi je ressemblais… Mais, assise au fond de ma ruelle, dans les ombres du soir tombant, mon regard cerné de fatigue et de misère brillait d’une lueur farouche. J’étais en vie et j’étais pleine de rage de cette vie que je chérissais et protégeait de mon corps, de mon âme et de tout ce que je pouvais sacrifier pour elle. [ Balise anti-plagiat ]

On dit que les gens qui vivent de cette façon, poussés à de telles limites que leur corps peut à peine le supporter, perdent leur esprit au bénéfice d’une chose qu’ils ne respectent même plus lorsqu’il s’agit d’autrui. Mais les gens disent tellement de choses, et moi je les écoute rarement. J’entends beaucoup de chose, il ne faut pas croire… J’avais même entendu un jour, pas longtemps après mon arrivée dans la rue, qu’on avait découvert une famille assassinée dans la forêt, dans leur maison, par des renégats en quête d’argent et d’un peu de sang. La gamine qui habitait là, la petite Kansen, n’avait pas été retrouvée mais, désormais, on était presque sûre qu’elle était morte quelque part, dévorée peut-être pas une créature de la forêt. [ Cette présentation appartient au forum Planète Naruto ]

Sans même faire attention à leurs paroles, j’avais continué de grignoter le morceau de viande noire et pourrie que j’avais déniché quelques minutes plus tôt, n’ayant même plus conscience qu’ils venaient de parler de moi… Aurais-je dû ? Je n’étais déjà plus la petite fille qui avait disparue. J’étais moi, une Sans-Nom vivant dans les rues au dépend d’une société dont je refusais de faire partie…

Malheureusement, Konoha comportait des Ninjas, souvent d’élites et avec une bonté d’âme dépassant l’entendement. Stupides… Ces mecs se croyaient les maîtres du monde et les régisseurs de toutes les lois. Ils ignoraient quelles lois régnaient là où ils ne mettaient, en général, pas les pieds. Mais un jour, il fut décidé de « nettoyer » le quartier pauvre. De quelle façon ? J’ignore vraiment comment mais pour moi, c’était un crime. Ils étaient venus me déranger dans ma ruelle, cherchant sans doute de la vermine à brûler pour désinfecter l’endroit. Ils tombèrent sur moi…

J’avais déjà dix ans.

Les deux êtres restèrent pétrifiés, tels deux participants au concours « J’imite-une-statue-que-c’est-rigolo ! ». Ils fixaient la petite créature qui se terrait dans un coin de crasse, d’immondices et de déjections. Moi, je ne voulais pas quitter cet endroit. Ici, il n’y avait plus de compassion inutile, seulement la violence de la vie pure et dure. Et j’aimais ça. Mais deux larges mains me saisirent les bras avec force pour m’arracher à mon nouveau monde, tout en me tenant loin de lui.

« C’est une infection ! Regarde-moi ça ! » Brailla son comparse dégoûté.

Et moi, je tentais de mordre, me débattant avec les dernières forces qu’il restait à mon corps meurtri mais le jounin en pleine forme qui me maintenait en place m’interdit toute atteinte à ses poignets. Je m’attendais à nouveau à être violée, ou encore battue par simple plaisir, comme les gosses qui arrachent les ailes d’une mouche par pur sadisme. Je souris vaguement, me souvenant de la dernière mouche que j’avais moi-même torturée.

J’avais envie de leur dire le fond de ma pensée, mais j’en étais incapable et le temps me semblait long tandis que les deux hommes parlaient de m’emmener quelque part, l’un était plus réticent que l’autre. Je n’écoutais pas vraiment ce qu’ils disaient, mes yeux se fermant de fatigue et sous la fièvre qui m’engourdissait les muscles depuis quelques jours. J’étais malade, très malade et ce n’était que grâce à eux que je tenais debout en ce moment même. Je puais déjà la mort avant que mon corps n’ait réellement lâché prise sur la vie.

