Planete Naruto
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 Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...

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Sasuke Uchiwa
Morino Ibiki
Kanzaki Koichi
Tsunade Koichi
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Tsunade Koichi
6ème Division - Capitaine
6ème Division - Capitaine
Tsunade Koichi


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MessageSujet: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeMar 27 Nov - 1:03

Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...
Quelques heures auparavant...


Des costumes ANBU, le pénis de Kakashi, une sacré bouteille de saké, un saut du haut de la tour Kage, et…plus rien, si ce n’est un atroce mal de crâne. Voilà les quelques rares souvenirs que je gardais de cette après-midi mouvementée passé 14H.

A présent, du verre vernis blanc, un fond d’eau, et un tuyau qui partait je ne sais où. Une main charitable vint tirer la chasse, et puis plus rien, là aussi. Peu à peu ma conscience me revint, apportant avec elle l’intense douleur qui assaillait chacun de mes membres.

« Bon sang…j’ai l’impression d’avoir dévalé une montagne. » maugréais je en sortant la tête de la cuvette des toilettes, sans me douter une seconde que je n’étais pas très loin de la vérité. Ce simple geste suffit à m’arracher un gémissement de douleur. A n’en pas douter, je devais avoir d’énormes contusions, ainsi que certains os brisés. La simple pensée de devoir me soigner semblait au-delà de mes capacités actuelles. La concentration était l’une des clés de l’Irou ninjutsu et il m’était déjà suffisamment pénible de me concentrer sur le simple fait de me relever.

Une main se posa délicatement sur mon épaule. Sans un regard, il ne m’était pas bien difficile de deviner l’identité de ma bienfaiteuse. Shizune hissa son épaule sous mon bras, m’aidant à me relever, avant de m’allonger sur le canapé du salon, à quelques mètres de là.

« ouaie… »
« Tsunade-sama, n’essayez pas de parler pour l’instant. »

Un ordre ? En temps normal, j’aurai certainement râlé. Mais il se trouvait que je n’en avais ni la force, ni l’envie. De plus, j’étais intimement convaincu que ça aurait été plus douloureux que plaisant. Epuisée, je fermais les yeux, sentant une très agréable chaleur se répandre en dessous de ma poitrine. Les mains apposées de Shizune luisaient de chakra, réparant les quelques fêlures et les multiples contusions unes par unes. Après quelques minutes passées entre les mains de cette véritable petite fée, je parvenais à me glisser sous la douche sans trop de mal, me débarrassant de mes vêtements boueux et trempés.

L’eau chaude coulant le long de mon corps meurtri était une véritable bénédiction, et son flot constant sur mon crâne semblait chasser la migraine monstrueuse qui accompagnait chaque gueule de bois.

Lorsque je me hissais en dehors de la douche, une tenue impeccablement propre et repassée m’attendait. Une tenue inhabituelle. Celle d’Hokage, la traditionnelle robe rouge et blanche. Je me glissais rapidement dans une serviette avant de rejoindre Shizune dans le salon, la tenue à la main.

« Qu’est ce que cela veut dire ? »
« Que le conseil de guerre à lieu dans une heure. »
« Impossible. Je suis loin d’être en état de… »
« Il est trop tard, coupa-t-elle, les messagers sont parti cette après-midi, comme vous l’aviez demandé dans la matinée. On ne peut pas remettre cela à plus tard. »

Elle insista particulièrement sur ces derniers mots, me faisant bien sentir sa profonde désapprobation concernant mon attitude récente. Que pouvais je dire, alors que j’avais pleinement conscience qu’elle avait raison en tout point. Ceci dit, j’avais beau être au fond du gouffre, je ne parvenais à regretter mes récents agissements. Lorsque la mémoire me reviendrait enfin, je ne pourrai que me réjouir d’avoir passé ces derniers instants de paix à profiter de la vie auprès de quelques bons amis, avant même d’être valeureux ninjas prêt à donner leur vie pour le village.

Sans ajouter le moindre mot, je revêtis la tenue traditionnelle, jetant un regard en coin au couvre chef qui allait avec. Ce soir, il me protègerai de la pluie, et masquerait peut-être les vilaines cernes que j’avais sous les yeux. C’était un plus non négligeable, car paraître épuisée au jour de l’annonce d’une guerre imminente n’était pas ce qui faisait meilleure impression, et encore moins ce qui donnait courage et confiance aux troupes engagées.

Même si la réunion de ce soir ne concernerait que les décisions et directives majeures, la tête de déterrée n’était pas de mise. Finalement, le chapeau vint se déposer sur le sommet de ma tête, et j’inspirais profondément, peu à l’aise côté poitrine dans cette robe trop serrée.

« Bien, une aspirine et on y va.»

Avant même que je ne m’en occupe moi-même, Shizune me tendit un verre. Le peu de bulles qui remontaient à la surface du liquide indiquait clairement qu’elle avait prit les devant, il y a déjà quelques minutes de ça. Tss, elle me connaissait trop bien. Parfois, cela en devenait presque effrayant. Tandis que je trempais mes lèvres dans le premier liquide non alcoolisé qui pénétrait mon organisme depuis de nombreuses heures, elle laissa une certaine anxiété s’exprimer.

« Tsunade-sama, vous êtes sure que…ça ira? »

Anxieux. Nous l’étions tous, en cet instant. Et bientôt cette angoisse disparaîtrait, au profit d’un état d’esprit plus noble.

« Avons-nous seulement le choix ? » déclarais-je en reposant le verre sur la table, avant de faire quelques pas vers la porte, un sourire forcé & contrarié aux lèvres. Shizune baissa les yeux, les sourcils froncés d’inquiétude, avant d’emboîter le pas. Au dehors, la nuit s’était établie, s’ajoutant au lourd couvert de nuages pour plonger le village dans une obscurité profonde. La seule chose que ce ciel nous apporterait ce soir, ce ne serait pas les pales rayons de la lune, simplement la pluie, encore et toujours.

« En route. »

~~


Bien des visages étaient déjà remarquables dans la salle exiguë qui servait ce genre de réunions. Certains plaisant, d’autres beaucoup moins. La vue des deux faces ridées des vieillards du conseil titilla l’un des sentiments les plus détestables susceptibles d’habiter mon cœur : l’amertume. Ces deux là n’avaient de cesse de contredire ma vision du pouvoir, et ils ne manqueraient pas une si magnifique occasion que celle-ci pour me rabaisser devant la plupart des ninjas du village. Au fond de la salle, Danzo. Décidemment, le régiment des sales cons semblait en avance aujourd’hui. Je me contentais de froncer les sourcils et de fermer les yeux, avançant jusqu’à ma place légitime en veillant à ne pas me prendre les pieds dans le pan de cette fichue robe.

Restait à attendre la venue des principaux intéressés, les shinobis de Konoha. Un véritable duel s’engagerait d’ici peu. Une partie au cours de laquelle ils étaient tous l’enjeu. Et mes adversaires avaient démontrés à maintes reprises leurs talents hors normes pour ce qui était de pervertir les plus nobles des intentions…

Le moindre faux pas serait fatal. L’erreur était un luxe que je ne pouvais pas me permettre.

Je m’installais, faisant place à Shizune à mes côtés. Peu à peu, les ninjas remplissaient la salle. Ils me donnaient la force de mener cette première bataille, dont l’issue serait tout aussi déterminante que celles menées sur le front d’ici quelques jours.


Dernière édition par le Sam 22 Déc - 16:10, édité 1 fois
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Kanzaki Koichi
6ème Division - Officier
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Kanzaki Koichi


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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeMar 27 Nov - 3:00

[Bon alors je réponds suite au MP, même si j'ai pas suivi le deux premiers actes XD]

*Fais chier j'ai oublié de laver des culottes* me dis-je.

J'avais omis de faire ma lessive et j'étais condamnée à remettre la même qu'hier. Forcément quand on est une kunoichi, on a de cesse de se demander comment on va faire pour survivre à sa journée de guerrière d'élite, et puis on oublie ses culottes... Mais bon, en même temps, c'était la mauve avec des noeuds blancs, ma préférée après mon slip avec un imprimé de Psykokwak... c'était moins pire que de remettre une sale que je n'aimais pas trop, genre la bleue avec rien pour décorer, celle-là elle était nulle !


*Va pour la mauve d'hier,,,*

Pour le reste, je mis ma marinière ''standard'' (pas la rose avec l'emplacement sur la ceinture pour accrochée un sceptre magique en plastique qui clignote et fait de la musique si on a de bonnes piles, l'autre en blanc et bleu qui me donne un air juvénile) et je pris bien sûr mon kunai et ma petite cuillère dont je n'eus jamais à regretter l'achat à la boutique de ninja tant ses deux armes m'eurent sauvée la vie à maintes occasions. J'aurais bien pris une grille de Sudoku mais je ne trouvais pas de crayons chez moi, alors ça n'aurait servie à rien.
En outre, j'avais laissé mes cheveux détachés et y avait accroché une broche en forme de papillon pour me ramener ma franche sur le côté (mes cheveux commençaient à être long devant, même si c'était pour me donner un genre, c'était chiant) et je m'étais parfumée le cou en trempant un doigt dans la margartia de mon petit-déjeuner.


*J'espère qu'aujourd'hui il va se passer quelque chose !* pensais-je en sortant de chez moi et en emboîtant le pas dans la rue.

Et justement, ça marchait à tous les coups, dès que j'espérais qu'il arrive quelque chose, bien il arrivait à quelque chose : normal à Konoha on ne s'ennuyait pas ! Enfin sauf moi, vu que j'étais pas trop sollicitée par Godaime et le staff du village ces temps-ci... Ce qui n'empêchait pas que moi, je voyais bien que les autres ils avaient plein de trucs à faire genre-ça-a-l'air-super-top-imortant-poussez-vous-de-là et ça donnait envie mais en même temps j'avais la flemme de me bouger. Je disais donc qu'il arrivait quelque chose et en effet, je vis des oiseaux noirs dans le ciel. On s'entend que voir des pigeons ce n'était pas bien amusant, mais dans ce cas là, c'était un signal de réunion, et j'étais de la partie !


- Yeah, ce soir je suis de sortie ! Dis-je à une mémé que je croisais dans la rue à ce moment là.

J'étais contente car en plus c'était un rassemblement général, le meilleur moyen de revoir les têtes des meilleurs partis de Konoha et de se trouver un mari l'air de rien, mais il y avait de la concurrence...

Je décidais d'arriver en avance et en effet, j'arrivais parmi les premiers à la tour de notre illustre chef de village. Malheureusement, il n'y avait que deux vieux, trois tondus et un pelé. Personne n'engagea la conversation avec moi, alors que la salle se remplissait de plus en plus. Finalement, Tsunade pointa le bout de son nez. J'étais fier de porter le même non qu'elle, plus pour prétendre à moi-même avoir un lien avec le charisme qui émanait de cette femme que pour me vanter d'avoir le même sang qu'un autre Hokage.


*Au fait, j'y avais pas pensé, c'est peut-être vraiment important ce qui se passe...*

Je commençais à paniquer, j'avais un mauvais présentiment et je sentais que j'allais amèrement regretter de ne pas avoir mis de culotte propre...

*So what ?*

Je regardais la limace de Konoha avec un air perplexe et intéressé mais je devais avoir l'air débile en louchant d'un oeil sur un bon parti situé un peu plus en avant de moi.


