Itsumi Mayuri, pour vous servir.

"En quoi le nouveau monde serait il si diffèrent de l'ancien ? Il y à toujours ceux qui donnent la mort et ceux qui la reçoivent. Ceux qui ont le pouvoir et ceux qui le subissent. La Purge n'a rien de monstrueux. D'autres ont été exterminés à cause de la couleur de leur peau et de leurs origines dans l'ancien monde que vous chérissez tant. Ouvrez les yeux et acceptez le changement. Fermez les et périssez. L'ignorance et la naiveté n'ont plus de place en ce monde.


Ma mère se prénommait Inamori Fubuki. Elle était belle. Les cheveux blonds comme le soleil, la peau douce et d'un blanc laiteux, chose courante pour les habitants du Pays de l'Eau. Elle était parfaite mais avais tout de même deux défauts. Elle était née belle et d'un clan shinobi. Hors dans un pays dirigé par des paranos phallocrates, ces deux traits de sa personne signifiais pour elle le plus grand des malheurs...

Âgée d'à peine 19 ans, elle vivait tranquillement au sein du Village Caché de la Brume avec ses parents et son petit frère, village où elle était née comme la plupart de ceux de son clan et qu'elle chérissait. C'est à cet âge que sa vie bascula à jamais. Peu de temps après qu'elle eut atteint sa 18ème année, un nouveau Misuikage fut nommé à Kiri pour remplacer celui mort durant la Troisème Guerre Ninja : le Sandaime Misuikage. C'était un homme froid et cruel, habité d'une paranoïa terrible. Il n'appréciait pas de savoir de puissants clans de Shinobis au sein de son Village, familles indépendantes répondant à leurs propres traditions. Sandaime voulais accentuer le coté guerrier et brutal de la mentalité Kirienne, afin de les préparé à la future Troisième Guerre. Il ne croyait qu'à la force, et pensais que seule un dévouement absolu à son autorité était synonyme de pouvoir et de fiabilité. Les Clans comme celui de Fubuki étaient une menace à ses yeux. Leurs pouvoirs ne pouvaient être copiés, transmis et donc contrôler. Les hommes ont de tout temps craint ce qu'ils ne comprenaient pas, et enviaient ceux qui jouissaient de privilèges qu'ils n'avaient pas.

Alors il donna l'ordre terrible dont les générations à venir se souviendraient sous le nom de "Massacre de la Brume Sanglante". Il réunis les chefs de Clans et leurs familles au sein de Kiri lors d'une grande célébration, celle de l'anniversaire de sa fondation, et s'assura qu'ils ne manquent jamais d'alcool et de plaisirs. Puis au matin, il donna l'ordre d'exécuter tous ses invités. D'abord ceux de sa demeure, puis ceux qui étaient présent dans le village. Une nuit sombre s'acheva sur la levée d'une aube sanglante. Pris par surprise, la plupart des Clans disposant de Kekkai Genkaï furent exterminés. Seuls ceux qui juraient une obéissance absolue au Sandaime Misukage avait une chance de survivre. Et encore, avec une liberté et des privilèges moindres.

Mais Inamori Fubuki avait eu de la chance dans sa vie. Un mari aimant du nom de Gin Henki, Chuunin de Kiri. Il sut à l'avance pour l'ordre du Misukage et mis au point la fuite de sa femme et de sa famille. Malheureusement rattrapé à deux jours de marche de Kiri, il donna sa vie pour permettre à sa femme de survivre, comme les parents de Inamori d'ailleurs. Elle prit alors son petit frère de trois ans dans les bras, et courut durant des jours. Mais où fuir ? Sans bateau, nul moyen de rejoindre les autres pays du continent. Ni le Pays de la Pluie avoisinant. Alors elle partie au hasard, fuyant les troupes des Daimyo et les ninjas de Kiri comme elle pouvait. Apeurée, ayant perdu tout repères, elle courut jusqu'à ce que ces forces la quitte et que ses pieds saignant ne puissent la porter plus loin...

Chapitre 1 : Née du Péché..

"Ne parle pas de faire couler mon sang. Tu ignores ce que c'est de faire couler le sang Ninja. Laisse moi t'enseigner..."

Ma mère, proche de la mort, fut recueillie par une famille noble mineur originaire du Pays de la Foudre. Un homme, du nom de Kaitan Raishigami, était en route avec sa carriole pour installer ses gens et lui dans un village frontière du Pays de l'Eau. Le Destin voulut qu'il passa prêt du corps dormant de ma mère, et qu'il fut alerté par les pleurs de son petit frère. Pris moins par la pitié que par la concupiscence des sens devant cette beauté étendue, Kaitan donna l'ordre de récupéré et de soigner la pauvre Inamori. Elle se réveilla alors que la diligence était presque arrivé à Uminare, un village côtier du Pays de l'Eau comme il en existe tant. Kaitan était le cadet de sa famille et n'avais pas d'héritage à attendre, alors il se lança dans la vie comme commerçant maritime. Il écouta ma mère contais son histoire et lui proposa un marché. Elle le servirait en tant que servante, et il assurerait protection à son frère et lui. Il la cacherais aux yeux des autorités du Village Caché de la Brume. Ma mère, déboussolée, ne fut que trop heureuse d'accepter ce cadeau empoisonnée. Elle ne comprendra que trop tard son erreur... Mais avait elle vraiment eu le choix ?

Les choses se passèrent bien durent les premiers mois. Mais l'envie de Kaitan pour Inamori grandissait jour après jour. Il pensait bien que, reconnaissante de son offre charitable et voyant l'habile marchand qu'il était elle tomberait rapidement sous son charme. Mais il n'en était rien. ma mère n'avais que l'homme qui donna sa vie pour elle dans son cœur. Kaitan multiplia les gestes d'affection et les cadeaux mais rien n'y fit. Plus elle refusais, plus Kaitan la désirait. Et une nuit, rentrant d'une soirée de beuverie, il commis l'irréparable. Moi...

