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 Oni UmaKaze

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Oni UmaKaze
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Oni UmaKaze


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MessageSujet: Oni UmaKaze   Oni UmaKaze Icon_minitimeDim 18 Mar - 18:58

~ * Présentation * ~


Nom : UmaKaze

Prénom : Oni

Âge : 16 ans

Grade souhaité : Juunin

Physique :

Oni UmaKaze Orientaldreamsbylarafaihj0


Les poupées de porcelaines peuvent-elles prendre vie ? Si oui, elle en est une. Son visage possède la douceur de ces petites poupées éternellement figées dans leur plus douce expression. Sa bouche a quelque chose de délicat, ses lèvres étant fines et rosées. Sa peau semble avoir été épargnée par le soleil, sans toutefois avoir la pâleur du lait. Des traits fins entourent ses yeux, enfoncés sous ses arcades expressives. Ils possèdent la couleur peu commune des abysses. Deux grands yeux d’un brun si sombre que les pupilles se confondent avec les iris. Et nous n’en sommes qu’au visage…
Sa chevelure est lisse et retombe sans détour sur ses épaules. Elle est de la couleur de la nuit, soyeuse sous les rayons du soleil, mais ne reflétant rien. Elle encadre le visage décrit plus haut et vint chatouiller jusqu’à ses omoplates.

Toujours vêtue comme à l’ancienne d’un kimono sombre, une ceinture blanche enserre la taille de la demoiselle. Le tissu ne recouvre pas ses épaules, il s’arrête juste en dessous, pour courir ensuite vers sa poitrine, et provoquer de ce fait un décolleté plongeant. Les manches sont échancrées, ainsi que le bas, pour donner libre cours à la liberté de mouvement de l’adolescente.

Et comme elle possède le décolleté, cela signifie qu’elle possède la poitrine. Bien évidemment. Mais le tout sans exagération. Elle a également une taille fine. Elle n’est pas grande non plus, mesurant environ 1m60 ou 62. Mais malgré sa taille, elle a le port droit. Cela ne lui donne pas une allure prétentieuse. Cela révèle plutôt une fierté cachée qui s’en ressent dans son maintient.

Ses mains sont constamment recouvertes de bandages noirs car elle possède un tatouage sur la paume de la main droite, sous le pouce. De la taille de la longueur comprise entre la base de son pouce et les premières rides de son poignet, la marque sombre représente le symbole tribal du cheval.


Qualités :

Comme le révèle son apparence, la donzelle sait se faire élégante. Mais elle n’a pas que cela en réserve. Une fois adhérente à une cause ou à quelqu’un, elle lui sera totalement dévouée : Cela s’appelle de la loyauté. Elle est gaie, malgré son apparence un peu sombre, bavarde et sympathique. Elle n’aime pas se faire des ennemis et trouvera toujours quelque chose pour détendre l’atmosphère, que ce soit dans une ambiance stressée ou tendue. Elle a l’esprit rapide et parvient parfois à saisir la pensée des gens avant qu’ils ne s’expriment. Elle aura donc cette grande habilité à comprendre les gens, et fera donc souvent preuve de pitié. Qualité ou défaut ? Celui-ci sera hybride, m’est avis.

Défauts :

Soupe au lait, Oni se mettra souvent en colère, et le plus généralement pour un rien. Elle a le sang chaud et s’impatiente facilement. Elle en perdra d’ailleurs, dans ces cas-là, les qualités qui font d’elle une fille sociable et compréhensive. Ses colères ont toujours quelques choses d’infantiles, comme si elle exprimait en retard ses désirs de l’enfance quelque peu troublée qu’elle a connu. Elle est un rien égoïste. Elle aime se faire plaisir et en oublie parfois les autres. Elle est indépendante et oublie souvent d’écouter les conseils qu’on lui donne, même si elle sait reconnaître les plus sages d’entres eux et les prendre en compte lorsque c’est vraiment nécessaire.

Elle déteste perdre et se sentir bridée. Elle n’aime pas les ordres mais est assez gentille pour s’y plier sans faire d’histoire.

Elle manque de confiance en elle, ce qui la rend parfois plus faible qu’elle ne l’est réellement.