Dernière édition par le Mar 27 Nov - 3:55, édité 2 fois
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Morino Ibiki
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Morino Ibiki


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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeMar 27 Nov - 3:19

[Non Kanzaki je voulais être le premier sniff, je t'aime pas Razz XD]

Noir…C’était le trou noir depuis qu’Ibiki avait lâché ses camarades de beuverie pour rentrer chez lui. Il ne se rappelait franchement de rien, ni même par quel miracle, il avait réussi à ouvrir la porte de son appartement (ça sent le vécu tout ça XD).

Le réveil venait de sonner, et ce fut ce dernier qui enleva le Chuunin d’un rêve éblouissant, où tous les méchants de ce monde : tueurs, déserteurs, banquiers et j’en passe essayait de renverser le pouvoir et de faire régner la terreur. Bien entendu cela n’allait pas se passer comme ça et notre très cher héros du moment, Cicatrice man, ce devait de montrer à ces méchant de quel bois il se chauffait. Il se devait de les remettre dans le droit chemin et de leur apprendre que le mal ne peut pas triompher face au bien c’était écrit comme cela et que ça allait tout le temps ce passer de la sortes.

En tout cas revenons au réveil. Celui-ci fut extrêmement rude, le réveil qui venait de sonner s’était fait balancer à plusieurs mètre de là laissant entendre les derniers petits bruits de son existence. Morino Ibiki, c’était bien comme ça que cet homme s’appelait, toute notion pourtant si simple à la base devenait confuse dans un état comme celui là. Le Chuunin se positionna donc devant sa fenêtre qu’il avait préalablement ouverte afin de se ventiler. Ralala dorénavant, chaque fenêtre serait pour lui le synonyme d’un moment de pur bonheur, certes avec un mal de crâne le lendemain, mais cela avait été l’un des moments les plus « jouissif » de son existence en tant que ninja.

Il se dirigea maintenant vers la salle de bain, petit moment d’intimité avec lui-même, où il observa s’il était toujours aussi irrésistible. Il se passa un peu d’eau sur le visage, se prit une bonne douche, et il était de nouveau d’aplomb pour recommencer une telle beuverie. Pendant un instant, Ibiki observa de manière plus approfondit son lit. Une chose horrible venait de se passer, il venait de se rendre compte qu’il y avait vomit. Il n’avait pas pu le remarquer précédemment car bien sur toujours sous une certaine anesthésie de l’alcool, ses sens ne s’étaient pas bien éveillés. Et oui c’était ça les aléas d’une fête trop arrosée.

« Bon ben allez, il va falloir me nettoyer tout ça » en exprimant un léger soupir de désarroi

Après avoir passé un bon petit moment à nettoyer tout ce petit merdier, Ibiki se sentit d’humeur à profiter un peu de la journée ensoleillée. Sortant de son appartement toujours avec une certaine difficulté à marcher, le balafré décida d’aller se prendre un petit ramen : quoi de mieux me direz vous quand on à passer une soirée éprouvante ? Et bien il y a mieux : du Dolipraneeeeeee. Enfin bref, Il alla récupérer un peu de force quand soudainement, le vol au-dessus du village de plusieurs oiseaux d'un noir de jais, garda son attention :

« Que ce passe t-il encore ? »

Ibiki comprit de suite qu’il s’agissait d’un code auquel il fallait porter la plus grande attention. Apparemment ce dernier disait qu’il y avait une réunion de catégorie S à 20h, et qu’aucune absence n’était tolérée. N’étant pas du genre à louper la moindre réunion en tant que ninja, Morino décida d’aller prendre son ramen et de se diriger en salle habituelle pour cette réunion.

L’heure finalement arrivée, Il se dirigea vers la tour de l’Hokage, les rues étaient assez calme, et c’était tant mieux car le Chuunin n’avait pas trop que l’attention se porte sur lui ce soir, car à force d’entendre : Ibiki, tu es beau, Ibiki, tu es fort, ben vous savez on s’en lasse à force… Comment ça ce n’est pas vrai? Bon d’accord j’avoue que je me la raconte, mais heuuu pour une fois que je peux le faire ^^. Enfin bref. Arrivée devant la salle, il fit discrètement son entrée. Il observa par la même occasion les personnes présente dans cette salle, la plupart était connu du ninja mais bien entendu des visages lui était tout de même inconnus.

Alors il se dirigea vers la place qu’il lui était réservé ou qui ne lui était peut-être pas réservé d’ailleurs. L’enjeu avait vraiment l’air d’être important.
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Sasuke Uchiwa
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Sasuke Uchiwa


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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeMar 27 Nov - 19:14

Une sacré gueule de bois. Sasuke avait rampé jusqu'à sa maison, tout en lâchant parfois des bulles et en marmonnant quelquechose du genre, Chippeur , arrête d'nchiper hic! Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... 652968 . Bref ... après avoir lamentablement vomi sur le tapis de ses ancêtres, le jeune Uchiwa s'était retrouvé avec une migraine épouvantable ... Pire le pauvre garçon s'était enroulé dans le tapis plein de vomi et n'arrivait pas à s'en libérer. Sasuke très énervé, se mit à sautiller dans toute la pièce, pour finir par se scratcher dans la fenêtre, atterissant dans la mare aux crapauds Razz . Une sacrée chute, mais qui n'eut qu'un effet de nettoyer Sasuke qui était ... tout moche XD. Levant la tête et mettant le tapis à sécher de dépit, et chassant une grenouille qui avait élu domicile dans son pantalon, le jeune garçon leva instinctivement la tête vers le ciel et ce qu'il vit le stupéfia. Un vol d'oiseaux d'un noir de jais. Sasuke se rappela, que cela faisait parti de son enseignement version Jounin. Il plissa les yeux pour se rappeler de quoi il s'agissait. Ah ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Une réunion à 20h, aucune absence tolérée ... Sasuke haussa un sourcil.

* Si j'étais pas tombé, j'aurai pas vu ce message ... La gueule de la vieille kyaaaaaaah ! *

Sasuke s'jeta rapidement un coup d'oeil, il n'avait pas l'air frais ... Il est po frais ton poisson ! Bref... Après s'être lavé de façon plus correcte et s'être changé, le jeune Jounin partit 15 minutes avant l'heure de la réunion pour pouvoir prendre tout son temps. Pendant des laps de temps très courts, il ressentait sa migraine de façon extrème et se demandait pourquoi il avait accepté de boire avec Tsunade. Sasuke ne gardait que des souvenirs confus de la beuverie, mais les bribes d'informations qui lui revenaient n'étaient guère glorieuses, et Sasuke se promit d'oublier rapidement cet événement pour le moins honteux. Arrivant à la tour de l'Hokage et pénétrant dans la salle dont il connaissait à peine l'existence, Sasuke reconnut plusieurs visages familiers dont celui d'Ibiki. Le jeune garçon observa l'assemblée d'un oeil critique et alla se placer non loin du sadique, mais en conservant tout de même une distance de sécurité. En réalité, l'Uchiwa ne voulait pas en savoir plus sur ce qui avait pu se passer lors de la beuverie. Il craignait même d'apprendre qu'il avait dépassé les bornes ... Quand Tsunade prit place, Sasuke eut un air sérieux, qu'il eut bien du mal à contenir. L'envie de la discréditer était forte XD
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Hanabi Hyuuga
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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeJeu 29 Nov - 0:41

C'était dans l'après midi, auprès de ses deux élèves déjà présent, Choji et Shikamaru, qu'Hanabi attendait la venu de son troisième élève lorsque les nuages se firent encore plus présent que plus tôt dans la journée. Hanabi, qui était encore quelques instant auparavant completement souriante, les avaient regardés avec un sérieux hors du commun. Elle avait comme un mauvais préssentiment quand à cette journée et Ikigai, qu'elle avait envoyé transmettre un message à son Kagemusha Shuri, n'était pas encore revenu. Quinze minutes, c'était bien trop pour cet animal qu'Hanabi avait elle même entrainée à faire ce genre de trajets. Puis, c'est à cet instant que la pluie se mit à tomber, douce comme la brise, mais pourtant si étrange.

La jeune fille frissona brievement à cette sensation, ce qui ne dût pas échapper au regard de ses deux élèves. Elle leur fit un sourire rassurant tout en regardant du coin de l'oeil un détail qui ne lui avait pas échappée: Une nuée d'oiseaux noirs de jais venait de faire son apparition dans le ciel pluvieux de Konoha. La jeune fille se rappela immédiatement ce que cela voulait dire, une réunion d'urgence venait d'avoir été planifiée pour la soirée, et vut le nombre d'oiseaux, cela devait être plus qu'important. De toute façon, elle n'avait pas le choix, elle était une Chuunin maintenant, elle devrait forcement s'y rendre. Mais en attendant, elle se tourna vers ses élèves et la journée repris son cours lentement.

Puis, vers la fin de la journée, lorsque ses élèves furent rentrés chez eux après cette journée qui avait servit à mettre en place mentalement chez la jeune fille un plan de ce qu'elle devrait leur faire comprendre pour qu'ils s'en sortent mieux. Elle rentra chez elle le regard plus que sérieux aux cotés de Shuri qui avait accepté de l'aider dans sa tache. Celui-ci, en voyant le visage de sa protégée, n'avait pour une fois pas tenté de l'embeter d'une manière ou d'une autre et elle lui en était reconnaissante pour ça, même si elle se doutait qu'il lui ferait voir le double le lendemain. Ikigai finalement n'avait rien eut de grave, il s'était pris la fenêtre de Shuri que celui-ci avait fermé pile au moment où la Chauve-souris tentait de rentrer.

Poussant un soupire, elle s'arreta devant les portes du domaine Hyuuga lorsqu'ils furent tout deux arrivés. Shuri afficha un regard étonné que la jeune fille éluda d'un regard lui demandant de rentrer (Il est encore Genin, bien que Kagemusha d'Hanabi ^^). Elle sentit que le jeune homme allait tenter d'argumenter, mais il fut coupé dans son élan par la main d'un gradé Hyuuga qui venait de se poser sur son épaule. Hanabi fit un petit sourire au nouveau venu, c'était le père de Shuri quidemanda rapidement à ce dernier de rentrer sans poser de question. Le jeune garçon pesta quelques secondes avant de suivre la directive de son père qui se tourna ensuite vers Hanabi. Elle lui demanda comment les Hyuuga gradés comptaient faire pour s'éclipser sans se faire remarquer et ce fut cette fois-ci au père de Shuri de se mettre à sourire. Sur le chemin qui menèrent les deux Hyuuga vers la tour de l'Hokage, le père de Shuri expliqua brievement à la jeune fille que le clan était habitué à ce genre de situation et que depuis le temps ils avaient mis en place un moyen efficace de se déplacer sans se faire remarquer. Mais avant d'avoir put lui en dire les tenants, ils arrivèrent tout deux à la salle de réunion.