Saoul il rentra tard cette nuit là. Ses sens émoussaient par l'alcool de riz, il tenta de charmer ma mère qui refusa à nouveau. Alors la colère le pris, et il tenta de la violenter. Après l'avoir battue, l'avoir traité d'ingrate, il abusa d'elle jusqu'au lever du soleil, assouvissant ses désirs concupiscent. L'aube venant, il laissa ma mère souillée et battue dans un coin puis s'endormit, satisfait de son crime. L'idée de le quitter et de fuir durant son sommeil traversa l'esprit de ma mère. Mais pour aller où ? Son visage était connue des Ninjas de Kiri, et elle avait un enfant à charge. Sa famille et ses amis avaient été massacrés. Kaitan le savais bien et quand il se réveilla il savait qu'il trouverais Inamori dans sa demeure, fidèle servante liée par les chaines du désespoir. Il lui rappellera sans cesse par la suite qu'elle pouvais s'estimer heureuse de vivre comme une privilégié, elle, la membre d'un clan maudit et décimée, déchue de la grâce.

Le fruit de cette union malsaine me permis de voir le jour quelques mois après cette nuit terrible. J'étais une chaine de plus qui lié Inamori à son maître abusif. Son chantage dura de nombreuses années, et fut le socle de mon enfance. Bien que née dans le pêchée le plus infâme, ma mère m'aima comme elle le put. Elle donna à mon oncle et moi le même amour maternelle et tendre. Servante le jour, femme abusé la nuit, elle subissait son terrible sort dans l'espoir de nous donner une vie meilleure. Kaitan avançait en âge et il ne durerait pas indéfiniment... Quand mon oncle atteignit la puberté, Kaitan l'éloigna en le faisant engagé par les Ninjas de Kiri. Il profita de la volonté de mon oncle à découvrir ses racines et à acquérir le pouvoir de son clan pour l'éloigner, voir le condamner à mort. Car l'ordre de meurtre des Funuki exilés n'avaient pas disparu, et s'il révélait ses pouvoirs à ses pairs, un avenir sanglant le poursuivrait. Quel homme méprisable ! Inamori priait pour en son for intérieur pour le jour qui la verrais débarrassé de cet être, sans avoir la force d'exaucer soi même son rêve. Nous n'avons pas toutes si bon caractères, Mère...

Mes 15 printemps furent fêtés en grande pompe dans le village d'Uminare. C'est l'âge où je devenais une femme. Kaitan était devenu homme publique respecté, et épousa officiellement ma mère malheureuse. J'avais vécu mon enfance comme un rêve, aveugle que j'étais aux souffrance qui protégeaient mon monde choyé. Je donnais à Kaitan le nom de "Père" malgré son coté distant que je ne comprenais pas tout à fait, joie de l'innocence infantile. J'étais espiègle, débrouillarde, volontaire. J'étais jeune, presque une autre personne alors. Aujourd'hui qui j'étais, ses souvenirs là, disparaissent peu à peu de mon esprit. Mais je n'oublierai jamais deux choses. Deux regards. Celui de mon père ivre qui me prit dans ses bras à mes 15 ans et qui, durant quelques secondes, n'eut pas le regard d'un père. Ni son regard froid habituel. Mais un regard autre, que je ne comprenais pas. Un regard à même de provoquer une réaction méconnue de mon âme dans les yeux de ma mère. Quand il me relâcha ses yeux dévorèrent les miens, tandis que les flammes d'une rage indicible brulaient dans ceux de ma mère...

C'est là qu'elle comprit le risque que j'encourais. Risque que moi aussi, un jour, je ne devienne la cible de la concupiscence de mon père. Ma mère blêmis de peur se jour là et eut beaucoup de mal à le cacher. Elle rassembla quelques affaires et s'empressa de nous faire partir. Des explications, je n'en avais aucune, mis à part quelques phrases confuses lâchés ici et la. Mon père tenta bien sur de s'y opposer. Mais ma mère avait pris sa décision : elle ne serait plus jamais sous le joug de cet homme. Il la frappa alors violemment. Je vis le visage de ma mère couvert de sang. Sous la colère et l'alcool, la vérité sur leurs relations fut dévoilés à ma jeunesse innocente. Je fus écoeurée au plus profond de moi même. Plus encore quand je compris de quoi ma mère avais peur... En un instant le monde devenais fou, ma vie perdais son sens. Et devant moi, la colère de mon père semblais sans limite. Il me repoussa violemment quand je voulus m'interposa et continua à la battre, jusqu'à ce que son corps ne bouge plus. Là fut le déclic. Une rage immense m'envahit, faisant disparaître la peur, une haine indicible envers cet être quej'appelais père, commanda alors à mes actions. Je pris l'un des nombreux couteaux de cuisine utilisé par ma mère et lui fonçais dessus. En moins de quelques secondes, j'enfonçais la lame affutée de toutes mes forces dans la gorge de ce monstre.

Mon premier contact avec le sang. Sa vie rougeâtre s'écoulait rapidement de son corps gras. Je frappais par la suite plusieurs fois, comme si chacun de mes coups effaçaient ceux reçus par ma mère. Dans la mort, il parvint à me souiller avec une autre partie de lui même que celle qui ternis le corps de ma mère. Son sang et sa vie. Mon esprit se fissura à ce moment là. Cet acte changerait ma façon d'être à jamais...

Reprenant conscience de moi même, je lâchais le couteau et me dirigeais alors vers ma mère. Elle était à peine conscience, et son nez saignait beaucoup. Je la secouais pour la réveiller en vain. Il fallait appeler des secours. Mais alors que j'allais ameuter les voisins elle me prit la main. Un sourire aux lèvres elle me dit ces mots :

"Je t'aime Itsumi. Tu n'as rien fait de mal, tu as défendu ta mère. Moi aussi j'ai voulus te protégé... Je voulais que tu vive. Que tu survive dans ce monde de haine. Je me meurs... Ton frère doit te protéger. Il te veillera ma fille. Vis ma fille. Deviens une belle et fort jeune femme. Je t... Je t'aime."

J'éclatais en sanglot. Quelque chose changea dans son regard, quelque chose fut brisé dans son corps. Elle fut secouée de quelques spasmes et s'éteignit...