Peur :

Sa plus grande peur reste sans doute de perdre un jour sa capacité de mouvement, cela pouvant être pris au sens large comme au sens propre. La paralysie ou les liens lui offrent un état de panique proche de la crise cardiaque. Et elle sait qu’elle détesterait être un jour enchaînée à un lieu de force. C’est une nomade dans l’âme, le corps et l’esprit.

~ * Histoire * ~


« L’air du paradis, c’est celui qui souffle entre les oreilles d’un cheval. »


Oni UmaKaze Horsesymbolkf3


C’était lors d’une belle nuit étoilée, il y a de cela seize années. La lune, silencieuse spectatrice, assistait la constellation du Cheval dans sa bienveillance. Au sein même du désert, allaient ce soir se lier deux destinées. Deux êtres totalement différents verraient leur destin s’entremêler pour ne peut-être plus former qu’un. Fatalité ou caprice des étoiles ? A vous d’en décider.

Le vent s’était fait absent ce soir. Rien ne venait troubler le silence froid des dunes, si ce n’était le cri d’un animal solitaire qui parcourait probablement le désert à la recherche d’eau ou de nourriture. Là-bas, au creux des montagnes de sables mouvantes au gré du vent, la dite créature s’avançait avec peine jusqu’aux premiers arbrisseaux des restes d’une oasis. Cela faisait longtemps que l’eau s’était tarie dans cet endroit mais quelques plantations tenaient encore debout. Une fois arrivée à bon port, le cheval blanc s’arrêta. Son souffle n’était qu’un râle saccadé et sec. Ses flancs étaient recouverts d’une sueur salie par le sable, gonflés par la grossesse qui venait à son terme en un endroit inhospitalier à la mise à bas. Epuisée par le chemin et la douleur qui lui vrillait le ventre, la jument se laissa plus ou moins délicatement tomber dans le sable. Vint alors le moment le plus attendu de ces onze mois d’attente : La venue au monde de son fils.

Long et périlleux fut le travail. L’animal aurait pu succomber à l’épuisement mais tint bon jusque la fin. Au final, le petit corps était enfin apparu. Aussi blanc que sa mère, il tremblotait. Son corps, humide du liquide amniotique, se recouvrait se sable au fur et à mesure qu’il esquissait un mouvement de plus pour se relever, se dépêtrer du placenta qui l’avait entouré pendant une dizaine de mois. Le spectacle qui s’offrit ensuite au ciel fut celui d’une mère s’occupant de son enfant.

~ ~


A plusieurs kilomètres de là mais sans quitter les frontières de la marée de sable, une caravane avait établi son campement. Les nomades marchands étaient de ceux qui traversaient le désert du pays du vent pour prodiguer aux villages le nécessaire en vivres supplémentaires et autres outils divers provenant du village mère : Suna No Kuni. Les tentes dressées portaient tous le même symbole du clan qu’ils formaient. Leur chef, Umakaze, était un homme d’honneur, brave et fier. Mais ce beau monsieur n’était pas dans son assiette, ce soir. Il parcourait la placette du campement en donnant des ordres farfelus et faisait les cent pas devant une grande tente pendant le reste du temps. Son anxiété atteignit son paroxysme lorsqu’un cri déchira la rumeur du cantonnement. Il voulut entrer mais on l’en empêcha. Tout allait bien soit disant mais lui savait que quelque chose n’allait pas. Les étoiles étaient bien trop brillantes ce soir, l’air était trop chaud et trop sec, le désert trop calme, les hommes trop détendus et lui beaucoup trop tendu.

Un hurlement de bébé retentit, comme un cri d’agonie qui annonçait au monde la venue de ce petit bout de chou qui allait-être le sien. Fils ou fille ? Il espérait l’un mais ne rejetterai pas l’autre car il savait qu’il serait fier de cet enfant, quel que soit son sexe. Fébrile et impatient, Papa se dandinait maintenant devant la tente, comme un petit enfant devant la porte du salon le matin de noël, qui ne savait pas s’il avait ou non le droit d’entrer. La demoiselle qui lui avait au préalablement interdit l’accès, lui fit enfin signe.