Celle-ci était déjà remplit d'un nombre assez grand de ninja avec divers types de personnalités plus que visibles. La jeune fille fut surpris de constater qu'en effet, la plupart des membres gradés du clan Hyuuga étaient déjà présents. Le regard de la jeune fille ne s'attarda que sur peu de personnes, les deux vieux conseillers de Konoha, un autre vieux qui n'inspirait pas vraiment confiance avec sa canne et ses bandages autours du visage, puis elle remarqua rapidement le Uchiwa dans un coin de la salle qui affichait un air plus que sérieux en regardant un coin de la pièce. Elle suivit du regard ce que le jeune nouveau gradé Jounin observait ainsi et remarqua alors que la Godaime venait de faire son entrée. La jeune fille fit un petit sourire vers elle, la remerciant une nouvelle fois du regard pour ce qu'elle avait fait pour elle la dernière fois qu'ils s'étaient vut dans son bureau. Quoiqu'il se passe, avec ce qu'avait fait l'Hokage, Hanabi n'aurait que peu de chances de ne pas être de son coté. Mais la jeune fille ne savait pas encore qu'une partie du destin du monde ninja allait se jouer maintenant...
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Yamanaka Lita
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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeJeu 29 Nov - 1:38

Où se trouvait Lita aujourd’hui ? Et bien elle se trouvait au beau milieu de Konoha sur un terrain d’entraînement, du moins à priori… Elle ouvrit ses paupières d’une lourdeur dépassant celle de dix hommes, mais qui étaient si splendides. Elle regardait alors un peu plus les alentours qui lui était assez familier, le terrain d’entraînement des Jouunins. Elle venait souvent ici pour se taper deux…bon ok…une dizaine de shinobi. Mais hier elle avait sûrement attrapé la mauvaise habitude de sa chère Hokage qui était une vraie alcoolique à placer dans un asile de folle et cela pas seulement lorsqu’elle buvait ! Il fallait la voir quand elle était en tantinet en colère ! Ou du moins voir les cinquantaines de bureau qu’elle avait brisé lorsqu’on venait lui apprendre des mauvaises nouvelles, tel que ; la fois où Lita avait été si maladroite qu’elle avait lancé des Kunais dans les testicules de deux Jouunins. Tsunade-sama l’avait sévèrement punis se jour là...ainsi que son bureau… Mais ce n’était pas bien grave ou du moins ça ne dépassait pas la fois où elle était tellement saoule et qu’elle s’était présenté en sous-vêtements et s’était assise sur le vieux pas beau qui met toujours Tsunade-sama dans un sale état, alors que c’était une réunion des plus importantes, mais cette fois-si ça plutôt été la table de réunion qui avait été brisé. Bref pour résumé ; avec Tsunade-sama il ne fallait pas faire de connerie !

Elle souria alors suite à ses nombreuses pensés envers ses bêtises si enfantines ou perverses. Mais elle était incapable de se lever…Comme si quelque chose l’empêchait…quelque chose de si puissant et qui s’attaquait à tout les Shinobis et Kunoichi ses derniers temps…la fatigue ! C’était peut-être tout simplement ses seins qui étaient si lourd qu’elle ne pouvait plus se soulever. Les hommes aiment bien les seins énormes mais ils n’ont jamais inventé une manière de se relever plus facilement ! Et après il se disait plus intelligent. Il fallait bien évidemment être un tantinet intelligent pour savoir que se sont les femmes les plus intelligentes et les plus fortes…Ou tout simplement les plus sexistes… Bref il fallait bien se lever un jour ou l’autre ! Elle commença alors à placer ses mains sur le côté et commencer à pousser un peu et se lever à la façon des pompes mais ça ne marchait pas… Quand soudainement elle sentit que sa culotte se faisait tirer… Elle souria alors et émit un petit bruit signifiant le petit plaisir malin de se faire tirer la culotte. Elle prononça alors d’une voix calme et très base mais avec un plaisir incertain à la fois, ceci ;


« Chérie arrête…Chérie… HHMMM ? Ehhhhh rend moi ma culotte ! »

Elle se releva alors immédiatement et se retourna. Elle voyait alors un petit écureuil avec sa culotte. Elle le regardait alors avec une drôle de tête, voir une tête d’ahuri… *J’avais une culotte noire avec des moutons roses ?* Pensa-t-elle soudainement… Elle portait une culotte noire avec des moutons d’un rose si éclatant ? Mais elle avait vraiment trop bu hier ! Mais ce n’était pas le plus important à priori. Elle devait reprendre sa culotte. Elle plaça alors doucement sa main sur son éventail alors que le petit écureuil malin se plaça sur une patte l’autre en l’air comme s’il voulait me donner un coup de pied. L’était Karaté-Squirrel ? Elle s’avançait alors doucement vers lui, mais il commença alors à courir ! Il était si rapide c’était incroyable ! Pour avoir une chance de le toucher elle lança bêtement son éventail qui malheureusement au contact d’un arbre créa l’effet d’un boomerang ; son éventail revenu se placer dans la figure de Lita avec une force incroyable. Elle détestait cet écureuil ! Et même que celui-ci ne s’empêcha pas de rire de Lita qui se trouvait au sol. Elle regarda alors le ciel…Un beau ciel bleu… Mais ! Mais qui soudainement fît coupé par des plusieurs oiseaux d’un noir de jais. Elle se rappelait que quand il y avait temps d’oiseaux à côté de l’autre c’est qu’il y avait quelque chose d’important. Mais elle ne se rappelait plus de la signification des oiseaux noirs…


« Mais où es-je mis ce satané papier pas beau !? » Dit-elle d’un ton très énervé.


Elle plaça alors sa main dans sa poitrine cherchant un papier. Une expression de bonheur s’exclama sur son visage. Elle avait trouvé le papier ! Elle sauta alors dans tout les côtés avant de retombés au sol parce qu’elle avait trébuché sur son éventail. Elle regardait alors ce papier, corps allongé au sol. « Oiseaux verts, nan…Oiseaux qui lances des crottes ? Nan… Oiseaux gris…Hamm…Oiseaux noirs ! » Elle s’arrêta quelques secondes et reprit alors ; « [/font]réunion de catégorie S à 20H, en salle habituelle. Aucune absence tolérée! » Mais qu’est-ce qui se passait ? Lita en avait aucune idée et malheureusement pour elle, elle ne pouvait pas rester là sans rien faire ! En tant que Chuunin d’un niveau très élevé, elle devait se présenter à cette réunion…sans culotte… Elle commença alors à courir, elle devait arriver à la salle habituelle, Godaime-sama ne supporterait pas un retard, surtout pas celui de Lita lors d’une réunion classé de rang S !


Arrivé devant la fameuse tour de Godaime, elle s’empressa de monter rapidement. Vêtue d’une mini jupe, d’un haut possédant un gros décolleté, elle ne se trouvait pas très bien habillé pour une réunion et encore elle ne s’était même pas cité le fait qu’elle n’avait pas de culotte. Elle alla alors s’asseoir sur l’une des chaises qui trainait près de la très longue table.[font=Verdana] Elle se demandait si cette réunion allait être si longue… Ne pas porter de culotte ce n’était pas un fort (Qu’est-ce que je raconte XD). Elle n’arrêtait pas de plier, déplier les jambes… Et ainsi tous les regards discrets étaient fixés vers elle, elle détestait ça pour une fois ! Elle se demandait si elle allait être obligée de continuer comme ça, ce n’était pas croyable bon sang ! La jaune Kunoichi se mit donc à regarder les ninjas de la pièce, tous des moches. Surtout le vieux qui avait servi de chaise il n’y a pas si longtemps que ça. Elle aimait bien penser à ça…C’était toujours marrant. Regardant ensuite Godaime-sama, il y avait moins de personnes qui arrivaient, et c’était plutôt normal si on considérait que la sale était déjà pleine, elle devrait donc commencer son discours, pourquoi avait-elle convoquée tous les ninjas dans cette salle ? Avait-elle une culotte à prêté ?


*Je l’espère en tout cas parce que là…*


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Kiba Inuzuka
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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeVen 30 Nov - 0:15

Le vide...C'était le vide depuis un moment du coté de Kiba. (Ouais c'est l'cas de le dire >_<) Depuis sa montée en grade, il n'avait pas fait grand chose d'extraordinaire. Ce qu'il faisait se résumait en un seul et simple mot : la routine. Il ne se passait pas une journée sans qu'il pousse un long soupir d'ennui, comme si quelque chose lui manquait. Il avait apprit que son ex-équipière Hanabi s'était faite assigner une équipe. Il se disait que c'était une bonne chose pour elle. Durant l'examen, Kiba trouvait qu'Hanabi n'avait pas vraiment essayé de s'imposer. Se faire assigner une équipe..C'était l'occasion rêvée pour s'y essayer. Il en était tout autre pour le jeune Inuzuka, qui passait son temps a battre la campagne...

Il vagabondait tout le temps, entre deux missions. Il faut dire qu'entre la maitrise de ses techniques, et le refus des ses ainés de lui en apprendre de nouvelles, il n'avait pas grand chose a faire ! Et le temps filait...Akamaru grandissait peu a peu, il se faisait plus imposant, plus bestial. Un vrai chien ! Aussi fidèle qu'il soit, il restait toujours a coté de son maitre, ne s'enfuiyant sous aucun prétexte, obeissants aux ordres. Kiba l'avait plutôt bien dressé. Il en était très fier, et ne manquait pas de le récompenser quand il le pouvait. Ce brave toutou...

En cette après midi, Kiba était au repos. Le village continuait a vivre dans sa paisible ambiance. Couché dans l'herbe, Akamaru allongé a coté, il observait le ciel façon Shikamaru. Les nuages allaient, venaient...Le temps se couvrait au fur et a mesure. Peut-être allait-il pleuvoir ? Qui sait ? Quoi qu'il en soit, il était là trop bien pour bouger. Il attendrait donc que les gouttes de pluie viennent s'éclater sur son visage pour aller ailleurs et il restait encore un bon moment avant celà. Bizarrement, au fond de lui, il avait comme un mauvais pressentiment, comme si quelque chose se tramait quelque part mais pas neccessairement au village. Voulant se relaxer, il raya de force cette idée de son esprit, trouvant inutile de penser une chose pareille. Il ferma les yeux, s'effondrant dans les bras de Morphée...pour de longues minutes.

Plic...Plac...Plic. Trois gouttes d'eau percutèrent le visage de Kiba, emergant alors de son sommeil improvisé. La pluie montrait le bout de son nez, signant le moment de rentrer. Il soupira...Il était tellement bien là, a glander comme ça, la tête dans les nuages. S'étant a moitié relevé, le cul par terre, le dos courbé, la tête près de ses genoux pliés, il se rallongea dans un élan de flemme pas possible. Soudain, ses yeux s'écarquillèrent ! Une troupe d'oiseau noir de jais survolait le village, annonçant une reunion inmanquable du plus haut rang. Il allait enfin se passer quelque chose ? Kiba ne devait pas se rejouir trop vite. Il se remit sur pieds, mettant Akamaru dans sa veste et pris le chemin de la Tour de l'Hokage.

Comme il s'en doutait, sur le chemin, il ne croisa pas un chat (dans tous les sens du terme ^^). Tous, s'étaient réfugiés chez eux, se protegeant de la pluie qui se faisait un peu plus forte chaque minute passante. Kiba passa la seconde, accélerant le pas pour ne pas arriver trempé a la Tour. Il passa les lourdes portes de l'enceinte et pénétra dans la Tour même. Il entendit un vrombissement, venant d'un peu plus haut...Le bureau de Godaime. Un rassemblement assez conséquent a première vue. Il monta les marches une a une, très calmement pour arriver près du bureau. Les portes étaient ouvertes, Kiba était a l'heure. Ce qui n'était qu'un vrombissement au rez-de-chaussez était maintenant très clair. L'Inuzuka s'approcha de la porte et passa sa tête, constatant avec étonnement qu'un nombre impressionnant de Shinobis étaient dejà là. Ses pupilles glissèrent a droite...Et restèrent a droite. Il fixa le tas de pervers tentant de matter l'entrejambe d'une Chuunin...Assez spéciale. Bref, il essaya de ne pas y preter attention et se dirigea dans le coin opposé, esquivant les gens uns a uns, pour se trouver une place tranquille. Quand ce fut chose faite, il se mit a observer plus attentivement les Shinobis présents et ses lèvres glissèrent en voyant la jeune Hanabi.