Dehors je ne rencontrais qu'une foule hostile. On me traita de meurtrière, d'assassin. J'aurais tué mes parents, tel un monstre sous des traits d'enfant. Pris de peur je fuis. Je courus comme ma mère des années auparavant. Je courus pour échapper à cette nuit funeste. Pendant des semaines je vécus comme une voleuse itinérante. Maladroite, mes rapines ne m'apportait même pas de quoi manger. Ignorant du danger qui me guettait tant cette histoire de clan exterminé paraissait risible face à mes drames personnels, je m'avançais inexorablement vers Kiri. Vers mon Destin.


Je fus aisément repéré par les Ninjas du Village des Brumes. Ordre était donné d'exécuter les intrus non autorisés autour du village, mais je fus épargné. Pourquoi ? Allons tout le monde le sais... Mes formes généreuses et mon visage de jeune fille ne trompèrent pas les sens de l'équipe de patrouille. Je leur dis que j'étais Inamori Raishigami, la sœur du Ninja Setsuna Raishigami. Mon corps m'aida plus que mon histoire, surtout que le seul Setsuna qu'il connaissait n'avait certainement pas pour nom "Raishigami". Plutôt que de m'abattre lâchement, ils décidèrent donc de me capturer et de m'emmener pour clarifier cette affaire. L'un d'eux fut saisi d'une pensée pécheresse, mais mon regard dur calma vite ses ardeurs. De plus, le chef d'équipe semblait être un homme d'honneur. Bonne nouvelle, je croyais que ce monde en était totalement exempt.

Je ne resta qu'une semaine dans les geôles froides de Kiri, en compagnie de criminels et de rustres de la pire espèces. Des traîtres, des voleurs et un ou deux membres de clan renégat, comme celui des Kaguya. De vrais barbares ceux là, toujours à chercher la merde et à chercher les gardes. Mais eux au moins n'avaient pas pour habitudes de lâcher les pires insanités dans l'espoir d'approcher mon corps comme la plupart des prisonniers qui m'entouraient. Pour une fois, je fus heureux que nous portâmes tous de si épaisses et désagréables chaînes.

[ Voir APPENDICE 1 : Initiée à la Torture, plus bas. ]

Puis je revis enfin le visage de mon oncle, après 7 ans de séparation. Promu récemment Juunin à à peine 20 ans, il était en mesure de me faire libéré. Il me prit dans ses bras et je lui racontais alors toute l'horrible histoire de notre famille. D'un air étrange il me dit qu'il avait toujours su. C'est d'ailleurs pourquoi il avait rejeté le nom de cet homme pour celui de Mayuri, ne pouvant évidement pas reprendre celui de Fubuki. Déboussolé je lui demandais pourquoi n'avoir jamais agis. Il répondit alors que là n'était pas son rôle. Avant de partir sa mère lui avais fait promettre de protégé le sang des Fubuki. De devenir fort. Pour cela, il ne pouvait se permettre d'être suspect du meurtre d'un noble quelconque. Il disait que le vrai responsable était le Sandaime Misuikage, qui avait tué ses parents et le mari de ma mère, la condamnant à l'errance et à la servitude dans l'ombre d'un misérable. Il travaillait sans relâche afin de devenir le plus fort des Ninjas. Le prochain Misukage, celui qui changerais les choses.

Lui aussi avait eu sa part de souffrance... L'épreuve de la Brume Sanglante, qui obligeait les aspirants ninjas à s'assassiner mutuellement lors d'un carnage horrible où chaque année un seul en réchappais, parfois plus quand les familles nobles étaient en jeu. Obligé d'entrainer son Kekkai Genkaï en secret, la peur au ventre qu'un autre Ninja ne le dénonce au Misukage. Obligé d'obéir à ceux qui avait massacré notre famille. De tous les Villages Cachés, Kiri avait la réputation d'être le plus impitoyable de tous. Et cela était mérité. Les Ninjas devaient êtres prêts, alors que le Troisième Conflit Shinobi était encore présent dans l'esprit des gens.

La mort dans l'âme, Setsuna accepta de m'initier au Ninjutsu afin de rejoindre les rangs de Kiri. Je partageais son rêve. Je voulais que son désir devienne mien? Je voulais venger les souffrances de ma mère. Mais la haine qui me consumait était trop évidente. Je devais apprendre à feindre, à mentir devant les Ninjas de Kiri. Taire mes sentiments, les enfouir. Et apprendre à être impitoyable, mais ce ne fut guère difficile pour la fille que j'étais devenue...

A 17 ans, deux ans seulement après mon arrivé, je fut déclaré apte à passer l'examen de la Brume Sanglante. C'est sans le moindre remords que j'exécutais mes pairs. J'étais doué pour ça, et on me surnomma même "la Fiancé de Zabuza". J'appris alors que Zabuza était un Juunin qui détenais le record d'exécution lors de cet épreuve, toujours pas dépassé à l'heure actuelle. Il était le "Démon du Village de Sang". Au fond de moi cette comparaison me flattais...

Taisant mes capacités latentes pour le Hyouton, je développais alors le Suiton et l'art de l'escrime. En effet, peu après mon initiation mon oncle avait reçu pour cadeau de la part de Zabuza une étrange épée. Une épée lourde, à la forme singulière. Plus proche de l'épluche patate que d'un sabre d'ailleurs. Mais mon oncle tenais à m'initier à cet art. Cela renforce mon bras. Mais m'éloigna de lui. Je sentais que les raisons de la générosité de Zabuza n'était pas totalement désintéressé... Mais mon oncle est le seul homme qui pouvais dissimuler ses pensées mieux que moi.

Je monta rapidement les échelons jusqu'au titre de Chuunin à la tête d'une équipe de 3 Genins. Ma spécialité restait les missions d'assassinats brutes. J'étais moins doué pour les batailles de fronts. Et bien sur, les Ninjas de Kumo constituaient mes proies préférés, ce pourquoi ils peuvent remercier mon défunt salaud de père.