L’intérieur était assez sombre. Les tissus qui recouvraient presque tout arboraient majoritairement des couleurs bordeaux et violet. Au milieu de la pièce étaient réunies quelques femmes qui étaient, chacune, affairées à une tâche bien précise. Mais il ne se préoccupa pas de ses domestiques. Il fonça vers le lit et vit enfin la plus belle de toutes les fleurs du désert, sa dulcinée, la maman. Dans ses bras nus, bronzés, enroulé entre des couvertures blanches, un tout petit bébé s’agitait, suçotant son pouce. Ses grands yeux curieux étaient plein de vie. Lorsque Papa entra dans le champ de vision de Bébé, pour l’homme, ce fut comme une petite décharge électrique. Un lien venait de se créer entre ce petit être et lui.

Maman tendit Bébé à Papa. Papa prit Bébé dans ses bras.

« C’est ta fille ! » A dit Maman. Papa a sourit.

Mais quelque chose devait troubler ce tendre moment. Ainsi était le destin de l’enfant né sous les étoiles. Une « tâche » attira le regard du père. Maintenant le bébé contre lui d’un bras solide, sa main vint saisir le poignet droit de la petite. Et là, les yeux de Papa se révulsèrent. Quelle était cette marque ? Le regard de Maman attendait et c’est à ce moment que l’on remarque l’inquiétude qui y règne en maître absolu. Une seule pensée était passée, commune à tout ceux présent dans la tente : Leur enfant avait-il été marqué par le diable ?

La marque était gravée sur la paume de sa main droite, sous le pouce. Un tatouage d’un style quelque peu tribal qui représentait la tête d’un cheval. Son œil semblait fixer Papa qui y ressentait quelque chose de profondément… diabolique. Mais c’était leur enfant. Longuement les parents s’entretinrent, malgré la fatigue de Maman. Que fallait-il faire ? Ils ne pouvaient pas se permettre de mettre leur camp en danger, mais leur cœur ne supporteraient pas de devoir se séparer du fruit de leur amour. Alors, Maman eut une idée, qui ne plus peut-être pas trop à Papa mais qui l’accepta tout de même.

Ils nommèrent leur enfant Oni, ce qui signifiait « démon » en Japonais.

~

« Le plus complet abandon règne dans l’amour. »


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La nouvelle fut officialisée : L’enfant des UmaKaze était née. Le secret fut gardé sur la signification de son nom et sur le tatouage que portait le bambin. Papa avait convaincu les personnes présentes dans la tente que la meilleure chose était le silence. Tout rentrait dans l’ordre, donc, pour le campement. Du moins c’est ce qu’ils croyaient. L’arrivée de ce petit bout de chou allait mettre un peu de piment dans leur vie, c’était inéluctable !

Comme Maman l’avait proposé, peu de temps s’écoula avant qu’Oni soit envoyée chez un Sage. Il se nommait Kitakaze, c’était un moine reclus dans les Montagnes du Soleil, comme les nomades les appelaient car le soleil qui se reflétait sur ces pics formait comme un grand miroir resplendissant, souvent aveuglant pour ceux qui les observaient trop longtemps. Un petit convoi formé du père, et de deux autres cavaliers armés, arriva dans ces montagnes. Une maison avait été construite, avec les éléments du milieu : Du sable, de la boue, quelques arbrisseaux. Le Sage semblait vivre en totale autarcie et ne recevait certainement pas beaucoup de visite. Pourtant, il les attendait, bien sagement assis dans le sable, contre le mur de sa maison.

« Vous êtes en retard, Reïto. Mais je vous souhaite tout de même la bienvenue en ma demeure. Que puis-je faire pour vous ? »

Papa désigna l’enfant installée entre l’encolure de sa monture et lui. Agée de trois ans, Oni se planquait dans l’épaisse crinière de l’animal. Ses yeux plein de vie exprimait peur et curiosité face à ce vieil homme étrange.

« Nous tenions à vous confier cette enfant pour son éducation. »

« Depuis quand ais-je l’air d’une garderie ? »
Répliqua sèchement Kitakaze.

