Présentation de Kazuma Tora

Nom: Tora
Prénom: Kazuma
Surnom: -
Sexe : Masculin
Clan : Tora
Âge : 31 ans
Groupe Sanguin: B+
Date de Naissance : 26 Octobre
Style de combat : Force brute
Grade désiré : Juunin

Description physique

Du haut de son un mètre et de ses quatre-vingt-seize centimètres, il est quelqu’un que l’on regarde rarement de haut. En fait, les personnes capables de réaliser cet exploit sont normalement ceux qu’il soulève au-dessus de lui ou son petit frère, Tamano Tora, qui est un centimètre plus grand que lui. Comment fait-il pour soulever si facilement les autres? Disons qu’il est grandement aidé par ses quatre-vingt-treize kilogrammes et que ce poids n’est pas le résultat de sa graisse. Bien que ses muscles soient bien visibles, ils ne dépassent pas les limites du trop énormes, ce dont il est plutôt fier car devenir un vrai char d’assaut serait pour lui très désagréable.

Ses yeux sont d’un gris presque transparent. La différence de couleur entre la pupille et l’iris fait un contraste des plus remarquables. Certains comparent même le gris de ses yeux aux nuages qui survolent constamment les terres de Kumo no Kuni. Ses cheveux, quant à eux, sont d’un noir ébène à couper le souffle. Le Juunin amène généralement ses cheveux vers l’arrière légèrement. Il laisse toutefois un toupet vers l’avant, ce dernier se rendant un peu plus bas que ses yeux, bien qu’il n’en est jamais encombré.

Pour le style vestimentaire, Kazuma n’est pas du genre à inspirer confiance. Ses habits, que cela soit le vêtements du haut ou ses pantalons, sont, comme ses cheveux, noirs, bien qu’ils soient beaucoup plus clairs. Le contour de son manteau sont oranges et il y a d’étranges épaulettes grises. Il laisse toujours son manteau ouvert, malgré le fait qu’il ne porte pas de gilet en dessous, ce qui laisse son torse visible. Il utilise aussi des gants qui laissent sortir ses doigts pour protéger sa paume lorsqu’il se bat. À ses pieds, il porte de grandes bottes noires, elles aussi, qui remontent jusqu’à la moitié de ses mollets.

Sur le côté gauche de sa poitrine, il porte un tatouage représentant les Tora, voulant toujours inspiré la peur chez ses ennemis de cette marque tout en faisant ainsi connaître l’emblème de son clan. Sur son oreille droite, il porte un piercing sur le lobe de son oreille, pour simple question de style. Il est bien sûr souvent armé d’une cigarette qui, encore une fois, simplement pour le look, bien qu’il commence petit à petit à apprécier le goût de cette chose.

Description de caractère

Comment pourrait-on décrire une personne comme Kazuma? Et bien, premièrement, si vous connaisse les types qui pensent qu’à frapper et ensuite poser les questions, vous avez déjà une bonne idée du caractère du shinobi. L’idée déjà fondé du ninja silencieux qui attend le moment opportun pour frapper son adversaire par surprise se voit complètement modifié en la présence du Juunin. Et s’il doit récolter des informations sur quelqu’un? Il vous répondrait sûrement qu’aucun homme resterait silencieux après quelques bons coups de poings dans la tronche, et vu la force de ses bras, c’est sûrement vrai.

Le sadisme, caractéristique craint par les élèves lorsque vient le temps de voir leur nouveau senseï. Kazuma, quant à lui, a de quoi faire réveiller cette peur. Maltraiter des aspirants ou des Genins? C’est un plaisir à lequel il ne se prive pas lorsque le temps est venu. En fait, c’est un peu une caractéristique qui lui vient de son clan, non pas pour le sadisme même, mais pour tout ce qui entoure la raison de son comportement. Comme tous les Tora, Kazuma croit en la loi du plus fort. Seuls les forts survivent tandis que les faibles, eux, ne serviront que de proies aux forts. Est-il aussi exigeant envers les autres pour les rendre plus forts? Ou encore est-ce seulement pour démontrer sa force?

