L'ambiance augmentait en intensité dans la salle.
Le temps passait et Yanagi ne voyait toujours pas l'ombre d'Itsumi. Finalement la pièce de théâtre s'acheva. Alors le présentateur de la pièce apparut devant le rideau fermé :
"Et le show continue mesdames et messieurs ! Pour conclure la pièce de ce soir je vous propose une pièce musicale entièrement crée par notre Diamant Étincelant : la Divine Itsumi Mayuri !"Disant cela le rideau se leva alors sur une silhouette plongée dans le noir. Une femme, plutôt grande, dans les 1m82 se tenait seul sur le pièce. Peu à peu les lumières se fixaient vers elle, permettant d'aprècier la beauté de son visage. La peau mate, les cheveux bonds comme le Soleil et une poitrine plus que généreuse. Elle portait le bandeau du Village de Kiri. Mis à l'écart la voix off dit d'une voix chantonnante :
Voici l'histoire de trois personnes,
Un Seigneur, une Ninja et son Amante,
Qui subisse le Destin qui sonne
Le Glas de deux femmes aimantes.
A l'époque du Nidaime de Kiri
La Guerre s'abattit sur l'Humanité
De tous les Ninjas, la plus doué une Kunoichi
Invincible, invaincue, que rien ne semblait arrêter.
Après des mois de quêtes,
Kiria revint auprès de son époux
Son Seigneur, homme puissant
Fier guerrier au regard fou.
Le Château du Seigneur acclame son héroïne
S'en retournant ; sa mission faite
Et alors que le jour décline
Dans le fort sanglant résonne la fête."
Le Chant comptais donc l'histoire de Kiria, l'Amante de la Brume Sanglante. Histoire semi légendaire, elle était la nièce du Nidaime Misukage et avait éposuer le Daimyo Hagako Kuroichi, un Seigneur du Pays de l'Eau. Seulement cette Kunoichi réputé insensible était tombée amoureuse d'une jeune fille d'un village du Pays de la Pluie, peu après son mariage. Alors qu'elle devait s'infiltrer dans le village pour faire tomber les défenses et se renseigner sur l'ennemi, elle rencontra Yuria une poétesse. La poesie de la jeune fille pouvait faire fondre tous les coeurs, et Kiria tomba amoureuse de la jeune Yuria... Deux femmes que tout oppose... Mais quand Kiria avoua le véritable but de sa venue, la raison initiale, Yuria fut pris d'une grande colère. Elle rejeta violemment Kiria, dont le cœur fut brisé.
Le chant prenait place juste après la rencontre entre les deux femmes. Après s'être rencontré dans un endroit neutre, chacune devait retourner à sa vie. Kiria était rappelé par son Daimyo, et Yuria devait rejoindre sa famille. Et dans le rôle principal, Itsumi évidemment. Si Yanagi espérait un premier contact discret, elle devait être déçu... Au loin le chant continuais, scandé par les soldats du Daimyo :
"KIRIA, KIRIA.KIRIA
Que les vents soient avec nous,
Elle est revenue vers nous,
On se battra jusque bout,
Pour KIRIA !
De son sabre tout puissant,
Plein d'éclair et de tranchant,
il n'y a aucun survivant,
Face à KIRIA !
De ses Jutsus, terribles effets
Elle est aussi crainte qu'adorée
On à bien vécu quand on est tué
Par KIRIA !
Bienvenue,
Ô Kiria,
Bienvenue..."
Les soldats s'inclinaient tous un par un en chantant devant Itsumi, alias Kiria. Celle ci se déplaça en faisant mine de ne voir personne. Puis elle s'arrête devant le trône. Celui ci pivota sur lui même, et on put apercevoir un homme mur, brun aux cheveux bouclés et à l'imposante carrure. Sans se lever, il tendit un joyau à Kiria. En réponse, Itsumi rejeta la main de son époux. Souriant, jouant avec une dague en or à sa main droite, le Daimyo chanta :
"
Tu es la plus Divine, Délicieuse des Guerrières
Un homme ne peut que saluer ton retour.