« Pouvons-nous nous entretenir en privé ? »

Oni fut conviée à cet échange de mots et de gestes. Mais elle n’en comprit pas grand chose. Elle se rappelle juste du moment où elle dut ôter le bandage de sa main droite, qu’elle n’avait jamais pu enlever en public depuis… aussi longtemps qu’elle s’en rappelle. Le tissu couleur sable dévoila le tatouage aux yeux du Sage.

« Très bien » Furent les mots de la fin. « Vous n’aurez qu’à attendre son retour, Reïto. Je ne sais combien de temps cela prendra. »

La petite fut entraînée dans une courte étreinte paternelle avant de le voir s’en aller. Elle courut jusque la porte, paniquée. Elle pleura le départ des hommes et son abandon. Personne ne sut vraiment si elle pleurait l’animal qui l’avait transportée du campement à cette demeure ou son père qui l’abandonnait dans cet endroit étrange.

« Tu les reverras. » Furent les mots qui la calmèrent, prononcés calmement par le Sage.

Dès le lendemain, son éducation commença.


Dernière édition par le Dim 18 Mar - 20:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oni UmaKaze   Oni UmaKaze Icon_minitimeDim 18 Mar - 19:03

« Lorsque l’on perd le contrôle de soi, on perd sa liberté. »

Oni UmaKaze Deserttripibyh9351ae9


L’ « éducation » de la petite Oni consistait principalement en la pratique de la méditation, dans des cours d’histoire, de géographie, de culture des différents pays, ou encore des Arts Martiaux. Ainsi, elle apprit les bases de la manipulation du chakra, sans réellement apprendre de Jutsus. Elle apprenait à canaliser son énergie, pas à s’en servir. Malgré sa frustration et ses véhémences, Kitakaze refusait toujours de lui apprendre cela. Il disait que si elle désirait devenir une ninja, elle n’avait qu’à faire route vers Suna no Kuni et s’inscrire à l’académie. Ceci dit, il ne le lui permettrait pas jusqu’à ce que son éducation n’arrive pas à son terme. Oni dut donc calmer son impatience et se plier aux volontés du Sage.

~~~

Le vent soufflait fort sur le désert. Elle se trouvait là, debout, en haut d’une dune qui surplombait presque toute l’étendue dorée qui s’étendait face à elle. Ses cheveux noirs, mi-longs, voletaient au gré du vent. Son minois de porcelaine fixait l’horizon. Vêtue d’un ample kimono noir, la demoiselle devait avoir entre douze et quinze ans et elle portait sur son bras l’insigne des ninja de Suna.

Son regard alla vers la gauche, puis parcourut le paysage qui s’étendait à sa droite avec une lenteur presque énervante. Elle avait l’impression de devoir attendre quelque chose… ou quelqu’un… Mais personne ne venait à sa rencontre…

~~~


La fin de la séance de méditation de Maître Kitakaze mit fin à ses vision. La petite, âgée de six ans maintenant, se leva de sa position confortable pour se tenir face au vieil homme. Elle lui raconta sa vision dans les moindres détails, comme elle le faisait toujours. Mais, c’était déjà la troisième fois que celle-ci venait à elle. L’homme parut réfléchir un instant puis lui signifia qu’il était l’heure de dîner, sans plus de détails.

~~~

… Le temps passait et rien ne se passait. Seul le vent s’estompait parfois pour devenir plus fort ensuite. Enfin, la jeune fille esquissa un mouvement. Un pas, dans le sable.

Un hennissement puissant retentit dans la plaine aride qui la figea de nouveau.

Au loin, un minuscule point blanc venait d’apparaître. Il s’avançait rapidement vers sa position… Bientôt elle pourrait déceler les détails d’un magnifique et puissant étalon. Sa robe était d’un blanc pur, limpide. Ses yeux avaient la profondeur des abysses dont la couleur semblait déteindre sur ses naseaux. Entre les longues mèches de sa crinière, une fois l’animal stoppé face à la demoiselle, il la fixait d’un regard lourd et perçant.

D’un côté, se tenait Oni, plus âgée, plus vieille… De l’autre, un étalon. Ils se fixaient en silence, s’étudiant, apprenant chacun du regard l’un de l’autre, comme si un lien se créait, comme le jour de sa naissance, comme lorsqu’elle avait créé ce lien avec son Père.

L’encolure royale se courba soudain, ainsi que les antérieurs du cheval. Il l’invitait à le chevaucher. Oni ne se fit pas inviter deux fois. Elle s’approcha lentement et passa une jambe par dessus le dos musclé qui l’emporta, aussi soudainement que l’on décoche une flèche, vers l’horizon et le soleil couchant.