La vie commençait à prendre une tournure monotone jusqu'où jour ou tout bascula, de nouveau. Nous étions alors en compagnie de Zabuza et de Kisame, un Ninja dont le visage m'inspirait plus que du dégoût. Ces derniers voulaient me présenter leurs dernières trouvailles : Suigetsu. On disait de lui que son art de tuer égalais celle de Zabuza son mentor. c'était un garçon charmant, toujours un sourire aux lèvre. Un sourire de sadique bien entendu. Pendant que nous discutions, une douzaine de Ninjas apparurent soudain autour de nous. C'est à ce moment que mon oncle fut arrêté par la garde personnelle de Sandaime Misukage. On l'accusait de complot, de meurtres sur émissaire du clan Tora de Kumo et de trahison. Je tombais dénue. Non pas par cette nouvelle, car je savais à quel point mon frère saisirait n'importe quelle occasion pour renverser le Sandaime Misukage vieillissant, mais parce qu'il ne m'en avais rien dit.

Pendant une fraction de seconde je sentis pour la première fois que j'étais un osmose avec d'autres êtres. Zabuza et Kisame avait le regard dur, prêt à sortir leurs armes. Suigetsu allongea son sourire, prêt à suivre les mouvements de son idole, J'étais moi même hésitant sur la conduite à tenir : devais je protégé mon frère ? Et si oui, pourrais je compter sur le soutien de son équipe ou bien s'opposeraient ils a moi ? Ils avaient envie de meurtre, mais contre qui se dirigeait elle ?

Analysant calmement la situation, je sortis mon kunaï et le planta dans le crane du Ninja qui tenait mon frère. En une fraction de seconde Zabuza et Kisame sortirent leurs épées. En cas de conflit, je ne tiendrais guère longtemps contre deux des cinq Ninjas réputés les plus puissants de Kiri avec mon frère. Mais mon sens du discernement ne me fis pas défaut. Kisame repoussa deux Ninjas avec son impressionnante Samehada, tandis que Zabuza décapita nette celui qui tentait de m'attraper par derrière. Suigetsu lança des shurikens sur l'un qui tentais de fuir, le plantant dans le dos. Mon oncle abattu froidement deux autres qui tentaient d'utiliser leur Jutsus, et Kisame massacra le dernier aisément.

Une fois le carnage terminé, je demandais des explications. Setsuna m'expliqua alors ce que je ne savais pas. Avec quatre autres Ninjas, ils avaient formés une organisation dont le but était de prendre le contrôle de Kiri. Zabuza désirait le pouvoir plus que tout, Kisame désirait nourrir Samehada du sang des dirigeants de Kiri et mon frère voulais venger les Fubuki, bien évidemment. Son art était d'ailleurs la clé de l'opération, car le chef secret de cette organisation savait bien que le Suiton perdait grandement en efficacité face au Hyouton des Fubuki. Une leçon que Zabuza, d'ailleurs, n'oublierait pas de retenir dans l'avenirt...

Je voulais rejoindre mon oncle, l'aider, tout comme Suigetsu mais il jugeait cela trop dangereux. Nous étions trop jeunes, pas assez expérimentés. S'ils échouaient et qu'ils mourraient nous pourrions alors reprendre le flambeau. S'ils échouaient et qu'ils devaient fuir nous les servirions de l'intérieur de Kiri. Enfin s'ils réussissaient nous fêterions tous cette victoire dans le sang du Conseil et du Misukage. Apparemment ils ne s'attendaient pas à être découvert si tôt. Le plan n'était pas au point mais Zabuza en avait assez d'attendre. Ils réuniraient le groupe ce soir et provoquerait leur coup d'état.

Je me voyait relégué au second rang... Etait ce parce que j'étais une femme, jugée trop faible ? Ou bien parce que même emplis d'envie de carnage, mon oncle m'aimait tant qu'il la préservait de cet acte audacieux mais aussi quasi-suicidaire ? J'aurais la réponse à cette question plut ^tot que je ne pensais...

Le coup d'état eut lieu... et rata. De nombreux Genins et Chuunirent moururent durant l'échange entre le Conseil de Kiri et Les Sept. Trois des Sept Katanas de la Brume périrent des les premiers instants de l'assaut. Le Misukage fut blessé, plusieurs anciens tués, mais le Conseil survécut. Zabuza et Kisame avait fuis, chacun de leurs cotés. Suigetsu s'était sagement abstenu de se mêler du carnage, tant il était sur de la victoire de son idole. Dans la fuite, Setsuna fut grièvement blessé. Il savait que ces jours étaient comptés. Sachant que son élève serait forcement soupçonné, il décida alors de me donner son arme. Et il m'ordonna de l'achever. Si je rapportais sa tête, le Misukage me pardonnerait car nul ne savait que nous étions du même sang, celui des Fubuki. Alors faisant taire la dernière émotion d'amour qui subsistait en moi au profit de la froide et implacable logique imposé par la réalité, je transperçais mon oncle bien aimé et mon mentor. Setsuna Mayuri... Non Setsuna Fubuki.

Une enquête eut lieu mais je ne craqua pas sous la pression. Je déclarais ignorais le agissements de mon maître. J'avais été trompé comme tout le monde. J'affichais mon dévouement au Sandaime Misukage. Quelques semaines plus tard, profitant de l'affaiblissement provoqué par le putch, nous fûmes attaqués par le suicidaire clan Kaguya au complet. Je fus alors la première à effectuer un carnage dans les rangs ennemis, ne laissant la vie qu'à un jeune gamine dont le corps ne semblait pas être affecté par ma lame. Fatigué bien avant ce jeune prodige, je le laissais aux autres troupes quand celui ci décida de fuir, voyant tout son clan massacré autour de lui.

Chapitre 3 : Confrontée à la Guerre

[ Je crois que l'histoire de votre forum change à ce niveau là. J'essaie d'adapter comme je peux. Merci de me corriger au cas ou ^_^ DU coup je passe à la troisième personne.]