Désormais, Kiba etant installé, il n'avait plus qu'a attendre que Tsunade prenne la parole, leur expliquant la raison de leur présence ici...


[Un post assez ennuyant je sais, mais étant donné mon...Absence, je n'ai pas grand chose a raconter sur mes antecédants. =) Kiba is in the place =D]
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Raito Yagami
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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeSam 8 Déc - 20:29

Réfléchissant pendant plusieurs minutes sous la pluie, Raito observait toujours d'un air distrait les oiseaux noirs volant dans le ciel de Konoha sous cette douce pluie. Les Anbus venaient tout juste de s'en aller, utilisant une de leurs techniques de déplacement favorite, le laissant seul au milieu de la rue principale où les habitants les plus proches tentaient encore de se mettre à l'abris. Il avait encore pas mal de temps avant que la dîtes réunion des ninja supérieurs ne commence et si il ne voulait pas s'attirer les regards sur lui, il devait forcement se rendre à l'académie du village pour s'occuper des élèves.

Il tourna brievement son regard vers la tour principale du village avant de se mettre en route vers l'académie, prenant le chemin que venait tout juste d'utiliser le trio de morveux qui l'avait attaqué sur le chemin. Il ne lui avait fallut que peu de temps pour rejoindre la batiment scolaire, il y rencontra plusieurs collègues qui le saluèrent brievement d'un air entendu quand à la réunion du soir, salut qu'il rendit d'un air tout aussi sérieux avant de se diriger vers la salle de classe la plus bruyante du batiment. Raito poussa un bref soupire avant d'ouvrir d'un coup la porte et d'entrer dans l'antre des ténêbres de la jeunesse imprudente.

C'était décidé, lorsqu'il aurait enfin tué Orochimaru et qu'il se serait débrouillé pour faire partit d'un autre village ninja, il refuserait net le poste de professeur à l'académie ninja. Il lui avait fallut plusieurs minutes d'engueulade et de punition pour enfin calmer la classe de sales gosses manquant à plusieurs reprise de perdre sa couverture à cause d'une blague ou d'une autre provenant principalement de celui qui portait, à ce qu'il avait compris, le nom de Konohamaru. Oui, Echarpeman et ses alliers Morvax et Couettegirl étaient de vrais têtes brulés qui devaient en avoir fait voir des vertes et des pas mures à leur ancien professeur Iruka. Et c'est donc après s'être occupé de botter le trin de ces morveux pendant plusieurs heures pour enfin les renvoyer chez eux, que Raito put enfin prendre un peu de repos mental.

Lorsque ce qu'il fut enfin l'heure d'y aller, un collègue du dit Iruka vint chercher Raito pour faire le trajet jusqu'au batiment officiel de Konoha. Le jeune Jounin se leva du fauteuil dans lequel il se reposait pour reforger sa concentration pour suivre ce collègue dont il ne connaissait même pas le nom. Interieurement, Raito était un peu anxieux de vivre cette réunion de ninja. Car il avait beau être doué, il n'en avait pas moins aucune chance de survivre à un combat contre une dizaine, voir plus, de ninja de rang moyen ou supérieur. Mais à peine cette idée lui eut-elle effleurée l'esprit qu'il la désintégra. Penser à la défaite était le premier pas vers celle-ci, c'était une des règles parmis les ninja.

Le pseudo-Chuunin arriva assez rapidement au batiment officiel de Konoha avec son collègue. Bizarrement, celui-ci était resté particulièrement silencieux, sans doute trop absorbé par l'idée que quelque chose de grave venait ou allait arriver. Raito se posait énormement de questions et d'une certaine manière il ne regrettait pas que ce vil Orochimaru l'est envoyé en mission ici, à Konoha, pour investigation. Après tout, le si flamboyant village de la feuille semblait presque recouvert par un voile sombre et mystérieux. Cette sensation était totallement différente que celle qu'il avait ressentit plusieurs mois appauravant en accompagnant son équipe de Genin pour l'examen. Le Jounin d'Oto sortit de ses esprits lorsque le collègue d'Iruka ouvrit la porte de la salle du conseil.

Raito fut assez surpris du nombre de ninja présent. Certains semblaient bien plus vieux qu'Orochimaru lui-même, d'autre plus énigmatique et immédiattement le Jounin sentit quelque regard sur lui. Déjà certains ninja s'approchait de l'actuellement Chounin de Konoha pour le saluer. Raito en déduis que ce devait être d'anciens élèves de celui dont il avait pris la place et leur répondit en souriant. Raito se déplaça comme il put dans la pièce, répondant au salut de certaines personnes sur le chemin, pour ensuite se mettre dans un coin tranquille de la pièce. Ni trop près de la porte, ni trop loin. Il avait de suite remarqué certains ninja qu'il avait vu lors de l'examen Chuunin comme le jeune Uchiwa ou la jeune Hyuuga qui était proche de membres de son clan. Raito le sentait, il devrait se méfier deux fois plus qu'auparavant, il devait mettre toute sa force mentale dans sa concentration à tenir le visage, la voix et la gestuelle du Chuunin au risque sinon de se faire rapidement demasquer.


[Utilisation d'un point de volonté pour monter la Concentration à 10]

Anbu, membres du conseil, Jounin et Chuunin étaient présent dans cette pièce. Et bientot ils seraient rejoint par la chef du village de Konoha, la célèbre Godaime Hokage. Raito avait d'ailleurs remarqué que parmis certaines personnes présente dans cette pièce se trouvait des personne désigné par son Death Note. Il était dommage qu'il ne puisse pas faire d'une pierre deux coups, mais il en allait de la réussite de la mission et de sa survie, il en était conscient. Puis, un mouvemant de foule l'interpella sur un point de la pièce qu'il n'avait pas observé plus tôt. Raito tourna sa tête vers cet endroit et put remarquer que la Godaime venait de faire son apparition dans la salle. Il eut un petit sourire interessé qui se traduit sur le visage d'Iruka par un sourire d'encouragement. Le plus interessant allait enfin commencer.


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Tsunade Koichi
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MessageSujet: 2000eme message! :P   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeMer 26 Déc - 16:40

[mon 2000eme message vous est dédicacé Razz]

Ne pas faillir. Une pression énorme se fit sentir. Elle n’imprégnait pas l’air, elle ne se lisait pas sur les visages, pour la plupart sereins ou curieux, elle ne reliait pas toutes les personnes présentes dans la pièce par cet étrange lien de compréhension mystique qui leur permet instinctivement de savoir quand l’heure est grave. Non, rien de tel en cette soirée pluvieuse. La plupart des ninjas présent s’interrogeaient simplement sur la raison de leur venue en ce lieu peu côtoyé d’ordinaire.

Pour saisir l’essence de cette tension que personne ne semblait voir, il fallait connaître l’enjeu de cette réunion. Un « privilège » auquel peu pouvaient prétendre. Parmi les informé, les quatre vétérans de la salle. Danzô, que les afflictions des nombreux conflits antérieurs à mon arrivée au pouvoir avaient marqué de manière parfaitement visible. On pouvait même se demander s’il n’en faisait pas un peu trop. Mais l’aura mystérieuse qui émanait de lui ne laissait de place qu’au doute. Les trois suivant n’étaient autres que les deux vieilles momies desséchées du Conseil, et moi-même. C’était véritablement entre nous quatre que la tension tissait lentement sa toile… Un échange de regard, des yeux méprisant qui trahissaient une froideur calculatrice, et le moment était venu de jouer les premières cartes. Avec le rôle le plus délicat, celui d’ouvrir le bal, je me grattais la gorge pour obtenir un silence général.
Parcourant l’assemblée des yeux, je croisais quelques visages sur lesquels je ne pouvais m’empêcher de porter plus amplement mon attention. Nombre d’entre eux auraient un rôle clé durant le conflit qui se profilait, et l’avenir du village reposait en grande partie sur leurs aptitudes et leur résolution.

« Parlons sans détour, car chaque minute que nous perdons en discussion rend la situation plus complexe. Vous êtes tous ici en tant que représentants des forces armées de notre village. En tant que tel, vous avez droit de parole sur certaines décisions.»

Voilà une chose mise au clair. La partie la plus facile évidemment, car il n'y avait personne à convaincre...

« La mort de Yondaime il y a plus d’un an maintenant nous à tous frappé. Pour le bien de tous, nous avions jugé préférable de ne pas faire tomber de têtes… »

Bien que le visage de Danzo en cet instant paraisse aussi impassible que d’ordinaire, on pouvait cependant y déceler un léger rictus de rancœur. Oui, je le savais parfaitement, qu’il rêvait depuis toujours de faire tomber la mienne. Il n’hésiterait certainement pas à rappeler non plus que s’il avait pu disposer de ma liberté de choix militaire, il aurait prit une décision tout autre à cette époque là, et qu’aujourd’hui nous n’en serions pas là. Cependant, je ne parvenais pas à me le reprocher. Si nous étions en conseil de guerre aujourd’hui, l’année qui s’était écoulée avait été très positive, tant économiquement qu’au niveau de la croissance des effectifs militaires. Son choix nous aurait sans le moindre doute conduit à un conflit mondial.

« La découverte de son cadavre ainsi que de la provocation ouverte de ses assassins il y a peu a changé la donne. Même si le village doit rester fort et uni, je ne laissera pas une bande de ninjas sans principes ni état d’âme provoquer notre perte. Pour préserver la paix et la prospérité à laquelle nous asspiront tous, il faut parfois prendre des mesures, même radicales.»

Un gémissement hautain de la part de la vieille du conseil me contraint à faire une pause. Cette vieille peau ne perdait rien pour attendre. Jamais il ne m’avait été plus facile de comprendre pourquoi mes grand-père et grand-oncle avait nominé Sarutobi en tant qu’Hokage et non ces deux détritus qui siégeaient à mes côtés. Ils vivaient depuis des lustres dans ce village, mais semblait ne pas le comprendre. Je ne me laisserai pas déstabiliser par une garce qui considérait le terme « mesures radicales » comme bien mal employé lorsqu’il sortait de ma bouche.

« Je ne vous mènerai pas au massacres inutiles d’un conflit mondial. Je ne vous demanderai pas de vous salir les mains au nom d’un homme mort, bien qu’en héros. Si Yondaime nous a laissé un héritage, c’est bien de savoir que toute vie est plus précieuse qu’une mort. J’exigerai simplement de votre part que vous vous conduisiez en ninjas de Konoha. Ni pour la mémoire du 4eme, ni pour la vengeance, mais pour ce village pour lequel nous sommes tous prêt ici à donner notre vie. »

Tous. Certainement pas. Au moins trois personnes ici présentes préféraient de loin sacrifier dix ninjas de Konoha plutôt que de perdre ne serait ce qu’un doigt… Et c’était ce genre de types qui venait contester la justesse de mes décisions. Noyant un soubressaut d’humeur massacrante dans un calme plus diplomatique qui se prêtait mieux aux circonstances, je continuais.

« Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur cette mascarade dont le village de la Brume est responsable. Non pas par soucis de vengeance, mais simplement pour des raisons politiques. Ils essayent de discréditer Konoha aux yeux de nos employeurs. Si l’on ne riposte pas, on perdra des contrats, et la situation économique pourrait devenir fragile. En agissant de manière réfléchit, on peut mettre en place une attaque rapide et hémorragique sur Kiri, responsable de cette mascarade, et préserver notre statut, ainsi que la vie de nos ninjas.»