~~~


La petite disciple se réveilla en sursaut. Voilà comment se terminait son rêve. Il n’allait pas plus loin. Elle passa ses petites mains sur son visage d’enfant entrant lentement dans l’adolescence. Elle aurait bientôt huit ans. Cela faisait cinq longues années qu’elle suivait l’enseignement de Maître Kitakaze, qu’elle avait appris à respecter et qui lui avait appris nombre de choses en échange. Il lui avait dit que son enseignement touchait à son terme. Depuis quelques temps, elle savait qu’elle ne pourrait plus rien apprendre du vieux sage, qu’il attendait juste que se produise quelque chose en elle qui lui ferait décider de la bonne démarche à suivre.

« Tu es prête… »

La voix la fit sursauter violemment. Elle se tourna vers l’ombre de la petite chambre qu’elle avait aménagé toute seule dans la bâtisse du vieil homme. Il était là, assis dans les ténèbres contre un mur. Elle cligna des yeux et osa finalement prononcer quelques mots.

« Je ne vous suis pas, Maître… »

« Tu n’as plus rien à apprendre de moi, Oni. Il te faut désormais retourner parmi les tiens, près de tes parents et ensuite, tu pourras suivre tes rêves, tes buts. Je ne sais à quoi tu es pré-destinée, ma chère enfant, mais tu es pré-destinée à quelque chose. Tes visions te montreront la voie à suivre pour que tu saches que faire lorsque le moment opportun se produira. Va. L’aube est propice aux changements. Je sais que tu te serviras de mon enseignement à bon escient. Ton cœur est bon, mais fait attention à ne pas prendre la grosse tête. La fierté ne sert à rien, lorsque l’on a perdu son honneur. Agit pour le mieux. Adieu. »

Le vieil homme se leva sans que la petite n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit. De toute façon, elle n’avait rien à dire après pareils recommandations et elle connaissait son Maître pour savoir qu’il ne l’aurait pas écoutée. Elle sortit de sa couche, revêtant les vêtements qu’elle portait toujours, simple short avec t-shirt assortit. Elle n’avait ni arme, ni objet personnel. Elle retrouva le vieux bandage couleur sable sous son oreiller et décida de l’enrouler autour de sa main droite, recouvrant à nouveau la marque noire qui décorait sa paume.

A l’aubre, elle quitta la maison du vieux sage.

Au crépuscule, celui-ci rendit son dernier souffle.

~

« Papa, papa, il n'y eut pas entre nous
Papa, papa, de tendresse ou de mots doux
Pourtant on s'aimait, bien qu'on ne se l'avouât pas
Papa, papa, papa, papa. »


La traversée du désert à la recherche d’une tribu nomade ne fut pas aisée pour une enfant de huit ans. Son maître lui avait laissé un poney et des provisions de nourriture mais surtout d’eau en suffisance. Mais Oni ne savaient pas où se trouvait ses parents. Elle se dirigea d’abord vers l’ouest avant de remonter vers Suna no Kuni, recherchant la route qu’ils empruntaient le plus généralement. Cinq ans avaient passé, et ses souvenirs n’étaient plus très clairs. Elle se souvenait de quelques paysages mais en ignorait totalement la position.

Le soir, elle reprenait ses exercices de méditation. Le jour, elle marchait. De temps en temps, l’illusion du cheval blanc se collait devant ses yeux mais lorsqu’elle essayait de s’approcher ou de toucher l’animal, il disparaissait aussi lentement qu’il était apparu. Et alors elle reprenait sa marche, plus pensive que jamais.