Le temps s'écoula inlassablement. Joie fut de constaté que le Sandaime ne vécut pas longtemps encore sur le trône. Peu d'années après le coup d'état, Zabuza accompagné d'un jeune prodige du nom d'Haku, du même clan que Itsumi, fut nommé Yondaime Misukake après la mort du Sandaime. Nomination appuyé par nombre de Ninjas, dont Itsumi qui voyait là une opportunité inespéré. Il annula les lois concernant les clans et leurs massacres. Kiri gardait son caractère fort mais se rouvrit aux autres Villages. On vit même des membres du très élitiste clan Hyuuga à Kiri. Zabuza voulais faire du Village Caché de la Brume un pays fort. Et décision fut prise de maintenir l'alliance avec Oto : le Village Caché du Son. Crée par un renégat de Konoha, un Saninn légendaire du nom d'Orochimaru, ce Village réunissait tous les Nukeninn de la région et leur promettait. Il les unifiai en leur parlant de revanche, de pouvoir... Autant dire qu'avoir un Village fondé sur une telle instabilité et avec tant de Ninjas réputés pour leurs bassesses n'avait rien de glorieux ou de réjouissant pour Kiri. Mais le Misuakge décidais. Face à l'alliance Konoha-Suna, il n'avait guère le choix. Finalement Itsumi s'attrista de constater que une fois parvenu au pouvoir, Zabuza tendais à reprendre les mêmes défauts que ses prédécesseurs. A savoir le sacrifice d'un plan à long terme pour satisfaire une lubie de court terme...

Mais Itsumi tint ainsi la promesse à son oncle : l'honneur du clan Fubuki était vengé. Et la promesse faite à sa mère : elle avait survécut et était devenue forte dans ce monde qui s'assombrissait de jour en jour. Le moment arriva où Itsumi s'interrogea sur son Destin. Elle avait accomplis en grande partie ces buts alors que faire ? Elle songeais à se retirer. A partir loin, pour voyager. Le vide gagnais son âme peu à peu...

Mais cela ne devait pas durer. Konoha, dans le but de punir l'allié de celui qui les trahis il y a si longtemps, envoya une équipe expéditive composé de l'élite de ses troupes pour exécuter le Misukage, La mort de Momochi Zabuza, Yondaime Misukage de la main de Sasuke Uciwa, le dernier de son clan, bouleversa le semblant d'espoir qui régnait dans con coeur. Cela déclencha une réaction hostile de la part d'Orochimaru qui agis envers Suna puis Konoha. Un nouveau Misukage fut nommé qui tente tant bien que mal d'assainir la situation avant de finalement décidé d'entrer lui aussi en guerre. Iwa et Kumo, rivaux éternels, décidèrent d'entre eux aussi dans la danse, profitant du jeu des alliances pour tirer leurs épingles du jeu. Des organisations terroristes comme l'Akatsuki et les Fils de l'Entropie ajoutèrent au chaos ambiant. La Quatrième Guerre Ninja débuta.

Quatres années de conflit. Un vrai carnage recouvrit la terre de sang. Itsumi servis son village tant qu'elle put mais la foi n'y était plus. Intelligente et réfléchi, elle voyait que la guerre s'enlisais dans une durée indéterminable et qu'elle faisais monté le taux des morts à un niveau inégalé par les précedentes. Les Seigneurs voyaient leurs or dilapidés pour défendre leurs frontières dans une guerre provoqué par les Ninjas. Les paysans voyaient leurs champs brulaient. Les commerçant et les artisans avaient leurs boutiques dévastaient par le troupes de tous les pays. Les petits Villages comme Ame (Pluie) étaient balayés au fur et à mesure. C'était une guerre totale.

C'est alors que vint la Solution. A la guerre ? Peut être... Armés d'un métal inconnu, les Daimyos ordonnèrent à leurs troupes de se retourner contre les Ninjas de leurs pays respectifs. Pris au dépourvu, la nouvelle arme mis aux mains des Seigneurs fit un carnage parmi les Shinobis. Beaucoup des compagnons de Itsumi moururent ou disparurent dans la nature. Kiri n'existait plus que comme symbole, car c'était du chacun pour soi ou peu s'en faut. Le Misukage avait disparut, ou du moins Itsumi n'arrivait pas a rentrer en contact avec lui ou ses proches.

Seule son adresse à l'épée permis à Itsumi de s'en tirer face aux troupes de soldats nouvellement armés. Mais seul, sa survie était gravement remis en jeu. Elle préféra alors entrait dans la clandestinité la plus totale et changea son nom de naissance pour celui, factice, de son oncle : Mayuri. Il semblait aussi que Fubuki n'aurait pas été un excellent choix non plus... Se servant de son argent amassé et de son physique pour se faire une place, elle s'installa comme directrice d'un petit cabaret indépendant au sein du pays de la Foudre. Le Seigneur de ce pays était l'un des concepteurs du métal, d'après les rumeurs, et Itsumi croyait au proverbe "Être proche de ces amis mais encore plus proches de ses ennemis".

Elle entendis par la suite des rumeurs. Certains Ninjas auraient fondés un nouveau village caché, quelque part. Certains disaient dans les montagnes de Kumo, d'autres au sein d'une forêt caché de Konoha. Des théories farfelues parlaient d'un royaume sous-marin, voir d'un village volant grâce à des hélices tournant au chakra... On parlait aussi de ninjas traîtres à leur rangs, qui traquerais leurs pairs au profit des puissants... Mais Itsumi n'a jamais pu confirmer aucune de ces deux rumeurs. La plupart des Ninjas s'étaient réunis par affinité et se forgeaient leurs propres territoires loin des capitales des pays, réunis au sein d'une faction informelle : le Seigo Senchi.

Itsumi était un peu perdue dans sa nouvelle vie... jusqu'au jour où elle fut contactée par un ancien ninja de Kiri : Ishida Sora. Il était un marchand itinérant qui répondais au nom de Seiko Soichi desormais. Itsumi le reconnus immédiatement mais ce dernier fit mine de l'ignorer. Mais Itsumi n'était pas dupe et elle insista. Puis le prenant à part pour lever le mystère sur ce changement d'identité il lui dit ces mots :

"Tu es dans le spectacle ? Fascinant ! Je participe à une réunion de partenaires commerciaux et artisanaux à la capitale dans une semaine. On va y comparé nos... prix, nos méthodes. Tu pourrais ptet ouvrir une boutique ? Mon père est un excellent entrepreneur je suis sur qu'il pourra t'indiquer..."

Il prit un air plus sombre, sa voix se faisant plus rude :

"La meilleure façon d'utiliser tes talents, Mayuri-chan."

Et c'est ainsi que tout commença...