Le silence était roi. Un silence que j’appréciais. Même si les opposants n’en pensaient pas moins, ils avaient au moins la décence de la fermer. Peut-être parce que, contrairement à Sarutobi, j’étais prête à aligner le premier qui me manquerait de respect, mis à part les trois conformistes que je ne pouvais mettre à mal sans en subir de lourdes conséquences… Inspirant profondément, je poursuivis.

« Le village caché de la Brume est dans une situation délicate. Peu d’effectifs, des fonds qui laissent à désirer, et peu de contrats. D’après nos sources de renseignements, l’alliance avec le village caché du son a semé la discorde au sein de la population, et plusieurs factions s’opposent à ce traité. Autrement dit, il est inutile de provoquer un conflit ouvert pour faire chuter ce village. Si nous procédons de manière méthodique, nous pouvons très bien tourner cette provocation de l’actuel Mizukage à notre avantage. Une fois acculé et plongé dans un chaos total, les dirigeants secondaires ouvriront peut-être les yeux sur leurs mauvaises décisions, et entendront la voix de la raison. Si le nouveau Kage s’avère plus lucide et moins aveugle que son prédécesseur, un traité de non agression pourrait même être conclu d’ici quelques mois.»

La vieille du conseil tirailla ses traits frippés en une grimace de mépris, avant de prendre la parole.
« Si je comprend bien, Tsunade-hime, tu nous propose d’assassiner l’actuel Mizukage et de laisser les autres kiriens sans représailles ? Un Kage n’est-il pas censé faire preuve de plus de lucidité ? J’ose espérer que ce que tu racontes n’est que le point A de ton plan, et que la suite consiste à frapper si fort le village de la Brume que jamais il ne s’en relèvera. »


L’important n’était pas de porter le premier coup, mais le dernier. En tout cas, le Conseil n’avait pas perdu la main, car les remarques désobligeantes ne s’étaient pas faites attendre. Fidèles à leur réputation, ces deux vieux casses couilles prouvaient une nouvelle fois leur inutilité en ce qui concernait les affaires du village.

« Je ne vois pas l’intérêt de nous plonger dans un conflit mondial alors que nous pouvons agir en préservant des centaines de vies. Le village de Kiri est doté de puissants alliés, nous n’allons pas miser sur leur défaite imminente alors que nous ne pouvons même pas estimer la nature de leurs accords avec les autres villages ! »

La vieille peau ne manqua pas de renchérir. Une occasion pareille de mettre l’accent sur mon inaptitude à gérer un village militaire était certainement trop belle à ses yeux…
« A la guerre, il y a des morts. C’est ainsi que doit être le cours des choses. L’assassinat du Mizukage ne passera pas sans représailles.»

« Pas si ils ignorent la véritable identité du coupable. »

Et voilà que le vieux vint au secours de sa belle. Passer des années côte à côte à vivre dans un monde où les morts au combat ne sont que des petits caractères gravés sur une stèle n’avait visiblement pas arrangé leur cas. Je serrai les dents. La patience était une vertu qui pêchait souvent chez moi. Je le savais. Je savais aussi que ces deux là tenteraient de me pousser à bout, par le biais de toutes les remarques et insultes possibles. Je devais garder mon calme, autant que possible.

« Il est idiot de croire qu’il porteront la culpabilité sur quelqu’un d’autre après ce qu’ils ont fait du corps de Yondaime. »

« Sauf s’ils ont d’autres coupables tout désignés… »

Je sortis un dossier que je fis glisser d’un geste sec sur le côté, le mettant à disposition des vieux croûtons. Sur la pochette, on pouvait reconnaître la marque du service de renseignement ANBU, ainsi que le label confidentiel.

« Cela parait bien léger comme garantie. » lâcha le vieux d’un ton dédaigneux. « Autant nous préparer à la guerre immédiatement. »

La guerre. Un mot qui évoquait en moi bien des souvenirs. Pas forcément les meilleurs, mais plutôt de ceux qu’on préfèrerait oublier. Le sang, l’odeur de chair calcinée et de métal chauffé qui suivait chaque affrontement. Les shinobis à l’agonie qui nous supplie de leur faire miroiter un avenir certain et brillant afin de soulager leurs derniers instants. Les corps de shinobis à peine formés déchiquetés par une quelconque machine de guerre, et les innombrables blessés léger à qui on allait devoir expliquer qu’il mourrait sous quelques jours, faute de soins appropriés. Parmi tous ces visages ensanglantés, deux d’entre eux revenaient toujours, sans relâche, avec la même expression de désespoir sur le visage. Deux être que j’avais chéri comme je n’ai plus jamais chéri personne depuis… A part peut-être le jeune homme brun et fier qui se tenait à quelques mètres de la table en cet instant. Dan, Naoki… Pour eux et pour toutes les personnes qui avaient succombé de pareille manière au nom des caprices de dirigeants sans scrupules par le passé, je ne pouvais pas lui laisser dire ça. Une bouffée de rage monta en moins, faisant quelque peu hausser le ton de la conversation.

« Et moi je dis qu’il n’y aura pas de guerre ouverte. Ce ne sont pas à deux vieux gâteux de votre genre de décider du nombre de personnes qui joueront leur vie sur un champ de bataille pendant que vous prendrez vos aises affalées sur un canapé à discuter stratégie militaire, comme vous l’avez fait durant les deux dernières guerres! C’est à ces hommes et femmes ici présent de décider au nom de quoi ils donneront leur vie, pas à deux bureaucrates comme vous ! »

Jamais de mémoire de ninja je n’avais vu une situation si tendue entre dirigeant et sous dirigeants en public. Sarutobi-sensei avait à quelques reprises fait preuve de fermeté à l’encontre de ces deux momies, mais même avec son pire rival Danzo, il n’avait jamais fait preuve de tant de discorde en public… Le silence retomba, sous le froncement de sourcils des deux vieillards. Un coup d’œil dans le fond de la salle, et je vis Danzô, toujours impassible, mais qui semblait presque sourire du coin de ses lèvres balafrées.
C’était une situation à couteaux tirés, et le silence de plomb qui régnait ici n’avait rien de la quiétude qu’il accompagne d’ordinaire. Peut-être était il temps aux plus concernés de prendre la parole…
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Kanzaki Koichi
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Kanzaki Koichi


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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeSam 5 Jan - 2:57

[Et moi je vous dédicace cette ampoule Idea XD]

Parmis les maintes kunoichi et maintes ninja de hautes trempes présent dans l'assistance, il y en avait quatre dont la présence et l'aura dominaient celle des autres. L'une d'elle était la cadette du quatuor mais néanmoins supérieure hiérarchique, c'était godaime hokage, tata quoi, même si je ne l'avais jamais appelée comme ça, d'ailleurs je n'avais jamais eu de conversation avec elle, savait-elle qu'elle avait une cousine éloignée dans ses rangs ? Rien n'était moins certain ! Il y en avait deux autres, les vieux conseillers du Hokage qui malgré le respect qu'on s'exigeait d'avoir envers eux, faisaient tapisserie ! Et puis il y avait un balafré, mais qui était-il ? Là encore, ça allait au delà de ce que j'étais censé savoir... ou peut-être pas, peut-être que je devrais avoir connaissance de son identité ! J'avais de sérieux complexe depuis quelques temps, ne me sentant pas forcément à la hauteur de mon rang. Mais lorsque je m'en étais rendu compte, je m'étais déterminé à faire des efforts ! J'aurais qu'à demander aux autres, tiens à lui celui qui avait un bandana sur la tête, des balafres et un corps imposants ! Non, attendez, je suis folle, pas lui, il est.... impressionnant... Ce fut à cette pensée qu'on entendit le timbre autoritaire de Tsunade, la réunion commençait officiellement.


*Tsunade Sama, nous vous écoutons !*

A la première phrase de Tsunade, je compris que c'était sérieux. A mon avis, ce fut ce que tout le monde pensa. Elle donna le ton. la discussion serait sans ambage. Apparemment, il y avait urgence, de quoi ? je l'ignorais encore, mais on nous mettait déjà la pression... Je retins essentiellement une de ses premières phrases : ''vous avez droit de parole sur certaines décisions" avait dit l'illustre sannin. C'était important, quoique je doutais de la véracité du fait qu'on puisse -enfin surtout que moi JE puisse- influencer les décisions à prendre, au moins, notre chef semblait ouvert à la discussion. C'était un bon point, car même si je n'étais pas une kunoichi légendaire, Konoha était mon village, et son avenir me concernait ! Puis elle nous remis en mémoire un terrible évènement, la mort de Minato, notre Yondaime bien aimé. J'ignorais tout de son décès, mais j'avais été émue de l'apprendre... A l'époque je m'étais fabriquée un porte-clef à son éffigie que je gardais sur moi en signe de dueil... Qu'en avais-je fait ? Je ne m'en souvenais plus... J'aimerais bien le retrouver !

*Concentration, laissons les morts là où ils sont, et continuons à écouter tata !*me dis-je en remarquant que je me mettais à l'appeler tata, il faudrait que je perde cette habitude, c'était ce que je me disais !

je me demandais de me concentrer, mais je ne pus le faire quand je remarquai un Uchiwa dans l'assistance. Il avait de beaux cheveux, je me demandais quel shampoing il utilisait, j'aurais bien aimé le même ! Puis quand je vis sa tête très sérieuse, sans doute la plus sérieuse de l'assistance, non, la plus sérieuse que je vis de toute ma vie, ça me fit un choc et je revins au monologue de notre chef. Ce qu'elle dit ensuite m'aurait de toute façon réveillé du plus profond sommeil. On avait retrouvé le corps de Minato Sama, et qui plus est, ses assassins nous provoquaient ! Je fis une bruyante inspiration de stupeur. J'écoutais attentivement les dires et les informations de Tsunade. C'était très bien, elle avait un plan, parfait, c'était ce que je pensais. Si les informations étaient correctes ça devrait allé. Puis il y eut un clash, auquel je prêtais toute mon attention. Les quatres ninjas, qui semblent-ils sont les plus importants du village, argumentaient : guerre ou pas guerre ? Je trouvais que les deux points de vue, celui défendu par Tsunade, et celui que tenaient les trois autres, étaient défendables, je ne pouvais trancher totalement. Je reconnaissais toutefois le coup de maître de Tsunade, si elle avait eut cette réunion en catimini avec les trois autres, ils aurient eu plus de prises pour la faire céder, mais ici, certains pouvaient montrer qu'ils l'appuyaient et couper court à leur réfutation. Moi, je ne me manifestais pas, non pas que j'étais timide, mais je n'étais pas totalement opposée à écraser Kiri, et Oto par la même occasion, et a donné ma vie pour ça ! Toutefois, je préférais le plan de Tsunade, je pourrais le suivre sans état d'âme !

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Morino Ibiki
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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeMer 30 Jan - 21:54

[Bon ben on va relancer le sujet non ? Razz]

La réunion s'annonçait tendue et chacun de nous étions curieux de savor quel était le véritable but de ce rassemblement de tant de ninjas aussi haut gradés. Ayant analysé un peu plus la salle, Ibiki observa qu'en face d'eux se présentait quatre piliers du village du feu : Danzô, qui par ses actes avait déjà fait parlé de lui ; le papi et la mami de Konoha : Le Chuunin avait décidé de les appeler de la sorte car il n'avait jamais pu savoir leurs noms ; et notre très chère Hokage : Tsunade Koichi. En parlant d'elle, ce fut elle qui prit la parole pour nous expliquer la situation.