Chapitre 2 : Retour à la civilisation

On me dit, plus tard, que c’était un miracle que j’aie survécu à cela vu l’état dans lequel me ramenèrent mes sauveurs. Je perdis connaissance sur le chemin qui les entraîna vers la tour de l’Hokage mais j’imagine vaguement la tête qu’a du faire le vieux en me voyant arriver dans son bureau… J’avais les bras et les jambes aussi fragiles que des cure-dents, dont la taille devait d’ailleurs en être avoisinante. Mes cheveux n’étaient qu’une masse informe de boue, de sang, de déchets en tout genre, bourrée de puces et de poux qui me suçaient le sang sans que je puisse les en empêcher. Mes yeux étaient infectés, ma bouche et mes dents me faisaient un mal de chien et j’avais une vilaine blessure à l’épaule qui n’avait jamais cicatrisé, lieu de vie de plusieurs vers et asticots.

Dans l’heure qui suivit cette rencontre dont je ne me souviens pas, j’étais déjà à l’hôpital, sous les bons soins d’infirmières et de ninjas médicaux bien réticents à me sauver la peau. Je les comprends. J’aurais été à leur place, je me serais abattue dans la ruelle plutôt que d’essayer de sauver des restes pareils. Mais je ne vais pas les plaindre non plus, car je préférais nettement qu’ils aient pris le temps de raser mes cheveux et de me nettoyer de fond en comble. J’eus droit à plusieurs lavages d’estomac, des cures de vitamines et de compléments alimentaires, de bains en un nombre que je n’ai pas calculé.

Et après tout ça, ma fièvre n’était pas encore tombée. Mes défenses immunitaires avaient été mises à mal et il leur fallait le temps de se refaire une santé. Je passais encore une semaine dans un lit, immobile et nourrie à la bouillie avant de pouvoir bouger et de récupérer une vue normale. Combien de temps avais-je passé à l’hôpital ? Des semaines ? Des mois ? Au moins tout ça… Je me souviens de la visite de l’un des médecins, qui avait appris que j’étais réveillée avec plus de lucidité que les jours auparavant où, parait-il, je passais ma journée à délirer.

« Bonjour ! Alors, comment va notre jeune malade ? »

Je ne répondis pas, gardant résolument mon regard aussi glacial que le pays des neiges sur lui. Pourquoi fallait-il qu’il ait un sourire aussi stupide collé sur son visage à la noix ? Pourquoi ne m’avait-il pas laissé crever dans mon monde de merde ? Pourquoi fallait-il que ce soit au moment de ma mort qu’ils me sauvent avec leurs paroles de faux-culs-terreux ? Jamais ils n’avaient recherché la petite Kansen, rescapée du meurtre de ses parents. Mais l’inconnue pourrissante, elle, ils prenaient le temps de la retaper dans un hôpital pour quoi, au final ? La jeter à nouveau dans la rue ? Ce n’était donc que pour augmenter mon espérance de vie ? Pff, je n’avais pas besoin de ça ! Je les haïssais, tous ces gens.

« Comment tu t’appelles ? »

Ah, le ton devient moins aimable tout à coup. Intérieurement, je souris, mais je ne serais heureuse que lorsqu’il me laissera partir. Bon, mon nom ? Bah, il a l’air décidé à me le soutirer, et je n’ai pas encore assez de force pour lutter pour des broutilles pareilles.

Mais c’est quoi, mon nom, déjà ?
D’une voix que je reconnais à peine, plus claire et moins gutturale, je prononce les premiers mots lucides depuis quelques mois :

« Kansen. »

A son tour de sourire. Je le lui ferais bien ravaler par l’envers tiens. Mais je me tais à nouveau, laissant le monsieur « je-suis-un-tombeur-aux-dents-blanches » croire qu’il est en train de m’amadouer gentiment.