Chapitre 4 : Itsumi Mayuri, pour vous servir.

FIN.

Style de combat :

Itsumi analyse toujours les forces en présence. Elle commence généralement par utiliser son épée, afin d'économiser son Chakra et d'analyser les techniques/tactiques de sa cible. Si l'adversaire est coriace, elle utilise alors le Ninjutsu de type Suiton afin de le vaincre. Enfin elle utilise le Hyouton pour achever les ennemis trop coriaces.

Houmei Kongen :

"Les sociétés fondés sur l'utopie de l'union ont généralement une durée d'existence plutôt courte, n'en déplaise aux dirigeants du Houmei Kongen. C'est une cité utopique au mieux, un piège grossier pour attirer les Ninjas crédules, au pire."

Ningamen :

"Ce sont mes ennemis. Non pas que je vois en eux des traîtres, car l'instinct de survie est ce qui doit nous guider sur le chemin de la Vie, mais car ils sont les jouets des Seigneurs et cautionnent leur génocide. Quand bien même, on ne peut tuer ce qui ne peut être vue."


Seigo Senchi :

"Je me demande ce qui est le plus terrifiant chez eux ? Leur acharnement à massacrer tous ce qui passe ou leur stupidité sans limite qui les fait se croire "libre". Quelques uns sont intéressants, la plupart sont à laissés sur le bas coté."

Bien ! Etant donné que les admins ont pas mal de boulot en ce moment je vais faire en sorte de donner mon avis, et on me corrigera en temps voulus si je me suis trompé.

Alors ben moi j'ai beaucoup aimé ta présentation, l'histoire de la douleur forcée qui est obligée d'effacer les sentiments me plaît. Mais tu t'en doutes il y a quand même quelques bricoles qui buguent.

I : Les Fautes d'Orthographes. Alors il y en a pas trop mais tout de même ça peut-être génant à la compréhension. La concordance des temps fait aussi quelques légers ravages.

II : La rencontre avec l'oncle. Il a quand même une souplesse d'esprit incroyable cet homme. XD Tu disparais pendant 7 ans pour t'enfuir de la guerre menée contre le clan Fubuki et tu réapparais dans les geôles en le demandant et ce cher monsieur te croit directement :p

III : Toujours au niveau de la prison (c'est à mon sens là où il y a le plus d'incohérences) je trouve que ce serait intéressant que tu décrives quelques tortures qu'on aurait pu te faire subir. Après tout tu as débarqué ici tu pourrais être un espion tu ne connais pas le nom de famille que ton oncle a adopté. Le gouvernement de Kiri est en droit de te demander des explications (avec des machettes électriques et des coups de fouets cela va de soi) ce qui pourrait encore plus amplifier le côté froid et distant de ton personnage.

Essaye de paufiner ces détails et pour moi ce sera une excellente présentation

EDIT : J'avais oublié : La guerre dure 6 ans et non 4, et le Daimyo n'était pas en place avant les guerres ninjas. Après j'arrête de te faire chier XD

Edit de Tsu: Je barre le coup du Daiymo parce que si y avait bien des Daiymo avant la guerre. Pour le reste je la ferme et je mange mes pates parce que j'ai pas lu.

Merci de votre attention ^_^ Avant de modifier la story je veux juste préciser quelques petites choses :

Citation :

I : Les Fautes d'Orthographes. Alors il y en a pas trop mais tout de même ça peut-être génant à la compréhension. La concordance des temps fait aussi quelques légers ravages.

J'avoue ! Je m'active à la correction !

Citation :

La rencontre avec l'oncle. Il a quand même une souplesse d'esprit incroyable cet homme. XD Tu disparais pendant 7 ans pour t'enfuir de la guerre menée contre le clan Fubuki et tu réapparais dans les geôles en le demandant et ce cher monsieur te croit directement :

J'ai du mal écrire mon texte ou tu as mal compris la désolé. Je ne disparais nulle part c'est plutôt lui ! Je précise que mon oncle c'est le petit frère de ma mère qui n'a que quatre ans de plus que moi. Il est parti pour Kiri vers l'âge de 14 ans, ce qui fait que nous avons été élevé ensemble, presque comme un frère et une soeur. Logiquement j'avais donc un peu moins de dix ans quand il est parti de chez le bâtard qui nous à élevé et notre admirable maman ^_^ Normal qu'il me reconnaisse de vu à Kiri.

Citation :

Toujours au niveau de la prison (c'est à mon sens là où il y a le plus d'incohérences) je trouve que ce serait intéressant que tu décrives quelques tortures qu'on aurait pu te faire subir. Après tout tu as débarqué ici tu pourrais être un espion tu ne connais pas le nom de famille que ton oncle a adopté. Le gouvernement de Kiri est en droit de te demander des explications (avec des machettes électriques et des coups de fouets cela va de soi) ce qui pourrait encore plus amplifier le côté froid et distant de ton personnage.

Et bien... J'avoue que la flemme mélangé à une certaine envie de ne pas trop faire passer mon post pour les -18 ans m'a forcé à taire ces passages, qui effectivement étaient dans dans mon esprit. Je voulais pas en faire trop. Maintenant si c'est le Vil Serpent lui même qui m'incite à détailler tout cela... Et bien soit ^_^ Allons y pour la ravage story

Citation :

J'avais oublié : La guerre dure 6 ans et non 4

Alors là possible que je me sois trompé j'en discutais avec un "chaneur. J'ai cru comprendre que la quatrième guerre en elle même dure quatre "ans, et que les deux années qui suivent sont plutôt dus à la Purge non ? La Purge c'est fait en parallèle de la guerre ou bien à t'elle été une rupture de celle ci. J'avoue que j'ai pas trouvé la réponse précise de cette question. Je suis parti du principe que la purge était suffisamment brutale et importante pour que la Quatrième cesse dessuite et que mon perso commence sa vie de clandestin. Dites moi si je me trompe ! Merci d'avance !

Note : Je me décris comme possédant l'une des Sept Epées des Sept Katana de la Brume. C'est pour coller avec l'arme monstrueuse de mon avatar. Mais on m'a aussi dit que ces armes avaient disparues pendant la guerre ? Me confirmer alors si elle à des capacités spéciales ou pas ! Si c'est pas le cas c'est pas tellement grave, sa forme bizarre n'aura alors qu'une consonance symbolique ^^


Encore merci de ton attention Orochimaru !

