Keisuke Fushou [4ème division]

Nom : Fushou

Prénom : Keisuke

Âge : 21 ans

Grade souhaité : Ce qu’on voudra bien me proposer^^

Physique : En un mot, pittoresque, voilà l’adjectif qui serait le plus approprié pour qualifier cet homme plutôt original. Plutôt petit, plutôt mince, il se donne des apparences fragiles et assez ridicules. Il mesure 1m60 pour 50kg, ses cheveux sont noirs, mi longs et tombant. Sachant qu’il n’est pas un personnage à se coiffer, il les laisse comme ils sont. Ses yeux sont d’une couleur indéfinissable. Etant un jeune au style décalé, il fut souvent traité de fillette à cause de ses traits fins et ses beaux cheveux fins ( qui le sont naturellement, même s’il n’en prend pas particulièrement soin ), et ce durant la majeure partie de sa jeune vie. De ce fait il a tendance à se renfermer sur lui-même et laisser les choses se passer en gardant un visage impassible. Ses airs timide en font quelqu’un qui est une proie de choix pour les préjugés, toujours sous estimé et insondable, on a toujours du mal à porter un jugement judicieux sur ce garçon. Ses vêtements, il les change assez régulièrement, alternant entre tenue décontractée, veste brune, col montant grisâtre et pantalon de toile brun. Parfois, il porte le kimono de sa division, il s’y sent relativement à l’aise dedans, même s’il est un peu grand pour lui… Les tailles homme ne lui vont pas. Et ce malgré son âge… On suppose que sa croissance c’est arrêtée depuis longtemps, alors, du haut de ses 21 ans, il en parait 16… Il en est un peu complexé d’ailleurs.

Caractère : Placide, volontaire, rêveur, généreux sont parmi ses plus grandes qualités. Mais il est renfermé et distant, chaque fois où quelqu’un se moque de lui il a l’impression de voir son rêve s’éloigner, avant il voulait devenir Mizukage, désormais il aimerait être aussi avoir l’étoffe et le charisme d’un capitaine de divison... Mais lorsqu’il est en confiance c’est un personnage jovial et chaleureux. On ne peut que lui reprocher d’être difficilement accessible et légèrement paranoïaque sur les bords. Aussi peut-il être surprenant dans sa façon d’aimer les choses mignonnes et de paraître un peu trop pacifique, et même un peu trop sensible… Il ne peut pas s’empêcher de déprimer à la moindre remarque désobligeante sur son physique juvénile, ou de rougir au moindre compliment. Il a une tendance au complexe d’infériorité et son goût prononcé pour le « mignon » ne l’aide en rien à le surmonter… Il ne peut pas s’empêcher de craquer pour une peluche, et puis se trouver ridicule après l’avoir achetée. Cependant il est incapable de se résoudre à la jeter. On peut considérer ça comme un cercle vicieux…

Peur : Keisuke a peur des rats... Il trouve ce rongeur absolument ignoble et sale, à tel point qu'il refuse d'en toucher un. C’est une véritable aversion.


Un soir, tard, Keisuke s’affairait. Il était dans son petit appartement, assis à son petit bureau. Vêtu de son pyjama fétiche, c'est-à-dire, un pyjama normal, bleu avec des nuages. Un lapin en peluche abîmé posait son regard éteint sur l’adolescent. Un ancien doudou qu’il ne pût se résoudre à jeter, et puis, il décorait. Il fallait avouer que cette petite chambre blanche, équipée seulement d’un lit, d’un placard et d’un bureau était tristounette… Mais sur quoi Keisuke s’affairait tant ? Un petit livre relié, avec une couverture bleue et écrit en lettre blanche : « Journal de Bord ». Pourtant ça ressemblait beaucoup à un journal intime… L’Aspirant Ninja faisait glisser une petite plume d’oie sur la feuille, formant de jolies lettres, avec une belle écriture, mise en valeur par les pleins et les déliés de l’encre. Grattant le papier, noircissant la feuille. Il ne connaîtrait sûrement jamais l’angoisse de la feuille blanche, - contrairement à son cher créateur qui n’en dort pas la nuit -. Il semblait fatigué, de petites poches se creusaient sous ses deux grands yeux, son regard était un peu moins froid que d’habitude, il était seul, il pouvait se détendre - il faut avouer qu’il est étrangement fatiguant de garder les sourcils froncés -. Un œil avisé aurait tout de suite remarqué que ses cheveux étaient encore humides, il sortait de la douche, et quelques gouttes brillaient de ci delà dans sa chevelure. Mais qu’écrivait il ? – Sachant que comme tout être humain, mes chers lecteurs doivent être curieux, voire indiscrets, je vais devoir parler du contenu du journal. Sauf si vous n’êtes ni curieux, et même pas indiscrets ? Haha la bonne blague, hypocrites :p -

Citation :

Jour X du mois Y :
- Vous êtes sûr de vouloir violer la vie privée d’un pauvre garçon ? Oui ?! Vous vous sentez même pas coupable ? Même pas un tout petit peu ?... Bon ! -

