Premières impressions [Libre]

Sur ma peau et tantôt mes cheveux se posait ce grain de ce sable noir. Les radiations en provenance du soleil me rappelaient sans cesse, sous une forme d'une non douloureuse irritation cutanée, que mon corps appartenait encore à la réalité de ce monde. Lorsque mes paupières s'ouvrèrent, je remarquais avec stupeur que mon pantalon que j'avais retroussé mouillait dans la mer. Ma tête s'éloignait du sable et mon corps enchaîna le mouvement. La mer s'amusait à faire des allers-retours dans le but de remplir mes poumons de toute sa tyrannie, en même temps le sable noir qui s'était accroché à mon corps s'envolait à l'instar des vents qui fouettait ma joue sous forme de pulses. Mes pensées se perdirent encore dans cet endroit maudit, celui qui entretenait mes crises de démence. Yeux rivés dans le vide, je laissais ce monde agir sur moi sans m'y opposer. C'était le sentiment de la peur. Comment pouvait-on exister sans apporter à notre vie cette couleur instable mais si palpable ? Venu de nul-part, je sentis dans ma poitrine un air chaud. Il prenait de la place. Il m'étouffait, m'asphyxiait. Peur. Je ne pouvais l'expliquer mais je ressentais une aversion envers ce qui était constitué de l'un des 5 éléments. Alors que ce monde venait d'à peine m'accueillir dans ses bras acérés, je découvris l'une des réincarnations de la nature. Cette odeur que je n'arrivais pas à définir me répugnait. Je ne bougeais pas encore. Je restais à contempler cette mer qui mordait, encore et inlassablement. Je n'arrivais pas à bouger, et sur cette île cachée, peu était ceux qui remarqueraient ma présence. Je ne pouvais en ce moment vous l’expliquer. De plus, vous finiriez bien par comprendre. Soudainement, une voix animale se leva, brisant la léthargie qui embrassait mes membres avec désir. J'avais fait preuve de beaucoup d'inattention en laissant le sommeil me gagner. J'étais un homme de la Nature, j'idolâtrais celle-ci mais à partir de ce jour, je me contenterai seulement de l'apprécier. Mais, il était temps pour moi de passer à autre chose.

« Marchons tous les deux, main dans la main, jusque la mort de sépare de moi » Dis-je à mon nouvel ami.

Et vraisemblablement, je marchais sans peur sur la plage, laissant le sable réchauffer mes pieds. Il semblerait que cette sensation me calmait doucement mais sûrement. Le soleil était en début de son parcours. Comme hier, à l'écoute, les animaux de l'île se réveillaient sans difficulté. Il fallait croire que nous, en tant qu'homme, avions pris de mauvaises habitudes. En ce me concerne, je n'avais jamais du mal à me réveiller ni à m'endormir. Vous me direz : Toi, c'est normal tu ne dors presque pas. Et alors ?

10 minutes s'écoulèrent.

Encore. Entre mes mains se confinaient l'avenir, il me suffirait ce jour si particulier de tendre les bras. Mais, malheureusement pour les victimes de la guerre, leur dessein s'était déjà mélangé au plat mortuaire du faucheur. La guerre des Shinobi comportait une seule issue. A ce que je compris, une nouvelle menace pesait sur nous, on n'était voué à ce jour de préserver notre véritable identité afin de survivre dans un monde qui mérite à nous, membre du Niganmen de nous appartenir. Il n'y avait de place ni pour deux, ni pour quatre. Nous avions fixés nos objectifs, à nous de mener à bien nos convictions dans la perspective d'un monde meilleur. On pourra parler de nous comme des traîtres, peu importe. Nous sommes la nouvelle loi, c'est à ses sujets de se plier. Ils doivent contracter et mourir.

Le paysage défilait doucement quand soudain, une inquiétude me gagnait. Je fis, à partir de maintenant plus attention.

Avec cette chaleur plutôt confortable, je ne portais qu’un pantalon et mon torse se dévoilait au monde. Je n’étais pas beaucoup vêtu et n’importe qui penserait que j’étais un fou ou peut-être un mendiant. L’odeur du sable, de la mer flottait constamment autour de moi. Suffisant pour dissuader autrui de s’approcher de moi. Pourtant, il n’y avait pas beaucoup de risques pour que cela arrive. D'ailleurs, ce n’était seulement il y a peu de temps que je parvins à atteindre cette île. Je ne savais pas encore si elle déserte, ou habitée. Mais selon mes sources, je devrais faire des rencontres.

Comme un mendiant ambulant, je traçais ma route sur cette plage qui devait cacher sans doute des mystères.

« Ou pas » Dis-je à haute voix.

[HRP/ Libre à celui qui veut répondre ! \Please, pas de combats tout de suite, Les excités du combat, prière d'aller vous achetez une poupée/]

Keisuke était las... Fatigué, affamé, assoiffé... Sur son petit radeau en rondins de bois, il avait entouré ses genoux de ses bras, et posait son menton sur ses genoux, espèrant enfin toucher terre... Parce que sinon, il ne pouvait pas descendre. Et oui, il se sentait bien idiot... Ne sachant pas nager, il était passé à proximité de plusieurs îles sans pouvoir enfin descendre de son radeau. Ayant trop peur de ne pas avoir pied et de se noyer...

Aujourd'hui, par chance, la mer était calme, silencieuse... Le paysage était intéressant et déprimant. Le radeau avait dérivé dans un archipel, et le petit bonhomme était maintenant entouré de jolies îles, sauf que le courant finissait toujours par l'éloigner... Il avait tout essayé ! Souffler dans le semblant de voile constitué de sous vêtements mouillés, taper des pieds dans l'eau afin de faire des remous, battre des bras dans l'eau... Rien ne fonctionnait, et il ne lui restait plus rien d'autre à manger qu'un espèce d'étrange fruit qui flottait sur son passage et qu'il avait récupéré à l'aide d'un long bâton.

Petit à petit, le radeau fini par se rapprocher de plus en plus d'une île, et ô joie, une personne semblait se trouver sur la plage ! Dans un élan d'enthousiasme, Keisuke bondit sur ses pieds et fit de grands signes avec les bras !

" OHEEEEEEEE !! JE SUIS LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! ", hurla-t-il.

Qu'espérait-il ? Que cette personne connaisse un moyen de le ramener sur la plage ? Que pouvait-elle faire de plus ? D'autant que si ça se trouvait, la personne sur cette île était peut être un mirage, ou alors un tueur de ninja ! Ou pire !! Un cannibale ?! Mais par un manque de chance flagrant, Keisuke glissa, se cogna la tête et tomba à l'eau... Il se débattit comme un beau diable et, par on ne sait quel miracle, parvint sur la plage dans un état de demi-mort, à cracher de l'eau salée et des algues, pendant que des crabes essayaient déjà de se tailler un steak dans son futur cadavre.

Chanceux ou malchanceux ? On se demande.

En tout cas, quand il échoua sur la plage comme un phoque handicapé, il arriva en plein sur le chemin de ce qui semblait être un jeune homme.

"Dites... Vous pourriez m'aider à me relever ?"

[ Pour le comique de la situation, je fais un jet de discrétion contre ta perception à cause de mon trait "Insignifiant" Si tu ne me repères pas, tu me marches dessus, tu trébuches et tu me repères ensuite. Mais avant de trébucher, j'étais comme invisible. Si tu me repères, bah... Tu peux réagir Dans ta [concentration]posts faudra que tu refasses un jet de perception, sinon tu oublieras mon existence XD

-> Premier jet : ma discrétion
-> Second jet : ta perception]

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