Tu redémarres mon coeur à coups de griffes et tu savoures
Ce qui en moi me rend si fière.
Toi ravissante femme, au coeur ferme et si dur
Tu me brûle avec l'Ardeur qui t'enflamme
Dans le fond de ton Coeur, pas de bonté pas d'oriflamme.
Tu aime la Guerre, mais m'aimes tu ? Je n'en suis sur.
Dis moi donc pourquoi ton regard semble si troublé
Quelque chose en ce village s'est il passé ?
Si c'est le cas je marcherai sur ces êtres infâmes
Qui paieront ta tristesse au prix de leurs âmes..."
Le temps se figea un instant, les soldats et le château reculant en arrière plan. Un autre décor, lumineux, avec des décors. Une jeune fille brune rentrée dans son village natal. Les habitants, amis et familles, l'acclamait vivement en dansant :
"Nous cessons de verser des larmes,
Il ne s'est passé aucun drame
Elle est revenue comme un charme
Notre Yuria.
Elle nous est revenue,
Dans sa maison revenue,
Par ses amis attendus
Notre Yuria.
Tu étais loin de nos cœurs
Ta poésie, ta chaleur
Maintenant que tu es là
Tout le monde est en joie.
Voici des fleurs de panacée,
Elles te donneront la santé !
Bienvenue,
Notre Yuria,
Bienvenue..."
La jeune fille se fit soudain par la foule qui scanda :
"Nous aimons la Paix
Avec nos vaches et leur lait
Faire le pain, moudre le grain.
Sans se soucier du lendemain
Vve la Paix, Yuria, vive la paix !"
Les lumières cessèrent alors d'éclair le lumineux village pour se tourner vers la partie de la scène qui représentait le château. Le Daimyo et son armée, sur leurs chevaux, semblait simuler une marche forcée. Yuria était assise derrière son épouse, le regard vague. Le Daimyo voulut la faire sourire et dit :
"Puisque tes lèvres closes,
Tu ne veux révéler
Les informations que j'ai demandé
Écraser ces gens nous devons pour notre cause.
Vaincre l'Ennemi demande une stratégie,
Ils ne peuvent affronter notre habileté
Kiria, rends moi fière, et rend grâce à ta Destinée."
Le Choeur des soldats vint soutenir la demande de leur Daimyo :
"Nous aimons la Guerre,
Peu importe a quoi elle sert
Partout où le feu brule
La Bataille consume
O Seigneur, O Kiria
Guidez avec fureur nos bras
Au matin nos ennemis saigneront
Tels des fourmis face à des lions.
C'est vrai on aime la Guerre !
Qu'on la gagne ou on la perd
On aime la GUERRE "
Retour au Village. Un villageois effrayé préviens qu'une armée se dirige par ici, mené par Kiria ! Celle qu'ils avaient jadis recueilli comme une des leurs... A ces mots, tout le monde vis que Yuria était fort troublée. Sa soeur s'approcha d'elle et chanta :
"Kiria n'est pas celle que nous pensions amie,
Malgré nos efforts elle veut tous nous tuer,
Yuria, prend donc ceci
Cette dague pourrait bien te sauver la vie."
Là encore le Choeur de paysans soutins la voix principale :
"Nous aimons la Paix
Avec ses vaches et leur lait
Profitez de nos journées
Se lever sans se hâter.
C'est vrai on aime la PAIX !"
La pièce continua. Le village s'arma tant bien que mal d'armes de paysans, faux, haches, bâton, quelques dagues. Pendant ce temps les guerriers avançaient toujours. Les uns scandaient la Paix, les autres appelaient à la Guerre. Seul le décor du village resta, reflétant un lever de soleil.