« Ecoute, Kansen, tu te souviens de ce qui t’es arrivé ?... »

Je crois que cette fois mon regard est assez clair… Comme si je n’avais pas compris ? Et je vous en veux pour ça, nah ! Bon, allez, explique petit zozio, je meuuuuuurs d’envie de t’écouter… Non mais c’est vrai, ne me regarde pas comme ça…

Il parle, il parle donc, m’expliquant que l’on m’avait amenée ici près de trois mois plus tôt dans un état épouvantable. Comme je n’avais aucun argent, aucun parent connu… En fait, il pouvait le dire, je n’avais rien du tout, en fait… Et bien l’Hokage avait décidé que dès que je serais sur pied, j’intègrerai l’académie de ninjas de Konoha pour moi aussi, un jour, protéger le village qui m’avait « sauvée »…

Pardon ?...
Je clignais des yeux, éberluée…
Moi, ninja ? Mais non ! Je n’en avais pas envie !

« Une sorte de donnant-donnant », finit-il.

Mais je n’avais jamais rien demandé moi !...


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MessageSujet: Re: Présentation de "Seikou Kansen" [14 Exps]   Présentation de "Seikou Kansen" [14 Exps] Icon_minitimeJeu 6 Mar - 22:17

Chapitre 3 : Et toi, pourquoi tu fais ça ?...

Mes cheveux repoussèrent et on m’apprit à les laver. Je passais encore deux mois à l’hôpital, le temps d’une rééducation musculaire et mentale. Car d’après les infirmières, j’étais « arriérée ». Je leur aurais bien enfoncé leurs aiguilles dans le cou pour de telles insultes mais je contenais ma rage pour supporter ma future entrée à l’académie. J’appréhendais ce jour comme ma propre mort…

J’allais être logée, nourrie, et éduquée par les bons soins de mon cheeeeeeeer village… Que j’en étais émue et comblée… vraiment… J’manquais de vomir à tous mes repas lorsque la pensée m’assaillait à nouveau, mais à part ça, j’étais heureuse… En apparence… Je fulminais intérieurement. Je me demandais qui je pouvais tuer en premier pour me détendre un peu. Malheureusement, la réponse n’était pas à mon goût. Je me ferais trop remarquée si je tuais quelqu’un dans ma chambre d’hôpital, seul endroit où je pouvais aller.

Dans un certain sens, devenir ninja, me permettrait de me défouler « légalement », ce qui n’était pas un point à écarter. Je pourrais peut-être même me spécialiser dans la torture et les interrogatoires… Oh, vi, ça, ça me plairait ! Torture gratuite… leur faire cracher le morceau… J’aime l’idée…

Mais j’aimais beaucoup moins l’idée de devoir passer mes journées entourée de gamins stupides qui ne connaissait rien de la survie dans ce monde…

Enfin bref…

Il fallait aujourd’hui que je quitte cette chambre stérile et impersonnelle pour investir un minuscule appartement dans le centre du village et, demain, j’entamais mes premiers cours. J’étais tellement stressée que je renversais d’un geste rageur la bouffe dégueulasse que l’infirmière m’amena. Mon dernier repas ? Non merci. J’allais aller me chercher un bon bol de ramen quelque part en ville et basta.

J’enfilais consciencieusement les vêtements fournis par … quelqu’un. Aucune idée d’ailleurs. Je devais dormir. Ah ! Je n’aime pas ça, qu’on vienne dans mon territoire quand je dors… Et sans que je me réveille en plus ! Enfin soit… Un pantalon s’arrêtant en dessous [ Présentation appartement au forum Planète Naruto ] de mes genoux frêles, d’une couleur noire, simple… et un haut vert foncé, aussi sombre que les feuilles du village. L’imbécile qui me sert de nourrice m’a dit que cela faisait ressortir mes yeux… Mais je devrais sourire un peu plus…

Je lui ai dit de la fermer, adieu et bon vent ! Et j’ai enfin passé la porte de l’hôpital.