Le discours commença, tout le monde était attentif aux propos de la cinquième. Apparemment, l'affront qui avait été fait au corps du précédent Hokage, allait être punis et sévèrement. Cela dit, il ne fallait pas voir cela comme une vengeance, mais plutôt comme une marque de respect envers un homme qui en avait tant fait pour ce village. Notre mission, d'après les dires de Tsunade, était de créer une discorde entre le pays du son : Oto, et celui de Kiri, et par la suite en tirer avantage sans trop de perte.

En écoutons l'Hokage, on sentait bien que tout ceci n'allait pas être une partie de plaisir. Tout d'un coup l'intervention de la mami du village se fit entendre. Cette dernière n'avait pas envie de suivre l'avis exposé précédemment. Cela à eut pour but d'envenimer la situation entre les vieux et Tsunade. Selon eut, il fallait tapper un grand coup les responsable et s'il y avait des mort, cela n'était que la triste réalité de la vie.

* Franchement c'est deux là sont vraiment pourris jusqu'à la moelle. Il serais prêt à utiliser la vie d'autant de ninja juste pour réussir à porter un grand coup à Kiri. Je trouve ça assez déplorable tout de même venant de personnes aussi "importantes" pour ce village. Mais bien entendu, chacun a son point de vue sur la situation *

Puis Ibiki décida de se lever pour prendre la parole :

" Excusez-moi de vous déranger dans votre discussion si agressive, mais j'aimerai donner mon avis sur tout ça si vous me le permettez bien sûr (je vais faire comme-ci vous m'avez permis XD)... Pour ma part, étant ninja de ce village, quelque soit la décision que vous prendrez, je vous suivrais à cent pourcent, même ci pour cela je dois donner ma vie. Cela dit, je me range du côté de Tsunade-sama car son plan, certes même s'il n'est peut-être pas finit, semble réfléchit et approprié à la situation. Comme elle l'a déclaré précédemment, nous n'avons aucune idée de l'importance et de l'ampleur des alliances faites par Kiri, donc il serait préférable de jauger tout ça avant de provoquer des morts inutiles. Par contre je suis d'accord avec vous madame (pour ne pas dire la vieille Razz) sur un point : à la guerre, il y a des morts, mais essayons tout de même de limiter la casse, ne croyez vous pas ? "

Puis Ibiki repris donc sa place en attendant une réponse, ou une intervention d'un autre shinobi...
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Hanabi Hyuuga
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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeDim 10 Fév - 21:37

Le sérieux du visage de la Godaime paraissait presque surréel pour la jeune Hyuuga qui connaissait pourtant le sérieux dont pouvait faire preuve sa chef. Mais dans sa démarche dure et sans détours, l'on pouvait sentir un petit quelque chose de plutot frappant. Ainsi Hanabi, qui n'était déjà pas plus bavarde que necessaire avec le père de Shuri qui se trouvait toujours à ses coté depuis le début, ne parlait absolument pas, observant plutot plus précisement sa chef prendre place devant la grande assemblée de ninja de tous rang. Rapidement, un raclement de gorge de Tsunade mit fin au reste du bruit qui se répandait encore dans la salle de réunion. Tous les visages devinrent instantanement sérieux, laissant une nouvelle aura plutot impressionante à cette endroit qui l'était déjà de par sa nature. Il ne fallut que quelque instants supplémentaires à attendre avant que Tsunade ne se mette à prendre la parole devant l'assemblée entière de ninja:

« Parlons sans détour, car chaque minute que nous perdons en discussion rend la situation plus complexe. Vous êtes tous ici en tant que représentants des forces armées de notre village. En tant que tel, vous avez droit de parole sur certaines décisions. La mort de Yondaime il y a plus d’un an maintenant nous à tous frappé. Pour le bien de tous, nous avions jugé préférable de ne pas faire tomber de têtes… »

Bien qu'ayant entendue plus ou moins parlée de cette histoire, Hanabi était encore trop jeune à l'époque pour en connaitre enormement. Plus d'un an était passé et elle était elle-même passé d'héritière fantôme de clan à Chuunin reconnue lui permettant ainsi d'assister à cette réunion. Cette pensée lui fit quelque peu tourner la tête, mais elle se ressaisit rapidement pour pouvoir reprendre le fil de cette discussion. Tsunade ne parlait pas du défeint Yondaime pour rien Hanabi en était sûre, et la suite ne semblait pas annoncer quoique ce soit de bon.

« La découverte de son cadavre ainsi que de la provocation ouverte de ses assassins il y a peu a changé la donne. Même si le village doit rester fort et uni, je ne laissera pas une bande de ninjas sans principes ni état d’âme provoquer notre perte. Pour préserver la paix et la prospérité à laquelle nous aspirons tous, il faut parfois prendre des mesures, même radicales. »

Ce que craignait Hanabi venait d'être dit. Après de telles paroles de la part de Tsunade, le conflit entre Kiri et Konoha semblait inévitable. La jeune fille esperait simplement que Tsunade avait un plan qui permettrait d'éviter un maximum de victimes. Le clan Hyuuga ne pouvait absolument pas se permettre de perdre un membre du clan au cours de cette bataille autant pour son secret que pour sa famille.

Hanabi écouta sans en perdre une miette le reste du discours de Tsunade quand à l'attaque sur Kiri qui ne devait pas être pris comme une attaque vengeance par rapport à la mort du 4ème Hokage mais comme une contre-attaque face à une discreditation visible d'un adversaire devant nos employeurs. D'une certaine manière, pour la jeune fille cela ne changeait absolument rien que ce soit pour une raison ou pour une autre. Ce conflit à venir n'était plus une idée au tréfond des possibilités de l'esprit d'un dirigeant de village, cette réunion en était la preuve la plus formelle.

Néanmoins, la jeune fille fut particulièrement interessée par le débat qui se déroula entre les deux vieux dirigeants et la chef du village. Une attaque officielle sur le village de Kiri aurait un impact plus puissant sur l'esprit des personnes et cela permettrait au village de Konoha de démontrer qu'on ne s'attaque pas impunement à lui. Mais l'idée de Tsunade permettrait d'éviter nombre de morts dans chaque camps, sans compter leurs alliers. Le silence retomba enfin dans la pièce après que Tsunade ait finit par lancer une dernière pique au vieil homme du conseil. Silence qui fut peu de temps après coupé par un ninja de Konoha qu'Hanabi ne connaissait pas:


" Excusez-moi de vous déranger dans votre discussion si agressive, mais j'aimerai donner mon avis sur tout ça si vous me le permettez bien sûr... Pour ma part, étant ninja de ce village, quelque soit la décision que vous prendrez, je vous suivrais à cent pourcent, même ci pour cela je dois donner ma vie. Cela dit, je me range du côté de Tsunade-sama car son plan, certes même s'il n'est peut-être pas finit, semble réfléchit et approprié à la situation. Comme elle l'a déclaré précédemment, nous n'avons aucune idée de l'importance et de l'ampleur des alliances faites par Kiri, donc il serait préférable de jauger tout ça avant de provoquer des morts inutiles. Par contre je suis d'accord avec vous madame sur un point : à la guerre, il y a des morts, mais essayons tout de même de limiter la casse, ne croyez vous pas ? "

Hanabi l'observa reprendre sa place avant de prendre la parole plus inconsciement que consciement, faisant preuve d'un courage qu'elle ne se serait pas cru capable auparavant devant une telle assemblée de ninja, surtout sa première:

-"Je suis d'accord avec mon collègue, en tant que ninja de Konoha je serais prete à suivre l'ordre que vous me demanderez quel qu'il soit... Mais en tant que membre du clan Hyuuga et habitant du village Konoha, je ne peux que vouloir éviter un conflit ouvert avec un autre village ninja qui pourrait causer des pertes inutiles... Je ne sais pas ce que pense le reste de mon clan et je ne compte pas parler en leurs noms, mais je pense que tout comme moi ils ne souhaitent pas perdre inutilement les leurs... Je suis prète à faire confiance au plan que nous propose Godaime-sama..."

Une fois ayant terminé son petit discours aussi imprévu que surprenant, Hanabi remarqua enfin qu'elle venait de parler devant tout le monde et pas seulement à trois personnes que sont Tsunade et les deux conseillers. Elle fut décontenancée pendant une seconde mais se repris rapidement, reprenant en même temps sa place, attendant la suite de cette réunion.
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Tsunade Koichi
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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeLun 3 Mar - 18:52

[Bon, ça sera certainement bidon coté qualité d’interprétation mais je sors d’un long coma RPique, toutes mes excuses Razz]

Aucun chuchotement, pas le moindre murmure. Puis la voix d’Ibiki Morino qui fend l’air, de sa voix grave et tonitruante qui aurait volontiers imposé le silence si ce dernier n’était pas déjà bien présent.

" Excusez-moi de vous déranger dans votre discussion si agressive, mais j'aimerai donner mon avis sur tout ça si vous me le permettez bien sûr... Pour ma part, étant ninja de ce village, quelque soit la décision que vous prendrez, je vous suivrais à cent pour cent, même ci pour cela je dois donner ma vie. Cela dit, je me range du côté de Tsunade-sama car son plan, certes même s'il n'est peut-être pas finit, semble réfléchit et approprié à la situation. Comme elle l'a déclaré précédemment, nous n'avons aucune idée de l'importance et de l'ampleur des alliances faites par Kiri, donc il serait préférable de jauger tout ça avant de provoquer des morts inutiles. Par contre je suis d'accord avec vous madame sur un point : à la guerre, il y a des morts, mais essayons tout de même de limiter la casse, ne croyez vous pas ? "

A la surprise de tous, peu accoutumés à tant de prise d’initiative venant des dernières héritières Hyuuga en date, ce fut Hanabi qui appuya sur les propos de son confrère, avec toute la diplomatie que son clan lui avait légué.

"Je suis d'accord avec mon collègue, en tant que ninja de Konoha je serais prete à suivre l'ordre que vous me demanderez quel qu'il soit... Mais en tant que membre du clan Hyuuga et habitant du village Konoha, je ne peux que vouloir éviter un conflit ouvert avec un autre village ninja qui pourrait causer des pertes inutiles... Je ne sais pas ce que pense le reste de mon clan et je ne compte pas parler en leurs noms, mais je pense que tout comme moi ils ne souhaitent pas perdre inutilement les leurs... Je suis prète à faire confiance au plan que nous propose Godaime-sama..."

Une petite vague de murmure d’approbation s’éleva dans la salle, se faisant toutefois discrète. Il n’était jamais facile de parler de guerre. C’était la raison pour laquelle la plupart du temps, nous n’en parlions pas. Mais le despotisme de certains nous avait déjà acculé dans des situations bien sombres, et c’était une erreur que je tenais à éviter. Au moins celle là…

Un sourire se dessina sur mes lèvres, fière du soutient que m’apportait ces shinobis de talent. Curieusement, tout semblait être dit, du moins tout au regard de ce que j’avais bien pu leur confier. A vrai dire, les projets s’étendaient bien au-delà de ce que j’avais pu évoquer, mais je ne tenais pas particulièrement à en informer le conseil avant l’heure. Simple mesure de précaution. Car s’il y avait des personnes indignes de confiance dans cette salle, c’était bien eux [Et Raito, mais ça on le sait pas ! XD]. Et les tenir à l’écart de la politique actuelle, c’était éviter de nombreuses prises de bec.

