Cela faisait maintenant plus d’un jour que Seigi était devenu Genin. Il avait parfaitement réussi ses entraînements, ceux qui ont suivis sont parcours peuvent le confirmer. Il eu tout de même quelques difficultés pour les accomplir et avait subit des dégâts de diverses envergures, mais il s’en était bien sorti.
Après avoir reçu leur diplôme, lui, Renji et Toshiro allèrent se balader en ville. Il faisait plutôt beau ce jour la comme si le temps partageait leur joie. Peu de nuages étaient présents, le soleil éclairait les montagnes de Kumo. C’était un spectacle magnifique qu’il était difficile d’observer habituellement. D’habitude, il fait plutôt gris et de nombreux éclairs s’abattent sur le village, d’où son nom, le pays de la foudre.
Seigi et ses compagnons très heureux en oubliait leur fatigue. Ils couraient, couraient comme des fous dans tout le village, de part et d’autre. S’épuisant ainsi durant plusieurs heures, ils s’arrêtèrent dans un endroit tranquille et discutèrent
« On a enfin réussi. » dit Seigi
« Ouai, et on l’a bien mérité. » répondit Toshiro.
« On a eu des moments de doute, de douleur, mais désormais rien ne pourra nous faire changer de vie. On est lié par notre bandeau, qui nous rappellera cette merveilleuse journée tous les trois, quand un moment de doute nous hantera. » Dit Renji.
« Tu as raison. Rien ne pourra se mettre en travers de notre route. » Affirma Seigi, pensif, il ajouta :
« Rien ne m’empêchera de devenir Raikage, rien ni personne. » se dit-il avec détermination
« Je me demande si nous serons dans la même équipe. » lança Toshiro, « Ca serait bien, on serait inséparable et imbattable. »
« Tu rêves un peu la. » lui dit Renji.
« N’empêche que ça serait bien… » Reprit Toshiro.
Seigi pensif, se demandait tout comme ses deux amis qui continuaient à se disputer à propos de leur future équipe, quand serait-il assigné à une équipe ? Sur quel sensei tomberait-il ? Serait-il assez fort pour lui permettre de réaliser son rêve, ou faudrait-il qu’il se débrouille tout seul en apprenant lui-même des techniques ?
« Peut m’importe, du moment que j’atteigne mon but ! »
La nuit tombant, chacun se séparèrent de nombreuses questions leur tournant encore dans la tête.
Seigi se dirigea vers sa maison. Lorsqu’il arriva, il vit les lumières allumées qui éclairaient le ciel voilé. Le peu de nuages qui étaient présents dans la journée, commençaient à se multiplier.
Passant le seuil de la porte, ses parents l’attendaient pour dîner. La maison n’était pas très grande, mais elle suffisait pour trois personnes, surtout que seule sa mère était 24//24 heures à l’intérieure. Lui, avait été très peu présent ces derniers jours, et quand il n’a pas d’entraînements, il ne reste pas dans la maison. Il sort le plus souvent avec ses copains, ou exceptionnellement il s’enferme dans sa chambre pour des raisons que seul lui connaît. Son père, quant à lui, travaille toute la journée car sans lui ils n’auraient même pas de quoi mangé un trognon de pain.
Il passa le seuil de la maison. Elle était composé seulement de cinq pièces : la cuisine, la salle à manger, deux chambres et la salle de bain.
Les pièces principales pour vivre, ce qui était amplement suffisant. Commençons par la cuisine. Elle n’était pas bien grande, une seule personne à la fois pouvait y pénétrer. Il y avait deux lavabos, ce qui permettait de faire la vaisselle plus rapidement. La famille de Seigi n’étant pas très riche, ne pouvait s’acheter un lave vaisselle. Ceci leur permettait donc de le remplacer.
Au dessus des lavabos, se trouvaient les placards dans lesquels étaient rangés les assiettes les verres, les poêles, les casseroles, tout ce qui servait à faire la cuisine et à manger. Les couverts, eux, se trouvaient dans des tiroirs qui longeaient le meuble des lavabos.
Ce n’était donc pas une cuisine aménagée comme dans certaines maisons. Elle était plutôt petite, mais c’était mieux que rien. Seigi se contrefichait que sa cuisine ou même sa maison soient petites, tout ce qui lui importait était que sa famille et lui soient heureux.
La salle à manger maintenant. C’était la pièce la plus grande et majestueuse de la maison. D’innombrables bougies étaient dispersées un peu partout. La table se trouvait au cœur de la pièce. Quatre chaises étaient disposées autour. Chacun de la famille avait sa propre place, ceci marqué par leur nom qui était gravé sur les chaises. Le père de Seigi avait mi plusieurs jours à les graver.
La quatrième chaise aurait dû être pour le petit frère, où la petite sœur de Seigi, mais ses parents n’avaient jamais réussi à avoir un autre enfant. Personne ne savait pour quelle raison. C’est pourquoi, ils lui avaient prit un chien, en loccurence une chienne, mais qui désormais n’est plus avec eux.
Sinon, un magnifique lustre était accrochait au-dessus de la table. Son père l’avait récupéré dans un lieu où de nombreux gens jetaient de magnifiques objets. Seigi ne comprenait pas que les gens jètent ainsi des objets si chers. Cela lui était bien égal, car ils en profitaient.
Quand le repas fut près, ils se mirent à table. Ils discutèrent de tout et de n’importe quoi, jusqu’à ce que son père parle d’un sujet sensible.
« Sais tu quand tu seras assignés à une équipe ? » lui demanda-t-il.