Et puis, sur le seuil de la porte, je me suis arrêtée net, le vent sur mon visage claquant telle une gifle chaude. Que c’était bon, la liberté ! Ma première envie fut de reprendre la direction des quartiers pauvres. Mais, malgré tout, j’étais curieuse de voir cet endroit qui m’attendait. Et j’avais faim… Très faim… Lentement, un pas devant l’autre, je quittais cet enfer blanc pour me plonger dans l’enfer de la foule et de la vie en société…

Un nouveau défi pour une gosse de onze ans…



Un mois plus tard, je me demandais réellement si je n’allais pas retourner dans ma ruelle… Je n’en pouvais plus ! C’était pire que ce que je pensais ! Les ninjas… Quelle horreur ! Cela vous bourre le crâne de phrases telles que « protéger vos proches », « protéger votre village », « concentrez-vous », « soyez attentifs ! », « KANSEN, cesse de traumatiser tes camarades !! »…

Moi, j’étais celle qui était assise dans le coin supérieur gauche, à fixer un point vide au dessus du chuunin instructeur, notant les points importants de ce qu’il baragouinait, laissant les détails voler au dessus de mes oreilles. Du coin de l’œil, j’observais les autres élèves, de temps en temps. Eux aussi, je les considérais comme des idiots et des imbéciles. Et je restais discrète, ne me mêlant pas à eux. Lors des pauses, je m’asseyais dans un coin et observait le ciel, sans penser à rien. Et personne ne venait me déranger… En général…

Un jour, on m’adressa la parole. Dans un couloir, un gosse un peu trop gamin était en train de demander à tout le monde « Pourquoi t’as choisi d’être ninja ? ». Les réponses étaient diverses et variées, et je m’en foutais royalement, de toute façon. Mais lorsqu’il arriva à moi – j’avais encore l’espoir qu’il me foute la paix… – je le fixais de mon regard froid, me demandant si j’allais prendre la peine de lui répondre.

Avec un sourire sadique, je finis par faire entendre ma voix, - chose rare… -, à la classe…

« Pour sauver ma peau… »

Vaguement, j’entendis un « Pff, égoïste ! » dans mon dos, suivi de plusieurs murmures.

« Je préfère être égoïste qu’hypocrite. Moi, je vivrais, vous, vous crèverez… » Répondis-je, cassante, impitoyable et incassable avant d’entrer dans la classe.

Chapitre 4 : Laissez grandir un psychopathe, et voilà ce que vous obtenez : …


Genin, j’étais considérée comme de la mauvaise herbe. J’étais, pour les autres, ceux-qui-se-croyaient-forts-et-balèzes-avec-leurs-techniques-qui-tuaient-tout, l’empotée qui ne suivait pas la cadence. Nulle en taijutsu, débutante en ninjutsu et les armes n’étaient pas vraiment ma spécialité non plus… En gros, pour eux, un ninja qui ne faisait pas de gros dégâts dans un moindre temps imparti était… inefficace.
Pourtant, ce que nous enseignaient nos senseis, justement, était qu’aucun domaine des compétences de ninjas n’était à prendre à la légère. Mais, de mon équipe, j’étais apparemment la seule à considérer le genjutsu comme une arme étonnamment puissante et riche en émotion…

Car les illusions que j’envoyais n’étaient pas limitées à déstabiliser mes victimes… Intérieurement, elles provoquaient en moins d’intenses émotions, un peu comme une drogue dont on ne pourrait se passer, devenant un peu plus accro de jour en jour, en rêvant même la nuit. Je ne dormais déjà pas beaucoup, vous vous rendez compte ? Non, j’en doute. Vous n’êtes que des imbéciles…