Je sentis mon égo se glacer soudainement quand la silhouette difforme de Danzo se distingua des autres. L’ennemi de tout ce que je représentais. L’individu qui ne ratait jamais une occasion de me descendre. L’homme à la langue si acerbe qu’elle tranchait la confiance d’un groupe avec autant d’habileté qu’un katana… Le véritable enjeu, ce n’était pas de faire taire les deux vieillards, qui avaient beaucoup perdu en influence depuis la mort de Sandaime, mais de le réduire au silence, lui, Danzô, afin de réduire son influence. Car si je ne pouvais pas encadrer l’homme, je devais reconnaître le charisme du personnage… La section racine nous avait déjà causé suffisamment de tort au village pour qu’il se permette d’en rajouter maintenant… Il racla le fond de sa gorge, le poing fermement clos devant sa bouche mutilée, avant de prendre la parole.

Serrant les dents, j’attendais non sans une once d’impatience que le seigneur de guerre daigne se prononcer. Prête à répliquer. Prête, aussi, à m’en prendre plein la gueule…


« L’opinion de Godaime est intéressante. Plonger le village caché de la brume en pleine guerre civile ne pourra que bénéficier au village. »


« … »

Je cherchais l’ironie dans les propos, le cynisme de l’intonation, le sarcasme des mimiques du visage ébréché, sans en trouver trace…
Il ne pouvait être sérieux, c’était simplement impossible. Et pourtant, tout semblait laisser croire le contraire. Si on m’avait dit avant qu’il ne se prononce que soit Danzo prendrait mon parti, soit une horde de pingouins chanteurs auraient fait irruption dans la salle, j’aurai donné les pingouins vainqueurs. Et pourtant, pas la moindre trace de pingouins dans la pièce, seulement un despote amoureux du sang qui appuyait ma décision…

Je fronçais les sourcils, plus que jamais depuis le début de la réunion. Le trouble se lisait clairement sur mon visage. A quoi jouait-il ? Croyait-il sincèrement que qui que ce soit dans l’assemblée croiraient en un tel revirement de situation ? Son attitude était aussi surprenante que suspecte. Et si le bougre n’avait pas de sales intentions derrière cette soudaine attitude toute mielleuse, je faisais du 85A…

Un coup d’œil aux deux vieux qui m’encadraient confirmait mon hypothèse. Leurs traits tendus étirés par la surprise leur faisaient perdre 10 ans d’un coup. Un vrai lifting émotionnel. Visiblement, ils semblaient tout aussi prit de court que moi en ce qui concernait la prise de position du leader de la section Racine.

Totalement prise au dépourvu, je finis par trancher…
« Hum…bien. Je pense que la situation est claire pour tout le monde. Quelqu’un a-t-il quoi que ce soit à ajouter ? »

Le ton hésitant et la mine toujours un peu troublée, je parcourais l’assemblée du regard, en attente d’une éventuelle relance.

[ Deux ou trois posts ne serait ce que de réactions passives seraient souhaiter histoire que je me tape pas de double post XD Merci ! Oku ! Bouges toi !]
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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeLun 3 Mar - 19:44

Je me tournais tout de suite vers le ballafré quand il prit la parole. J'étais un peu en retrait et je ne voyais pas très bien son visage, cependant j'appercevais quelques cicatrices des moins ragoutantes sur sa figure. Apparemment il n'était pas tombé sur la meilleure année point de vue bizutage Cependant, ce qu'il dit ne manquait pas d'intérêt. Il avait un point de vue pro-Tsunade qui semblait sans réserve. Je souris, même si moi j'en avais de ces réserves, j'appréciais que Tsunade soit soutenue et cela ne m'étonnait guère... Il parlait avec un ton courtois qui était étonnant avec son physique de rustre, mais c'était pour mieux cacher l'impertinence de sa question qui ne trouva d'ailleurs pas de réponse... Ce fut alors qu'une jeune fille prit la parole. Manifestement une Hyûga d'après ses byakugan, d'ailleurs, elle ne manqua de le faire remarquer avec son mieleux "en tant que membre du clan Hyûga" entre son "en tant que ninja" et "en tant qu'habitante du village"... je ne la connaissais pas, elle était plus jeune que moi, je me demandais quel grade elle avait... Elle approuvait les dires du jeune homme qui avait pris la parole juste avant elle... Dans la salle il y avait des murmures. Ceux qui comme moi avaient le cul entre deux chaises, entre l'envie de préserver le village d'une guerre et celle de mettre une pâtée à ceux qui avait tué un Hokage, ou bien ceux qui étaient totalement pour aller mettre une raclée à Kiri ne disaient rien, il était relativement aisé de les repérer et ils semblaient être en infériorité numérique... Enfin, de là où j'étais, je ne voyais pas tout... Mais j'étais un peu déçu que personne ne s'énerve pour dénoncer ce manque de passion pour défendre l'honneur de Namikaze sama... Les murmures appuyaient allégrement les dires de Tsunade et des deux intervenants de l'assemblée, c'était comme ça, du moins, autour de moi, c'était la seule chose que j'entendais dans le brouhaha de moins en moins discret... Mais le silence se fit quand l'homme parmis le quatuor charimstique des intervenants s'avança pour prendre la parole. On sentit la tension et je m'attendais à ce qu'il nous parle de l'hommeur du village, de Yondaime, ou de quelque chose comme ça. J'étais bien sûr plus partisante du plan de Tsunade, mais je voulais au moins qu'une voix, autre que celles des deux momies, nous dise qu'on devait mettre honneur à venger la mort de notre chef. Pour moi, c'était presque impardonnable que personne ne hurle à la vengeance, presque, parce que je me pardonnais à moi-même de ne pas le faire ! De la position où j'étais, avec son déplacement, je ne le voyais plus du tout et je ne pouvais pas décemment échanger avec quelqu'un d'autre. Eh bien, tant pis, je commençais vite fait à malaxer du chakra. Puis, une sorte de veine qui n'avait aucune base anatomique se forma autour de mon cou, partant de ma clavicule, faisant le tour de mon cou et remontant jusqu'à l'oreille. Cette veine n'était ni bleue, ni rouge, elle était dans un brun clair qui rappelait la texture du bois... On pouvait deviner un flux qui traverser cette chose qui m'entourait et mon cou se mit à s'allonger, comme celui d'une girafe, d'un bon mètre, jusqu'à que ma tête dépasse tout le monde et que j'ai enfin une bonne vue sur l'ensemble de la pièce : c'était le pouvoir spécial des descendants du Shodaime Hokage.

Spoiler:

[-5PC]

Ce fut un tour pour rien : le commentaire de cet homme fut décevant car il appuya lui aussi totalement Tsunade. Enfin décevant pas tant que ça et pour deux raisons. D'abord, avec cette annonce, il semblait, du moins pour moi, que le plan de Tsunade avait été par l'occasion adopté et que toute protestation devenait inutile, Ainsi nous allions tenter de semer la discorde au village du brouillard et de renverser le Mizukage... J'approuvais ce plan, mais j'aurais aimé qu'on en fasse plus pour la mémoire de notre quatrième chef dont la tête sculptée dans la roche veillait encore sur nous... Autre point intéressant : tout le monde semblait surpris par les dires de l'homme. Il n'y avait pourtant rien à en redire, il n'avait fait aucune provocation, mais c'était comme si on s'attendait à autre chose de sa part. J'étais un peu ennervée de ne pas tout savoir, j'avais l'impression qu'il y avait plus en jeu que ce que je percevais... J'aurais aimé être au secret, je n'avais pas assez d'information pour deviner ce qui se tramait... Tsunade semblait hésiter, c'était peut-être elle qui avait insufflé à tout le monde ses sentiments envers Danzo par une sorte d'effet de mimétisme... Elle prit toutefois la parole, demandant s'il y avait autre chose à ajouter... Pour ma part, je n'ajoutais rien et ne fit que faire reprendre à mon cou sa taille normale...
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Raito Yagami
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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeMar 4 Mar - 18:04

Quelque peu impatient sous ses airs de ninja gentil, Raito observait la Godaime du village de Konoha se mettre en place devant l'assemblée de ninja de tout rang. La sannin de Konoha ne pris pas des pincettes dans ses paroles et immédiatement Raito fut mit dans le bain. Ainsi donc la mémoire du vieux 4ème Hokage était encore présente dans l'esprit des habitants de Konoha, au point de faire une réunion dessus ? Un an s'était déjà passé depuis sa mort provoqué par le Shinigami, pourquoi le remettre sur le tapis maintenant, ça n'avait aucun sens. Le ninja d'Oto était dubitatif tandis que la Godaime continuait sa phrase sur ces termes:

« La découverte de son cadavre ainsi que de la provocation ouverte de ses assassins il y a peu a changé la donne. Même si le village doit rester fort et uni, je ne laissera pas une bande de ninjas sans principes ni état d’âme provoquer notre perte. Pour préserver la paix et la prospérité à laquelle nous aspiront tous, il faut parfois prendre des mesures, même radicales.»

[Utilisation d'un nouveau point de volonté pour garder la concentration à 10]


La surprise de cette nouvelle était telle que Raito faillit perdre son masque d'espion, mais il se rattrapa de par sa volonté à en savoir plus mais aussi grace à la sensation de son Death Note contre sa jambe dans la poche de son pantalon, sensations qui le fit se calmer instantanement. Raito réfléchissait aussi rapidement qu'il le pouvait dans la situation plutot étrange à ses yeux: le corps du 4ème n'avait-il pas été emporté par les ninja de Konoha après une bataille de longue haleine ? Comment aurait-il put être tué par des assassins alors qu'il était déjà mort à ce moment là ? Et puis, des mesures radicales... la guerre ? Cette réunion qui à l'origine n'était qu'une épreuve aux yeux de Raito venait de prendre une tout autre tournure, une tournure beaucoup plus interessante. Le jeune homme souriait mentalement tout en se disant que ces informations pourraient le faire se rapprocher encore plus près du Sannin Serpent.

« Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur cette mascarade dont le village de la Brume est responsable. Non pas par soucis de vengeance, mais simplement pour des raisons politiques. Ils essayent de discréditer Konoha aux yeux de nos employeurs. Si l’on ne riposte pas, on perdra des contrats, et la situation économique pourrait devenir fragile. En agissant de manière réfléchit, on peut mettre en place une attaque rapide et hémorragique sur Kiri, responsable de cette mascarade, et préserver notre statut, ainsi que la vie de nos ninjas.»

Raito fronça les sourcils interieurement, Kiri venait de se faire pieger, c'était parfaitement visible à ses yeux. Mais il ne comprenait pas pourquoi la Godaime Hokage se conduisait ainsi, elle était là le jour où tout s'était passé. Elle s'était, d'après ce qu'il avait entendu dire, battue comme une lionne pour sauver le Yondaime Hokage. Elle devrait donc savoir que tout ça n'est qu'une mascarade et vue la réaction des ninja de Konoha, ils avaient soit tout subis un lavage de cerveau, soit été mis à l'écart de la nouvelle de la mort du Yondaime à l'époque. Dans tous les cas, il se tramait quelque chose du coté de la Princesse des Sannin et Raito se demandait quoi. Serait-elle capable de mentir pour provoquer une guerre ? D'après ce qu'il avait pu apprendre à Oto, Raito en doutait, mais qui sait ?

« Le village caché de la Brume est dans une situation délicate. Peu d’effectifs, des fonds qui laissent à désirer, et peu de contrats. D’après nos sources de renseignements, l’alliance avec le village caché du son a semé la discorde au sein de la population, et plusieurs factions s’opposent à ce traité. Autrement dit, il est inutile de provoquer un conflit ouvert pour faire chuter ce village. Si nous procédons de manière méthodique, nous pouvons très bien tourner cette provocation de l’actuel Mizukage à notre avantage. Une fois acculé et plongé dans un chaos total, les dirigeants secondaires ouvriront peut-être les yeux sur leurs mauvaises décisions, et entendront la voix de la raison. Si le nouveau Kage s’avère plus lucide et moins aveugle que son prédécesseur, un traité de non agression pourrait même être conclu d’ici quelques mois.»