Il est rare que le shinobi se mette à respecter d’autres personnes, mais cela arrive tout de même! Tout ceux qui réussissent à lui démontrer de bonnes aptitudes de combat réussissent à se forger une place dans sa liste des personnes respectées. Par contre, il ne cache pas son esprit de compétition énorme lorsque ces personnes se montrent à lui. Les personnes qui réussissent généralement à se forger une place sur sa liste sont les membres de son clan puisqu’il sait très bien que ces derniers ont vécu de grandes épreuves dès leur plus jeune âge.

Histoire

Petit prologue

Dans le texte suivant, je vais vous raconter ce que je suis et comment je le suis devenu. Je vais vous dévoiler la splendeur des Tora ainsi que ma perception sur ce qui s’y passe. Ce que je vous raconterai ne sera que la vérité, et si vous n’y croyez pas, quelques coups dans votre gueule devrait vous le faire comprendre...euh...je veux dire, que vous n’aurez aucune raison de douter. Alors, vous trouverez ma vie jusqu’à maintenant, que vous trouverez intéressante à coup sûr, ainsi que mes aspirations pour le futur. Vous pleurerez, vous aurez le goût de crier, certains iront chialer à leur mère, mais ça, c’est votre problème...

Une enfance chez les Tora

Comme vous le savez sûrement, je suis né à Kumo. À ma naissance, je n’avais aucun problème physique donc je fus gardé dans le clan. Déjà, je semblais plus musclé que la normale des nouveau-nés, sûrement dû aux gènes de mon père, un homme plutôt bien bâti. Mais bon, ce n’est pas pour me vanter, mais je suis désormais encore plus grand et fort physiquement que lui, alors je dois sûrement être exceptionnel. Bon, il y a aussi mon frère, Tamano, qui est encore plus gros que moi, mais les détails importent peu dans ce genre d’histoire. En parlant de lui, il est né quatre ans après moi. Par contre, je dois avouer que je suis plutôt fier de l’avoir comme frérot. Il est fort et fait honneur au clan, alors j’ai pas trop de problèmes avec lui...

Bon, pour revenir au plus important, donc moi, je vais enchaîner. Comme tout Tora, mon père a commencé à m’entraîner plutôt jeune. Déjà, je démontrais une force très grande et cela, même pour les gens de mon clan. J’étais en quelque sorte la fierté de la famille, bien que Tamano en est lui aussi devenu une...Lorsque je trainais en dehors de la maison familiale, j’étais un peu l’enfant qui cherchait les problèmes. Pensez pas que j’étais du genre à écrire de mauvais mots sur les murs, il n’y a rien de plus nul comme blague. Non, moi, j’étais plutôt du style baston. Parfois, je les commençais, mais j’étais souvent celui qui répondait. Par contre, les mots et moi, ce sont deux choses bien différentes. À cet âge, j’étais déjà une terreur! Bon, j’avoue qu’une terreur pour les mioches de six ans, ce n’est pas extraordinaire, mais il faut bien un début à tout.


L’épreuve de mes sept ans

Dans mon clan, il y a une épreuve créé pour former des enfants méritants. Qu’est-ce qu’un enfant méritant? Ce dernier doit être capable de se monter lui-même au sommet de la loi du plus fort, et c’est seulement là qu’il sera accueilli comme un membre à part entière des Tora. Cette épreuve porte le nom de Shiren et c’est à l’âge de sept ans que cela commence. Le but? Trouver son partenaire félidé dans la tanière d’une tigresse et ensuite se débrouiller trois ans seul avec l’animal. Tout ceci se déroule dans la steppe des Tora, un endroit considéré sacré par le clan. Certains nous traiteront sûrement de barbares pour organiser un tel système, surtout lorsque l’on regarde le bilan des enfants revenus, mais lpour survivre, il faut être fort, et c'était exactement la raison de cet événement. Bon, revenons à mon épreuve...