Je traînais dans une équipe, moi aussi, une fois devenue genin, avec un sensei jounin. Leurs noms ? Simplet, Grincheux et Boule-de-gum. Simplet était celui qui s’amusait toujours à me rabaisser, même lorsque je lui sauvais les miches en arrêtant par deux fois un coup qui lui aurait été mortel, voire simplement grave mais j’aime augmenter mes effets… Grincheux râlait tout le temps, plus que moi, qui préférait jouer la muette que de devoir supporter ses conversations. Je faisais toujours mine de ne pas l’écouter, alors il ne prenait depuis un moment, plus la peine de l’ouvrir. Et Boule-de-gum, c’était notre instructeur et chef d’équipe, qui, vous l’aurez sans doute compris à moins que vous ne soyez plus attardés encore que je l’imagine déjà, mâchait toujours un chewing-gum.

Pendant tout un temps, j’ai véritablement regretté mon choix. Lorsque je rentrais chez moi, dans le petit appartement bien ordonné que j’habitais depuis quelques années, j’avais envie de tout casser. Mais au lieu de ça, j’observais l’ordre parfais de chaque biblot sur les meubles, du frigo, du lit, de la salle de bain… Tout était rangé, dans une illusion parfaite d’un lieu de vie qui ne me convenait pas du tout. Je vis dans ma propre illusion… Qui me préserve du monde extérieur. J’agis comme on veut que j’agisse, je vis dans l’endroit que l’on veut que je vive… Pire encore ! Depuis quelques mois, j’ai découverts en plus que j’avais … comment dire ? Un certain charme. La « femme fatale qui plait aux hommes mûrs » ais-je entendu un jour, en me promenant. J’ai seulement quinze ans et moi voilà déjà salope. Ca choque les gens…

Et choquer les gens me plait…
Et le sexe me plait…
Alors je continue de faire venir ces mâles en mal de passion dans ma maison.
Etrange, avec eux, c’est différent… Ce n’est plus cette envie de la douleur d’autrui qui me taraude, mais une envie bien plus physique… Me satisfaire physiquement… Et les entendre me dire des choses totalement incongrues… Le genre de truc qui donne des frissons partout ! Hm, délicieux. Non, franchement, j’adore. Je le ferais tous les soirs si je le pouvais ! Mais j’ai un « travail »… Être ninja n’étant pas de tout repos, j’ai besoin de dormir tout de même un peu…
De temps en temps…

Qu’est-ce que je pourrais vous dire d’autre ? Ma vie en tant que genin n’avait rien de vraiment intéressant en soi, en fait. Mission par ci, exercices et entraînements par là… Monotone et morose, je m’engluais dans une sorte de mélancolie remplie d’envies inassouvies… jusqu’à ce que nous arrivions à l’examen chuunin…

Ce fut le théâtre de mon premier véritable meurtre de sang froid.

Il faisait nuit noire, et nous étions « pris au piège » dans une forêt, avec pour mission d’atteindre une tour tout en affrontant les diverses créatures qui nous barraient la route et nos « collègues », ennemis potentiels. Etonnant, comme, dans ces moments-là, l’adrénaline monte, me rappelant ma ruelle et mes combats perdus d’avance pour me sortir vivante de situations catastrophiques. J’adorais cette sensation, et j’étais apparemment la seule de mon équipe à ne pas avoir peur du noir par ici. Simplet sursautait au moindre crissement de feuille, et grincheux râlait encore plus des conditions déplorables de couchage. Je ne lui proposais pas de rendre sa nuit un peu plus confortable, même pour le faire taire. J’aurais pu, à vrai dire, mais un autre détail attira mon attention.

Enfin ce fut simplet qui le remarqua avant moi. Et il fit profiter de son œil de lynx au groupe une seconde plus tard : nous n’étions pas seuls.