Un soir, des bruits la réveillèrent alors qu’elle somnolait à la recherche du sommeil. Elle se décolla rapidement du petit poney aux oreilles également redressées et fixa l’horizon sous le soleil levant. Deux cavaliers s’approchaient rapidement de sa position. La petite eut un élan de panique, ignorant si ces hommes étaient bons ou mauvais. Que pouvait faire une petite de huit ans face à eux ? Elle était faible, même si son maître lui avait appris les arts martiaux, elle n’avait jamais été capable de le battre.

Lorsqu’ils furent à une dizaine de mètres, ils s’arrêtèrent. La fuite était inutile. Son poney ne distancerait jamais les deux grands et forts chevaux. Elle attendit donc, le cœur battant la chamade.

« Ce n’est qu’une enfant ! » S’étonna l’un des cavaliers.

Elle eut soudain un étrange pressentiment, comme si elle avait déjà entendu cette voix. L’homme de droite mit pied à terre et s’approcha. Il avait un sabre attaché à la ceinture mais ne s’en servit pas.

« Que fais-tu là petite ? Le désert est dangereux ! Ce n’est pas la place d’une enfant seule ! Qu’est-il arrivé à ta famille ? »

Cet insigne sur sa toge. Il était totalement recouvert de tissus de la couleur du sable et son visage était également masqué. Elle pencha la tête de côté. Elle essayait de se souvenir. Mais finalement le gars était sympa, elle décida de lui répondre.

« Je m’appelle Oni UmaKaze, je recherche la tribu nomade de mon père. »

L’homme eut un sursaut.

« Oni ?! C’est toi ?? »

Elle suivit finalement les deux éclaireurs des UmaKaze jusqu’au campement, à seulement quelques kilomètres de la position où Oni comptait passer la nuit. On la mena vers la plus imposante des tentes, lui demandant d’attendre dehors. Sa gorge s’était nouée pendant le voyage. Elle appréhendait la rencontre. Lorsqu’on lui fit enfin signe d’entrer, elle eut du mal à ce que ses pieds répondent à l’invitation. Mais elle finit par avancer.

Elle fit face à son père. Assis sur une pile de coussin, l’homme la fixait de ses yeux perçants. Elle se figea à nouveau. Elle n’avait jamais réfléchi à ce moment, et elle se rendait compte qu’elle ne savait pas quel sentiment elle nouait envers son père. Colère ? Amour ? Il l’avait abandonnée chez ce vieux fou, livrée à elle-même…

« Bienvenue à la maison, Oni. »

Lui aussi avait la gorgée nouée, apparemment. Papa l’invita à prendre place mais Oni ne bougea pas.

« Papa, je partirai pour Suna demain. Je veux devenir Ninja et je sais que ma présence n’est pas très appréciée ici. »

Une lueur passa dans le regard de Papa.

« Oni, écoute. Il y a beaucoup de choses qui se sont passées par ici lors de ton exil dans les Montagnes du Soleil. Ta mère nous a quitté en mettant ton petit frère au monde, il y a quatre ans. Il s’appelle Jiro. »

Le poing de la gamine se serra. Et lui ? Il ne l’avait pas abandonné, hein ? Mais aucun de ces mots ne sortit de sa bouche. Elle se contenta de baisser la tête en soupirant. Elle ne se souvenait pas beaucoup de sa mère. Cela l’attristait d’apprendre cette nouvelle mais cela renforçait son désir de partir.

« Nous serons à Suna dans deux jours, si tu désires y rester, je m’occuperai des frais pour que tu puisses t’y installer confortablement. »

« Merci… »

… Papa.

~

« L'objet de la recherche n'est plus la nature en soi, mais la nature livrée à l'interrogation humaine, est dans cette mesure l'homme ne rencontre ici que lui-même. »


Oni UmaKaze Desertkingbyqueenofgoldaa6


Le temps avait passé. Oni avait désormais quatorze belles années. Elle était devenue genin puis était passée chuunin en réussissant, il y a peu, l’examen présenté par l’académie de Suna. Elle s’était fait des amis, parmi son équipe et parmi d’autres également. La vie coulait, belle pour notre petite tatouée. Elle avait bien sûr toujours caché ce tatouage aux yeux des autres, même de ses plus proches amis, de même qu’elle restait assez silencieuse sur son passé.