Tout le clan était réuni autour de moi avant mon départ vers les steppes. Il n’y avait aucune larme, et encore moins de compassion dans le regard des adultes. Était-il conscient qu'il m'envoyait certainement à la mort? Ou encore était-il confiant en mes chances de réussite? Encore aujourd'hui, je ne pourrais pas le dire. La seule chose que je sais, c'est que j'aurais préféré mourir là-bas que de faire honte aux Tora. J’allais ainsi rester les trois ans suivantes en pensant qu’à deux choses : à survivre et à mon nouveau camarade...

Le froid, c’était la seule chose que je sentait à ce moment là. J’étais pourtant habitué à des températures assez basses, mais là, il y avait une différence énorme. Ce ne fus que le début de ce qui me fis comprendre que malgré mon attitude de "brute", je ne connaissais rien aux vrais difficultés qui pouvaient nous faire face durant une vie...

[Arrêt de narration générale, entre dans le RP plus précis]

Je passai mon bras sous mon nez, cueillant ainsi la morve qui se cherchait un chemin vers l’extérieur. Cette dernière gela rapidement, formant ainsi une croûte dégoûtante sur mon avant-bras que je m’empressai d’enlever, le dégoût se lisant sur mon visage. Cela faisait des heures que je cherchais et pourtant, je n’avais rien trouvé qui ressemblait à un semblant de tanière, et franchement, cela me coupait les coui*** en quatre. Comment devais-je vivre trois ans avec mon compagnon animal si je n’étais même pas capable de le trouver? Mes yeux commençaient à se fatiguer de ne voir que le blanc immaculé qui m’entouraient et je plissais les yeux pour ne voir que d’une petite ouverture. Pendant mon voyage, je ne vis qu’un corbeau dont le noir attira facilement mes yeux devant cette blancheur. L’oiseau semblait porter un étrange duvet, ou bien c’était ses plumes qui me donnaient cette impression. Ma première réaction? Aller dans sa direction le plus rapide possible pour l’attraper. Par contre, cela ne se déroula pas comme je le voulais et je tombai dans la neige qui m’entravait et le volatile repartit dans le ciel.

Je restai dans la neige pendant quelques secondes. Je voulais me relever pour ne pas trop me geler, mais la seule idée de placer mes mains nues dans le froid me révulsait, déjà que je ne les sentais presque plus. Finalement, ce furent mes genoux glacés qui me décidèrent à agir, me faisant prendre en compte que cela n’allait pas être seulement mes mains qui gèleraient, mais mon corps tout entier. Je frissonnai soudainement, me procurant un délice chauffé pendant une seconde. Tout en frottant mes mains ensemble ou en me les réchauffant de mon souffle, je repris mon chemin. Ce fut environ trois heures plus tard que j’eus la plus grande chance de ma vie. Au loin, je venais de voir un tigre, proie à la bouche, qui se promenait, ramenant sûrement de la nourriture à ses petits. Je perdit ce qui semblait être la mère de vue, mais je réussis tout de même à la suivre grâce aux empruntes dans la neige. Cela ne prit que quelques minutes avant que je n’arrive à cette fameuse tanière.

La tigresse était beaucoup plus grande que ne l’avais pensé en la voyant de loin. Elle nourrissait ses bébés, mais je ne pouvais pas les voir puisqu’elle me cachait la vue. Déjà, j’était en admiration envers cette bête. Pouvait-il y avoir une autre créature qui imposait autant de respect dans le monde? Je ne pense pas. Je restai immobile, jusqu’à ce que la mère se tourne finalement vers moi, laissant ainsi voir sa portée. Il y avait deux petits tigres. L’un d’eux était la parfaite copie de sa mère. Son poil roux était magnifique et les rayures ne faisaient qu’amplifier cette merveille. Pourtant, mon attention se dirigea davantage vers l’autre bébé. Il était d’un blanc très pur et ses rayures formaient un contraste splendide.