L'attaque commerça. Itsumi, alias Kiria, se déplaçait comme une véritable Kunoichi sur la scène. Ou peu s'en faut. Un plaisir meurtrier apparut dans son regard. Les paysans tombait sous sa lame. La reconnaissant Yuria courut vers elle. Elle voulais la raisonner. Mais ivre de sang, Kiria se retourna et, ne voyant que le reflet de la lame de Yuria, crut à une attaque. Elle transperça alors la jeune paysanne. Celle ci s'effondra dans ses bras...
Après quelques minutes de plaintes, les cris de Kiria attirèrent l'attention du Daimyo, qui finissait de ravager une maison par les flammes. S'approchant de Kira et du corps de Yuria, il réfléchit. Puis comprenant la situation il chanta, sur une musique qui se voulait sensuel mais aussi triste :
"Je te sens perdue, sans entrain
Mais je pense, j'ai compris
Cette femme, une amie ?
Tu l'as tué de tes mains.
Te voilà seule, plongée dan l'effroi
Mais peut être sa mort est un cadeau pour toi.
Libéré des chaines de ton coeur
Ne te reste que l'amour de la guerre qui t'attache à moi."
Relevant Kiria il la pris dans ses bras et dit :
"Je serais ton roc, ta force ton support.
Comme un confident, avec qui tu t'endors.
Je sais que complètement fondu avec moi,
Notre alliance superbe imposera sa Loi.
Tu viens de prouver,
Que même ton Coeur tu pouvais tuer
Car tu es semblable à moi
Sans amour ni pitié.
Enfin réunis d'une unique énergie,
Le Monde entier verra son agonie
Mis à terme par nos âmes unis.
Que les chants de Guerre,
Aux refrains pleins de lutte
Abreuvent nos veines
Parcouru d'un seul but
Ce pays est à nous simplement,
Si nous restons unis comme deux amants
Reste avec moi, Kiria, et tu seras
Complètement fondu avec moi."
La soeur de Yuria s'avança alors courageusement vers Kiria sa meurtriere, et son epoux. Pleine de larmes elle se jeta sur le corps de sa oeur et chanta :
"Éprouve tu de la joie
D'avoir tué ton amie
Cela a calmé ta souffrance ?
Tout es bien finie ?
Car tu dois savoir vil tyran,
Le secret que cache ma soeur
Et celui que renferme son coeur
De ta femme, elle fut amant.
Mais ne voulant pas révéler,
A notre famille cette vérité,
Sept jours plus tôt elle repoussa
La femme que tu vénère, Sombre Roi.
Ivre de rancoeur, elle à tué
Ma soeur, mon bonheur
Quel crime odieux c'est ainsi fait
Porté par les courants d'un amour destructeur."
Le Daimy sembla plus qu'étonné. Alors la petite Yuria émis un souffle d'air. Elle n'était pas morte ! Alors que le Daimyo allait donner l'ordre de l'exécuter, Kiria prit son amante dans ses bras et s'enfuis.
Le décor change. Une grotte. Kiria a appliqué les premiers soins à Yuria qui se réveille. Troublée les deux femmes ne disent rien. Kiria, alias Itsumi, chanta alors enfin. D'une vois forte et mure :
"
Mon coeur se blesse derrière les mots,
La Peine a déchiré mon âme.
Mon Esprit m'a tourné le dos,
Ma vie qui s'envole et s'enflamme.
Blessures ouvertes aux yeux du Monde,
Mes sentiments qui soudain explosent,
Pour soigner cette plaie immonde,
Il faut que ce cauchemar implose."
La jeune Yuria reprit alors au même rythme :
"Mon coeur se blesse derrière les mots,
La Peine a déchiré mon âme.
Comme me faire pardonner ma faute,
A toi a qui mes paroles firent tant de mal.
Quand tu as entendu mon chant,
Ai je fait naitre tant de sentiments ?
Si j'avais su, peut être me serais je tu.
Aujourd'hui ne coulerait pas le sang.
Ton corps au parfum si délicieux,
Loin des horreurs que j'ai connu
Ta voix au chant si mélodieux
Résister, comment aurais pu ?