Tout d'abord pardon maîtresse Tsu pour avoir parlé trop vite XD

Deuxièmement : ta question concernant la purge. Effectivement, la guerre ninja dura 4 ans, et la Purge 2, cependant les actes de violence prononcés durant l'extermination des ninjas font en sorte que la purge soit considérée comme partie intégrante de la guerre. ^^

Pour le coup de l'oncle, effectivement, j'ai dû mal lire puisque je n'avais pas compris ça je m'en excuse. Le passage de la prison, je t'encourage de ce pas à forcer sur le côté choquant, peu importe les gosses après tout ils avaient qu'à pas lire XD Moi je veux savoir ! XD

Les 7 épées de Kiri sont en cours de création. Il faudra voir si tu peux en posséder une, selon moi il n'y a aucun problème mais bon comme c'est en cours de réédition faudra se renseigner après si tu n'y vois pas d'inconvénient on réglera ce problème plus tard. MP moi quand tu auras fini ton édition !

[ Ne pouvant insérer ce passage dans le chapitre 2 à cause du nombre de caractères, j'écris la description de cette scène ici. ]





Au bout du troisième jour, les gardes des geôles de Kiri me firent sortir de la cage où j'étais enfermée. Mais ce n'était certainement pas pour me libérer, loin de là. Je troquais mes chaines lourdes m'attachant au mur contre des entraves plus légères sur ce qui semblait être une table de torture. Des traces de sang séchés y pourrissaient encore. Mais pas nourri depuis trois jours et n'ayant quasiment pas dormi, j'avais du mal à prendre conscience de ce qui m'entourait. Attachée à cette table je me sentais incroyablement impuissante. Puis quelques secondes plus tard je vis un Ninja grand et fort, le visage balafré au niveau de l'oeil gauche. Il avait le regard emplis de plaisir quand il me vit, à demi nue, juste en face de lui. Il dévoila un Parchemin Ninja et fit apparaitre une caisse noir juste à coté de moi. Je crachais alors un tas d'insulte pour faire baisser la peur qui montait en moi. Celui qui se présentais comme mon futur bourreau me tint alors son discours :

"Kiba Akimii, pour vous servir. Mais que vois je ? Voila une magnifique oeuvre sur laquelle exercer mon art ! Le corps jeune, la peau d'ébène... Et regardez ce visage, pas l'ombre d'une cicatrice. Si parfait..."

Puis il commença à sortir, très lentement, ses instruments de tortures de la boite. Chevalets, scalpels, marteaux... Cette boite semblait cracher tous les instruments coupants et contondants que cette Terre ait jamais porté. Je compris qu'il faisait exprès de me les montrer ainsi. Rien que la vue de ces horreurs devaient en faire craquer plus d'un. Mais je n'étais pas de ce genre là. Mon oncle était dans les parages. Je devais absolument tenir ma langue. Si mon origine était dévoilé, j'étais morte dans l'instant... Pire une enquête pouvait être menée sur Setsuna... Mais par tous les dieux, où était il celui la !

"Bon avant que nous commencions les règles imposent que je vous demande de répondre à mes questions. Elles sont simples : qui êtes vous ? D'ou venez vous ? Et pour quelle raison trainiez vous prêt de Kiri ?"

Je ne dis rien. Même pas un trait d'esprit. Je devais me conditionner à me taire. Se préparé.

"Bien cette formalité passée, je vous remercie de me laisser travailler. Vous pouvez crier bien entendu, mes oreilles en ont l'habitude. Bon par quoi allons nous commencer. Pour une belle plante comme vous je dirais... Allons ne soyons pas trop gourmands. Je vais commencer par un simple nettoyage du corps. Voyons les ongles tout d'abords."

Et disant cela, il se servis d'une pince qu'il planta dans l'ongle du pouce de ma main droite. Puis il arracha mon ongle le plus lentement possible, histoire de me faire savourer la douleur le plus longtemps possible. Courageuse, je retins mon cri. Une fois l'ongle extrait, il sourit et me dit :

"Pas de cri ? Ah bien j'adore travailler dans le silence. Je vais vous remercier en vous révélant un secret. Vous savez la torture comme interogatoire n'est pas trop efficace. Sous la douleur, un homme révèlera pratiquement tous ce que vous voulez. Faire la part de vérité et de mensonges n'est pas évident. C'est une perte de temps que de vérifier la véracité des informations... Alors j'ai ma propre méthode. Je fixe une date en secret à laquelle je décide que ce que vous me dites est vrai. Puis j'arrête. Vous pouvez donc dire ce que vous voulez, je n'arrêterais pas avant l'heure que j'ai décidé. Et si à ce moment làj'apprends que vous m'avez menti..."

Il approcha alors son haleine putride de mon visage, balada ses mains sur ma poitrine nue et murmura :

"Les autorités de Kiri n'aiment pas trop mon style, bien que je sois le meilleur dans ma catégorie. Du coup, toutes les deux trois heures on envoie un laquais surveiller mon travail. A ce moment là, il vérifie que tu as répondu à mes questions, pour ne pas prolonger inutilement la torture. Je déteste ça. Cette séance ne s'arrêtera que quand j'aurais achevé mon travail sur toi. Alors si jamais il te prendrai de déblatéré des vérités lorsqu'il entrera..."

Une lueur de folie passa dans ses yeux :

"Je t'arracherais la langue."

Une grande peur m'envahit. Quel enfoiré ! Que jeme taise ou non je serais torturée ! Disait il vrai ? Etait il un tel sadique, ou bien était ce une autre manoeuvre pour me déstabiliser et me forcer à tout avouer maintenant ? Je me mordis les lèvres pour m'empêcher de hurler de peur. Il reprit sa pince et déclara :

"Bon nous en avons 19 autres comme ça. C'est parti pour le spectacle, gamine."

Et la torture commença...