La mère me fixait à un point tel que je sentais des épines me rentrer dans la peau. Je pris quelques secondes à remarquer qu’elle me jugeait, se demandant sûrement si j’étais digne de prendre un de ses petits ou si je ferais un bien meilleur repas que ce qu’elle venait de rapporter aux petits tigres. Après quelques secondes, je voulu prendre la parole, mais une sorte "d’instinct" m’en empêchait, comme si cela me dictait de rester immobile. Je me devais de rester impassible, de ne pas dévoiler ne serait-ce qu’une once de peur. Cela ne dura pas trop longtemps, bien que pour moi, cela sembla d’une durée interminable. Parfois, l’image de la tigresse qui me sautait dessus se laissait voir dans ma tête et je ressentais déjà les crocs de l’animal se refermer sur mon cou.

Pourtant, cela ne vint pas. Au lieu de cela, elle finit par me lâcher des yeux et se retourna derrière ses enfants. Les deux petits redressèrent leurs têtes pour apercevoir ce que leur mère allait faire. De sa tête, elle poussa le petit tigre blanc vers moi, signe qu’il serait celui qui m’accompagnera. Ce dernier regarda sa mère quelques instants, comme s’il se posait des questions, puis se redirigea vers moi. Ses petites pattes qui avançaient difficilement dans la neige, son regard si attendrissant ainsi que les petits cris qu’il faisait...c’était trop...trop...bon...oui, je n’ai pas su résister! Mais bon, vous essaierez d’y arriver en voyant une si merveilleuse boule de poil se diriger vers vous, même si vous des plus impassibles! Ce fut à ce moment là que je fis enfin la rencontre de mon fidèle compagnon.

Je ne décrirai pas en détails tout ce qui m’est arrivé par la suite lors de mon Shiren, mais seulement es grandes lignes. Premièrement, il faut savoir que pendant cette épreuve, nos ennemis ne sont pas que les animaux sauvages que l’on peut y trouver. À plusieurs reprises, j’ai bien cru que le froid finirait par m’avoir, mais je dois avouer que j’ai un corps plutôt solide héhé. Il y avait aussi la faim, bien que ce n’était qu’au début, car on finit par s’adapter pour chasser. Cela m’amène à vous dire quelque chose sur Isaishiro – c’est le nom que je lui ai donné – qui est arrivé que quelques jours après notre rencontre. En fait, je venais de trouver un endroit pour dormi confortablement et nous y passions la nuit. Le matin, la petite boule de poil avait disparu. Je me rappelle comment j’étais paniqué. Je venais à peine de commencer l’épreuve que je venais de perdre mon compagnon animal. Je l’ai cherché quelques minutes jusqu’à ce que je le voit avec un oiseau dans la bouche. Vous vous rendez compte? Le petit chassait déjà! J’ai tout de suite su qu’il allait devenir un dur tout comme moi!

Je fus plutôt chanceux pour ce qui fut de mon arrivée au temple. Pour dire vrai, sous l’excitation de devenir un vrai Tora, j’avais complètement oublié de compter les jours passés dans les steppes et du coup, je n’avais aucune référence pour connaître la fin de mon Shiren. C’est pour cela que j’avais finalement décidé de camper de façon à pouvoir voir si des personnes venaient. J’ai bien dit chanceux car, dès le lendemain, ce fut la journée de ma réussite. Qu’une journée de plus et tout aurait raté. Mais bon, la chance fait elle aussi partie de la force d’un ninja, ou du moins, c’est ce qu’on m’a dit quand j’étais jeune. Dans le temple, je revis toute ma famille et bien entendu, ils avaient tous grandi. Le seul qui ne s’était pas présenté était Tamano, mais j’appris rapidement qu’il venait à peine de commencer son épreuve. Bien sûr, les gens furent plutôt surpris en voyant Isaishiro, le fauve au pelage blanc. Un destin glorieux lui était déjà tout tracé...