Un jour, vint une mission pour son équipe qui devait les envoyer dans le désert, stopper une tribu de brigands qui pillaient les villages aux alentours depuis quelques temps maintenant. Ils l’acceptèrent et partirent à l’aventure dans les plaines arides du subaku.

Une nuit, pourtant, alors qu’ils n’avaient pas encore retrouver la trace des brigands et qu’ils avaient décidé de faire une pause pour se reposer et retrouver des forces en prévision du combat qui s’annonçait, les rêves d’Oni se firent plus… pressants, plus oppressants…

~~~

Elle se trouvait toujours sur cette dune mais il faisait nuit noire cette fois. Le cheval blanc se trouvait face à elle… Il semblait nerveux, pressé. Elle regarda autour d’elle. Ses compagnons de route n’étaient pas là. Elle était seule avec le majestueux étalon. Elle s’approcha lentement de lui et finit enfin par le chevaucher.

Un sentiment étrange s’empara d’elle. L’étalon se contracta sous ses jambes avant de s’étendre avec une vitesse pas croyable. Il filait comme le vent dans le désert, ne laissant qu’un vent de sable derrière lui. Elle ne vit pas le temps passer, le visage perdu dans cette crinière argentée.

L’animal finit par stopper sa course. Oni ouvrit les yeux, se redressant. Son regard se figea face au paysage qui s’étendait face à elle : Une falaise abrupte d’une trentaine de mètres de hauteur. Elle ne comprit pas au départ ce qui les amenait là, avant d’apercevoir la petite grotte dissimulée entre deux épais rochers à sa base. Le cheval piétinait furieusement sous elle. La jeune fille mit alors pied à terre. De son museau, il la poussa vers la grotte.

Oni ne pouvait pas se réveiller. L’obscurité entourait la jeune fille qui avait passé l’entrée de la grotte. De temps en temps, elle entendait le hennissement de l’étalon blanc dans son dos qui, du moins elle en avait l’impression, lui intimait d’avancer.

Elle arriva finalement dans une petite sale ovale, éclairée par le soleil qui, du haut de la falaise, s’infiltrait pas un trou creusé dans la roche. Les rayons se concentraient principalement sur le centre de la pièce où un éclat de lumière attira son regard. Elle s’approcha de l’objet qui trônait là, sur une sorte de piédestal naturel.

Il s’agissait de la lame d’un katana étrange. Il était presque aussi grand qu’elle ! La garde et la poignée étaient blanches, brodées de fils noirs. Hésitante, elle approcha sa mains et ses doigts s’enroulèrent autour de la poignée. Elle se saisit de l’arme, l’admirant sous la lumière. Elle était réellement magnifique…

Elle frissonna tout à coup. Un vent froid venait de pénétrer dans la petite salle. Comme un mauvais pressentiment qui l’emplit soudain, elle se saisit du fourreau de l’arme et la glissa à l’intérieur. Puis elle sortit rapidement par le chemin qu’elle avait emprunté auparavant.

~~~


Oni se réveilla en sursaut au petit matin. La première levée, elle s’occupa de réveiller les autres avant de rassembler ses affaires. Elle se figea en découvrant le katana blanc près de ses couvertures. Fronçant les sourcils sous ses mèches noires, elle s’en saisit, étonnée. Il était vraiment aussi grand qu’elle. Elle se demandait comme elle pourrait combattre avec cette chose…

« Oni ! On y va ! »

« Ouais, ouais… »

« T’as trouvé ça où ? »

« T’occupes, on a une mission à accomplir ! »


* A Modifier *

~


« Et la vie continue… »


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MessageSujet: Re: Oni UmaKaze   Oni UmaKaze Icon_minitimeDim 18 Mar - 23:19

Bienvenu sur Planète Naruto. Tout d'abord, bonne présentation non pour la quantité mais pour la qualité Very Happy . Accépter avec 15 Xp eten tat que Jounin, on en a besoin
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