Moi qui ai su ne donner que la Mort
Soudain tu me fis vibrer
Ta chaleur, tes lèvres, ton odeur
Vis la femme en moi ressuscitée.
Oui nous avons été amants.
C'est pourquoi je t'ai repoussée.
Car je craignais ces sentiments
Si nouveau, si emporté !
Étais ce une raison pour détruire ma vie ?
Tuer mes voisins, mes amis.
La tristesse disparait peu à peu.
Qu'allons nous pouvoir faire toute deux ? "
Yuria se releva alors. Kiria semblait troubler. Au loin on entendait le cris d'hommes. L'armée du Daimyo cherchait les deux fugitives. Ils se rapprochaient. Le General du Daimyo, ravi, chanta ce qu'il vit dans le regard de son maitre :
" Sa commence très petit,
Comme une germe à peine enfoui
Une parcelle, petite graine.
Mais la graine à bien pris,
Malgré toi elle a grandit
Cette maladie envahis
Peu à peu toute ta vie.
Et son pouvoir brisera
Ton Amour et tes joies
De ses feuilles brulantes
Ta Vie consumera.
Car rien n'est mieux pour la faire pousser.
Que le sol fertile d'un amour désolé.
L'accueillir est facile
Tu devras être docile.
Etre fourbe, être vil
Sans moral, suis le fil.
Elle t'a prise toute entière
Ce n'est plus toi qui te gère.
Elle te parle, elle te force, te suggère
Sur ces femmes d'abattre ta Colère !"
Les soldats arrivent alors. Kiria en tue plusieurs mais elle ne peut se battre efficacement tout en protégeant sa Yuria. Finalement les deux sont capturés...
Ellipse. Le rideau s'ouvre. Les deux filles sont amenés sur une croix, prêtes à être crucifiés. Affaiblis, Yuria regarde alors Kiria. Elle chante d'uen voix brisé :
"Moi aussi ai je été dominé par la Haine ?
L'Amour pour toi serait partie ?
Comment te hair ?
Comment cela a pus ainsi finir ?
Je t'ai fais si mal, tes sentiments j'ai heurté.
Cette Folie doit cesser !
Trop tard pour y penser.
Je n'aurais jamais cru un tel gouffre entre nous deux.
Ni que j'apercevrais l'étrange de tes yeux.
Nos Coeurs sont déchirés en deux.
La peine à dévastés nos âmes.
La fureur m'a aveuglé.
Moi mes craintes m'ont fait t'abandonner.
Recommençons à nous aimer !
Cette plaie ouverte qu'on peut soigner."
Les deux filles chantèrent alors en coeur :
"On reconstruira le Passé !
Sans jamais se perdre pour mieux s'aimer.
Nous tiendrons bon devant l'Orage,
Notre Amour écartera les nuages."
Entendant ce chant le Daimyo vint furieux. Souriant Kiria eut assez de force pour détacher l'une de ses mains et prendre celle de Yuria. Regardant avec sourire son souverain elle dit :
"Tu étais Guerre elle était Paix
Tu étais Mort elle était Vie
Dans la mort je sais que j'ai gagner
Car mon Coeur, jamais, tu ne pris."Furieux le Daimyo demanda à ses archers de les achever avec des flèches. Se tournant alors vers Yuria, sans chanter, Kiria dit :
"Je t'aime. Mourir avec toi c'est comme vivre mille vies. Tu m'as apporté le Bonheur. Désolé d'avoir fait couler le sang de tes frères."Et elle de répondre :
"Je t'aime. Vivre sans toi serait mourir chaque jour. Tu m'as apporté le Bonheur. Tu présenteras tes excuses à ma famille la haut. Car nous serons...
"Ensemble" terminèrent t'elle d'une même voix. Le Rideau retomba alors sur le bruit des fléches qui fendirent l'air...
La foule applaudit. Alors Yanagi put apercevoir un jeune gamin qui lui dit :
"Vous avez aimer ? Dame Itsumi m'a demandé de venir vous chercher pour les coulisses !"