Tous mes ongles avaient été arrachés, y compris ceux de mes pieds. J'appris alors que les nerfs contenu dans nos pieds étaient plus sensibles que ceux de nos mains, car la douleur à supporter à ce moment là m'arracha des cris de bêtes. Lui semblait y prendre du plaisir. Quand le garde passa pour un compte rendu, il déclara qu'il y aurait beaucoup de travail avec moi, probablement des jours entiers. Mais dévoué au Misukage, il ferait tout son possible pour que je dise la vérité. Puis il me rendit au grade pour que l'on me remette dans ma cellule, me gratifiant d'un clin d'oeil. En mon for intérieur, je jurais de buter cette enfoiré si jamais l'avenir m'en offrait l'occasion.

Le second jour, il s'attaqua à mes mains et mes pieds. Prenant un marteau, il s'appliqua à me briser l'ensemble de mes doigts. Mais je ne dis rien. En fait j'avais l'impression de sombrer dans la folie. Mon esprit tentait de s'échapper de mon corps, pour me soustraire à la torture. Mon tortionnaire changeais de visage, il prenais celui de mon père que j'avais tué. Je me mis alors à combattre la peur par la rage. Cela fonctionna un peu, mais mon tortionnaire s'appliquais à parler de temps à autres afin de me perturber encore plus. Je n'ai que quelques souvenirs de ces paroles de sadiques lors de cette seconde journée :

"La dernière fois que j'ai torturé une femme, on n'avais pas encore inventé le chalumeau. Je me demande la couleur que prendrais ta peau magnifique si..."

" Tu sais même si on te relâche, tu ne seras pas très utile sans tes mains. Tu devrais peut être me cracher quelques vérités avant que je ne m'attaque aux jambes ? Tu pourras au moins te reconvertir dans la prostitution si peux encore marcher..."

" Et bien pas une seule parole cohérente que des cris ! J'admire ton intérêt pour la poursuite de mon oeuvre. La journée est finie, le garde va arrivé. A demain. Nous commencerons l'opération "Nettoyage de peau", je suis sur que tu auras de nouvelles sortes de cris à me faire entendre..."


Troisième jour...

Quand on me ramena à la table d'opération, j'avais à peine conscience d'être transporté. Une fois attachée, mon salopard de tortionnaire déclara :

"Ah ravis de te revoir. Bon il parait que ton histoire à provoqué de vives inquiétudes parmi les Juunin du Village. On m'a demandé de te faire parler et d'accéléré les choses. Alors commençons par quelques questions d'usages : Comment t'appelle tu ? Ou est tu né ? Qui sont tes parents ?"

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"Bien ! J'ai déjà fais chauffer mon instrument ! Commençons..."

Muni d'un chalumeau à la flamme fine mais intense, il s'attaque à mes fesses et à mes reins. Je lui hurlais d'arrêter. Il s'exécuta et m'écouta :

"Je m'appelle Itsumi. Je suis né dans ce pays, dans un petit village. Mon père est un noble, il est mort quand j'étais jeune. Ma mère aussi. Je suis orpheline."

"Bien. Mais j'ai besoin de plus de détails si tu veux que j'évite de nettoyer ton visage tout de suite... Ton père était vraiment noble ? Quel étais son nom ?"

Un sourire aux lèvres je répondis :

"Papa..."

Pour la première fois je vis de la colère dans ses yeux. Il me gratifia d'un "Salope" et s'acharna alors sur ma poitrine. Nous les femmes, ayant les tétons particulièrement sensibles, la douleur présente dans cette zone me fis m'évanouir. Je fus réveillé par un sceau d'eau froide qu'il me balança au visage.

"Ne t'endors pas quand j'exprime mon art sale trainée ! Peut être que si je m'occupe d'une partie encore plus senssible de ton corps tu vas apprendre à me respecter."

Et la chaleur de la flamme s'approcha de mes cuisses. Mais avant le moment fatidique, je vis une main se posait sur l'épaule de mon tortionnaire. Une voix, familière, se fit entendre :

" STOP KIBA !"

Ce cri provenait d'un homme grand et beau, aux cheveux blonds comme les miens, la peau blanche. Mon tortionnaire qui ne s'attendais certainement pas à cette intervention hurla :

"De quoi tu te mêle Setsuna ? Ta nomination récente en temps que Juunin ne te donne pas le droit de me donner des ordres, gamin."

Setsuna... Mon esprit s'égarait. Cette scène était réelle ? L'inconnu qui portait le même prénom que mon oncle dit alors :

"J'ai la permission d'emmener la captive. Il s'agit de Itsumi Nakoto, du village d'Itaka, et j'ai promis à ses parents, envers qui j'ai une dette, de la former en tant que Kunoichi. Pressée d'apprendre elle est stupidement venue me rejoindre plutôt que d'attendre mon arrivé. J'en ai déjà parler au Conseil. Voici leur ordre."

Mon tortionnaire lus et relus plusieurs fois la lettre que lui tendis. Dégouté il laissa celui qui était mon oncle me libéré de mes entraves. Je tombais dans ses bras murmurant son prénom, proche de l'avnouissement. Avant de m'évanouir je l'entendis dire :

"Boucher de Kiba... Je vais convoquer les medical nin Itsumi. Tiens bon."

Puis ce fut le trou noir...

D'après ses dires je dormis durant plus d'une semaine. Les meilleurs medical nin de Kiri s'attelèrent à faire disparaitre les traumatismes physiques sur mon corps. Mais il ne pourrait rien pour mon esprit. Quand je me réveillais, mon oncle expliqua qu'il n'a su ma capture que trop tard, car il était en mission. Lorsque cette affaire lui est parvenue, il à immediatement inventé ce mensonge et obtenu ma libération pret du Conseil. Il était devenu un Juunin respecté, un homme plein de potentiel pour le Misukage. Je lui dis alors que dés que je pourrais marcher de nouvea, j'arracherais la gorge de ce chien de Kiba. Mais mon oncle avais d'autres projets pour moi. Il me dit que je devais contenir ma rage à partir de maintenant. Les taire, comme j'ai tu mes paroles pendant la torture. Il vit que j'étais forte. Comme lui. J'étais une Fubuki.

Validé avec 11 XP et le grade de Chuunin ^^

Bonne présentation. Attention tout de même un peu à l'orthographe