Pas faux pour le début, raison pour laquelle il aurait été bête pour eux de faire un tel tapage, tapage qu'ils n'ont d'ailleurs pas commis. Raito soupira mentalement en confrontant ses connaissance à ce discours prononcé par la Godaime. Elle voulait assassiner l'actuel Mizukage, ce qui pouvait être un bien en connaissant la rumeur a propos de l'actuel. Mais cela pouvait être un mal aussi suivant la personne choisie pour le remplacer. Raito avait du mal à se le dire, mais Orochimaru devait être mis au courant rapidement, c'était l'une des choses sûre qu'il avait en tête à cet instant. Le reste de cette réunion que ce soit la querelle inutile des croutons avec la vieille Godaime, les avis inutiles des ninjas de Konoha ou la vision de la momie à canne sur cette affaire n'interessait absolument pas le Jounin qui ne souhaitait à cet instant que s'en aller. Et bien sur, la Godaime relancait la demande d'avis à la foule, Raito se disait pourtant qu'il n'était pas necessaire d'avoir un avis supplémentaire, tout est déjà scellé du coté de Konoha d'après ce qu'il avait put en comprendre.
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Tsunade Koichi
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MessageSujet: Re: Acte 3- Conseil de guerre, le commencement...   Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Icon_minitimeMer 12 Mar - 1:45

[Raito- chuuuuuut! Ils savent pas! Ils vont t'entendre penser! XD]


Le silence, une fois de plus. Rien. Rien de plus à dire. Les Hommes n’aimaient guère parler de leur mort hypothétique. Un fait compréhensible. Quelques visages nourrit par l’étonnement, à l’image du mien, fixaient Danzo d’un regard méfiant. Quel atout pouvait-il bien planquer dans sa manche pour cesser sa lutte contre tout ce qui faisait preuve d’optimisme et de désirs de préservations ?

Cette question me rongeait, mais l’heure n’était plus à l’inquiétude. Elle n’était plus au débat, ni aux discours. Elle était aux actes. Et mon premier acte fut de me lever, coupant court à toute tentative avortée de prise de parole.

« Que chacun retrouve ses activités. Vous serez informé de la suite des évènements en temps voulu. »

La phrase était courte, voire sèche. Simplement parce que le temps voulu était bien plus proche que tous ne pouvaient le supposer. Tous, y comprit les principaux concerné. D’un regard appuyé vers Sasuke et Hanabi, je leur fis comprendre qu’il était inutile pour eux de quitter la pièce. Un autre regard vers Kanzaki, qui s’était distinguée durant la réunion de part son petit tour de cou… Non, je lui confierai cette mission délicate plus tard dans la soirée. Pour l’instant, seuls Sasuke et Hanabi avaient besoin d’informations précises. La moindre des choses, lorsque l’on s’apprêtait à brandir le destin d’un village entre ses mains.

Peu à peu, la salle se vida. Je senti la présence des deux vieillards s’estomper dans mon dos, tandis qu’ils empruntaient le couloir du fond, par lequel venait de disparaître la silhouette avachie de Danzo. Le sale pressentiment qui m’habitait ne se dissipa pas pour autant. Un terrible pressentiment, qui ne fit que s’accentuer. Un frisson parcouru mon échine à la vue de l’ouverture qui menait à cette sortie discrète réservée aux administratifs. Quelque chose se tramait, qui échappait à toute sorte de contrôle. Et si je ne découvrait pas très vite quoi, je risquai bien plus que l’intégrité du village dans cette histoire…


Le silence abrupt qui s’imposa me rappela la présence de la très jeune héritière des Hyuuga et de l’unique descendant des Uchiwa. Sans plus de cérémonie, je pris à mon tour la direction de la sortie.

« Suivez moi dans mon bureau. »


[Récompenses-

  • Raito- Des analyses et remarques fines ^^ Merci pour cette double participation, et pour le petit plus que tu conferais a cette réunion par ta présence ^^. +7xp
  • Kanzaki- Merci de m'avoir évité un monologue, et pour cet humour toujours aussi présent et passe partout ^^. +8xp
  • Hanabi- Une intervention bénie qui m'évite le gros monologue Razz merci! +7xp
  • Ibiki- Idem, une intervention a point nommée. Merci! +6xp
  • Sasuke- Snif, pitit post et pitite participation T_T m'enfin t'aura l'occasion de te rattraper, hein? ^^ +3xp
  • Lita- un poil plus long que Saz, mais tout de même assez peu maigre côté utilité d'intervention. +4xp
  • Kiba- Court et sans grand intérêt. De toute manière tu ne viens plus alors... >< +3xp.


La suite:
[url=]Pour Sasuke et Hanabi[/url]
Pour Kanzaki]



--------------

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Les pas mesurés de Danzo s’étouffèrent à même le sol de bois ciré, tandis qu’il bifurqua au bout de ce couloir interminable, empruntant un passage que peu de ninjas du village de Konoha pouvaient se vanter de connaître. La succursale parfaitement dissimulée derrière l’une des parois du couloir étriqué n’était connue que de la section Racine. Un petit privilège que ces ANBU d’un genre si particulier s’étaient octroyés tandis que Konoha, réprimait leur raison même d’exister : la guerre, le conflit, le sang.

Car c’était dans le sang que naissait les véritables Hommes. Ils s’épanouissaient, tels des créatures purulentes et répugnantes, dans des mares d’hémoglobines, et seules les périodes les plus noires et les plus sombres voyaient naître de véritables héros, des ninjas pour qui le doute n’était qu’un mot.

Et la mort une raison de vivre. Celle des autres, particulièrement.

Danzo referma la palissade avec soin, s’assurant d’un passage de la main qu’aucune irrégularité de surface ne viendrait attirer l’attention d’un curieux imprudent, futur cadavre s’il se risquait à plus d’exploration. Pas la moindre aspérité ne vint troubler le camouflage parfait de l’entrée du repaire.

Danzo s’engagea dans un long et sinueux escalier en colimaçon, inspirant profondément l’air fortement chargé en humidité qui régnait ici. Alors que la dernière marche se déroulait sous ses pas, laissant enfin place à un long pont de pierre suspendu au dessus d’un gouffre si profond qu’on aurait pu croire qu’il menait droit en enfer, le vétéran se figea. Dans l’obscurité profonde de cette caverne de pierre, un bruit s’était fait lumière. De part le silence lourd qui dominait ici, il ne pouvait être que parfaitement audible. Le cliquetis malsain se rapprocha, tandis que Danzô glissa instinctivement sa main libre sur le tanto qu’il conservait sous sa tunique, à l’abri des regards.

Ses doigts se crispèrent, sa respiration tenta de se faire plus rapide, avant de céder devant le contrôle et la maitrise dont pouvait faire preuve un ninja de ce rang. Calme. Confiant. Serein. Non sans raison…

La Chose prit la parole…

« Nous sommes enchantés de vous revoir, Seigneur Danzô. »

La voix était à la fois fluette et glaciale, sifflante et assurée. Elle paraissait être l’œuvre d’une personne raisonnable, mais la folie et la démence suintait à chacune des syllabes prononcées.

« Tout le plaisir est pour toi, Bakura. » se contenta de répliquer Danzô, la mine impassible.

Ses yeux s’habituèrent peu à peu à la noirceur du souterrain, et il parvint enfin à distinguer la silhouette filiforme et androgyne de son interlocuteur/trice, il n’était pas encore fixé. Les deux yeux d’un bleu océan scintillèrent dans le noir. Ils étaient finement dessinés, et conféraient au regard de Bakura une grâce naturelle incontestable. Une lueur pâle aussi froide que la mort apparut au creux de la paume de l’entropiste, faisant danser les rides et autres affres du temps sur le visage de Danzô.

Bakura se tenait là, suspendu dans le vide, son visage angélique suspendu à quelques centimètres de la face défigurée du leader de la section racine. Ses cheveux roux étaient inextricablement attirée par le sol, et flottaient dans le vide, tandis que par un mystère plus grand encore que celui de son maintient tête en bas sans aucun appui apparent, son chapeau ne bougeait pas d’un poil, comme maintenu au crâne du jeune homme/de la jeune femme par une force mystérieuse.


Acte 3- Conseil de guerre, le commencement... Angelcage13

Les yeux de l’Entropiste se plissèrent de malice, tandis que ses lèvres fines se pincèrent avant de se tordre en un sourire.

« Avez-vous de bonnes choses à Nous annoncer ? Nous serions ravis d’apporter de bonnes nouvelles aux seigneurs du chaos. »

Danzô grimaça. Parlementer avec des fous ne faisait pas parti de ses attributions courantes. Mais pour conclure de tels marchés, il fallait parfois marcher sur des œufs.

« Tout est en place. J’ose espérer que j’ai été assez clair concernant nos accords. »

Bakura ferma les yeux de plaisir, tout en joignant fébrilement ses doigts longs et fin les uns aux autres. Il semblait frétiller d’impatience.

« Oui, bien sur Danzô-sama. Nous utilisons le sang, et vous le versez. Nous avons vraiment hâte de vous prouver Nos talents… »

Le chef de la section racine grimaça de plus belle. Les schizophrènes surexcités n’étaient pas sa tasse de thé, et il ne comprenait toujours pas pourquoi Gamuran et Shaolan avaient choisi un pareil intermédiaire… Il grogna presque tandis que sa mâchoire articulait quelques mots.

«Tout ce que je vous demande, c’est d’évincer Godaime. La méthode m’importe peu. En retour, je vous apporterais les ravages et le chaos que seule une guerre procure, comme convenu.»

« Qu’un visage aussi fripé se froisse pour si peu, c’est fichtrement fallacieux. Faudrait-il que Nous Nous méfiions d’une quelconque fourberie de votre part ? Où est ce quelques frustrations qui vous confondent en un comportement si foutrement fautif ?»

Danzô expira bruyamment.

« La raison de mon désarroi n’a d’autre source que tes pitreries ! Dis à Gamuran et Shaolan de se tenir prêt. Tsunade passera à l’action dans les jours qui viennent. Je m’en voudrais de leur faire manquer le coche… »

Le vétéran ninja glissa sur le côté afin de contourner la silhouette tombante de son interlocuteur, avant de poursuivre son chemin vers les méandres de ce sous sol caverneux peuplés de trésors insoupçonnés.

Bakura le suivit de ses yeux emplit de malice, avant de céder en un murmure…

« Le Clown clôt en conséquence cette petite causerie confidentielle. Que le clou du spectacle ne commence avant que le rideau ne se lève… Le clinquant de la causalité ne doit être révélé avant que le cador ne concède à éclairer de sa lanterne nos esprits étriqués…»

Deux énormes pattes velues jaillirent alors des ténèbres, enveloppant l’entropiste à la manière dont un linceul épouserait le visage d’un cadavre. Celui qui paraissait flottant tête en bas n’était en réalité que suspendu aux fils d’une créature hantant nombres de cauchemars enfantins depuis des générations. L’araignée géante fit claquer ses mandibules au dessus de la tête de son maître, qui les caressa amoureusement d’un geste élégant de ses mains gantées, avant de plonger son regard dans les 8 yeux de sa créature.


« Si tu es sage, Maman te donnera beaucoup, beaucoup, beaucoup de crânes à manger… »

En un murmure d’affection, les deux créatures furent englouties par les ténèbres.
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