Plus on grimpe sur la montagne, et plus la température baisse. La végétation change, les arbres tropicaux se transforment en pins ; les animaux se font plus rares et font moins de bruit, on entend d'autant plus l'écoulement de l'eau ; la rocaille tranchante se dévoile et les pentes deviennent moins douces ; l'oxygène commence à manquer mais l'air est presque toujours aussi humide. On traverse les nuages et finalement, on les dépasse, et là c'est du chocolat pour les yeux, du chocolat blanc précisément. S'étend la blanche voûte nuageuse, telle un océan de lait, percée par des îlots de montagneux dont on aperçoit cette fois-ci les sommets. La journée, le ciel est bleu, le soleil brille de ses rayons et sa lumière se reflète sur la neige, s'il y en a, et aux nuages, ce qui rend l'endroit très lumineux. Puis la nuit, la voute stellaire tentera de vous éblouir de ses milles feux. A presque sept milles mètres, il fait frais, mais la beauté des lieux inspirera les plus poètes d'entre nous.