Wazzdaka après être passé à la banque et avoir passé un long moment dans les rues décida de se diriger vers la mer, mais bien avant cela, ayant décidé de prendre quelques heures pour s'entraîner, il se dirigea chez lui pour s'équiper de ses katanas et de son bandeau de kiri qu'il accrocha sur son front. Puis il repartit pour la mer, quand il fut arrivé il prit quelques minutes à contempler le ciel et la mer, si liés à l'horizon mais pourtant si loins l'un de l'autre. Deux univers si proches et si différents. Puis il se tira de ses rêveries, et tira un de ses deux katanas qui étaient disposés en croix sur son dos pour le planter dans le sable.
Un genou à terre, le front posé sur la poignée de son épée dont la lame était enfoncée dans le sable mordoré, Wazzdaka se concentrait. Une fois qu'il se sentit qu'il ne faisait plus qu'un avec son katana, il se releva, tirant sa lame du sol et lui faisant décrire quelques arcs pour détendre les muscles de son dos. Il força sa respiration à ralentir et immobilisa l’épée levé devant lui, la garde à hauteur de ses yeux. Puis il attaqua soudainement dans le vide, son corps suivant sa lame, chacun de ses gestes animé d’une précision millimétrique, parfaitement contrôlée. Taille, estoc, feinte : l’épée était devenue une extension de son bras, et il l’utilisait avec autant d’adresse à une qu’à deux mains. Son souffle se faisait haletant, son esprit se faisant, lui, de plus en plus aiguisé et attentif aux éléments l'entourant. Dans un enchaînement il tira son autre katana. Les Tsunoyagyuu allaient déchaîner leur puissance au traver de leur possesseur. Il continua son enchaînement à l'aide des deux katanas, ses mouvement faisaient penser à une danse de lames, une tornades mortelle, effectuant des rotations, des sauts, des frappes transversales. L'enchaînement avec les deux lames n'avait plus rien à voir avec une seule, là où la précision était bien plus important avec une seule lame, une fois les deux épées combinées il fallait redoubler d'efforts pour maîtriser son enchaînement qui devait, en plus d'être précis, être rapide et ininterromput. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front, et son souffle se faisait de plus en plus haletant, sa respiration saccadée, cela était bien plus dur que ça ne pouvait en avoir l'air.
Après une heure de frappes et d'enchaînement face à des ennemis invisibles le juunin s'écroula, son coeur battait à une vitesse qu'il n'aurait jamais cru possible, chaque respiration lui êtait douloureuse, il avait atteint une limite lors de son entraînement... Il se leva difficilement couvert de sueur et de sable, il alla se poser contre un rocher en essayant de maîtriser son coeur battant et ses poumons plus avides d'oxygène que jamais, cet air frais et pur l'aidait à se détendre et cette douceur de sel n'était vraiment pas désagréable.
Il resta ainsi plusieurs longues minutes et finit par s'assoupir sur le rocher... Et ainsi après plusieurs heures de repos intensif, il se releva, et se dirigea lentement mais sûrement en direction du coeur du village de Kiri, sans but précis, et sans pensées particulière, il désirait juste admirer un peu le village caché du brouillard.
( ayant perdu mes épées, ce post n'est plus d'actualité '^^ enfin pas encore x] )