« Non » répondit Seigi
« Tu n’as pas l’air d’aller bien » intervint sa mère
« Si si, c’est juste que je me demande sur qui je vais tomber et quand. Ca me tracasse depuis que j’ai eu mon diplôme. »
« Ne t’en fais pas. Tu es l’un des meilleurs de ta classe d’âge, tu as réussi tous les entraînements, tout ira bien. » Lui répondit sa mère pour le réconforter.
« Mmmmm » murmura Seigi.
Le repas terminé, Seigi se dirigea vers sa chambre.
La chambre des parents, Seigi ne peut pas la décrire. Il n’a jamais le droit d’y entrer. Il ne savait pas pourquoi, peut-être ses parents avaient-ils un secret, mais il ne voulait le savoir. Il ne voulait surtout pas violer la vie privée de ses parents. S’ils ne voulaient pas qu’il y entre, il ne le ferait pas.
« S’ils pénétraient dans ma chambre sans ma permission, je ne leur pardonnerai pas. »
Il passa donc devant, sans la regarder, et continua son chemin jusqu’à sa chambre. Elle non plus n’était pas bien grande, mais était très bien décorée. Lorsqu’on y pénètre, énormément d’émotions s’installent dans chaque bouffée d’oxygène que vous prenez. Quand on l’observe, on peut lire tout les moments vécus par Seigi, toutes les joies et toutes les souffrances qu’il a pu rencontrer.
Son lit est situé juste en face de la porte. A coté se trouve une petite table de nuit ou sont posés dessus deux photos et un réveil. L’une représente lui et ses parents, l’autre représente Showly. Tous les soirs avant de se coucher, il les regarde, comme si elles faisaient parti de sa vie. En face de son lit, il y a une fenêtre. La vue donne sur d’autres habitations et sur les montagnes de Kumo. Le soleil étant couché, la pénombre envahissait tout le village, mais la vue restait magnifique.
Sur les murs de la chambre étaient accrochés de nombreux posters de ninja et des différents Raikage qui avaient été nommés jusqu’à la création du village. Tous étaient aussi forts les uns que les autres, mais Seigi jurait que s’il devenait un jour Raikage, il serait le plus fort qui n’ait jamais existé.
Des photos étaient également accrochées, montrant son entrée à l’académie, ses premiers amis et pleins d’autres choses. Sa chambre est une vraie caverne alibaba.
Se couchant sur son lit, il repensa à son diplôme. Il se demandait vraiment quand est ce qu’il aurait la réponse. Fatigué et pensif, il s’endormit.
Quand il se réveilla, il était tôt. Du bruit s’élevait de l’extérieur. Renji et Toshiro essayaient depuis plusieurs minutes de le réveiller par la fenêtre. Seigi étonné, l’ouvrit. Soudain ils crièrent de joie
« Ah ben c’est pas trop tôt ! Ca fait 10 minutes qu’on est là » dirent ils
« Désolé. » répondit Seigi
« C’est rien, mais habille toi on va être en retard. » dit Toshiro
« En retard ? » demanda Seigi complètement désorienté.
« Ben oui, c’est aujourd’hui, ça y est. Tous les genin sont assignés à une équipe aujourd’hui. » Lança Toshiro.
Seigi bondit sur ses jambes et parti vite dans la salle de bain. Il en ressortit tout propre et habillé en moins de 10 minutes. Il courut jusqu’à la porte d’entrée, disant à peine au revoir à sa mère, son père étant déjà parti travaillé. Il rejoignit ses compagnons et partirent tout trois en vitesse à l’académie.
Ils mirent moins de 5minutes à y parvenir. Seigi tout essoufflé se demandait comment il avait pu oublier un moment pareil. Arrêtant de penser bêtement, il attendit avec impatience l’arrivée du sensei qui allait les répartir dans leur équipe respective.
Dans la salle régnait un silence pesant, tous les genin voulaient savoir avec qui ils continueraient leur formation.
Une heure plus tard, tout le monde était enfin dans une équipe sauf … Seigi. Il ne comprenait pas, pourquoi il n’avait pas d’équipe, peut-être l’avait-il seulement oublié. En conséquence, il demanda
« Sensei, vous m’avez oublié. »
« Quel est ton nom ? »
« Seigi »
« Ah oui, on m’avait prévenu. Je suis désolé, mais le Raikage s’est trompé, tu es passé genin par erreur, rend moi ton bandeau s’il te plaît. »
« QUOI ? Ce n’est pas possible » se dit-il, « Je ne suis pas accepté. »
Quelques minutes plus tard, après avoir rendu son bandeau.
« C’est un cauchemar, j’ai bien fait toutes les épreuves pourtant, et je les ai toutes réussi. Pourquoi ça m’arrive à moi, pourquoi ? »
Rentrant chez lui complètement anéanti, il abandonna avec regret son rêve le plus cher. Se sentant très mal, il se coucha en pleine après midi, quand tout à coup, il entendit un bruit lointain. N’y faisant pas attention, il resta là, sur son lit à contempler ses murs. Cependant, le bruit persistait et devenait de plus en plus fort. Dans un effort considérable, il essaya de comprendre d’où venait ce satané bruit.
Puis …
Il se réveilla en sursaut. C’était le matin et le soleil se levait.
« Ce n’était donc qu’un rêve ? » se dit Seigi.
Pour en avoir la confirmation, il fouilla le plus rapidement possible dans ses affaires pour voir s’il avait toujours son bandeau. Lorsqu’il le trouva, il en fut tout soulagé. Ce rêve étrange qu’il avait eu, venait sûrement du fait qu’il ne faisait que d’y penser, devenant complètement obsédé par ça. Ainsi ces craintes se sont transformées en rêve.
Oubliant cette affreuse histoire, il se prépara comme tous les matins, en attendant le jour crucial de sa répartition.