Je ne me souviens plus très bien de qui dit quoi, mais nous avions décidé, au final, d’en prendre chacun un de notre côté, dissimulant les deux rouleurs que nous possédions déjà entre nous, pour dérouter l’ennemi et l’obliger à se séparer lui aussi. Le plan fonctionna… Et je me retrouvais bientôt seule, dans un silence pesant, face à ma pauvre victime…

Quand j’y repense, il n’aurait jamais dû se présenter si tôt à cet examen. Il m’avait suivie parce qu’il me croyait faible. C’était vrai. Je n’étais pas un modèle de force et de résistance, mais justement ! Cela cachait une autre force, plus sombre, derrière l’apparence. Je ne regrette pas de l’avoir tué, cela faisait un idiot en moins, et puis,… Je me suis largement bien amusée à écouter ses derniers cris, ses supplications avant son dernier souffle…

Il avait été emprisonné dans une illusion de mon cru : la forêt flamboyait d’un brasier brûlant, et les flammes noires et rouges qui l’entouraient rendaient peu à peu le terrain noir et sablonneux. Très vite, il s’était retrouvé entouré de roches volcaniques, sur une terre stérile à l’air empoissonné. La sueur avait commencé à couler le long de sa colonne vertébrale, une sueur froide et suintante, puante, tandis que ses yeux se remplissaient d’effroi. Au-delà de la perception de son regard, il avait la vague impression de déceler des ombres et des mouvements, qui tantôt le frôlaient, tantôt restaient totalement indétectables. Il devint bientôt tremblant, mais lorsque je décidais d’entrer réellement en scène, ce fut limite s’il ne mouilla pas son joli bermuda.

La première chose qu’il vit, ce fut mes yeux. Froids, glacials, violeurs et prédateurs… J’étais là pour le dévorer de l’intérieur, et il venait de le comprendre. J’insufflais en lui un désespoir tel qu’il n’avait plus aucune force pour parer le coup de kunai que je venais lui asséner en travers de la gorge… En plein dans la carotide et les cordes vocales…

Je pouvais maintenant le tuer dans un relatif silence, le torturant un peu avant qu’il ne s’étouffe dans son propre sang…

« Un petit homme est dans la forêt, tranquille et silencieux,
Il porte un petit manteau tout en pourpre,
Dites-moi qui peut bien être ce petit homme
Qui se tient là dans la forêt, tout seul,
Avec son manteau pourpre? »


( Pour écouter l'originale : [url="https://www.youtube.com/watch?v=KoeXCqw_OrM"]Lien[/url] )

D’une voix enfantine, j’avais entamé cette comptine, sous les yeux terrifiés de ma victime. De mon unique kunai, je m’amusais à tester la résistance des tissus du corps humains à divers endroit, regardant son corps se tendre et se détendre sous la douleur. Sa respiration s’accélérait et diminuait en même temps. Il toussait son propre sang, et essayait d’hurler, ne provoquant plus que des grognements d’agonie.

Un sourire sadique étirait mes lèvres… Et je sentais des larmes de joie emplir mes yeux…

L’odeur du sang et sa sensation poisseuse sur mes mains…
La peur du genin de Kumo...
Le pouvoir de vie et de mort qui coulait alors en moi…

J’étais au bord de la jouissance ! … Lorsque j’entendis qu’on hurlait mon nom…

Râlant, je laissais là ma proie qui n’eut plus qu’un sursaut de vie avant de rendre l’âme pour rejoindre les autres et finir ce fichu examen…


A suivre…


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MessageSujet: Re: Présentation de "Seikou Kansen" [14 Exps]   Présentation de "Seikou Kansen" [14 Exps] Icon_minitimeVen 7 Mar - 3:27

Je ne m'étendrais pas en d'élogieux propos sur cette présentation. C'est simplement du Kansen tout craché ^^ Style, Qualité, tout y est sauf peut-être la quantité (que veux tu, c'est tellement bon qu'on en redemande Razz).

Rien de bien pénalisant, c'est vraiment histoire de dire que la perfection est très peu de ce monde, ou tout au plus éphémère^^. Saches juste que tu la frôle en permanence, l'atteignant bien plus souvent que le commun des mortels.

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