Horaï marchait tranquillement dans les rues de Suna. Il s’était levé ce matin avec une pointe de mélancolie. Sa vie d’avant lui manquait. Pour le moment il ne trouvait pas la vie d’un ninja si trépidante que cela. Mais après tout il n’était qu’un chounin qui venait à peine de monter la troisième marche d’un escalier qui l’emmènera peut-être au rang de kage, même si il convoitait le rang de Jounin. Le jeune Ilakar était pour le moment en train de se demander ce que sa mère avait voulut dire par « va chercher ton salaire à la banque ». Oui, ce matin sa mère lui avait ordonné de faire cela. Il ne savait même pas qu’il avait une paye. Mais bon, tant qu’à faire, lorsque l’on en a une, autant aller la chercher.
Ce fut donc après avoir marché un bon kilomètre pour aller se retrouver au centre du village caché qu’Horaï put se rendre dans la banque, se faisant ouvrir la porte par un portier plus qu’aimable. Notre héros put donc se rendre ensuite à un guichet. Une sorte de dame, car elle ressemblait à quelque chose de moisi, lui demanda alors ce qu’il voulait. Le jeune garçon répondit qu’il voulait sa paye. La vieille dame, qui aurait dû être à la retraite à cet âge, lui demanda ensuite quel était son prénom. Horaï répondit gentiment par Horaï Ilakar.
Ce fut après cette petite discussion que le jeune homme put se rendre compte de la chose. Il venait de disposer de 100 gils pour avoir ouvert un compte. Sa mère lui avait dit n’importe quoi. Il posa 20 gils sur son compte. Autant dire qu’il n’avait jamais eut autant d’argent dans sa poche. Mais qu’allait il pouvoir en faire. Comment pouvait-il les dépenser? Pour cela il n’avait pas grand-chose à faire, c’était soi la pharmacie soit l’armurerie. Et puisque le jeune homme avait ce qu’il fallait comme armement ainsi qu’équipement il fallait mieux se retrouver à la pharmacie. Les pilules et potions y proliféraient et elles étaient très utiles en cas de danger de mort lors d’une mission ou encore en combat…[i]
*Je crois que j’ai fait une bonne affaire en devenant ninja. Si en étant étudiant je gagne cela je ne sais pas ce que je gagnerai lorsque je serai Jounin…*
[i]Puis, ce fut avec cette pensée extrêmement joyeuse que le garçon s’en alla. Valsant dans les rues de Suna. Au milieux des gens insignifiants et sans intérêt…
[20/100 déposés a la banque]