Cher journal, aujourd’hui encore, j’ai été relégué au balayage du couloir… Mais comme je l’avais déjà fait hier et avant-hier, je me suis dit que je pouvais passer un coup de serpillière. Je l’ai fait toute la matinée d’ailleurs. Et quand je suis partit prendre mon déjeuné, je me suis rendu compte que j’avais oublié de signaler que le sol était glissant. Quand je suis revenu pour poser un panneau, deux Chuunins sont venus m’annoncer que j’étais convoqué dans le bureau du Directeur de l’Académie. Je savais déjà que ce n’était pas pour une promotion… Et j’avais raison. Je me suis fait sévèrement réprimander, et les deux Chuunins derrière se moquaient discrètement de moi. Pendant quelques instants j’ai eu peur de passer en jugement devant le conseil de Kiri pour une histoire de serpillière. Enfin… Sachant Juunin, un Chuunin, deux Genins et deux Aspirants s’étaient blessés en glissant… Je ne savais pas qu’autant de monde devait passer aujourd’hui. Je pense que ce couloir n’aura jamais aussi bien porté son surnom de « couloir de la mort » ( sic )… Quand le Directeur m’a regardé dans les yeux, je ne savais pas quoi dire, j’avais vraiment l’impression que ça durait une éternité. Et il avait l’air en pétard… Entre parenthèse, aujourd’hui ça fait un an que je me suis inscrit à l’académie. Suis-je maudit ou ai-je une chance inhumaine ? Je me le demande parfois… Ainsi, par chance je me suis retrouvé relégué au nettoyage, des toilettes… Tu n’imagines pas, journal, à quel point ces Ninjas peuvent être crade. Je croyais que je ne ressortirais jamais vivant. Rien que l’odeur lorsque j’ouvris la porte me prit à la gorge. Impossible de respirer. Je suis ressortit immédiatement en fermant la porte derrière moi. Je pensais remplir un sceau d’eau, et faire passer un courant électrique dedans, pour créer de l’oxygène, et ainsi pouvoir respirer dans cette pièce. Tu te souviens ? Je te l’avais raconté il y a longtemps, j’avais appris ça dans un livre. Pour une fois que j’aurai pu m’en servir. - Pour une fois qu’un truc qu’on apprend à l’école peut servir… - Mais je n’avais aucun moyen de faire passer un courant électrique dans ce foutu sceau… Je n’avais donc plus qu’une solution, ouvrir la porte et courir jusqu’à la fenêtre, ce que je fis. Et que, par chance, je réussi. Un peu plus et j’y laissait ma peau ! Et ça m’a pris plus de temps que je ne l’aurai cru, c’est pour ça que je suis arrivé si tard ce soir, je n’ai pas pu dîner, ni profiter de mon temps libre ce soir… Après ça, j’ai regagné mon appartement, et j’ai pris une douche. Je crois que je n’aurai pas pu m’en passer, les relents de toilette qui restaient sur moi me faisaient mal au cœur.
Oh ! Désolé… Il est tard, et je suis fatigué, je pense que je vais aller me coucher…

Ps : Suis-je chanceux ou maudit ? Reste à déterminer. – Je crois qu’en réalité y a rien à déterminer du tout, maintenant mes chers indis lecteurs, vous êtes satisfaits ? Aaah, j’avais raison ! Vous sentez votre conscience qui vous titille, vous vous sentez mal à l’aise hein ?! J’ai raison pas vrai ?! Vous vous sentez… Coupaaaaableees !... Non ?! Même pas ?! Mais vous êtes des monstres !... –

Keisuke referma son journal avec douceur, il ne restait aucun bruit dans la chambre, à part celui de ses respirations. C’est ainsi qu’il se dirigea vers le lit, ses cheveux étaient secs maintenant, mais son regard était éteint. Il était épuisé. Se glissant sous les couvertures, tête sur le coussin, ses paupières recouvrirent ses yeux. Le marchand de sable arriva, jeta un sceau sur la tête au petit bonhomme qui, dans son lit, sombra dans un profond sommeil. Impossible de dire ce qu’il se passait dans ses rêves, peut être était il devenu amiral de la marine, ou alors se faisait il avaler par un monstre marin, les rêves, comme sa personne étaient, sont, et resteront sûrement insondables…

Mais comme vous l’aurez compris dans sa journée, Keisuke passait plus de temps à être puni qu’à prendre des cours !... Oui, il était maladroit ! Très maladroit !... Pourquoi ? On se le demande. Son enfance passa tout à fait normalement. Des parents normaux, un papa ninja et une maman qui passait le plus clair de son temps à élever ses enfants. Un frère, une sœur… Que pouvait on dire de plus ? Sa famille était aimante, sans histoire. Son père n’était pas mort en mission, il était toujours là, bien vivant. Sa mère n’était pas malade, n’était pas morte de tristesse, elle aussi était toujours présente. Comme son frère et sa sœur. Keisuke n’était ni un martyr, ni un enfant gâté. Son apparence et sa timidité faisait qu’il était souvent maltraité par ses camarades, mais ce n’était rien de bien grave, des moqueries, quelques bagarres. Que dire de plus sur lui ? Il n’était pas un enfant battu, sa famille avait toujours été discrète… Et c’est ce qui le complexait. Il n’était pas fier de son père, qui n’avait rien d’un héro de légende, qui ne faisait rien pour sortir du lot. Sa mère n’était pas la femme au foyer qui soupirait et languissait son mari en mission, elle profitait de ses longues absences pour se glisser dans le lit d’autres hommes… Au point que Keisuke se demandait s’il était vraiment le fils de son père. C’est dans ce climat à la fois tranquille et décevant qu’il fut élevé, aussi l’envie de devenir ninja devint vite une obsession. Quitter cet univers trop gris, trouver un peu d’action !... Mais cela n’avait rien de génial. Les cours étaient ennuyeux, les profs sévères, et les punitions pleuvaient à cause de son inconstance et de ses maladresses… Il avait déjà raté le test une fois, aurait-il une seconde chance ?